Après avoir étudié l’asservissement psychologique du client de prostitué et pourquoi les puissants défendent le féminisme, il manquait une pierre à l’édifice, à savoir : pourquoi nombre de cadres supérieurs, et de décideurs politiques hommes, aiment être brimés/dominés dans les rapports intimes, notamment durant des rapports tarifés.
Cette image, à l’opposé exacte de celle qui nous est vendue par le féminisme, nous suggérerait que loin d’être des patriarcaux dominateurs, pas mal de nos dirigeants seraient en fait des féminisés accomplis.
Il est facile de comprendre pourquoi cette vérité est tue. L’édifice social dans ce qu’il a de malsain, repose sur ce genre de falsification. Cette menterie s’énonce comme telle : travaillez pour la société et vous travaillerez pour vous, vous vous accomplirez en tant qu’homme. Ou dit autrement : réussir socialement ce serait réussir en tant que mâle .
Or il n’y a rien de plus faux. Celles qui ont besoin de la réussite sociale des hommes, ce sont surtout les femmes. Vous voyez, je suis un célibataire accompli et je vis très bien, dans une opulence qui n’est pas antinomique avec une certaine forme de sobriété, sobriété heureuse dirait Pierre Rabhi. Je vis en parfait égoïste et je ne convoite aucun salaire élevé ni aucune reconnaissance sociale. Mais je suis comblé. Comment cela est-il possible ? En fait, c’est plutôt facile en tant qu’homme : je n’ai pas une grognasse et des chiards à nourrir, alors que j’ai cultivé mes compétences masculines qui me rendent très productif. Si j’avais une femme vénale/athée, celle-ci me ferait certainement sentir que je dois assurer. Et moi-même de par l’éducation que nous recevons presque tous en tant qu’homme, je désirerais aider cette pauvre femme et me valoriser à ses yeux. Et je perdrais drastiquement en niveau de vie, même en ayant un très bon salaire.
Cette réussite sociale n’est pas une aspiration fondamentalement masculine, mais qui tire sa source d’une forme de domination matriarcale. L’homme lui, aimerait prendre des risques, être un aventurier, vivre en ermite ou bien fonder de grands projets avec son équipe. Tout ce dont se méfient les femmes, intrinsèquement, parce que ce genre d’attitude met en danger la vie de famille.
Cette espèce de quête professionnelle élevée ne nourrit pas son homme, en tout cas, les espèces sonnantes et trébuchantes ne sont pas forcément au rendez-vous, ou se font attendre au moment même où la femme en a le plus besoin pour nourrir ses enfants. Et puis ce genre d’homme n’est pas disponible pour être à leur service. Ce qui explique bien des mariages tardifs de pauvres bougres artistes ou entrepreneurs qui ont mis un peu plus de temps à s’accomplir que les autres et l’attirance certaine des jeunes filles pour des hommes un peu plus expérimentés…
En général, les femmes n’aiment donc pas que leur homme prenne des risques, risques qu’elles l’abhorrent pour elles-mêmes. Engagé dans son métier, le mari sera moins disponible pour elle, pour sa famille, si tant est qu’elle lui demande autre chose que d’être un portefeuille sur pattes (car il y a encore pire dans l’exploitation humaine des hommes, c’est leur demander de rapporter seulement de l’argent). Elle trouvera qu’il perd sa vie à la gagner, ce qui je dois l’avouer, n’est pas forcément faux. Bien entendu, l’homme original, l’artiste vagabond saura les émoustiller. Elles fantasmeront de susciter l’amour chez lui. Et pourtant se retrouveront-elles plutôt avec Gérard, un honnête travailleur. Heureusement pour la survie du commun.
Une femme de ma connaissance essayait de faire comprendre à son mari cette distinction, mais il avait bien du mal. Elle lui disait avoir été attirée par lui, non à cause de son statut social mais parce qu’elle l’avait reconnu comme une personne laborieuse. Au contraire, dans l’esprit de cet homme, les femmes n’étaient pas capables de distinguer réussite sociale et engagement professionnel. Il avait croisé tellement de femmes attirées par lui à cause de sa réussite qu’il n’imaginait pas ou plus qu’une femme puisse faire la différence, sa propre femme… Or les femmes sérieuses la font très bien cette différence.
Une traînée se met avec n’importe qui. Une prostituée cherche un portefeuille sur pattes. Une médiocre, engage le premier venu. Une femme normale vise un bon travailleur. Et enfin, il est vrai que quelques femmes, peu nombreuses, s’attachent à l’idéal de leur homme, prêtes à le suivre dans toutes ces galères qu’il connaîtra nécessairement. Ces dernières ont bien conscience de devoir transmettre la vie sous des aspects plus élevés que biologiques. Elles sont une bénédiction de Dieu. Comme il existe des hommes supérieurs en masculinité, elles sont ce que l’humanité a produit jusqu’ici de plus élevé en termes de féminité (à l’image des bonnes soeurs).
