Il y a 9 jours, un père divorcé se faisait enlever son fils en pleine rue par des sbires de la mère venus le chercher en voiture. A l’occasion, point de photos de la mère ni de l’enfant dans nos journaux, point d’alerte enlèvement. Mais aujourd’hui, c’est un homme qui a voulu reprendre son enfant, et là, c’est une toute autre histoire. Non seulement des photos ont été largement publiées dans la presse, mais l’alerte enlèvement a été déclenchée.
Ce système qui permet de retrouver trace d’enfants kidnappés est aussi un formidable outil de stigmatisation des pères. Car il ignore volontairement, que dans la majorité des cas, l’enlèvement d’enfants est le fait d’une mère qui a déjà la résidence principale de ses enfants. En termes juridiques, cela s’appelle une non représentation d’enfants. Or là, foin d’alerte enlèvement. Ces infractions ne sont pas dénoncées, et n’ont été que récemment sanctionnées quand il s’agissait de femmes, sporadiquement. L’impunité est de mise. Par contre, si un homme ne remet pas ses enfants, il est immédiatement poursuivi, traqué, et arrêté comme l’a été Serge Charnay au vu et au su de tous. Même sans dispositif « alerte enlèvement », il est alors privé de ses enfants pour plusieurs années. Sans parler de ces procédures qui lessivent n’importe quel père normalement constitué et le discriminent, s’il a l’audace de vouloir s’opposer à une femme. Ceux-là se feront étouffer dans le silence le plus complet. Seule surnagera l’image de ces pères désespérés dans nos journaux télévisés qui seront présentés comme des ogres pour leurs enfants, tandis qu’ils auront seulement été trop lucides sur la machine de contrôle à leur égard.
Certes les alertes enlèvement concernent aussi des femmes, mais elles sont surtout l’arbre du sensationnalisme qui cache la forêt de la stigmatisation des hommes. Elles sont déclenchées quand paraît-il l’intégrité physique de l’enfant serait en danger. Soyons clairs, je ne sais pas pour les femmes, mais les pères qui voudraient tuer leurs enfants, ne prendront pas la peine de les enlever. Et s’ils l’ont jamais fait, c’est justement poussés à bout par des autorités féroces à leur égard. La soi-disant solution de l’alerte enlèvement alimente le trouble et plus généralement légitime la violence à l’encontre des hommes. Car quand il est de notoriété publique que la loi est largement bafouée par des femmes, si elle ne leur convient pas, ce dispositif apparaît pour ce qu’il est : d’un côté comme un système de mise à l’index des hommes et à l’inverse comme une autre de ces usines à bonne conscience en association à un système qui laisse faire le plus fort, ici les femmes.
Les zones de non droit ne concernent pas uniquement les banlieues pleines de filles-mères dépassées, ou notre école maternisée, mais aussi tout un pan de la justice familiale qui ne veut pas donner aux hommes une once de pouvoir pouvant être assimilée à une quelconque forme de « domination patriarcale ». En ce sens, ce terme sert maintenant à définir la moindre prérogative octroyée à un homme, qui ne doit plus en avoir, dans la famille, et de plus en plus dans les institutions publiques. Le concept de « domination patriarcale » permet surtout de contrôler les hommes, par les relais idéologiques des violences conjugales, harcèlements ou autres agressions sexuelles, par exemple. En général, ces « violences » ne sont sanctionnées que dans un sens. Grâce à elles, les hystériques, les allumeuses et les frustrées se payent de leur maladie sur le dos d’hommes dépassés tout en commettant leurs crimes avec la conscience vierge de toute culpabilité. Les chevaliers maman sont là pour veiller au grain et vérifier que les hommes conscients seront toujours mis en minorité face à un groupe de féministes plus soudées, et surtout détentrices de tous les leviers institutionnels et médiatiques. D’ailleurs pour cette alerte enlèvement, la polémique hypocrite sur la négritude de l’inculpé a pu cacher le sort qui était fait aux hommes en général, pour se déplacer sur la défense des minorités. Diviser pour mieux régner. En effet, personne ne s’est interrogé sur ce papa attentionné selon la photo même fournie par les autorités et qui a emmené un enfant de 4 mois seulement. Agit-on ainsi sans raisons ? Je ne le crois pas.
Soutenir les hommes en fuite, dont personne ne sait quel crime ils ont commis au moment de l’alerte enlèvement est donc un devoir. Comme dit notre Pape François « Qui suis-je pour juger ? » Or vous, pères bafoués, en plus de ne pas avoir à juger, vous en savez long sur le traitement inique qui peut être réservé à un tel homme dans notre société actuelle. N’hésitez donc pas à faire preuve de solidarité envers ceux qui sont très probablement les victimes d’une machine judiciaire plus dévoyée que jamais. Accueillez-les, soutenez-les, et ne vous trouvez pas l’excuse de devoir les condamner pour des questions morales qui vous dépassent. Vous auriez pu être l’un de ceux-là et vous ne savez rien des pseudos-crimes dont ils sont accusés. Au contraire, il y a de fortes chances que cette personne en fuite, soit seulement un père qui a été violé dans ce qu’il avait de plus cher. Peu de femmes laisseraient faire cela, et d’ailleurs elles sont les premières à réagir sur les réseaux sociaux face à ce qu’elle pressentent comme de l’injustice :
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Elles sont devenues plus viriles que nous pour compenser notre affadissement complet. En cela, les interventions des chevaliers mamans qui veulent défendre la veuve et l’orphelin en nigauds qu’ils sont, nous éclairent tout autant :
Frères, il est temps de réagir, n’hésitez pas à accueillir un exploité chez vous, et à défaut à partager cet article pour faire prendre conscience au monde de la vraie situation des pères, des hommes dans ce pays.
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