A PROPOS
J’ai pour ambition de saper les bases de l’édifice psychologique et intellectuel féministe. Les moyens que je mets à la disposition de mes lecteurs ont pour unique but de prouver que le féminisme a été, est, et restera à jamais un cancer de la féminité. Cette idéologie a contribué largement à détruire notre société de l’intérieur, car hommes et femmes sont dépendants les uns des autres, tandis que le féministe a cherché à détruire cette relation. J’ai commencé mon travail antiféministe en 2008, quand personne n’osait s’affirmer antiféministe en France, ni Eric Zemmour, ni Alain Soral. Le premier entendait remettre en avant les prérogatives masculines. Le second dénonçait la possible féminisation de notre société à cause d’une idéologie féministe bête et au service du grand capital. De mon côté, j’ai toujours considéré le féminisme avec sérieux, comme un mouvement profondément ancré dans le coeur de femmes à la dérive, à toute époque, et qui nécessitait une lutte spécifique durant la nôtre. J’ai ainsi étudié le lien entre féminisme et féminité, comme d’un pouvoir de tutelle sur les hommes qui avait mal tourné. Ce pouvoir lancinant s’est réveillé à notre époque, et contrairement à ce qu’attendaient la plupart des hommes, ses méfaits n’ont cessé de s’étendre. Peut-être est-il d’ailleurs trop tard pour notre société. Mais qu’importe. Depuis des siècles, les savants affirment que les sociétés s’effondrent en se féminisant. Mais jamais un tel phénomène n’avait pu être observé de l’intérieur, ni être attribué spécifiquement aux femmes. C’était un constat empirique. J’ai voulu en faire un constat scientifique. Si jamais notre civilisation n’en réchappe pas, j’espère ainsi que mon travail pourra aider d’autres civilisations à comprendre les mécanismes de dégénérescence qui les menacent, et comment les femmes peuvent occuper la place jusqu’à étouffer toute vie sociale, familiale, professionnelle d’un monde particulier. Il est évident que les hommes ont aussi leur responsabilité dans ce marasme. Il serait bien difficile de dire qui de la poule de la faiblesse masculine ou de l’oeuf du féminisme naît en premier. Cependant, en mettant l’accent sur la force des femmes, je contribue à attaquer une des principales causes de notre incapacité à réagir : notre croyance actuelle que le sexe faible l’est réellement. Les hommes du futur sauront concevoir un pouvoir masculin qui ne sera ni servile, ni idiot. Ils refuseront de devenir des fils à maman, ces machos désespérés, asservis à l’image de celle qui les a engendrés, ni ces hommes féminisés pressés de protéger des femmes qui les dominent. Ils sauront s’élever au-dessus du lot pour aider les femmes de leur entourage à vivre mais sans s’en laisser compter concernant leurs faiblesses réelles. Ils verront leurs femmes droit dans les yeux, les accepteront avec leurs défauts, et imposeront le respect dans leur famille, en étant justes, irrésolus et attentionnés. Ils seront les garants de l’équilibre entre société et famille, entre hommes et femmes, entre femmes et enfants. Cultivant la dépendance, ils transmettront à leurs enfants le besoin de gratitude et le meilleur des exemples. Ils détruiront les germes du féminisme qui naissent en eux, et ne le toléreront pas chez leurs femmes.
Léonidas Durandal |