(Commémoration novembre 1918) Morts pour rien ?

Ainsi, selon notre président Emmanuel Macron, les Français seraient morts pour rien, victimes d’une inévitable lutte fratricide entre systèmes pervers. L’Europe d’aujourd’hui construirait une paix que l’existence des nations rendait impossible.De cette époque, il ne resterait que la mort et la désolation issues d’erreurs à ne plus jamais répéter.

Je veux m’inscrire en faux contre un tel raisonnement. Il n’est pas inutile de se battre et de mourir pour les idées qui nous animent. La guerre a certes un aspect monstrueux, mais la vie n’en est pas moins ridicule, et vouloir la préserver à tout prix mène à la lâcheté et aux compromissions les plus viles.

Plus encore, nos aïeux ne sont pas morts pour rien. La foi chevillée au corps, ils ont défendu un pays salement gouverné par la gauche idéologique, mal engagé et follement rêveur. Ils ont stoppé les desiderata totalitaires d’un pays mené par une ambition sans mesure. Et ils n’ont pas été assez loin. Car la mollesse de notre élite face à l’Allemagne a permis à cette dernière d’espérer une revanche, de croire qu’ils avaient été trahis par leurs généraux, et que sa défaite n’avait pas été totale. Déjà notre faiblesse de cette époque préparait des lendemains qui devaient déchanter.

Aujourd’hui cette nouvelle gauche nous explique que la notion de nation, qu’elle-même a sali, et de combien de manières, en détruisant les régionalismes, en devenant totalitaire, en écrasant les autres peuples par le colonialisme, en sacrifiant combien de soldats inutilement, que cette notion de nation donc, ne devrait plus exister, qu’il ne devrait plus nous rester qu’un patriotisme de bon aloi. Mais un patriotisme sans soutien institutionnel, n’est qu’une idée désincarnée menacée par des puissances d’intérêt étrangères. La nation, si elle doit être totalement inféodée au patriotisme n’en a pas moins la nécessité d’exister.

En nous coupant de notre souveraineté, des personnes comme Emmanuel Macron nous laissent pieds et poings liés à des oligarchies bureaucratiques, à des multinationales sans scrupule, à des pervers qui pourront exercer leur pouvoir en dehors de tout contrôle. Un peuple a besoin de faire ses erreurs pour grandir, d’assumer ses décisions. Lui mentir parce qu’il serait trop bête pour comprendre, ne sert à rien, car il finit par rejeter des décisions qu’il comprend de moins en moins.

Nos gouvernants depuis pas mal de temps, se considèrent comme nos maîtres et non comme nos représentants. Il s’est instauré entre eux et nous une relation de colonisé à colonisateur, qui nous infantilise chaque jour de plus. Et face à notre impossibilité à exercer la responsabilité, et à la désirer, ces gouvernants justifient toujours plus leur mainmise sur nos destins.

Ainsi l’Europe a-t-elle été conçue comme le constat d’un échec de la part de gouvernements de gauches désirant exercer le pouvoir, mais ayant échoué dans les cadres nationaux dans lequel ils évoluaient. Le problème n’est pas le cadre, mais l’idéologie qui l’anime. Cette idéologie de fracture entre les gens, aujourd’hui par le combat des minorités contre la majorité, persiste à travers les époques de notre histoire contemporaine. Les nouveaux coupeurs de tête comme les anciens, cherchent chez leur adversaire un ennemi à abattre, pas une personne qui vous permettra d’apprendre de vos erreurs. Du coup, pour stopper toute cette violence dont ils sont à l’origine, ils en sont venus à penser que les peuples n’auraient plus certains droits, dont celui de se défendre par les armes. L’Europe est chargée de pacifier les gens qui devraient se résoudre à adhérer à ses idéaux de paix. Ainsi devrions-nous accepter de perdre progressivement toute liberté pour que ce nouvel avenir radieux se réalise cependant que la réalité des conflits d’intérêt, du mal dans le monde, des divergences de points de vue, resurgissent à chaque instant pour menacer l’édifice.

