Comment accueillir le militantisme homosexuel d’un de vos proches à l’Eglise ou dans votre famille

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Je parle bien de militantisme car en vérité, la sexualité de vos proches ou de vos frères dans la paroisse, ne devrait jamais vous être connue, ni débattue. Dès que vous êtes mis au courant en société de la pratique sexuelle d’un proche, dîtes-vous bien que vous subissez déjà un abus et une forme insidieuse de revendication politique.

Par peur et lâcheté, par féminisation, les parents, les mères en particulier, ont estimé qu’elles contrôleraient mieux leurs enfants en accueillant les partenaires sexuels de ces derniers. Ainsi, filles et garçons ont amené n’importe qui chez eux alors qu’ils n’étaient encore que des enfants dépendants, pratique proche de l’inceste. Comme dans cette scène mémorable de trainspotting (1996) où la belle-mère tolérante ne s’inquiète pas de recevoir le petit copain toxico de sa fille, mais exige de nettoyer ses draps, et où tout le monde se fait asperger de merde : 

Symbolique au possible.

Au fur et à mesure des progrès du relâchement, l’abus s’est étendu. L’hôtellerie sexuelle parentale n’a plus seulement concerné filles et garçons, mais entre-filles et entre-garçons. Naturellement, la revendication d’unions entre personnes à pulsions homosexuelles en a été facilité. Désormais, nous sommes envahis dans les paroisses et dans nos familles d’individus qui exigent que nous soyons au courant de leur sexualité, et que nous participions à un simulacre d’intégration. Nous sommes pris en otages parce que ce sont nos proches, nos frères, que nous les aimons et que nous ne savons pas comment nous comporter et quel langage adopter face à leur culot. Nous avons été dépassés et nous le sommes encore, preuve en est les réactions autour de moi. Combien de fois dois-je supporter d’entendre, en résumé : « je les fréquente, et ils sont normaux (sic), mieux que bien d’autres couples de ma connaissance ».  La normalité, pour ces gens là, ce sont des femmes qui ont privé leurs enfants de pères, ou des hommes qui ont acheté sur catalogue un gamin. Pour supporter ça, il faut déjà avoir accepté l’abus dans sa propre vie. La règle numéro 1, c’est donc d’être déjà très clair avec soi, et de s’être fixé des limites cohérentes que la société ne vous a peut-être pas données, raison de mon article. Nous devons reconstruire ce monde, et nous ne le ferons pas à coups de « mort aux pédés », ni de « vive la déviance ». Loin de ces deux écueils, nous devons nous élever. 

En tant que père, nous devons veiller à ce que nos enfants en détresse psychologique aient un lieu où ils puissent parler, en dehors du cadre familial. Vous ne réglerez pas tous les problèmes de vos enfants et vous ne répondrez pas à tous leurs questionnements. S’ils font état de leur attirance pour une personne de même sexe, orientez-les gentiment vers un psychologue catholique en insistant sur le fait que vous êtes concerné par la famille qu’il voudra construire, mais pas par sa sexualité personnelle. Par famille, vous entendrez évidemment un homme avec une femme, le reste appartenant à la déviance. Sur ce point, inutile de lui faire une leçon moralisatrice. Les règles doivent être posées avec fermeté mais aussi avec toute l’empathie possible.  En tant qu’homme, vous êtes en charge de poser les limites. Si vous vous mettiez en colère, vous révéleriez peut-être la fragilité de vos croyances. Donc, même si vous avez envie de vous mettre en colère, parce que vous n’avez pas les mots, ou parce que vous n’êtes pas assez fort psychiquement, ne le faites pas. Prenez le temps de réfléchir à vos mots, ou de faire passer votre colère par des mots cohérents et non par la force de votre voix ou votre emportement.  Prenez du temps pour adopter l’attitude la plus ferme possible. Vous êtes du côté de la raison et de l’amour.

Pour mieux aider votre enfant, il s’agira aussi d’identifier les origines de cette déviance : perturbation hormonale dès la naissance, viol et abus sexuel, manque de père, manque de mère, volonté de la mère d’avoir un garçon alors qu’elle n’avait que des filles, ou inversement, ou volonté du père d’avoir une fille alors qu’il n’avait que des garçons, ou inversement, arrivée d’un enfant du sexe opposé de sa fratrie tardivement et qui bouleverse les identifications homosexuelles que certains avaient adoptées, pratique incestueuse.

