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Ceux qui ne croient pas en Dieu

Ceux qui ne croient pas en Dieu, croient en des élections qui ne leur apportent que déceptions. Qu’ils les gagnent ou les perdent, le résultat est le même. Ils perdent leur âme. Qu’ils les gagnent et alors, ils croient que l’essentiel est fait, et qu’ils n’auront qu’à aller de victoires en victoires, et vont de défaites en défaites. Qu’ils les perdent, et alors, leur foi est entamée, leur foi en eux, en leurs concitoyens, en l’humanité. Alors ils s’acharnent ou désespèrent, toujours dans l’erreur. Et je ne parle même pas des cyniques qui profitent de la naïveté des sans Dieu pour s’établir au-dessus d’eux, et y voir là une justification à leur grandeur personnelle. Pauvres parasites, pauvres prêtres d’une religion panthéiste.

Ceux qui ne croient pas en Dieu ont peur d’un rhume. Sous prétexte de sauver leur voisin, ils veulent leur injecter de force un vaccin. Ils ignorent que leur peur est devenue péché. Ce rhume n’est d’ailleurs qu’un prétexte. Ils ne veulent pas aborder le sujet de leur propre fin. Manipulables à souhait, ils s’entraînent avec d’autres morts, dans leur phobie sociale, une maladie réelle celle-là, et qui cause bien des dégâts.

Ceux qui ne croient pas en Dieu, s’enfoncent dans toutes leurs erreurs. Ils ignorent que la faute est en eux. Ils veulent que la société les soulage de penser. Ils fuient la complexité et le doute, persuadés qu’il est plus facile de vivre sa spiritualité, que de rester seul à penser. Inconscients du coeur, de l’âme, voilà des unijambistes fiers de se couper un bras, et qui ne comprennent même pas qu’un autre ait l’ambition de marcher jusqu’au bout de la course.

Ceux qui ne croient pas en Dieu, sont des machines, qui vendent achètent pillent les corps, qui voient de l’utilité partout où il n’y en a pas, qui se croient forts, et qui décident de leur vie, ces abrutis. Abrutis, par la vie, le travail, le social, ils sont incapables de relever la tête et d’affronter ce cinéma, la vanité des vanités, qui prospère en dehors de Dieu.

Ceux qui ne croient pas en Dieu finissent par tout haïr au nom de l’amour. Ils ne portent que de mauvais fruits, ils entraînent vers le bas tout un pays. Au nom de la société, ils tuent la société. Au nom de l’individu, ils tuent l’individu. Ils « l’euthanasient » ces nazis anti-nazis. Ils l’avortent parce qu’ils sont libres de le tuer. Ils détruisent les familles avec miséricorde.

Ceux qui ne croient pas en Dieu, ne voient pas la Providence à l’oeuvre. Ils s’enfoncent dans leur erreur, veulent décider à la place des autres, refuser la fatalité, et les conséquences du péché. Ils imaginent que le monde est simple, qu’il suffit de vouloir pour obtenir, qu’il y a les méchants et les gentils. Les gentils font ce qui est bon pour la société, pour maman. Les méchants s’y opposent. Pendant ce temps, la société tue les vrais gentils, elle s’en défie, elle les pourchasse, et se sert de ces imbéciles pour accomplir sa tâche. Ceux qui croient en maman, restent à jamais des enfants.

Ceux qui ne croient pas en Dieu, finissent par se battre pour de fausses causes, et prétextent de leur grandeur. Leur orgueil est à l’oeuvre, mais ils ne le connaissent pas. La jalousie les travaille, mais ils se la cachent. Ils ne veulent surtout pas qu’on l’apprenne dans les livres d’histoire. Car alors, leurs actes et leurs décisions de tous les jours sembleraient si pitoyables… Le monde entier sonne creux à cause de leur péché, pourtant ils veulent vous expliquer que l’histoire s’est faite à coup de volonté. Seuls les croyants décident de leur vie, à la marge. En de rares occasions, ils bouleversent l’histoire. Mais ce fait historique et évident, leur échappe. Ils ne voient pas qu’en dehors de la croyance, l’histoire n’est qu’une succession d’ambitions ridicules et de massacres.

Ceux qui ne croient pas en Dieu pensent que le paradis est pavé de bonnes intentions. Le diable se rit d’eux, et les remplit d’ivresse en les faisant sauter entre ses bras. Quand le temps est venu, il les lâche. Et autour d’eux, ils ne voient plus que ruines, ils croient qu’il est trop tard. Il est vrai que bien du mal a été accompli, mais il n’est jamais trop tard pour celui qui se repentit.

Ceux qui ne croient pas en Dieu font le bien par mimétisme, et ils perpétuent le mal. Ils sont esclaves du bien qu’ils font et engendrent d’autres esclaves incapables de discerner le bien du mal. Ils font tout cela pour avoir bonne conscience, pour échapper à leurs complexes au lieu de les soigner. Ils font le bien pour détruire le monde, sans se l’avouer.

