Cassandre et Houria, jeunes élites intellectuelles de notre pays féminisé, sont mortes loin de leur pays, en “excursion touristique”, l’une sauvagement violée et l’autre agressée sexuellement avant d’être toutes les deux, achevées sans pitié par un groupe d’hommes et la complicité de femmes d’un pays dit civilisé.
Quelle est la responsabilité des féministes me direz-vous ?
Elle est pourtant évidente. Depuis des années celles-ci font comme si hommes et femmes étaient égaux. Selon les féministes, les femmes ont le droit de circuler dans la rue, à l’identique des hommes, et les viols dans les caves, en voyage, ou ailleurs, ne devraient jamais exister. Malheureusement la violence persiste et quand des femmes sont mises en face de la responsabilité de cette égalité, et qu’elles se font violenter ou qu’elles échouent, une question implicite nous est posé : à qui la responsabilité ? De cette question implicite que nous pose les féministes, faisons-en une question explicite. Alors : POURQUOI LA VIOLENCE PERDURE ET QUI EN EST RESPONSABLE ?
Dans le cas qui nous intéresse, il est évident que les féministes ont instillé une réponse subliminale à nos cerveaux. Vous savez quand une jeune fille en banlieue se fait agresser, ce n’est pas de la faute de tous les hommes bien entendu, mais de barbares garçons qui ont une image “décalée” des femmes. Il faut manifester pour lutter contre “certains problèmes de société”. A la fin, la généralisation est si effective que nous assimilons viol, et non seulement garçons de banlieues, mais également hommes (l’affaire DSK devait nous révéler que presque toutes les filles de France étaient violées, soit 75 000 par an!), raison pour laquelle, dans la vie de tous les jours, il nous arrive, il vous est arrivé en tant qu’homme, d’être accusé plus ou moins directement de faire partie d’une sous-classe capable de tout, et en particulier du viol des femmes. Eh oui, vous savez bien, ce sont toujours des hommes qui violent des femmes !
En adoptant une position égalitaire, les féministes nous disent “ce sont les hommes qui sont responsables”. Implicitement, il nous est suggéré que ce sont les hommes, dans leur ensemble, qui les empêche de vivre cette égalité.
A l’inverse des féministes, je ne crois pas que les hommes soient responsables, en tant qu’hommes, et de manière généralisée, d’empêcher les femmes de vivre cette égalité, et ceci pour la simple et bonne raison que cette égalité n’existe pas. Les féministes ont créé un problème en le posant mal ou de la manière qui les arrangeait pour pouvoir ensuite y apporter leurs réponses, et étendre leur pouvoir sans fin en entretenant une guerre impossible à mener à bout. Avec des phrases comme “les femmes peuvent faire les mêmes métiers que les hommes” (policiers, militaires), “peuvent être comme les hommes”, “peuvent agir comme les hommes”, les féministes ont tenté de faire passer une revendication absolue d’égalité entre hommes et femmes. Or, à l’évidence hommes et femmes ne sont pas égaux, en particulier quand il s’agit de force physique, ou de situations risquées, comme lors de certains voyages. Et encore plus, égaux, ils ne le seront jamais. En niant les différences entre hommes et femmes, en créant le mythe d’une égalité sécurisante, les féministes ont envoyé toutes les femmes qui les ont crues au casse-pipe, que ce soit dans la rue, ou dans le monde du travail. Et, manquant d’amour pour nos femmes, nous les avons laissées faire.
Les féministes ont donc tenté de faire vivre nos femmes dans une illusion de sécurité égalitaire, ou en ont appelé à cet idéal.
Mais pourquoi ? Notre lâcheté d’homme, elle, nous est bien connue. Elle vient de deux guerres mondiales où nous avons cru nous faire honte. Elle provient des scrupules dont nous nous sommes chargés idéologiquement et progressivement en occident. Mais la volonté autodestructrice des femmes, d’où vient-elle ? Ont-elles seulement été déçue de notre propre faiblesse ? Certes, comme nous venons de le dire, l’utopie égalitaire leur a permis de mener la société par le bout du nez en poursuivant un but impossible à atteindre, cherchant la virilité d’hommes qui les fuyaient. Mais ont-elles été seulement avides de pouvoir et de sécurité ? Pas seulement. Ce serait les dédouaner trop rapidement. Derrière tout cela, il y a aussi l’idée de vouloir devenir identique aux hommes. Ce fantasme homosexuel, ne se réalise jamais dans la vraie vie. Ainsi vivent-elles en pensant n’avoir jamais besoin d’hommes pour les protéger. Et pire, elles tentent de le faire croire aux autres femmes encore saines. Fantasmant de pouvoir se passer d’hommes, ou d’être des hommes (les deux pôles homosexuels féminins), pour différentes raisons psychologiquement proches de la maladie, elles font passer tous les hommes pour des violeurs potentiels. Elles ne distinguent pas les malades des autres (surtout quand, elles-mêmes ont été victimes d’un homme). Elles nient la violence réalisée de la violence potentielle. Ainsi englobent-elles tous les hommes dans le même sac, et si des pervers sévissent, tous les hommes en sont donc responsables. Ils les empêchent d’assouvir ce fantasme d’être des hommes, et en cela tous les hommes en sont coupables, car ils sont tous susceptibles, chacun pris individuellement, de les remettre à leur place de femme, que ce soit par la violence ou même par leur seule façon d’exister.