Notre homme en question aurait rêvé d’engager une telle femme, comme nous rêvons tous d’atteindre des sommets que nous n’atteindrons jamais. Avec l’âge, lui était venu la conscience d’une aspiration plus profonde en lui, de même que nombre de femmes se réveillent un peu tard pour vivre un idéal de couple plus élevé, alors qu’elles se sont mises avec l’homme qui correspond exactement à leur médiocrité intérieure. A l’image de ces femmes qui découvrent tard l’importance de se choisir un vrai mec, et incapable de faire son deuil d’une telle relation, il n’avançait plus dans son couple. Ses regrets étaient vains et ne le menaient nulle part. Je l’ai perdu de vue depuis, mais j’espère qu’il aura réussi à accepter la vie qui était la sienne et sa femme “normale” (ce qui est déjà bien) et qui ne méritait pas de recevoir de tels reproches.
Après avoir un peu catégorisé les différents types de femmes, revenons directement à ces hommes qui fantasment d’être dominés dans les rapports intimes. Une de ces prostituées qui aura opté pour le mariage, mais frustrée de sa vie matérielle, à cause des résultats professionnels de son mari, souvent de son manque d’ambition, pourra transférer ses aspirations personnelles sur son fils. Ainsi fera-t-elle d’une pierre deux coups : elle détruira d’autant mieux l’image paternelle de cet homme qu’elle méprise, et elle obtiendra un succès par procuration. Cette idée est si vieille que Platon en parle déjà dans la République, accusant les mères ambitieuses pour leur fils d’être à l’origine de la corruption du système politique idéal. Contre-coup de cette éducation, l’enfant n’aura pas d’autonomie affective en dehors de sa mère tyrannique. Et donc aura-t-il des désirs basés sur sa propre domination, comme il a été dominé par sa mère.
Voilà pourquoi nous retrouvons beaucoup de dominés parmi les ambitieux, ce qui est contre-intuitif au premier abord puisqu’ils doivent dominer dans leur métier. En vérité, ceux-là castrés par leur mère, ne banderont que pour des femmes castratrices ou dominantes, voire des hommes, voire en fantasmant de violer une inconnue. Et se jetteront-ils corps et âme dans un fantasme de réussite sociale, non pour assouvir leurs propres appétences, mais pour réaliser les desseins de leur mère (des-seins). Ces fils de prostituées se retrouveront particulièrement nombreux en politique, ce qui est le comble de la visibilité sociale pour les mères vénales et ambitieuses. Et seront-ils d’autant plus incompétents que leur objectif premier ne sera pas de servir, ni de travailler honnêtement, mais d’accomplir une vie par procuration qui les maintiendra dans l’insatisfaction.
Ces poisons sociaux envoyés par des mères prostituées et arrivistes sont une des pires plaies du monde de toujours. Au mieux se corrigeront-ils un peu au fur et à mesure qu’ils auront conscience du problème et auront-ils une attitude de retrait par rapport à leur mère. La conscience de leur inadaptation sera le mieux qu’ils puissent donner au monde. En attendant, leur autoritarisme de façade ne réglera en rien les problèmes pragmatiques qui se poseront à l’organisation pour laquelle il travaillent. Ils seront privés de ce nécessaire courage qu’un homme compétent doit avoir pour s’opposer à la doxa.
En effet, rien ne fonctionne dans l’adhésion totale au groupe. Tout se corrompt au point que tout devient corruption : l’attitude tribale de la mère aura été transférée à toute la société pour son plus grand malheur, ce dont nous avons l’exemple en ce moment même en France : une majorité de Français s’imagine que l’ordre et la réussite sociale sont synonymes de compétence tout court. Ainsi ne cherchent-ils pas à régler les problèmes sanitaires qui se posent à nous à cause du covid, mais croient-ils qu’en obéissant à un incompétent, l’ordre du monde reviendra à l’équilibre de manière magique. C’est un des aspects de la déconfiture : une génération matérialiste se retrouve incapable de gérer les problèmes matériels que son manque de foi dans la vraie religion a généré, et elle cherche toujours plus de réponses dans ce matérialisme qui la détruit, jusqu’à perdre de vue toute logique matérielle. Rien de neuf sous le soleil. Jésus vient dénoncer le socialisme conformisant de son époque. Ayant renoncé à la foi catholique, nous régressons à l’image de ces primitifs pour qui alternent l’ordre et le désordre sans d’autres raisons apparentes que le désir des dieux.
Voici donc comment des féminisés, jusqu’à l’homosexualité, peuvent se retrouver à la tête de l’état et nous rejouer la bonne vieille scène du bourreau, de la victime et du sauveur. Ils ne connaissent que ce registre, fouettent ou sont fouettés en attendant d’être glorifiés pour leur action salvatrice. Triste pantalonade d’un monde en déliquescence, qui tire sa substance d’intimités déviantes. Ces profils existeront toujours. Le malheur est qu’ils soient les seuls à pouvoir accéder au pouvoir quand tout un peuple a perdu la religion vraie du regard.
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