Extrait de témoignages de prêtres dans l’émission « Les pieds sur terre » de France Culture avec pour titre « Histoires de prêtres » du 08/09/2015
Extrait de témoignages de prêtres dans l’émission « Les pieds sur terre » de France Culture avec pour titre « Histoires de prêtres » du 08/09/2015
« Affaire belge : Un professeur de religion catholique perd son poste : il était « trop compétant » », belgicocatho hautefort du 13/01/2015.
Dans l’enseignement privé, il n’est même plus question de ménage, il est question de survivre au milieu des réseaux d’influence LGBT.
Pour mieux comprendre l’affaire, voici un article publié sur Facebook qui la résume :
Lynchage post-léonardien pas très catholique au Royaume de Belgique
Pierre PICCININ da PRATA
L’Église catholique aime se tirer régulièrement une balle dans le pied.
Cette fois, c’est l’histoire d’un prof’ de religion qui enseignait les Évangiles et la Trinité à ses élèves. Pas normal, tout ça ! C’est en tout cas ainsi qu’en a jugé sa hiérarchie…
Je l’ai rencontré ; catholique pratiquant et ayant moi-même un long passé d’enseignant, son récit m’a ému, et je voudrais vous raconter cette histoire.
Elle commence il y a vingt ans, lorsque qu’Arnaud Dumouch, tout jeune professeur de religion catholique, est embauché dans une école libre du diocèse de Tournai. Fidèle à la foi de l’Eglise Vatican II inclu, il enseigne selon le catéchisme de l’Église, le Magistère, tout en pratiquant la pastorale impulsée par Vatican II, l’ouverture et l’accueil ; il réconcilie ainsi l’amour et la vérité, que d’autres voudraient opposer.
Mais il se heurte d’emblée à son supérieur, un prêtre de ce clergé vieillissant imprégné des idéaux de mai ’68, qui prêche la tolérance mais dont le cœur est devenu dur et aigri, à la mesure du bilan de son échec qu’il refuse d’admettre, s’attaquant avec hargne à ce qui ne pense pas comme lui dès qu’il croit en percevoir la repousse. Inspecteur du cours de religion, le prêtre s’acharne sur le jeune professeur. Arnaud Dumouch est ainsi chassé d’une école par le soixante-huitard devenu pharisien à son tour, et il trouve finalement refuge à l’Institut Saint-Joseph, à Châtelet. Les années s’écoulent, heureuses… Il y est nommé à titre définitif, en 2003.
Tout recommence en 2010 : le prêtre qui lui avait fait la chasse est devenu le vicaire épiscopal en charge de l’enseignement dans le diocèse de Tournai. Il réattaque, provoquant des inspections à répétition qui sont effectuées par un des Frères des Écoles chrétiennes (de la Congrégation de Saint Jean-Baptiste de La Salle), dont dépend l’institut. Le frère survient régulièrement et s’assoit tout au fond de la salle de cours, sans adresser la parole au professeur ; il s’enfuit avant que la cloche retentisse…
Jusqu’à ce jour de 2012 où Arnaud Dumouch est convoqué par ses « juges » : dans une salle de l’institut, sa direction l’attend ; le frère est aussi présent. Plus de quatre cents reproches lui sont énoncés. « Comment peut-on encore suivre le Magistère aujourd’hui, après l’affaire Galilée ?! », s’écrie le frère. Le professeur explique que l’affaire Galilée n’engage en rien le Magistère, qui ne concerne que la foi : que la terre soit plate ou ronde n’a rien à voir avec le Magistère.
« Vous avez enseigné à vos élèves que le Christ est ‘vraiment’ ressuscité ! Mais ce n’est qu’un symbole ! Vous faites dans l’ésotérisme ! »,dira un autre une autre fois. Devant de telles aberrations, qui sont de l’hérésie, Arnaud Dumouch croit à un cauchemar, lui qui a publié plusieurs ouvrages de théologie, qui ont tous reçu l’imprimatur de l’archevêché de Paris. Il essaie de se défendre, cite les textes canoniques, mais sa hiérarchie n’écoute pas ; le verdict du « procès » est entendu d’avance. Galilée, face à ses juges…
« Vous devez vous concentrer uniquement sur des thèmes de société : la tolérance, la citoyenneté, la démocratie ! », renchérit sa direction. « La Trinité et la vie après la mort, le péché et le pardon, c’est ridicule ! Ça n’intéresse personne ! » Il faut donc laïciser le cours de religion, et ne plus y parler de… religion.
