L’aveuglement de notre société féminisée est tel que personne n’a envisagé la culpabilité morale avérée de celles qui accusaient Dominique Strauss Kahn. Ces putains se sont présentées devant un tribunal, sans cacher les crimes qu’elles avaient commis. Elles ont exposé sans crainte la vie sordide qu’elles avaient choisie. Et loin de se repentir de leur attitude, elles l’ont justifiée publiquement sans en être inquiétée. Elles ont même été protégées par les médias qui n’ont pas publié de photos d’elles. Comble de la farce, elles ont pu se constituer partie civile dans les accusations de proxénétisme aggravé que subissait Dominique Strauss Kahn.
Pour résumer, un homme politique riche, invité à des partouzes, s’est vu être accusé, premièrement de les avoir organisées, deuxièmement d’en avoir tiré bénéfice, troisièmement d’être le mac de ces dames innocentes, et quatrièmement d’avoir exploité des femmes qui ont pourtant retiré des bénéfices financiers de ces situations à répétition. Notre aveuglement concernant les femmes de notre pays est proprement effarant. Nous voulons faire condamner des hommes pour les crimes que celles-ci commettent. