En tant qu’homme, je vis dans une société où ma mère peut me tuer avant que je ne naisse. Elle peut me priver de père si elle est folle. Je suis stigmatisé parce que je suis un garçon à l’école. Je suis encouragé à prendre des voies de garage dans les études parce que l’excellence ne compte plus, que seule l’appartenance à une minorité est signifiante. Je suis exposé à la pornographie durant mon enfance, encouragé à me masturber durant mon adolescence : « c’est normal ». Plus tard, j’ai des relations fugaces avec des femmes avides de se rassurer. Toutes me laissent sur un goût amer. J’en trouve une qui me plaît pourtant plus que les autres. Nous nous habituons l’un à l’autre parce que le sexe nous lie. Mais sexe et caractères correspondent rarement à vrai dire. J’ai de fortes chance de connaître une relation tumultueuse puis de me séparer d’elle, avec regrets. Surtout que je vis dans une société qui confond économie et échanges familiaux. Tout se jette quand ça ne sert plus. Et le recyclage se fait dans des difficultés encore plus grandes.
Les sites internet invitent à la tromperie quand bien même, par le plus grand des hasards, j’aurais construit ma relation conjugale sur du roc et que je me serais marié chaste, à l’Eglise. Mais dans la grande majorité des situations, j’ai un enfant après une partie de jambes en l’air, trompé dès le départ, ou engagé à vie sans consentement. La mère de mes enfants dira que j’ai voulu des relations sexuelles avec elle, et qu’il faut donc assumer. Je deviens adulte en subissant des choix qui ne sont pas les miens. La société me contraint à remplir des obligations sur la base d’un étrange contrat que j’ai signé en mettant mon sexe dans celui d’une femme. Malgré tout, enfantin, je reste. Sans parler des disputes assises sur nos incompréhensions mutuelles, je donne donc un mauvais exemple à mon enfant. Ou bien, plus ambitieux concernant ma vie sentimentale, je peux partir, mais je dois payer à égalité pour l’entretien de l’enfant. Je fais un malheureux car je n’ai jamais eu l’intention de m’occuper de lui. Il sera à jamais le signe de mon animalité, tout ce que je déteste en moi. Si je ne paye pas, je vais en prison pour abandon de famille. La femme reçoit toutefois l’argent auquel le tribunal m’a condamné, par l’intermédiaire de la CAF, puis l’état se charge de mettre en œuvre des moyens de recouvrement avec la puissance qui est la sienne. Ainsi j’ai le choix entre le travail forcé ou la prison. Mais cette situation ne sera pas définie par la société qui m’environne comme une forme d’esclavage. Au contraire, passerai-je pour l’exploiteur patriarcal qui cherche à exercer sa domination sur une faible femme. Je peux retrouver une autre femme. Si elle est normale, elle se défiera de moi et de mes boulets. Si elle est instable, je répéterai avec elle mes erreurs précédentes.
Quelle que soit ma situation matrimoniale, je ne suis rien pour mes enfants. Mon autorité se résume à celle que ma femme veut bien me concéder dans la famille. Une simple déclaration de sa part en matière de violences conjugales, me met à la rue et m’envoie en prison. Si elle estime qu’une relation sexuelle n’a pas été entièrement consentie dans notre couple, elle peut également me mettre aux fers pour viol conjugal. Je perd tout droit à revoir mes enfants si elle en a la volonté. L’arsenal légal lui donne raison quoi qu’il arrive. Je paie directement pour elle, pour son train de vie et celui de ses enfants, et parfois d’enfants qu’elle a eu avec d’autres.
Dans la société, c’est encore pire. Il faut l’égalité. Et quand il n’y a pas égalité, c’est qu’il y a exploitation de l’homme sur la femme. Si je suis compétent, je suis donc dévalorisé. Et si je suis incompétent, je me dévalorise aux yeux de ma famille. Indirectement, les fruits de mes revenus lui seront redistribués grâce à l’impôt ou par le paiement d’une pension. Je paye à tous les coups.
