Pourquoi jouer la transparence ?
En se faisant une idée fausse de la représentation politique des pères, des hommes et de l’antiféminisme en général, nous n’y arriverons pas. Je suis parti de zéro et je fais des efforts considérables depuis plusieurs années maintenant. Cela m’assure pourtant une audience toute relative eu regard à l’énergie déployée, même si j’ai réussi à faire mon trou. Je pense que chaque homme qui me lit devrait avoir à l’esprit la situation fragile de la condition masculine en France. Mes résultats d’audience retranscrivent bien cela. Un petit fond de lecteurs assidus, encore moins de militants, une prise de conscience faible au regard des cataclysmes sociaux que nous vivons actuellement concernant la famille. Notre situation spirituelle est difficile.
Une partie de l’élite en place qui devrait soutenir des travaux comme les miens, ne le fait pas. Les militants de base sont peu nombreux à oser relayer ou bien, ils se découragent, quand les systèmes de partage ne me mettent pas des bâtons dans les roues. J’ose alors espérer que ce même homme qui me lit, réfléchissant aux moyens de faire entendre sa voix, comprendra que ma difficulté, c’est aussi la sienne. Et qu’il me soulagera un peu de ma croix en commençant à entrer dans la lutte. Il n’y a pas de mouvement social sans prise de conscience réfléchie et difficile. Pour l’instant cette prise de conscience est presque nulle, et dans notre pays, nous avançons vers le gouffre de la décadence, la fleur au fusil. Cela n’augure rien de bon pour notre communauté nationale.
L’argent aussi… on dit que c’est le nerf de la guerre. Si ce n’est que cela, alors cette guerre est perdue, car même des sites plus importants que le mien, après des campagnes de quête assidue, n’arrivent pas à obtenir de quoi faire fonctionner 1 an leur structure avec seulement 1 personne payée au smic. Nous cherchons encore notre modèle économique pour survivre de manière autonome. L’Etat monopolise l’argent des particuliers qui n’ont plus l’habitude d’agir en conscience en sacrifiant une partie de leurs revenus. En temps de crise, l’Etat ponctionne particulièrement, tandis que le travailleur lambda possède moins de ressources. Il est donc probable que je me tourne vers la publicité ou vers un autre moyen de financement, pour assurer la pérennité de ma démarche.
Les chiffres.
BLOG + VIDEOS + SITE
15/11/2011 : 15 000 personnes.
15/11/2012 : 150 000 personnes.
15/11/2013 : 400 000 personnes.
15/11/2014 : 620 000 personnes.
BLOG
620 000 personnes différentes sont passées par l’ensemble AIMELES, blog et chaînes vidéos compris, soit 220 000 de plus que l’année dernière.
La presque totalité de l’audience se partage entre le compte Youtube et le blog aimeles.net.
Pour le blog, Aimeles est dépendant pour 1/3 de google, pour 1/3 de facebook. Le dernier tiers représente la base stable et fidélisée des lecteurs.
Le point positif est le doublement de la fréquentation stable du blog, autour de 500 lecteurs par jour grâce au changement d’hébergement et aux efforts fournis en matière d’accessibilité du blog. Mes écrits servent ponctuellement d’appui à certains chroniqueurs connus.
Les points négatifs sont nombreux. Je n’ai pas réussi à constituer une liste de diffusion digne de ce nom. Aimeles est donc entièrement dépendant de la multinationale Google et dans une moindre mesure, des réseaux sociaux. Je n’ai pas réussi à trouver une assise de militants et j’ai connu des défections nombreuses de personnes politisées qui n’ont pas supporté mes prises de position intellectuelles non consensuelles. Le nouveau système d’affichage des liens sur facebook m’est particulièrement défavorable. Ainsi, j’ai perdu tout contact avec des personnes qui avaient l’habitude de relayer mes articles et je ne peux pas aller les chercher un à un selon le type de sujet qui pourrait les intéresser étant donné l’éclectisme de mes publications ; sur Youtube, le succès du documentaire « Théorie du genre expulsée de norvège » est en train de s’estomper, ce qui me laisse face à la réalité d’une fréquentation moyenne du site qui a peu augmenté.
Mes liens avec le site Nouvelles de France se sont renforcés. L’évolution de la politique associative d’Egalité et Réconciliation m’a par contre été défavorable. J’imagine que mes articles, parfois à la limite de la légalité, ont pu faire peur à une structure déjà fragilisée par des attaques de ce type. De plus le site a pris une orientation beaucoup plus informative que réflexive, les commentateurs servant de levier d’analyse. Enfin, mes articles sont parfois relayés par la JRE/FAPEC de Farida Belghoul.
En tout et pour tout, l’énorme couac et je dirais, l’énième couac qu’il y eu dans la dissidence dernièrement, ne m’a pas du tout été favorable. Tout cela a favorisé un climat de suspicion et d’attentisme entre lecteurs et dirigeants de mouvements. A noter la quasi absence de relais au niveau LMPT qui n’a certainement pas envie de se mouiller, en particulier tout en haut de la structure, et qui poursuit son train train.
Conclusion
Beaucoup de mes lecteurs attendent de grands changements politiques tandis qu’ils en oublient de travailler leur âme et de remettre en question leur quotidien. Pour changer le monde, il faut d’abord changer de regard sur le monde. Toute volonté de bouleverser les lois, de remplacer nos gouvernements sera vaine tant que notre vision des rapports humains n’aura pas changé. J’essaie de mener ce travail personnellement, aidez-moi à avancer sur ce chemin encore une année de plus.
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