Donnez une perspective de vie à vos enfants. Ce n’est pas parce qu’il ne sera pas en état de construire une famille, que vous ne devez pas l’accueillir chez vous ou arrêter de l’aimer. Nous avons tous des célibataires dans nos familles. Il restera votre enfant. Vous l’aimez, mais vous voulez le meilleur pour lui. Le meilleur, c’est qu’il accepte son corps et l’altérité qui va avec. Dans ce cadre, vous ne pourrez légitimer aucun simulacre de mariage, ou d’union avec une personne de même sexe. Vous n’accueillerez pas ses partenaires sexuels sous votre toit. Vos valeurs, c’est la perpétuation de votre nom et de votre race. Et les jeux sexuels de votre enfant n’entrent pas dans ce cadre. Veillez à ne pas couper le lien avec lui pour l’aider. Veillez à ce qu’il soit responsable de la rupture s’il veut vraiment s’entêter. Vous acceptez de le voir, mais pas ses partenaires sexuels. C’est aussi valable pour ceux de vos enfants qui seront attirés par des personnes de sexe différent. Plus vous clarifierez clairement votre position, surtout avec votre femme, moins vous serez mis devant le fait accompli. Et votre enfant devrait vous parler de ce genre de situation bien avant d’être concerné. C’est à ce moment là qu’il faudra anticiper sur de possibles abus de sa part. Des règles claires lui permettront de se construire plus facilement, et de ne pas en arriver à des drames comme il s’en passe dans les familles soit disant tolérantes. Tolérantes jusqu’à ce qu’elles soient mises en face de leurs contradictions par leurs enfants…

Quand vous n’êtes pas le chef de votre famille, la situation est beaucoup plus délicate. Parfois, ce sont les femmes qui commandent, et elles auront une propension à la permissivité beaucoup plus grande que vous, jusqu’à manoeuvrer habilement pour tenter de vous faire accepter l’inacceptable. Leur attachement animal pour leur progéniture justifie souvent tout de leur point de vue. Dans certains cas, vous pourrez même être exclu de votre propre famille parce que vous n’aurez pas toléré la déviance. Un catholique doit savoir porter ce genre de croix. Vous devez entériner ce genre d’exclusion. Cependant, restez toujours humain et accueillant. Vous ne désirez pas qu’on vous parle des pratiques sexuelles de votre cousin ou de votre frère, cependant, vous l’aimez toujours et vous êtes prêt à l’accueillir pour peu qu’il ne vous impose pas de discussion sur sa sexualité. Si vous devez refuser de participer à un simulacre de mariage, faites le gentiment, en exprimant clairement et courageusement votre position :  » Pour moi, cette union n’est pas valable, elle détourne untel de l’altérité et de l’acceptation des différences nécessaires à la vie de couple et en société, je lui souhaite de découvrir l’altérité jusque dans son corps. » Mais souvent vous n’aurez pas à exprimer votre position, si votre entourage connaît vos convictions. Les femmes anticiperont sur un possible refus qui gênerait tout le monde et vous ne serez pas invité, tout simplement. Elles vérifieront seulement que vous n’êtes pas en rupture. Ne le soyez pas. Vous n’avez pas à déserter le champ de bataille, et si vous devez être exclu,  cette décision ne doit pas provenir de votre propre fait. En l’occurrence, vous ne devriez pas l’être car les femmes ont en horreur d’assumer ce genre de responsabilité. Et un homme comprendra beaucoup plus facilement votre position. Peut-être un jeune idéaliste vous sera envoyé… Ne le prenez pas au sérieux. Il n’est rien dans votre famille et il ne connaît rien de la vie.  

Dans votre paroisse, la situation sera encore plus délicate qu’avec un collatéral. L’instinct grégaire fait des ravages. Des individus, sachant que la société déconstruite les appuie, bien peu catholiques, se permettront tout, absolument tout et avec un naturel déconcertant. A vous de remettre la sexualité vraie au centre du mariage, c’est à dire la fécondation. Voilà qui est oeuvre de charité et qui demande un vrai courage. Evidemment, la question publique est à séparer de la question intime. Vous devrez accueillir un homme en souffrance avec un peu de tact. Inutile de lui dire tout de suite qu’il ira en enfer s’il est au bord de se suicider. Vous ne voulez pas être responsable d’une mort. Il faudra y aller par étapes. Le sortir de la quasi prostitution et des clubs pornographiques sera le plus urgent. Il se fait du mal, mais il ne le sait peut-être pas. A vous de lui dire qu’il faut qu’il prenne soin de lui. Par la suite, et sur ce chemin d’attention, il pourra contenir sa pulsion sexuelle vers une pratique plus chaste qui le libérera de l’esclavage du tout sexuel. Ce sera un préalable à vivre des amitiés masculines et pourquoi pas une relation durable avec une femme. Tout comme un homme attiré par les femmes bénéficiera d’une telle démarche de chasteté. Nous avons des efforts à faire, quelles que soient nos pulsions. 

En ce qui concerne les femmes à pulsions homosexuelles, nous en voyons peu pratiquer ou militantes. Leur problème, c’est d’être aimées, comme toute femme, mais cela leur semble inaccessible, comme si elles n’avaient pas les outils. Je ne saurais donner de conseils pour elles. Elles sont coupées de représentations masculines positives, dans des dilemmes terribles. Ou bien, elles s’identifient à des hommes alors que la nature les ramène toujours à leur féminité. Elles semblent se heurter aux murs, incapables d’accepter ou de comprendre la société. Elles sont comme à côté de la vie, de la société, voire des autres. En couple, elles s’imposent sans heurts, faisant d’abord baptiser leurs enfants par exemple. Les prêtres avides de remplir leur office sans trop se poser de questions le leur accorde. Le dilemme pour eux est celui-ci : ils savent que l’enfant ne sera pas éduqué dans un milieu catholique, mais ils espèrent compenser ce manque. N’est-ce pas aussi ce que recherchent, plus ou moins consciemment, ces femmes ? Une sorte de modèle masculin manquant ? Je trouve ce jeu personnellement très dangereux. Nos communautés ne sont pas très fortes, et donc pas très exemplaires pour de tels enfants. Je ne crois pas qu’elles puissent les influencer en bien. Et puis, vouloir faire plier les circonstances se révèle souvent perdant. L’adaptation semble toujours plus forte, par exemple en acceptant sa nature. Les prêtres qui veulent sauver la veuve et l’orphelin semblent vouloir défier la loi naturelle dans ce cas. Or le catholicisme n’est pas une négation de la nature, mais une transcendance de cette dernière.  

Enfin, une sexualité entre femme, est-ce vraiment une sexualité ?  Si tant de ces femmes à pulsions homosexuelles, hésitent avec les hommes, n’est-ce pas aussi parce qu’une sexualité accomplie, se fait surtout au travers d’une rencontre entre un homme et une femme ? Le rapport homosexuel reste une simple masturbation, avec le même, ou un simulacre de même, une caresse. Un curé me disait que ces caresses étaient autorisées pour les couples d’hommes et de femmes. Dès lors ne devraient-elles pas l’être pour des hommes ou des femmes entre eux ? Or, il est faux de penser que l’Eglise les aient autorisées pour les hommes et les femmes. L’Eglise les a toujours conçues comme un moyen de reproduction. Il est vrai que beaucoup de tendresse passe entre un mari et une femme qui s’aiment alors qu’ils n’ont plus l’âge de se reproduire. Or cette stérilité nous est connue scientifiquement depuis peu. Cela ne change rien à des habitudes qui ont plusieurs milliers d’années et qui ont établi la tendresse sexuelle comme un moyen de communication entre un homme et une femme suite à un acte possiblement reproductif.

Reste une question en suspens : les duos homosexuels n’auraient-ils pas droit à cette tendresse ? J’imagine que même la tendresse doit être ordonnée. Nous ne sommes pas tendres avec un animal ou avec un enfant comme nous le sommes avec notre épouse (quoi que certaines personnes incestueuses ou zoophiles brisent les barrières en ce sens). Dès lors, cette tendresse comme prolongation de la sexualité ne serait que l’apanage d’un mari et d’une femme unis par le mariage. Pour les autres, mimer cette tendresse, serait un désordre. Ce serait jouer à l’altérité en la dévoyant pour son propre compte afin de se satisfaire au lieu de satisfaire l’autre. Ou ce serait renoncer à l’altérité de sa nature, une sorte de mensonge égoïste. Je ne dis pas que renoncer à ce mensonge soit particulièrement facile pour une personne qui a été méséduquée. Cette ascèse semble pourtant nécessaire à l’accomplissement plein et entier de l’être. 

Dernière possibilité de rencontre : la personne qui veut changer de sexe. Les individus qui s’identifient à l’autre sexe jusqu’à vouloir en changer, poussent la pulsion homosexuelle jusqu’au bout, jusqu’à la mutilation.

 

Leur discours est l’aboutissement logique de cette mise en avant de la sexualité dans les rapports humains. Après eux, ne restera plus que la zoophilie et la l’abus sur les enfants pour laisser toute place à la pulsion sexuelle. Leur choix est radical pour la société, tout autant que pour leur corps. Pourtant, ils n’arrivent jamais à tromper leur entourage. Ainsi offrent-ils la vue de la maladie à tous, et en particulier aux enfants qui ont justement besoin de se construire une identité stable.