Cette vision infantile  d’une paix éternelle sur terre ne se réalisera jamais. Ce rêve se solde immanquablement par l’instauration d’un totalitarisme privant les individus de leur liberté de conscience. Et ce totalitarisme mène à l’implosion ou à la guerre civile.

Issue d’un refus de mourir bêtement qui peut se comprendre aussi comme un élan de vie, cette ambition gauchiste débouche sur un refus de vivre, tout simplement. Là encore, il n’y a pas de liberté sans Dieu, sans une instance supérieure qui nous permet en même temps d’exercer notre liberté, en même temps d’y mettre des limites. L’homme qui veut définir lui-même ses lois, tout d’abord massacre ses concitoyens pour leur imposer ses idées, puis va massacrer d’autres nations, avant de s’apercevoir qu’il doit priver tout le monde de liberté de conscience pour éviter le moindre débordement. Voilà où nous en sommes avec la gauche révolutionnaire de 1789.

Emmanuel Macron est l’incarnation de ce genre d’hommes qui refuse que nous ayons notre part de combat et de sang, qui exige de gouverner à notre place en se privant lui-même de souveraineté pour la céder à des bureaucraties monstrueuses. Tout cela au nom de la paix. Mais une paix qui n’est que le fruit d’un asservissement, d’une volonté imposée par des puissants qui en retirent tout profit, voilà qui ne peut être appelé paix, mais endormissement, et finalement, remplacement par des populations moins stériles que nous.

Car la large place qui a été donnée à des nègres en cette commémoration n’est pas un hasard. Ils n’étaient qu’une minorité à l’époque à être venus donner leur sang, et les voilà projetés à l’avant de la scène parce que nous sommes remplacés et qu’il faudrait ménager une place à ces nouveaux venus. Or une place dans l’histoire, ne se donne pas. Elle se prend. Si des nègres veulent prendre une part majoritaire dans notre histoire et aussi glorieuse que celle de nos ancêtres, en proportion de leur représentation actuelle, sans exercer un hold-up mémoriel, il va falloir qu’ils la construisent. Et ce ne sont pas quelques mauvais chanteurs de rap qui vont la leur donner, ni des négrophiles racialistes dégénérés déguisés en faux penseurs communistes, et encore moins des dealers ou des féminisés de banlieue qui se reproduisent dans des familles monoparentales abjectes.

De 1914 à 1918, c’est principalement une France blanche catholique et toujours trop laxiste à l’égard de son élite qui a assumé la guerre et le poids de ses erreurs. Ce fait d’arme nous revient presqu’entièrement. Nous en assumons les déboires mais aussi la gloire qu’un Emmanuel Macron s’est évertué à gommer aujourd’hui pour ne pas raviver des sentiments qu’il juge dangereux pour l’avenir des peuples.

L’avenir des peuples, il leur appartient. Il n’appartient pas à la vision d’un seul homme qui lui mentirait pour le diriger. Cet avenir prospérera si nous trouvons les forces de survivre et de nous battre, pas si nos initiatives sont censurées par une oligarchie à bonne conscience.

D’ailleurs, la pacification actuelle ne nous mène pas à la paix. Elle facilite seulement le travail des nations plus puissantes et des peuples moins stériles que nous. Ainsi, cette Europe bureaucrate sans tête a été incapable d’empêcher le moindre conflit quand elle n’en a pas générés comme en Libye et en Syrie, tuant une nouvelle fois beaucoup de gens, toujours au nom de la liberté. L’abrutissement des masses par l’oligarchie n’a pour but que de donner bonne conscience aux nouveaux coupeurs de têtes. Refusons-le et rappelons à Emmanuel Macron qu’il doit le respect à nos morts, à nos ancêtres et aux combats qu’ils ont menés.

Aujourd’hui, le monde ne célèbre certainement pas la paix comme le titrent tous nos journaux, mais le sacrifice, le don de soi, l’abnégation, la force, la victoire de nos glorieux ancêtres face à l’impérialisme allemand. Nous aurons bien besoin de leur courage et de leur exemple dans les années à venir.

Léonidas Durandal

Antiféministe français, j'étudie les rapports hommes femmes à travers l'actualité et l'histoire de notre civilisation.

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Léonidas Durandal

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