J’ai eu très peur en lisant les premières décades des pages de ce livre. L’entreprise de Sylvain Durain prenait les atours d’un monument dédié à l’art total, essayant d’expliquer le passé, le présent, le futur, mais aussi toutes les sociétés dans leurs différences, les relations hommes femmes, le pouvoir etc. Voilà certainement pourquoi il a pris du retard dans l’édition de son livre, quand il s’est aperçu que le champ de son étude était trop vaste et qu’il fallait le rétrécir.
Heureusement, soit qu’il l’eût fait consciemment, soit qu’il y ait été obligé par les circonstances, son étude s’est recentrée progressivement autour de ce qu’il maîtrisait le mieux et qu’il était important de développer : à partir de quoi peut-on définir une société matriarcale ou patriarcale ? Et comment cette lecture peut nous éclairer sur les religions/sociétés actuelles.
A l’écrit, nous ne retrouvons pas l’érudition de Sylvain Durain à l’oral. Celle-ci se perd dans l’analyse ou dans les notes en bas de page qui ne relèvent pas toujours d’un travail universitaire mais parfois de son incapacité à les intégrer dans le corps du texte de manière fluide. Sylvain Durain a beaucoup à dire, et il n’a pas encore dompté son esprit prolixe, ni choisi entre l’érudition et le concept.
Si les grands érudits comprennent les grands penseurs, et si les grands penseurs admirent les érudits qui les nourrissent, ces deux catégories sont à jamais indépendantes l’une de l’autre. Le travail d’érudition demande trop de temps pour penser neuf, et structure la mémoire selon ce qui a déjà été conceptualisé, tandis que la pensée originale doit savoir mépriser les connaissances passées pour les amener vers un ailleurs, un inconnu. Ces deux modes sont à jamais antinomiques et Sylvain Durain n’a pas encore choisi, ce qui freine ses ambitions. Renoncer c’est se concentrer.
Sur le fond, le concept est aussi simple qu’intéressant. Il est d’ailleurs si simple qu’il est à se demander comment tout un tas d’anthropologues ont pu passer à côté. Le matriarcat ou le patriarcat ne se repéreraient pas dans l’histoire des sociétés par la hiérarchie sociale apparente, mais par rapport à des croyances, des fins et des modalités de mise en œuvre du pouvoir. Les vraies questions à se poser pour se repérer dans les rapports hommes-femmes sont par exemple : quelle est la reconnaissance du père dans la famille, comme individu à part entière ou comme succédanée d’un pouvoir maternel ? Quelles sont les valeurs défendues par un système politique et religieux ? Y-a-t-il une confusion possible entre les pouvoirs politiques et religieux, ce qui est le signe d’un matriarcat puissant ?
Poursuivant les thèses de René Girard, Sylvain Durain définit les périodes matriarcales comme générant les crises mimétiques, les cycles mimétiques. A cette explication/vision du monde, il oppose le concept de progrès linéaire de l’histoire qui évacue la violence générée par les rapports sociaux grâce au sang du Christ. Il détaille aussi la symbolique déployée par les sociétés matriarcales et qui les mènent à devenir intrinsèquement violentes. Son analyse de l’Islam ou du Judaïsme vues comme de sociétés matriarcales est brillante. Tout comme son analyse dogmatique de l’Église catholique, cependant que cette dernière ne puisse être exemptée de toute erreur dans la pratique religieuse. Sa réflexion l’amène à définir une virilité vraie et donc forcément mesurée, qui ne soit pas le jouet de la perméabilité aux femme de son entourage.
Sur la forme, je regrette cet excès de zèle qui offre au lecteur une pagination optimale (la taille des phrases correspond peu ou prou à ce que l’esprit humain peut saisir de manière globale), mais qui nous oblige à tourner les feuilles de manière incessante quitte à casser notre effort d’attention, quand les notes de bas de page sus-citées ne s’étalent pas à l’excès en proportion du texte.
Plus généralement, voici donc un ouvrage de base pour asseoir ses conceptions antiféministes, mais aussi mettre un pieds dans le débat anthropologique moderne. Ce livre remet l’Eglise au centre du village et vous permettra de vous lavez le cerveau de pas mal de concepts progressistes erronés, faussement scientifiques. Dommage d’y avoir accès par un travail d’anthropologie sauvage, parce que notre université française n’est pas capable d’intégrer ce genre de démarche en son sein et ceci pour des questions politiques. Elle préfère laisser des René Girard en marge, et les voir développer leurs théories outre atlantique, ou sur internet, tout en gaspillant des monceaux d’argent public dans des études de genre aussi ridicules que stériles. Voilà où nous en sommes en France. Sylvain Durain doit donc être remercié, comme tant d’autres, de faire vivre l’érudition et la pensée en dehors des cadres stricts à l’intérieur desquels elles devraient pourtant s’épanouir si notre pays respectait sa vocation.