Il faudrait les baptiser selon les dernières directives du vatican, uniquement si ce sacrement n’engendrerait pas le scandale. Il n’y aurait donc plus de vérité en matière de morale catholique. Comme pour les enfants des lesbiennes, il est à augurer que ces personnes soient baptisées pour de mauvaises raisons.  En tout cas, ils répandent en dehors de leur corps le trouble qui appartient à leur esprit. Les très rares cas d’anomalie génétique, ne peuvent justifier une propagation du trouble au reste de la société. Le grossissement des chiffres sert à justifier tous les abus. La théorie des quelques 10% de personnes à pulsions homosexuelles se sont retrouvées être moins de 2% à se « marier » après la loi autorisant leurs unions. Un léger pic de mariage a eu lieu au passage de la loi, au moment où elles étaient sensées être plus discriminées. Autant dire que, soit les personnes à pulsion homosexuelles sont bien moins nombreuses qu’il nous est dit, soit elles sont plus incapables de se mettre en couple que la moyenne, uniquement pour des motifs psychologiques. Dans l’un comme dans l’autre cas, cela donne raison au discours réactionnaire. La pulsion homosexuelle est marginale et/ou relève du handicap.

Pire encore pour ces homosexuels qui veulent changer de sexe. Leurs changements de sexe n’y fait rien. Ils se suicident autant avant qu’après, beaucoup plus que la moyenne. Leur trouble n’est donc aucunement lié à un environnement social où toutes les digues semblent avoir cédé facilement, les unes après les autres. Le discours victimaire féminisé et progressiste, cache une maltraitance qui alimente le délire. Il ne faudrait pas choquer ces individus au risque d’être à l’origine de leur trouble. Au contraire, la société et l’éducation féminisée qu’ils ont reçues est bien à l’origine de leur souffrance. Pas de pires maltraitants que ceux qui envisagent l’éducation comme une forme de mensonge ou d’absence. Il vaudra toujours mieux une personne qui se trompe sincèrement qu’une autre qui laisse faire, ou qui abuse de l’innocence des enfants de son entourage.  La pulsion homosexuelle cache souvent le parent abuseur et incestueux. Rares sont les cas d’homosexualité entièrement liés à une biologie défaillante. Finalement, ce n’est pas tant la personne à pulsions homosexuelles qui est déviante que l’un de ses parents, parfois les deux, et qui devraient être condamnés par la société.

Toutefois, la personne qui veut se mutiler sexuellement, ou se travestir, nous met face à une urgence. Tout comme les divorcés remariés, celles-là devraient être accueillies sans toutefois pouvoir communier. Il faudrait également qu’elles n’affichent pas leur péché au sein de la communauté. Sinon, il faudrait envisager l’exclusion. Jésus n’a pas dit que tous les pécheurs iraient au paradis et auraient droit à la vie éternelle. Au-delà de nos péchés, nous devons avoir foi en Dieu. Si un pécheur décide que son péché n’en est plus un, et qu’il doit imposer sa définition du bien et du mal à la communauté, il faut que la communauté le menace d’exclusion puis l’exclue s’il insiste. Saint Paul ne dit pas autre chose en parlant de correction fraternelle. L’Eglise exige aussi une tenue sobre pour tous ceux qui assistent à la messe. Se déguiser en homme quand on est femme, ou l’inverse, ne verse pas dans la sobriété. Ce serait comme venir nu. Il faudra bien, à un moment donné ou à un autre, mettre des limites, sous peine qu’il n’y en ait plus.

Les prêtres abuseurs, plutôt de gauche, féminisés, ont voulu vivre sans limite. Nous connaissons désormais le résultat. Il est urgent que les limites du père mettent un terme à la maltraitance généralisée qui semble vouloir se mettre en place comme à sodome et gomorrhe. Il faudra bien assumer tôt ou tard, une forme d’affrontement et une exigence d’ascèse. 

 

En conclusion, je voudrais vous engager à ne pas céder à la prise d’otage dont vous êtes l’objet si un proche veut faire connaître publiquement sa sexualité. Trouvez les ressources en vous pour mettre des limites quand bien même vous auriez été pris de cours par l’annonce ou pour l’affection que vous portiez à cette personne. L’amour exige un dépassement d’autant plus grand que notre société présente l’abus sexuel de manière positive. 


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