Categories: Domination féminine

Celle qui te couvre, te découvre

Voilà quelques années, le macho était l’homme de la situation dans la société française. Il aimait sa maman. Il lui arrivait de battre sa femme  et il ne s’en émotionnait pas :

Depuis quelques années, un renversement complet s’est opéré. Le père doit agir envers ses enfants comme une seconde mère, et « soutenir » sa femme. Il lange, il torche, il doit être gentil, et surtout garder le sourire.

Ainsi l’homme, pris d’une révélation féministe subite, a changé de comportement du tout au tout.

Pourtant, selon les chiffres même des féministes, les violences familiales n’ont pas diminué. Au contraire, leurs études pointent une augmentation que ce soit en direction des hommes ou des femmes. La violence n’a donc pas disparu de notre société. Elle s’exprime différemment et répond surtout à d’autres impératifs qui la canalisent.

Mais cette mécanique nous échappe. Beaucoup constatent que les comportements ont changé. Ils aiment à dire que les acteurs des films des années 50-60 avaient encore de vraies gueules de mecs, que depuis nous n’avons que des fiottasses, et ils se désespèrent de la situation. Et cependant autour de moi, je n’aperçois pas le moindre retour à une virilité dite machiste. Au contraire, l’homme moderne semble vouloir s’anéantir dans des relations sans lendemain et accepter d’être relégué à un statut de sous-citoyen au niveau politique.

Une force puissante semble nous contraindre à adopter des comportements qui vont jusqu’à nous rebuter. Et aujourd’hui, je voudrais éclairer de mes maigres lumières cette contradiction.

Un macho qui ne trouve pas de partenaire pour se reproduire est un mulet. Pour accéder à la sexualité, à la reproduction, à l’altérité, il doit en passer par le désir d’une femme. Sinon, il doit accepter sa propre stérilité ce qui va à l’encontre de sa biologie, de son pulsionnel, d’une partie de ses aspirations spirituelles. Autant dire que ce renoncement est presque impossible sans Dieu, car il s’affronte à tout ce qui le fonde matériellement en tant qu’individu. La conclusion de ce petit raisonnement est simple : si les hommes se comportent en macho à une époque donnée, ils le doivent aux femmes. Idem quand ils deviennent efféminés.

Dès lors, pour gagner en autonomie en tant qu’hommes, il nous faut décrypter ce logiciel féminin. Pourquoi les femmes nous demandent d’être galants à une époque, puis à rebours, nous demandent de les considérer comme « leurs égales ». Pourquoi nous sommes légitimés dans des comportements violents à une époque, puis devenant pacifiques jusqu’à la lâcheté à d’autres.

Si « femme varie », il y a des raisons. Chez les femmes, 3 personnes s’affrontent et se confondent en même temps : la fille, la mère et l’amante.

La fille

La fille apprend de son père l’altérité et grandit spirituellement grâce au modèle qu’il lui donne. La petite fille normale veut plaire à son père parce qu’elle veut imaginer pouvoir devenir une épouse aussi aimée que sa mère. Elle met donc tout en œuvre dans cet objectif : devenir belle, intelligente et sensible comme son père le veut/ le voudrait de sa femme. La petite fille aime être dominée par une figure rassurante, tutélaire et bienveillante. En somme, une figure d’autorité par laquelle elle se libère. Instinctivement, les femmes sentent que le lesbianisme est une déchéance personnelle qui les conduira de la mère à la mère, d’elles-mêmes à elles-mêmes, sans pouvoir en sortir. Les filles qui poursuivent dans cette tendance lesbienne doivent s’échapper par identification à l’altérité du père/ de l’homme. Ou bien, elles s’échappent par un laisser aller complet qui les mènera, plus encore que les hommasses, au chaos personnel.