En résumé, un livre à posséder dans sa bibliothèque.
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(Vidéo) "René Girard, la vérité mimétique" KTO de fin 2022.
Le xénogenre, un retour assumé vers l'animal totem, entre autre :
M. Durandal,
Dès que j'ai vu le préfixe '' xéno '', j'ai pensé à la série de films '' Alien '' et au jeu vidéo de 2014, '' Alien : Isolation ''.
C'est peut-être la prochaine étape...
Cordialement,
Cyrus
M Cyrus,
C'est vrai qu'on en est pas loin. Moi j'ai pensé à Xéna, l'étape qui a précédé...
M.D
(Vidéo) "#116 - Emmanuel Todd pour son livre "Où en sont-elles ? Une esquisse de l'histoire des femmes"" Nouvelles actions royalistes du 07/06/2022.
Bonsoir M. Durandal,
Ce message est pour moi un peu délicat à écrire, car j'ai besoin de votre aide. À tout le moins, de vos conseils. Il s'agit de ma relation avec ma mère. En ce moment, c'est l'enfer à la maison, car nous nous disputons constamment, je l'insulte à profusion (une habitude que j'ai depuis mon enfance) et lui crie constamment dessus, elle me déçoit tout le temps, me ment tout le temps et m'humilie tout le temps au téléphone lorsqu'elle parle avec ses amies iraniennes (des femmes, bien sûr). Elle utilise l'explication de réalité comme un alibi pour me cracher à la figure indirectement. Je sais PARFAITEMENT ce qu'elle fait, car il s'agit d'une guerre psychologique impitoyable et quotidienne entre nous. Nous sommes tous les deux suffisamment retors et politique (l'esprit politique, s'entend) pour s'attaquer tels des fauves l'un à l'autre. J'ai 32 ans et elle en a 61. On ne s'aime plus vraiment et on ne se respecte plus du tout. On ne se supporte plus. Je n'ai pas d'argent pour vivre en appartement seul ou encore pour m'acheter un condominium. Je suis également trop paresseux pour cuisiner en plus de ne pas savoir beaucoup cuisiner. Pour l'instant, je n'ai pas de travail, donc je suis plutôt à la maison à voir sa sale gueule tous les jours et ça m'est pénible.
Comme vous l'aviez souligé dans l'un de vos textes sur le tribalisme, sans parler de l'islam, nous les Moyen-Orientaux, hommes, sommes prêts à aller jusqu'au bout du monde, et même à mourir dans le processus, pour faire plaisir à nos mères. Autrement, on se sent mal, traître à nos mères, familles, tribu, pays, culture, tradition et religion. J'ai l'impression de contribuer à la destruction de la culture iranienne (et à mon iranité) et plus encore de ma famille (déjà fortement amochée) en voulant, je l'admets volontier, abandonner ma mère pour très longtemps. M. Kasimar dans sa réponse à l'un de vos textes l'avait confirmé. J'ai l'impression que c'est le Diable qui est à l'oeuvre, mais l'est-il vraiment ? Se pourrait-il que, contrairement aux apparences, ma famille soit tout bonnement EXTRÊMEMENT nulle et que je sois nul au passage ?
Je lui ai dit plusieurs fois qu'elle est grosse (ce qu'elle est), qu'elle est laide (ce qu'elle est), qu'elle pue (ça lui arrive souvent) et qu'elle peut bien crever dans son caca (dans son lit, où elle est souvent alittée) qu'elle peut toujours bouffer au passage. J'aime insulter ma mère. J'aime l'appeler par son prénom, non par fétichisme du constat (ton nom étant ton nom, boumbadaboum), mais pour avoir à éviter de dire maman, ce qui est une autre façon d'être dans une colère noire manifeste, de la répudier et de ne plus vraiment la reconnaître comme ma mère.
J'ai une relation à chier avec elle. Quand mon père était vivant et que mes parents vivaient ensemble, l'ambiance à la maison était agréable, et non insupportable. Ça fait 23 ans (1997-2020) que l'ambiance est pourrie à la maison.
Je n'en peux plus, M. Durandal. Et puisque vous êtes à votre façon un prêtre de l'Église catholique, j'ai besoin de votre aide.