Le prof’ résiste, se référant au programme. Mais les inspections se poursuivent…
Le 23 août 2013, Mgr Harpigny, évêque de Tournai, reçoit Arnaud Dumouch à la demande du Vatican, du Cardinal Müller, Préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, favorable au professeur de religion dont Benoît XVI avait utilisé les travaux, pour rédiger son encyclique Spe Salvi 47. Une plainte est déposée contre l’Abbé à l’origine des faits, sur les conseils de Mgr Harpigny
Mais rien n’y fait : l’inspection suspend Arnaud Dumouch pour trois mois ; et, à peine rentré, en janvier 2014, les inspections reprennent… un mois après.
Il porte alors plainte au bureau de police de Châtelet, pour harcèlement moral sur les conseil du Vicaire de l’enseignement de Namur l’Abbé Ganty, mais aussi de l’archevêque, Mgr Léonard, Primat de Belgique, qui a été informé des événements. Les inspections cessent et l’année scolaire s’achève dans la paix…
En septembre 2014, toutefois, c’est la direction de Saint-Joseph qui prend le relais, tentant de multiplier les reproches disciplinaires. Un jour où l’enseignant avait autorisé une de ses élèves, à peine sortie d’une tentative de suicide, à partager un gâteau d’anniversaire durant dix minutes avec ses condisciples, le directeur déboule dans la salle de cours : « C’est quoi, ce bazar ?! » La jeune fille lui tend une part du gâteau ; le directeur l’accepte et sort. Mais le rapport, accablant, tombera quelques jours plus tard.
Le ministère de l’Enseignement de la Communauté française déclarera tous les reproches disciplinaires absurdes et non-recevables.
Mais une dernière inspection a lieu, en mars 2015… Les élèves d’Arnaud Dumouch présentent des exposés sur les miracles de Lourdes. L’inspecteur s’insurge : « Les miracles de Lourdes ?! Mais c’est n’importe quoi ! C’est de la magie ! D’ailleurs, citez-moi un seul miracle de l’Évangile qui soit réel ! »
Début juillet 2015, le visa ecclésiastique d’Arnaud Dumouch lui est retiré par les Frères des Écoles chrétiennes ; il ne peut plus enseigner la religion catholique. Le professeur engage un recours auprès de l’évêque de Tournai et de la Chambre des recours de l’enseignement libre confessionnel. Il ne reçoit aucune réponse.
Six mois plus tard, le 12 décembre 2015, Mgr Léonard quitte l’archevêché ; le Primat de Belgique part à la retraite. Quelques jours plus tard, Arnaud Dumouch est soudainement convoqué par la Chambre des recours, où siège le frère qui l’a harcelé pendant des années.
Le retrait du visa est confirmé et le professeur apprend peu après, par un sms d’un de ses élèves, que sa direction a pris la décision de le licencier.
Les élèves d’Arnaud Dumouch n’acceptent pas cette injustice ; ils signent massivement une pétition mise en ligne le 14 janvier 2016. Près de deux-mille de ses élèves et anciens élèves la signent.
Le 15 janvier 2016, Arnaud Dumouch dépose un recours à Rome, en s’adressant au Nonce apostolique à Bruxelles, Mgr Berloco. Le recours est suspensif et le professeur devrait être ipso facto réintégré à l’Institut Saint-Joseph. Sa direction tarde cependant à lui autoriser l’entrée…
Il est étonnant de constater que l’histoire que je vous ai racontée ne fait aucun bruit dans les médias. Quand, il y a des années, Marcel Penasse avait subi le même sort chez les Sœurs de Beauraing, mais pour avoir ouvertement défendu l’avortement, ce fut un tollé dans tous les quotidiens du Royaume. Arnaud Dumouch, malheureusement pour lui, est catholique ; et prendre sa défense ne fait pas recette.