Ainsi, la petite fille aspire à trouver un idéal en son père parce qu’elle sent qu’il est le seul à pouvoir l’ouvrir au monde. Sans nous, malgré les exemples dits « masculins » de l’entourage et qui ne remplacent en rien des pères, elle se reproduira dans la fiente. D’où l’énorme pression qui est mise sur le dos des hommes pour rassurer la gente féminine, pour la contenter, pour que nous devenions puissants, moral et/ou soumis, pour que nous soyons des exemples pour nos enfants. Ainsi, ce mouvement que je ne décris qu’au seul profit des femmes, est en réalité un mouvement d’interdépendance même s’il n’a rien d’une symétrie. Le père donnera à sa fille les moyens de s’ouvrir au monde, tandis que sa fille aura pour mission de sélectionner les prétendants à la reproduction.  Si le père a été assez cohérent, surtout si l’épouse a aimé cette cohérence, la fille et son futur partenaire (s’il est lui-même cohérent) se reproduiront dans de bonnes conditions, avec une image valeureuse des hommes :

Notez aujourd’hui combien la figure du père est honnie en France. L’agressivité en direction d’un Donald Trump cache un fort mouvement de dénigrement du père. Idem pour Valdimir Poutine. Ou pour Bachar El Assad. Ou au sujet de Recip Erdongan.  La figure patriarcale est détestée jusqu’à l’étranger, quelles que soient d’ailleurs les compétences et la valeur de chacune de ces personnalités politiques. Dans notre pays, la petite fille ne considère plus le père, elle ne considère même plus l’homme politique autocratique, la technocratie seule toute dévolue à sa protection suffit à la contenter. Car elle est malade du dénigrement des pères par des filles devenues épouses et qui n’ont pas voulu/pu grandir à cause de ce mépris/absence. 

La mère 

La mère veut protéger ses enfants. Elle a besoin de sécurité, notamment d’argent. Pour elle, le mari est un moyen d’accéder à ce statut auquel une majorité de femmes aspire. Elle a de l’ambition pour lui ou pour leurs enfants. Elle facilite l’autonomie de son époux, mais à ses propres fins. Elle libère le mari de ses obligations domestiques pour qu’il puisse mieux se consacrer à son travail et ainsi faire vivre son foyer. La grand-mère n’a aucune spécificité propre. Elle n’est qu’une seconde mère qui a plus de temps pour ceux qu’elle considère à l’égal de ses enfants. De fait plus distante d’avec les enfants, plus mâture aussi, son action tend à relativiser toute l’action de la mère, mais une mère qui n’est que le reflet de sa propre mère…

L’amante

L’amante veut être aimée de son mari de manière préférentielle. Elle veut s’épanouir avec lui, dans une relation idéalisée « d’amour », romantique. Si elle est insatisfaite, elle a tendance à aller voir ailleurs. Elle se moque de l’insertion professionnelle de son mari, et même de sa réussite. Elle veut vivre sa vie. Son mari est un moyen de s’épanouir en tant que femme, autant que sur le plan sexuel.

Comme vous l’aurez compris, les intérêts des unes et des autres s’entrechoquent. Mais les intérêts d’une femme selon son âge et selon le conflit sous-jacent qui l’animent, s’entrechoquent également. Car les femmes ne sont pas petites filles/mères/amantes de manière distincte, selon les âges. Elles sont amantes/filles/mères tout à la fois avec une prédominance qui dépend de l’éducation, de caractère, de l’âge, des circonstances que chacune rencontre. Pire encore, les époques voient la victoire des unes sur les autres, victoire qui détermine ce qu’elles exigent en matière de comportement masculin.