Ceux qui ne croient pas en Dieu rendent ce monde irrespirable. Ils n’ont pas d’horizon sauf la fin de l’histoire. Ils vous empêchent de vivre pour éviter toute erreur. Ou alors, lorsque leurs mauvais sentiments se lâchent, ils massacrent allègrement les incroyants. Vous les reconnaîtrez facilement, ils font des guerres remplis de bon sentiments. Ils appuient sur le bouton de la bombe par gentillesse. Ils obéissent ces imbéciles.

Dans les époques de croyance, ceux qui ne croient pas en Dieu, essaient de passer pour des personnes qui croient Dieu. Puis quand la morale se retire de la société, ils sont les premiers à la planter avec un poignard. Ils tuaient parce qu’ils étaient obligés. Désormais, ils vont s’élever au-dessus de l’obscurantisme, parce que vous comprenez, la raison les guide. Ainsi poursuivent-ils leurs crimes.

Ceux qui ne croient pas en Dieu sont des pourceaux qui détiennent leur dignité de Dieu seul, et qui veulent encore se l’enlever, pour ce qu’ils croient être de la supériorité. Le croyant aussi est un pourceau, mais d’une autre espèce, qui connaît sa place, et qui par la grâce de Dieu vaut mieux que ses actes.

Ceux qui ne croient pas en Dieu sont malades, d’une maladie incurable tant qu’ils ne croiront pas, tant qu’ils prieront par habitude, qu’ils verront dans l’ordre, dans les relations sociales, dans leur propre fureur, un dieu pour guider leur vie.

Ceux qui ne croient pas en Dieu ont renoncé pour éviter de souffrir et fabriquent un monde laid. Tels de petits animaux craintifs, il suffit d’agiter devant leurs yeux une souffrance, même imaginaire, pour les voir courir dans tous les sens et leur faire faire ce qui s’oppose à leurs intérêts.

Tout le malheur du monde tire son origine de ces personnes qui ne croient pas en Dieu ou n’y croient pas assez.

Léonidas Durandal

Antiféministe français, j'étudie les rapports hommes femmes à travers l'actualité et l'histoire de notre civilisation.

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  • Ce texte de notre pape, montre en contrepoint les effets de la croyances sur le corps social :

    Vénérable Pie XII, pape de 1939 à 1958 Encyclique « Fulgens radiatur », 21/03/1947

    Saint Benoît établit la paix du Christ dans l'Europe envahie par les barbares

          Dans un siècle barbare et turbulent, la culture des champs, le travail manuel et noble, et l'étude des sciences sacrées et profanes étaient dépréciés et délaissés presque de tous. Dans les monastères bénédictins, au contraire, croissait sans cesse une foule innombrable d'agriculteurs, d'artisans et de savants. Chacun selon ses talents, ces moines parvenaient non seulement à conserver intactes les productions de la sagesse antique mais à pacifier, à unir et à occuper activement des peuples, vieux et jeunes, souvent en guerre entre eux. Ils ont réussi à les faire passer de la barbarie renaissante, des haines dévastatrices et des rapines à des habitudes de douceur humaine et chrétienne...       Mais ce n'est pas tout : car dans l'organisation de la vie monastique bénédictine, l'essentiel pour tous...est de tendre à l'union continuelle avec le Christ et de brûler de sa charité parfaite. En effet, les biens de ce monde, même dans leur ensemble, ne peuvent pas rassasier l'âme humaine que Dieu a créée pour l'atteindre lui-même... C'est pourquoi la Règle de Saint Benoît dit qu'il est indispensable que « rien ne soit préféré à l'amour du Christ », « que rien ne soit estimé de plus haut prix que le Christ », « qu'absolument rien ne soit préféré au Christ, qui nous conduit à la vie éternelle ».       Et à cet amour ardent du divin Rédempteur doit correspondre l'amour du prochain, que nous devons considérer tous comme des frères et aider de toutes les façons possibles. C'est pourquoi, à l'encontre des haines et des rivalités qui dressent les hommes les uns contre les autres, de la violence et des innombrables maux et misères qui sont les conséquences de cette agitation des peuples et des choses, Benoît prescrit aux siens ces très saintes règles : « Qu'on montre les soins les plus empressés dans l'hospitalité, spécialement à l'égard des pauvres et des pèlerins, car c'est le Christ que l'on accueille principalement en eux. » « Que tous les hôtes qui nous arrivent soient accueillis comme le Christ, car c'est lui qui dira un jour : J'ai été étranger, et vous m'avez accueilli » (Mt 25,35). « Avant tout et par-dessus tout, que l'on ait soin des malades, afin de les servir comme le Christ lui-même, car il a dit : J'étais malade et vous m'avez visité » (v. 36).

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Léonidas Durandal

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