Tous les goujats vont-ils devoir finir en prison à cause des féministes ? Eh bien, il va y en avoir du monde derrière les barreaux. Quand un homme fragile rencontre une femme fragile, que croyez-vous qu’il puisse arriver ? Dominique Strauss Kahn n’est pas un saint, ça tout le monde l’aura compris. Cependant, il n’y a pas que les hommes pour avoir des comportements déplacés, il y a aussi des femmes. Tristane Banon nous en donne aujourd’hui le triste exemple en portant plainte 8 ans après pour des faits qu’on peut qualifier de mineurs. Je tiens tout de suite à écarter la tentative de viol. Si tel avait été le cas, croyez-vous qu’un homme massif comme DSK en pleine force de l’âge, aurait laissé s’échapper une jeune fille de 20 ans ? Oui, il a fait certainement pression sur elle, mais là encore, cela ne relève pas de la loi, mais de la morale. Or les féministes tentent, depuis des années, de nous faire confondre les deux. Pour elles, la loi, c’est leur morale. C’est pour cela que, dans le même temps, elles peuvent dire que la morale n’existe pas. Les féministes ne comprennent rien à la loi. Si une femme est dérangée par un homme, celui-ci doit être automatiquement placé dans la catégorie criminelle. Elles n’ont plus de mesure quand il s’agit de se protéger. La loi, mais aussi, la liberté, la mesure, l’équité, disparaissent au profit de leurs intérêts quand ceux-ci sont menacés.
Tristane Banon est fragile. Tous ses comportements le prouvent. Prise dans des relations familiales complexes, tentant de paraître plutôt que d’être, hésitante, arrangeant la vérité dans ses livres, elle nous donne l’image attendrissante d’une femme qu’on voudrait protéger parce qu’elle est paumée. Sa beauté rajoute à son éclat lunaire, et son regard d’un double langage d’ombres et de séduction appellent en nous la protection. Oui, nous pourrions être tentés de nous rallier à cette femme si profonde. Pourtant il ne faudra pas le faire. La réalité est distordue chez elle. Il n’y a plus ni cohérence, ni perspectives. Tristane Banon n’a pas menti sur ce qu’elle a ressenti, mais elle se ment elle-même depuis des années sur la réalité de ce monde. Encore une de ces filles éduquée par une femme libérée et qui ne le sera jamais. La loi des mamans ne fonctionne pas dans le monde extra-familial. Et l’image lointaine et fantasmée d’un père puissant, ne remplacera jamais l’éducation dure et les certitudes d’un père responsable, ni l’exemple d’un pouvoir féminin transcendé dans les relations interpersonnelles.
Il est temps que Tristane Banon se réveille. La belle aux bois dormants a rencontré le loup de ses cauchemars. Mais ce loup, dans la réalité, n’est qu’un être humain tout aussi faible qu’elle.
Tristane Banon ne voudrait pas être prise pour une menteuse. Lui a-t-on dit, qu’à son âge, il est puéril d’être motivé par ce genre de sentiment, et qu’au lieu de vouloir imposer son intégrité aux yeux de tous, elle ferait mieux de peser le juste de l’inéquitable, et assumer sa vie ?
Mais le pire, c’est encore l’impossibilité de nous sortir par le haut de ce genre d’histoire. Comme, les féministes le disent elles-mêmes, en nous imposant ce débat et en mentant allègrement, elles ont encore gagné :
Soit le procureur, en toute logique, classe l’affaire sans suite, et les féministes crieront à l’injustice. Soit la plainte est traitée et nous aurons droit à une parodie de justice où des policiers payés par nos impôts devront enquêter sur une affaire qui se révélera nulle et non avenue. Les faits réels et pour lesquels M Strauss Kahn aurait pu être condamné injustement, sont de toute façon, prescrits.
Ainsi, les féministes, en semant le trouble, récoltent, comme à leur habitude, les fruits de la calomnie. Les relations entre hommes et femmes en sont d’autant moins claires et rassurées, comme le démontre le nombre d’appels croissant que les standards féministes ont reçu depuis quelques jours. Dans ce chaos médiatique total, j’en suis même venu à me demander si Tristane Banon n’aurait pas été récupérée par quelque lobby anti-Strauss Kahn tant la ficelle est grosse, et si, elle-même n’aurait pas bénéficié d’un arrangement tacite, en plus d’une aura médiatique attendue. A qui profite le crime ?
Mais revenons à des considérations plus personnelles, et moins politiques, là où il nous reste encore quelque humanité. Il y a des règles à respecter entre hommes et femmes. Les femmes ne doivent pas ignorer le fantasme qu’elles peuvent susciter chez les hommes, elles ne doivent ni en profiter, ni l’écarter pour s’en plaindre par la suite. Et dans l’ambiguïté d’une situation, il faut assumer ses envies ou fuir. Entre les deux, il n’y a pas de solution qui ne mène pas à des dépôts de plaintes abusifs ou à des drames psychologiques personnels.
Oui, semant le trouble dans l’eau pure, certaines femmes ont décidé qu’elles auraient la peau de DSK. Jusqu’où ira le complot ?
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