Quand les femmes n’ont plus besoin de machos, elles modèlent les hommes autrement от Léonidas Durandal на Rutube

Dans les sociétés où les petites filles ont gagné, les rapports de couple sont basés sur le caprice, la lubie, la légèreté, beaucoup de ce qui a rapport avec la « théorie de la jeune fille » encore qu’il eût fallu (phallus) distinguer dans cet écrit ce qui appartenait à l’amante de ce qui appartenait à la petite fille (la jeune fille se situant dans une sorte d’intermédiaire). Les petites filles ne se veulent « ni putes, ni soumises » slogan d’un mouvement féministe connu, c’est à dire dans leur esprit, ni amantes, ni mères. Elles veulent rester irresponsables, des filles à papa à jamais hystériques, c’est à dire qui placent leur plaisir partout ailleurs que dans leur utérus. Revendication vaine d’échapper à son corps, tout comme l’est l’anorexie.  

Mais les sociétés de petites filles ne durent pas. Elles engendrent d’autres petites filles d’avec qui il est plus facile de s’entendre et que les pères promeuvent. Les petites protégées accèdent ainsi à une forme de pouvoir que ce soit par un bon mariage comme par le passé, ou par une formation professionnelle comme aujourd’hui. Et puis, la petite fille vieillit immanquablement ce qui implique le renoncement à bien des illusions.

A noter que si les filles ne veulent pas se reproduire, la perpétuation de l’espèce n’est même plus assurée et que la société prise d’un tel mouvement disparaît immanquablement (ce qui est une manière possible d’expliquer notre stérilité actuelle). Les sociétés de petites filles deviennent donc vite des sociétés d’amantes, où « la femme a acquis son indépendance » et où l’esprit de la petite fille est en contradiction pratique avec son statut objectif de femme. La petite fille a beau regretter l’autorité d’avant, les hommes d’avant (leur père), il lui faut avancer.

La femme « qui s’est libérée » demande,  non pas un plus gros salaire, mais à être aimée pour elle-même. Et elle jouit de son pouvoir pour imposer aux hommes un mode relationnel fait d’aventures sentimentales où le preux chevalier doit la séduire pour mériter sa conquête, à l’intérieur du mariage, ou à l’extérieur d’ailleurs. Les romans de chevalerie ne sont pas remplis de relations adultérines pour rien, qui bien que non consommées, n’en sont pas moins des trahisons qui répondent aux penchants du cœur de ces femmes.

Evidemment, ces sociétés d’amantes ne tiennent pas longtemps, car elles sont inefficaces. C’est bien dommage, mais une entreprise ou une nation, ne se dirige pas grâce à des romans de chevalerie. Du coup, la prospérité d’une société basée sur un accès d’abord des petites filles sages ou devenues hystériques, puis des femmes au monde du travail, s’effondre.

Voilà alors le retour du pouvoir le plus puissant chez les femmes : celui de la mère. En tant de crise, les fils vont de nouveau avoir pour fonction de protéger les femmes, de nouveau la société va voir réapparaître des « machos » qui ne seront que le fruit de l’éducation de femmes en situation d’insécurité.

Le macho est dévoué corps et âme à sa mère, et quand il épouse une autre femme, il perçoit encore en elle sa maman. Le macho est impulsif car reclus dans ses sentiments et sa brutalité. Il n’est pas encore sorti du giron des affects maternels. Il ne connaît rien au monde. Il développe souvent une force musculaire imposante pour compenser son sentiment d’infériorité et les angoisses que celle qui l’a engendré lui a transmis en le privant symboliquement de père.

Le macho croit faire des conquêtes en trompant sa femme. En fait, il passe de femme en femme comme d’un objet sexuel. Esclave de bout en bout, il culpabilise d’avoir trompé maman, alors que c’est maman qui lui a appris à avoir de telles aspirations. C’est maman qui se réjouit intérieurement d’avoir un grand benêt manipulable entre les mains, qui pourra asseoir sont statut social car il sera incapable de gérer ses affects.