Que puis-je faire ?
Merci d'avance,
Cyrus
P.S. Je suis désolé d'utiliser un article comme lieu de demande d'aide, mais il n'y a aucun autre moyen de vous rejoindre.
P.P.S. Depuis quelques années, j'ai pris la très bonne habitude (répandue au sein de la noblesse française et plus encore dans les familles iraniennes peu importe leur classe sociale) de vouvoyer ma mère. Pensez-vous que je devrais recommencer à la tutoyer pour lui manifester de l'irrespect (mes efforts pour améliorer notre relation n'ont jamais rien donné et il n'y a rien qui y fasse), m'abaisser à son niveau, établir ma colère noire de façon permanente et persévérer dans mon être en étant le plus digne de l'ordure que je suis ?
P.P.P.S. Récemment, puisqu'elle m'a dit que passer l'aspirateur ce n'est pas du travail, ce qui m'a profondément choqué (et ça montre sa vraie personnalité), j'ai décidé désormais, puisque c'est moi qui passe l'aspirateur à la maison, de ne passer l'aspirateur que dans le salon (que j'utilise parfois, pour une raison purement égoiste donc) et dans ma chambre, sans la passer dans SA chambre. En ce moment, sa chambre est très sale. Devrais-je continuer à la punir ou bien autre chose ? Qu'en pensez-vous ?
P.P.P.P.S Lorsque j'avais du travail, que je rapportais de l'argent, on se disputait un peu moins et bien qu'elle me méprisait toujours autant et me manquait de respect régulièrement (c'était réciproque, soit dit en passant), elle ne m'humiliait pas autant au téléphone avec ses amies iraniennes, alors que depuis quelques semaines que je suis au chômage, elle s'en donne à coeur joie. À votre avis, est-ce lié ou bien s'agit-il complètement d'autre chose ?
P.P.P.P.P.S. Je me suis rendu compte d'une chose terrible dans la culture iranienne à partir de notre cas, à ma mère et moi. C'est que dans ma culture, EN RÉALITÉ, les hommes sont culturellement les esclaves de leur mère (garçon éternel de monman) puis de leur épouse. J'ai remarqué une autre chose : plus je rends service à ma mère et plus je réussis dans ma vie (malgré les contrecoups temporaires que sont les pertes d'emploi, par exemple, à cause d'une violente réponse de ma part à un client s'étant mal comporté à mon égard) et plus je comprend les femmes, les femmes iraniennes et ma mère en particulier, plus elle me déteste et plus elle est en colère. Moins j'en fais pour elle, elle me déteste juste un peu moins, mais me déteste encore beaucoup. Que penser de cela ?
P.P.P.P.P.P.S. Lorsque j'ai mentionné l'existence de votre site, que je lui ai expliqué ce que vous faites, votre identité numérique (Léonidas Durandal) et à quel point vous m'aviez aidé à y voir plus clair, elle était très en colère. Je vous le dit sans détour, M. Durandal : ma mère vous HAIT. Elle vous déteste à mort. Elle déteste que je lui rappelle que vous existez encore, que vous m'aidez encore et que vous m'influencez encore.
P.P.P.P.P.P.P.S. Sur une note dramatique pour conclure, je dirais ceci : grâce à vous, M. Durandal, je hais les femmes et les maintient autant que se peut à distance de ma vie.
J'oubliais autre chose.
Je lui ai promis, lorsque je serai multimillionnaire (ça viendra), que je la sortirai du Canada (où elle et moi avons terriblement souffert) et lui offrirai une vie de rêve à l'autre bout du monde (ce qu'elle mérite, en toute franchise). Devrais-je tenir ma promesse ou bien la laisser crever comme une chienne dans son caca dans son appartement HLM que pour l'instant je partage ?
En 2021, si j'ai des vacances dans mon travail, je prévois aller en Suisse voir des proches. Ma mère a un cousin là-bas qu'elle n'a pas vu depuis 40-50 ans (elle m'a dit que ça lui ferait plaisir de le voir après tout ce temps). Je pourrais le voir aussi. Puisque j'ai bon coeur et suis un bon fils, je lui ai proposé de l'emmener avec moi en Suisse pour qu'elle le voit (en classe Affaires ou même First Class dans l'avion, oui, Monsieur). Pour une obscure raison, à mon plus grand étonnement, elle a dit non. D'elle-même, elle ne pourra jamais y aller, elle a BESOIN de moi pour aller en Suisse une semaine ou deux chez le cousin. J'ai insisté, elle a encore dit non. Après quelques insistances de plus, elle a fini par céder et a dit oui. Cela étant, méchante et arrogante comme elle est, elle s'est encore mal comportée avec moi, je lui ai donc verbalement répliqué en plus de lui dire que pour la punir, je ne l'emmènerai pas en Suisse. Elle m'a dit : Cyrus, de toute façon, je n'ai jamais demandé à y aller et n'ai pas insisté. Et elle a RAISON, M. Durandal. Je voulais trop faire plaisir à ma mère. Toujours lui prouver quelque chose au point d'en devenir fou et même fou de rage. Ma mère me domine sentimentalement de bout en bout. Je suis son jouet. Et je la laisse faire. Je lui prête le flanc à ses manipulations émotives.