En ce qui concerne Cassandre Bouvier et Houria Mouni, il est temps de poser le problème, non plus dans le sens égalitaire, mais au contraire, inégalitaire.Mais que faisaient deux femmes, à voyager seules, sans homme pour les protéger, à l’autre bout du monde ? Que faisaient-elles si ce n’est prendre un risque disproportionné dont elles n’avaient même pas conscience ? Et qui leur a fait vivre dans cette illusion de sécurité, si ce n’est une société entièrement féminisée française qui croit que la violence n’existera plus quand tous les hommes auront été domptés et qui travaille avec acharnement à ce lavage de cerveau ? Qui leur a fait croire à de telles chimères ? La violence, la perversité, la maladie feront toujours parti de ce monde, même à supprimer tous les hommes de cette planète, et surtout à les féminiser.
Il est vrai, l’homme, en tant qu’homme, exerce une violence potentielle sur les femmes qui pourrait apparaître comme une forme de totalitarisme au premier abord si elle n’agissait pas au sein d’un équilibre plus grand, et justement au sein de relation de protection et d’interdépendance. Cette violence potentielle, nous avons appris à la canaliser au sein de sociétés traditionnelles, sociétés dont les féministes ont pris consciencieusement le contre-pieds, en détruisant méticuleusement la place dévolue aux hommes dans la famille et dans la vie publique, n’y voyant qu’un détail et croyant pouvoir s’approprier tous les pouvoirs là où il y avait auparavant un équilibre entre les deux sexes. Par là, on voit qu’il y a un pire totalitarisme que celui de certains hommes qui violent des femmes, il y a le totalitarisme de certaines femmes qui sous-entendent que le monde serait plus pacifique sans une moitié de l’humanité, et qui ont déjà commencé à vivre comme si la moitié de l’humanité n’existait plus. Il y a aussi le totalitarisme de ces hommes qui ne veulent plus protéger leurs femmes en faisant comme si elles pouvaient nous être égales.
La vérité est hideuse. Cassandre et Houria, d’occident et d’orient, nous envoient un message d’outre-tombe que nous ne voulons pas entendre, qui nous fait mal et que nos oreilles abhorrent : la violence et le mal feront toujours partie de ce monde.
En fuyant leurs responsabilités, refusant de faire face à leurs femmes, de leur opposer une force réfléchie, les hommes occidentaux sont coupables de génocide. Ils laissent place à la violence d’autres hommes, et à celle des gorgones féministes. Ils ignorent à quel point les femmes ont besoin de vrais partenaires dans le couple. Comment les féministes pourraient faire confiance à des hommes aussi immatures ? L’éradication des hommes ne résoudra en rien le problème, il le démultipliera. Les hommes ne peuvent souscrire, pour bien des raisons morales, à leur propre annihilation. Celle-ci donnerait libre cours à une violence bien plus grande que celle que nous avons connu dans nos sociétés traditionnelles.
Notre société déchristianisée s’effondre, elle vit au-dessus de ses moyens émotionnels, elle ignore la réalité des rapports humains. Nous voulons ignorer nos manques et derrière nos hautes murailles, les cris des victimes retentissent au loin et ne suffisent même plus à éveiller notre spiritualité, ni notre virilité d’hommes protecteurs. Nous voyons le règne de l’amour et du sexe en appeler à la terreur, l’utopie nous rendre faible, et tandis que le reste du monde n’a pas cessé d’ignorer la violence propre à la nature humaine tout en s’en accommodant, nos femmes françaises et en particulier nos féministes, jouissent d’une effronterie bien ridicule à proportion de leur faiblesse.
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