Les sociétés sortent difficilement du pouvoir des mères, et elles y retombent très vite. La civilisation est une invention récente et fragile qui nécessite la venue d’hommes, rares, qui ne sont pas totalement perméables à leurs mères, mais qui savent en outre les respecter. D’hommes qui aiment leurs épouses sans excès et savent mettre à distance leurs filles. Dans ce jeu, l’amante aide l’homme à devenir adulte, la petite fille à devenir père, et toutes les deux se défient du pouvoir totalitaire de la mère. Elles se regardent en chiens de faïence, peuvent s’entraider ou se disputer, à l’intérieur d’une même femme, et l’homme, la petite fille et l’amante ne sont pas trop de trois pour contrebalancer le pouvoir d’une seule de celle-là : la mère à qui ils doivent tous la vie.

Vous aurez noté que je confonds les vécus personnels et sociaux : je parle de société de petites filles dans des sociétés où nombre de femmes sont mères, ou amantes. Je veux dire par là que ce vécu intérieur traverse toutes les femmes, mais qu’un de ces vécus domine dans la société, soit à cause de l’âge des femmes d’une société donnée, soit à cause de son histoire, soit à cause de ses choix, soit à cause de sa psyché ou des conditions environnementales. Le mouvement le plus fort l’emporte toujours chez les femmes et s’impose aux autres, quand bien même elles auraient des vécus différents. Il n’y a qu’à penser à la France d’après les années 60. Notre pays n’a pas cessé de voir des enfants grandir sur son territoire, ni cessé de voir des hommes et des femmes s’aimer, mais la tendance est plutôt à une hystérie de petite fille, une hystérie qui stérilise une société complètement immature et pédophile, de facto. Hommes et femmes y sont appelés à se rapprocher les uns des autres, mais se comprennent moins bien que jamais. La mixité généralisée dans le monde professionnel, dans le sport, dans l’éducation, a abouti à  une éradication du masculin qui se justifie par un soi-disant abus des hommes. Si la mixité favorise beaucoup de situations ambiguës entre maître et élèves, notre président de la République en étant le meilleur exemple, ces situations exceptionnelles servent souvent à justifier des abus beaucoup plus nombreux de la part des femmes qui jouent sur leur besoin d’être protégées pour éliminer le moindre risque, je veux dire, le moindre homme.  

Un exemple de cette mécanique nous a été donné récemment dans l’athlétisme. Nombre d’entraîneurs hommes ont été remis en question par des sportives femmes qui ont déclaré avoir été abusées. Or, comme un sportif de haut niveau n’est pas censé adopter la mentalité d’une victime, ces femmes ne s’étaient pas plaintes, ont-elles affirmé. A vrai dire, elles n’ont peut-être même pas exprimé un refus à l’époque. Le quiproquo entre hommes et femmes a été complet pour l’occasion. Pour des hommes en situation de pouvoir, la tentation était grande de l’exercer. Quant aux femmes, elles attendaient que leur père symbolique pose des limites. Elles ont attendu bien longtemps…

L’ambiguïté entre hommes et femmes est systématique en proportion de ce qu’ils se côtoient. Un entraîneur ne sera jamais un père. Mais aujourd’hui où rien n’est à sa place, les femmes cherchent un peu partout ce qu’elles n’ont plus chez elles. Comme je l’ai déjà écrit, c’est une question de survie psychique. Cette attente trompée, défavorise à terme toute forme de mixité. La volonté de guérir de ses blessures par une intégration sociale est un leurre. Nous devrions plutôt réfléchir à consolider les couples, plutôt que de forcer les petites filles à se détourner de leur rôle de mère, parce qu’en tant que pères, nous serions devenus de dangereux démagogues avides de retrouver un contrôle sur les membres de notre famille.  

La civilisation ne se réalise ni dans l’accomplissement des mères, des filles ou des amantes, mais d’un savant équilibre entre toutes celles-là.  La réussite civilisationnelle est masculine, autant que l’accomplissement personnel passe par les femmes. La femme est l’avenir de l’homme en ce sens que la société ne se développe que pour permettre à la vie de se perpétuer à travers les femmes. Mais ce développement n’est possible qu’à l’initiative des hommes. La femme doit composer avec l’homme pour s’élever, et l’homme doit composer avec la femme pour se reproduire. Voilà l’interdépendance fondamentale qui nous lie.