Ma question pour vous : devrais-je maintenir ma punition et aller en Suisse seul ou bien l'emmener avec moi ? Dois-je la priver de son cousin en bon trou du cul épris de justice que je suis ou bien lui faire plaisir et devenir toujours plus psychotique ?
Merci de m'aider. Mon cas est lourd, je le sais.
Cordialement,
Cyrus
M Cyrus,
Je crois que mon message ne va pas être long et aura l'avantage d'être clair : faites ce qu'il faut pour vivre chez vous. Dégagez, prenez votre indépendance, travaillez comme un esclave s'il le faut, allez nettoyer des chiottes, subissez des gros cons de clients, une salope de patronne, vivez d'allocs, mais ne restez pas chez vous. Faites le pour vous et faites le pour votre mère. A la fin, elle sera profondément heureuse de votre départ, et vous, vous deviendrez adulte. Elle chialera peut-être un peu, elle fera des simagrées, elle cherchera à conserver votre contrôle sur vous à distance, elle se plaindra, elle vous fera des reproches pour mieux vous contrôler, mais à la fin, elle en sera contente. Les femmes veulent tout et son contraire. Vous ne devez les écouter en aucun cas, même quand elles disent une vérité. Car je vous le dis Cyrus, tant que vous habitez chez votre mère, vous ne serez jamais un adulte. Ce n'est pas de votre faute, ni de la sienne. C'est comme ça. Il y a des familles où chaque génération s'entend et vit sous le même toit. Ce n'est pas le cas de la vôtre pour des raisons qui vous sont propres et que j'ignore, mais c'est comme ça. Arrêtez toute réflexion théorique, toute analyse de votre situation et de la sienne, des propos que vous vous envoyez dans la gueule, ou des problèmes culturels qui se surajoutent au questionnement. Ca ne mène à rien, absolument à rien. Et agissez. Agissez comme un homme. Avancez. Vous n'êtes pas encore né M Cyrus. Vous ne connaissez rien du bonheur d'être adulte, de côtoyer des gens différents qui vivent comme vous ne l'imaginez même pas. Le monde est grand, vaste, et beau. Il est laid aussi. Mais ça vous ne le savez que trop. Vous avez tout à découvrir de ce qu'il a de beau, de ce qu'il y a de bonheur de rentrer chez soi et d'être en paix, et pourquoi pas, sorte de saint graâl : vivre en paix avec d'autres quand vous serez beaucoup plus fort. Vous ne connaissez pas le bonheur de faire sa propre cuisine, d'apprendre, de respirer de nouvelles odeurs, d'être responsable de son sort et de la nourriture qu'on ingère. Tout n'est que grâce par rapport à la situation que vous vivez. N'attendez pas qu'il soit trop tard pour partir, qu'un drame arrive, ou pire, que vous vous résigniez. Investissez toute votre énergie dans ce vol en dehors du nid, toutes les forces qui vous restent encore, avant que ce ne soit trop difficile. Mettez tout en oeuvre pour réussir votre départ, tel un dément. Réjouissez-vous même de cette mauvaise entente avec votre mère. C'est une chance énorme : elle ne veut plus voir votre gueule pour l'instant et elle a raison et tant mieux. Vous ne pouvez plus voir la sienne et tant mieux.Elle a simplement peur de vous dire que l'amour de votre enfance n'existe plus. Parce qu'elle a peur que vous croyiez à un mensonge de sa part. Non, elle vous aimait vraiment, mais vous n'êtes plus un nourrisson, c'est un fait, et elle ne vous aimera plus jamais comme un nourrisson.
Je ne veux plus parler de ça avec vous tant que vous ne serez pas dans votre propre appartement depuis au moins 6 mois.