Si je veux changer le système, je vis dans une société où la majorité des électeurs sont des électrices. Je ne le peux donc pas. Les femmes contrôlent le discours médiatique et politique, dont elles vivent et profitent, notamment par le biais d’associations clientélistes. Mais cela ne leur suffit pas. Libre, je ne suis encore un danger pour elles, une personne susceptible de leur faire perdre du pouvoir. Mon discours est donc contrôlé de bout en bout. Il est vérifié régulièrement qu’il ne porte pas atteinte de manière trop aiguë à ce pouvoir. Sur les réseaux internets, je suis un clown, parce que je suis impuissant, parce qu’elles peuvent exercer un pouvoir de censure, qu’elles le pratiquent régulièrement et en toute illégalité s’il le faut, ou en profitant de la complaisance d’un système féminisé et de la force de leurs pleurnicheries auprès d’hommes perméables. Il n’y a pas eu de grande manifestation charlie pour dénoncer ce genre d’atteinte à la liberté d’expression…
Nous pourrions nous coaliser en tant qu’hommes. Cependant, mes semblables ont renoncé, ou vivent dans une douce illusion. Ils ont été élevés par des mères, et ne s’imaginent pas pouvoir penser de manière autonome. Ils assument tout jusqu’au suicide. Et beaucoup se suicident. Jamais ne veulent-ils entrer en révolte au risque de se marginaliser familialement, socialement, politiquement. Qui saurait leur en vouloir ? Mes garçons sont élevés dans ce même état d’esprit. Mes filles jouent sur mon manque de reconnaissance auprès de ma femme pour prendre une place qui n’est pas la leur. J’ai une relation immature avec elles, mais voilà la seule possibilité d’exister qui m’est offerte au sein de ma famille, entérinant ainsi ma situation d’homme dominé, et provoquant l’assujettissement d’autres hommes qui rencontreront mes filles.
Dans mon travail, des femmes incompétentes s’imposent parce qu’elles sont des femmes. Elles ne comprennent absolument rien à ma manière masculine de fonctionner. Pour elles, seuls les rapports et les intérêts personnels existent. D’ailleurs elles ont réussi par ce biais, en adoptant le comportement de petites filles sages et parce qu’elles sont femmes. Je suis exclu progressivement du marché du travail ou je reflue dans des secteurs que les femmes n’investissent qu’à reculons : déménagement, poubelles, entrepreneuriat. Là, si je fais de l’argent, je suis particulièrement imposé pour les entretenir.
Cependant, je peux décider de me désocialiser. Je n’aurai pas de descendance, je serai coupé de toute reconnaissance sociale et mon discours contestataire sera envisagé comme celui d’un marginal. J’irai aussi en prison pour abandon de famille le cas échéant, ou discours « haineux » si je fais trop d’audience. Quand bien même le système social ne ferait pas la correspondance avec mon activité de militant, mon retrait de la vie sociale et familiale sera suspect aux yeux de tout le système et si je ne montre pas ma bonne volonté de me réintégrer, je serai poussé à la rue, discrètement mais sûrement.
A vrai dire, la situation d’un homme marié n’est pas différente de la mienne. Qu’il le sache ou non, il a une épée de Damoclès au-dessus de la tête et son existence n’est tolérée qu’à partir du moment où il est soumis. Du coup, il donne vie à des enfants qui oscilleront entre le refus de se reproduire dans un monde aussi totalitaire, et la reproduction tribale telle que décrite un peu plus haut.
Voilà le tableau de vie personnelle d’un homme en France en 2020. Et encore ne suis-je pas entré dans les détails sordides, les cas individuels effrayants, les souffrances affectives démesurées pour des 100aines de milliers d’hommes de notre pays. Ce monde est une impasse pour nous. En l’état actuel de notre société, notre seule espérance plausible à court terme, est de voir l’étreinte du collier qui nous entrave le cou se desserrer un peu. Laissez-moi trouver cela insuffisant.
Il paraîtrait que « musulman » signifierait littéralement, « soumis à Dieu ». Je pose donc la question : est-il préférable d’être soumis à un faux dieu ou à une république corrompue ? Chers lecteurs (hommes), suite à la décapitation de Samuel Paty, j’ai entendu votre surprise face à ma position concernant l’Islam. J’en déduis que vous voulez continuer à défendre ce système républicain qui vous élimine, petit à petit. Ne reste-t-il donc que le suicide en vous ? Votre unique espoir se résume-t-il à être enfin reconnu par une société qui vous conchie ? Je vous le dis, s’il vous reste un tant soit peu d’amour propre, ne cautionnez plus votre propre esclavage. Comprenez combien vous n’avez plus rien à perdre, et tout à gagner au changement. Les féministes vous peignent cette conversion au califat comme d’un retour au patriarcat. Mais au pire, vous échangerez un esclavage pour un autre, avec toutefois l’espérance de connaître une amélioration dans votre position sociale. Et au mieux, ce changement aboutira à un retour ordonné à des pratiques matriarcales tribales, sacrificielles, sans individualité, mais logiques. Cela n’en restera pas moins un progrès pour notre société. Peut-être pas en termes de richesses, mais qu’est-ce que la richesse au milieu d’une telle décadence morale ?