Aujourd’hui, Arnaud Dumouch, soutenu par ses élèves, espère simplement un peu de justice et de charité chrétienne, et retrouver son travail pour faire vivre sa famille.
En outre, il reste convaincu que l’Église de la vérité et celle de l’amour ne font qu’une. Et que le cours de religion ne doit pas devenir la pâle copie du cours de morale laïque…
Fin de la conversation
RCF radio dite catholique soutenue par l’évêché fait la promotion du lesbianisme dans ses pages cultures : (13/01/2016)
« Comment l’Église catholique a aidé le Canada à élire le Premier ministre le plus favorable à l’avortement de son histoire », Campagne Québec Vie du 04/01/2016.
Heureusement que le journal lacroix par sa ligne éditoriale l’orthodoxie catholique….
Avec ma petite expérience dans l’animation je vais vous donner mon point de vue. Ce que je comprends des propos de ce prêtre c’est que les enfants en carence affective vous collent comme du velcro toute la journée et ce n’est pas une hyperbole. Un animateur doit assurer la sécurité physique, morale et affective de l’enfant donc quand un enfant à besoin d’un câlin vous êtes censé répondre à sa demande alors imaginé si un pervers est dans l’équipe eh bien pour lui c’est open bar. Parfois je faisait l’accueil le matin et j’était seul(e) avec UN enfant et personne d’autre dans les locaux…(ça non plus j’ai jamais trouvé ça normal) donc un enfant fragile est plus facile à atteindre qu’un enfant choyé par ses parents… Et comme de nos jours les parents se préoccupent plus de leur travail (ou pas d’ailleurs) que de leur gosses, imaginé ce que j’avais et encore je vis à la campagne.
Intéressant. Imaginez qu’en plus après des année de travail des féministes pour éliminer les hommes dans l’éducation des enfants, en particulier en tant que père et envoyer les femmes travailler toute la journée la carence affective des enfants ne fait qu’augmenter ce qui les rend encore plus vulnérables.
exactement et je trouvais personnellement les papas plus impliqués que les mamans dans l’éducation des enfants. Les mères enfin certaines pas toutes (encore heureux) les intellectuelles au QI de moule paraissent très impliquées en apparence (délégués des parents d’élèves on accompagne pour une sortie piscine…) mais le restant du temps les gamins le passe avec nous assistante maternelle grands parents… imaginé si ceux là sont autant à côté de la plaque que les parents… pauvre gamin.
C’est exactement cela. Les propos du prêtre étaient intéressants s’il n’avait pas essayé de légitimer le craquage de quelques prêtres immature face à cette attitude séductrice d’enfants paumés.
j’aime bien ce que vous avez écrie « attitude séductrice » ça correspond parfaitement au comportement érotisé d’une fillette que j’ai eu.
Toujours la même campagne de manipulation médiatique pour veiller a ce que les agressions sexuelle sur mineures soient associée à l’église catholique dans l’inconscient populaire. Et malheureusement ça marche.
« Pologne : un prêtre fait son coming out à la veille du synode sur la famille », L’Express du 03/10/2015.
Je ne sais pas si vous avez vu les commentaires mais il est intéressant de voir la polarisation entre ceux qui ont gobé la soupe de bon sentiment qu’on leur a servi et ceux qui font remarquer que ce « prêtre » a rompu un contrat dont il connaissait parfaitement les termes.
Mais personne ne verra l’intention malveillante, l’infiltration du réseau LGBT, ses méthodes totalitaires, la théologie catholique dévoyée… voilà le problème. La discussion se place d’un point de vue faussement moral. Dans ce cadre les LGBTs ont déjà gagné.
Pour déblayer disons déjà : où est Jésus dans cette négation de la différence sexuelle, dans la manipulation des opinions, dans le phagocytage d’une noble institution. Ils ont quand même un sacré culot.
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