Avec l’affaire Tristane Banon, nous venons de nous apercevoir à quel point cette loi sur les agressions sexuelles provoquent la surenchère. Les féministes considérant Tristane Banon comme irresponsable à l’époque des faits, déclarent qu’il faut désormais changer la loi pour donner du temps aux victimes de porter plainte. 3 ans de prescription pour des faits d’agressions sexuelles sur adulte, cela ne suffit plus. Pourquoi pas 8 ans, 10 ans ou 20 ans… pourquoi pas revenir après 35 ans de thérapie sur des faits impossibles à prouver matériellement ?
Avec les féministes, tout devient délirant. Pragmatiquement il est impossible de prouver des faits de manière si éloignée. De plus, la gravité de ces faits ne sont ni de l’ordre d’un viol, ni d’une tentative de viols.
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Qu’est-ce que sont donc ces « agressions sexuelles ».
A la limite aux USA, l’agression sexuelle peut être définie comme le fait de regarder une femme si cela la dérange. Ainsi, au nom de la valorisation de la victimisation dans la société, il faut prendre en compte toutes les pathologies de gens parfaitement immatures. Car tel est l’enjeu de l’extension du concept d’agression sexuelle. Je m’explique : vous frappez quelqu’un, c’est une agression ; vous tentez de violer une femme mais les circonstances font qu’elle arrive à s’échapper, c’est une agression ; vous pénétrez une femme avec un refus explicite de sa part, c’est une agression ; vous caressez un enfant sur des parties de son corps qui appartiennent à son intimité, c’est une agression sexuelle sur mineur ; maintenant qu’est-ce qu’une agression sexuelle sur majeur ?????
L’agression sexuelle sur majeur est en fait de l’ordre du manque de courtoisie, manquement grave chez un homme, puisque la femme victime de cette agression considère que l’homme n’a pas réussi à la comprendre de manière implicite.
Vous êtes avec une femme qui vous plaît, vous lui prenez la main, mais elle n’était pas d’accord : agression sexuelle. Vous avez touché une partie de son corps que vous n’étiez pas en droit de toucher. Que dire si vous essayez de l’enlasser alors qu’elle ne le veut pas ???? tentative de viol ?
Vous êtes au lit avec une femme, vous allez la pénétrer, et à ce moment, elle vous dit non, elle change d’avis (qui n’a pas connu ça?????). Comme vous êtes un gentleman vous remettez votre artillerie au placard, mais bon, vous voyez s’il n’y a pas la possibilité d’un consentement en continuant par quelques caresses bien situées : agression sexuelle.
Vous discutez violemment avec une femme qui vous traite de petite bite, pour rire, vous sortez votre engin pour lui prouver le contraire : agression sexuelle.
Enfin, vous venez interviewer un homme politique très célèbre, seule dans une chambre, il tente de vous embrasser, vous vous enfuyez : agression sexuelle :
En effet vous ne voulez pas être considérée comme une petite arriviste qui couche tout de suite, vous préférez certainement faire un pataquès de tout cela et vendre des livres :
Enfin, vous vous appelez Brassens, vous arrachez la robe d’une Margot sans vraiment « l’avoir voulu », eh bien à une autre époque vous étiez un poète et un bon vivant, conquérant la jeune indécise,
, aujourd’hui, vous êtes un agresseur sexuel.
Qu’avons-nous perdu entre temps ?
Le cancer féministe a progressé faisant de toutes les femmes des victimes, nous les faisant voir comme des victimes. Des malades, immatures et puissantes, se sont bien chargées de nous faire perdre le nord. Elles veulent contrôler, dominer, maîtriser l’homme. En fait, elles tuent toute relation entre hommes et femmes dans notre société. Elles tuent toute poésie, toute ambiguïté au nom de leur pouvoir. Vous imaginez ces pimbèches créer une quelconque œuvre artistique : impossible. Elles vivent en parasites sur le dos d’un système qui nourrit leur médiocrité. Avec des mentalités pareil, il leur est impossible de faire acte de création : elles ne s’assument même pas, alors vouloir nous donner des leçons par le biais de livres ou d’oeuvres d’art : quelle fatuité !
En conclusion de toutes mes interrogations, je me demande si ce concept d’agression sexuelle, n’est pas une invention pure au service d’un féminisme de plus en plus délirant. L’arsenal juridique est bien assez étoffé pour punir les hommes. Rajouter au concept d’agression, au concept de viol, au concept de tentative de viol, un qui serait différent et qui serait de l’ordre de l’agression sexuelle sur majeur, me paraît bien hasardeux. La généralisation de ce concept tend à faire de tous les hommes des criminels, en dehors de toute logique. Alors que penser quand des féministes demandent l’extension du délai de prescription pour ce genre de faits…
L’agression sexuelle est aujourd’hui un geste déplacé, une provocation à caractère sexuel, un frôlement et je ne vois pas pourquoi la loi devrait se charger de sanctionner des hommes pour cela et ceci afin de rassurer des paranoïaques. Si des femmes ne disent pas non, il n’y a pas agression. Si elles disent non et que le coït se poursuit, il y a viol, où s’il est arrêté avant, tentative de viol. Quant à l’agression sexuelle, elle est clairement du côté d’un ressenti improbable, d’un franchissement de limite ambigu, d’une incapacité maladive pour une femme à faire comprendre son désir, quand celui-ci est clair. Ou bien, autre cas, il est le fait d’un malade qui devrait être soigné par l’hôpital psychiatrique, et non être pris à parti par une juridiction. A pénaliser l’attitude gens qui devraient être soignés et dont le geste incohérent (je ne parle évidemment pas du jeune garçon qui fait une tentative maladroite avec celle qu’il aime) devrait être pris avec compassion, on met encore une fois tous les hommes dans le même panier : ceux qui ont des soucis psychologiques, ceux qui sont maladroits, et ceux qui sont des séducteurs. Les gens maladr
oits n’ont pas à être sanctionnés (autant mettre tous les hommes en prison au début de leur carrière). Les séducteurs n’ont pas à être sanctionnés, quand bien même ils seraient un peu lourds (nul n’est parfait). Quant aux malades, ils devraient être soignés et n’ont rien à faire devant la justice. Que des femmes veuillent s’acharner sur des malades, et généraliser ces faits à tous les hommes, en dit long sur la haine qui les tient.
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