En particulier l’homme doit veiller à ce que l’équilibre entre la petite fille, l’amante et la mère, soit respecté. Il doit se faire le gardien qui empêchera tout abus, de l’une sur l’autre dans sa famille, en particulier à l’égard des enfants qu’une mère aura tendance à étouffer. Il est le principe alterne à la femme, qui lui permet seul de réfléchir et de sortir d’une toute puissance dévastatrice. Ce travail doit se faire en ne négligeant jamais le plus grand des 3 pouvoirs de femmes : celui de la mère. 

De ce fait, les sociétés d’amantes ou de petites filles ne semblent être que des intermèdes en forme de crise civilisationnelle. Ces deux-là cherchent à rétablir le pouvoir des mères ou l’invalider. Les sociétés de petites filles, en particulier, sont le fruit de civilisations d’où les hommes ont pu se révolter de l’ingérence des amantes dans les affaires publiques, ou encore le fruit d’une délégitimation des hommes qui a été suivie d’une révolte, un certain nombre de femmes elles-mêmes n’y trouvant plus leur compte. La petite fille peut rassurer l’homme castré qui va cautionner la régression, ou bien il va pouvoir refuser ce genre de relation régressive et la société pourra s’élever. Ainsi le 19ème siècle en France, semble-t-il pouvoir s’entendre. L’influence des amantes y a été contenue socialement après un 18ème outrancier en la matière, ce qui n’empêche pas les femmes de continuer à exercer une forme de domination en jouant des attentes des hommes , ou encore en influençant le dogme religieux (culte de sainte Marie). 

Quant au port du voile et à ses fluctuations, il n’existe pas de meilleure illustration des variations de pouvoir entre la mère, l’amante et la fille. Traditionnellement, la petite fille ne porte pas le voile car elle n’est pas pubère. La possibilité reproductive seule l’y oblige dans les sociétés mohamétanes.

Le voile signe de sacralité du possible d’être mère, marque donc la domination de la fonction reproductive sur la psyché féminine, mères qui contraignent l’amante à s’effacer devant elle en quelque sorte. Car la séductrice risque à chaque instant de détruire la mère par son comportement impudique. Si l’amante prend le pas sur la mère, les hommes s’occupent moins bien de leur famille et consacrent d’autant plus de temps à batifoler et à dépenser l’argent qui devrait revenir aux enfants de la mère. Inadmissible.

Ainsi, les sociétés islamiques les plus féminisées vont jusqu’à mettre sous cloche l’amante. Ce qui n’empêche pas à la mère de vivre. Au contraire, j’ai envie de dire. A l’inverse, quand le pouvoir des mères diminue en Islam, le voile n’est qu’un léger bout de tissus, voire disparaît de la société. Ce n’est pas pour autant que la société islamique en devient plus juste, car le pouvoir des amantes n’est pas forcément meilleur que celui des mères ou des petites filles.

Quant à l’idée que le voile serait un signe de domination masculine, cette idée est la plus ridicule qui soit. Si l’homme était véritablement un prédateur sexuel comme le suggèrent les féministes, il ne voudrait voir que de possibles amantes dans son champ de vision, pas de possibles mères qu’il a l’obligation de « respecter ».

Et puis, si les mères étaient si frustrées de leur rôle, il y a belle lurette que les sociétés islamiques auraient disparu. Il aurait suffi pour cela que les mères révoltent leurs petits garçons et les envoient lutter contre la société pour qu’en une génération, toutes les sociétés islamiques disparaissent. Au contraire, nous les voyons prospérer en Occident sous l’impulsion de femmes frustrées d’être devenues des serpillières à sperme. Françaises de souche, elles soutiennent les plus implacables islamistes jusqu’en terres de guerre, pour redonner une place plus grande à la mère dans nos sociétés. Celles-là ne cautionnent pas seulement leurs enfants à respecter la mère en elles, elles cautionnent aussi leur terroriste d’époux pour atteindre cet objectif. 