L’effondrement personnel de l’homme blanc, et ses perspectives politiques
Durant des années, les progressistes se sont servis intelligemment du concept d’oppression des minorités pour trouver une majorité électorale dans notre pays et mieux nous détruire (de la lutte des classes, à la lutte des sexes, à la lutte raciale). Divisant pour mieux régner, ils ont brisé notre nation en une multitude de communautés devenues rivales les unes par rapport aux autres. Désormais, nous pouvons retourner cette arme contre eux. Le mâle blanc fier de son sexe, ne s’imposera pas seul dans un tel contexte politique. Mais s’il donne sa caution à l’Islam, il brisera à lui seul cet ennemi qui l’a tant combattu. De son tout petit poids, il fera pencher la balance du côté qui lui convient, comme l’ont fait nos ennemis avant nous. Donner la victoire aux progressistes en de telles circonstances, ce serait tendre un couteau à celui qui vous saigne depuis tant d’années. Ce serait aussi donner la victoire à un système en fin de course et voué à l’échec. Nous serions donc doublement perdants d’agir ainsi. Ne comptez plus sur une force d’inertie fataliste, usée jusqu’à la corde et ridicule dans le temps. La nature a horreur du vide progressiste surtout lorsqu’il se conjugue à une tiédeur catholique.
Frères catholiques, vous voulez un arrêt de l’immigration, vous ne voyez plus que par cela ? Eh bien je peux vous garantir qu’une société islamique y mettra fin comme aucun mouvement de droite nationale n’est capable de le faire. Vous voulez sécuriser vos relations matrimoniales ? L’Islam vous apportera un mieux. Vous voulez retrouver une place d’homme dans la société ? De toutes les manières vous n’êtes déjà plus rien dans vos familles, et l’Islam ne pourra que vous profiter.
Bien entendu, je ne suis pas naïf, il va falloir renoncer à la liberté religieuse, à la prospérité, et à la démocratie. J’en conviens. Cependant regardez comment notre république a oppressé le culte catholique depuis 1789, et combien depuis, elle a réussi à imposer sa religion laïciste. Nos Eglises sont vides. Nos grandes surfaces sont pleines. Le laïcisme s’est servi de l’Islam pour mieux taper sur l’Eglise et réduire son influence. Acceptera-t-on qu’il se serve de nous pour taper sur l’Islam et rester le grand gagnant de cette farce ? Je n’ose imaginer que nous soyons si bêtes que nous donnions voix à une telle orientation politique sur de simples questions d’allégeance raciale. Quid de la liberté religieuse donc, lorsque nous ne pouvons pas ouvrir les écoles que nous voulons, lorsque les biens de l’Eglise ont été spoliés par la république, ses prêtres traqués et massacrés, lorsque l’enseignement même dans les familles vient d’être interdit. Sans parler de la propagande et de la censure de l’administration française qui abrutissent chaque jour les masses pour qu’elles se convertissent à la religion homosexualiste et féministe.
Reste la prospérité et la démocratie… La prospérité, nous n’en avons plus, nous l’avons dilapidée, il n’en reste plus rien. Souvent nous vivons isolés, et dépendants des subsides de l’état dans nos vieux jours. Une grande majorité de nos structures familiales sont incapables de nous accueillir lorsque nous avons atteint un âge vénérable. A ce point que nombre d’individus promeuvent l’euthanasie pour éviter d’avoir à faire face moralement à une situation objective d’abandon. Notre prospérité est assise sur du vent. Quant à notre démocratie, je crois que mon lecteur sourit rien qu’à cette évocation. Une démocratie ! Quelle démocratie ? Un personnel politique nul, des partis politiques vides, une absence complète d’alternative, un débat qui se fait entre un socialisme internationaliste et un socialisme nationaliste , du vent.
Personnellement et politiquement, le mâle blanc n’a donc plus rien à perdre à la venue de l’Islam sur son territoire. Vous n’avez plus rien à perdre à la venue d’un Islam sur notre territoire, même un Islam le plus corrompu qui soit.
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