M.D
Bonsoir M. Durandal,
Merci de m'avoir répondu et d'être honnête. J'ai déjà vécu en appartement lors de mes études universitaires en droit dans une autre ville que Montréal, toujours au Québec, lorsque j'abais 19 ans et 20 ans. Ce fut une expérience que je qualifierais de correct, sans plus. Donc, oui, contrairement à ce que vous dîtes, je suis un adulte. J'assume des responsabilités d'adulte cez moi, simplement je le fais avec ma mère. N'oubliez pas, car je vous l'ai déjà dit, la culture iranienne est une culture très familialiste. L'âge adulte se combine très bien avec le fait de vivre sous le même toit que ses parents. Simplement, dans mon cas, c'est très difficile. Cela ne fait que deux ans non pas que je connais un bonheur d'adulte, mais un bonheur relatif tout court d'être un être humain. Ça me suffit. Mais ça, vous le savez déjà. J'ai déjà vécu avec des gens différent de moi, sans parler des relations de travail qui m'obligent constamment à être en relation avec des gens différents de moi. Cela n'a fait que confirmer que pour l'essentiel, j'aime être seul et faire mes activités seuls. Croyez-moi, j'aime beaucoup ma solitude. C'est ma liberté.
M. Durandal, je suis né. Mais je ne suis pas encore '' complètement '' épanoui (si tant est que cela soit possible sur Terre).
Vous avez raison tout de fois sur l'énergie de dément à mettre sur mon départ. La prochaine fois que je me trouve un travail, mais c'était déjà prévu, je vais compléter mes derniers achats de mise à niveau de la garde-robe (la mienne), d'achats de matériel électronique et quelques autres. Je remettrai les sommes que je dois à ma mère. Ainsi, comme un VRAI homme, je remplirai mes dernières promesses faites à ma mère tout en comblant mes propres besoins. Ensuite, je vais accumuler mon argent et l'investir là où ça rapporte de l'argent en grande quantité. Lorsque le liquide sera suffisant, j'irai acheter en argent comptant au choix un condominium ou même une maison unifamiliale dans un quartier chic.
Ce sera un départ doux et tranquille. J'en fais mon affaire.
Je vous reviendrai bientôt avec une réponse sur l'Église catholique.
Je vous remercie infiniment de cet appel du pied de père-fouettard. J'avais besoin de me faire fouetter :)
Cordialement,
Cyrus
P.S. Pour le travail et les clients, mon équilibre paychologique exige que je choisisse mon travail avec soin. J'ai des standards et je n'accepte plus n'importe quoi. Ma santé l'exige et ma dignité aussi. Ne vous en faites pas, je m'en sortirai. :)
"Les premiers peuples des Plaines de la période ancienne à l’arrivée des Européens (George E. Hyde)" MPI du 21/06/2020.
"Le mythe de la sorcière ou le retour au féminin sacré" Le Monde du 01/03/2020.
La guerre contre le patriarcat vue par le Général :
https://www.youtube.com/watch?v=9s7Jt092X1Q
Vidéo supprimée...
Si vous l'avez raté, le Général parodie avec brio la guerre Hitler vs Staline, avec les féministes dans le rôle des nazis, et les masculinistes à la place de l'Armée rouge. Au débutn, les hommes sont acculés et encerclés par les amazones assoiffées de notre sang, puis comme dans l'opération Barbarossa, le vent tourne en faveur des hommes, qui finissent par repousser et anéantir la horde de barbares féministes.
Quel dommage.
"Roxana Maracineanu sur les violences sexuelles dans le sport: «Il faut que les responsables soient punis»" Figaro du 04/02/2020.
Il ne faut pas qu'ils soient punis. Il faut les sacrifier.
Bonjour, son livre est intéressant, je ne suis pas forcément d'accord avec Mr Durain sur tout ses propos mais la lecture de son livre ne laisse pas indifférent, sa pensée et ses propos restent cohérents tout au long de son ouvrage. Il a mis par écrit ce que je ressentais sur le rôle du Père (et de la mère évidemment ) et à même été plus loin que ma propre analyse, me faisant comprendre certaines choses sur lesquelles je n'arrivais pas à exprimer ou expliquer. Sur ce point Merci. Je conseille fortement ce livre à ceux qui veulent en apprendre plus sur ce sujet.
Son intelligence verbale est remarquable, mais à l'écrit, je ne sais pas, je ne l'ai pas encore lu. En tant qu'antiféministe, il doit probablement connaitre ce site. Pensez-vous, Durandal, que sa réflexion sur le sujet du matriarcat s'est plus ou moins nourrie de certains de vos textes?
Probablement.