L’histoire suit ainsi des cycles que je détaillerai dans un autre article. Le contrat de mariage vient alors poser sur le papier les rapports de force entre conceptions de la féminité. Il est devenu rien du tout dans notre société qui hésite depuis peu entre amantes et petites filles. Il est tout dans les sociétés où les mères ont beaucoup d’influence. Cela ne veut pas dire qu’il existe un seul contrat de mariage favorable aux femmes, mais que tous les contrats de mariage ont pour but final de protéger les mères. Quand l’amante n’a aucune importance, les unions polygames sont de mises. Quand la fille a de l’importance, l’âge du mariage est reculé.

Notez le compromis extraordinaire qu’avait réussi à trouver notre Eglise entre petite fille, amante et mère, donnant à chacune un espace pour vivre. Pas de mariage sans consentement, avant un certain âge. Des limites incestueuses strictes. Un refus de la polygamie. Un respect dans la fonction de chacun dans le couple, si ce n’est l’obligation de l’homme de satisfaire au devoir conjugal et de rendre obligatoirement mères celles qu’ils épousaient. C’est encore une des seules clauses de nullité d’un mariage dans notre noble institution : le mariage doit être consommé et donner des enfants. Sinon, il n’existe pas et il est possible de l’annuler quasi automatiquement.

Pour conclure, j’en reviendrai au titre. Celle qui vous couvre, vous découvre. Si beaucoup de femmes attendent que vous vous comportiez de telle ou de telle manière, vous serez peu à pouvoir résister à l’invective. Ce comportement à titre personnel, entraînera des conséquences à titre social, car la féminisation des hommes ou leur infantilisation, détruira la société. Plus des règles sociales justes et équilibrées seront mises en place, la religion ayant un grand rôle à jouer dans ce cadre, plus les sociétés pourront prospérer. Les hommes sont au centre du jeu social, et issus de ce cadre familial. Ils les faut conscients mais bons, sensibles mais imperturbables, bons pères, bons maris, ce qui signifie ne pas donner toute licence à leurs femmes, ni à leurs filles, ni à leurs mères, rôle très compliqué à endosser en vérité et qui devrait être l’objet de toutes les attentions, la prospérité de tous dépendant surtout de nous.

Qu’allons-nous devenir ?

Nous sommes le fruit de nos actes de foi et de nos prises de conscience. Je n’ai pas peur de le dire, je crois fermement en l’avenir de l’humanité, car cette dernière n’a jamais survécu qu’en progressant. L’un de ses premiers progrès a été de se débarrasser du culte aux déesses mères. Le mariage monogame en a été un autre. Si par périodes, nous régressons, immanquablement nous y revenons, et nous y reviendrons encore, car rien ne peut s’opposer au plan de Dieu. Si nous trouvions un jour des civilisations extra-terrestres, je suis convaincu d’une chose : elles nous ressembleraient trait pour trait, ou bien, elles auraient suivi les mêmes chemins que nous.  L’espèce humaine a souvent cherché des chemins de développement étranges. Elle est toujours revenue sur les rails, des rails entretenus en ce moment par l’Eglise catholique, même si notre noble institution connaît elle-aussi ses difficultés. La révolte contre Dieu fait notre malheur, et le jour où nous déciderons d’être heureux, nous en reviendrons naturellement à Lui. Il faudra peut-être quelques milliards de morts superflus et quelques milliers de saints entre temps, mais nous y reviendrons. 

Léonidas Durandal

Antiféministe français, j'étudie les rapports hommes femmes à travers l'actualité et l'histoire de notre civilisation.

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Léonidas Durandal

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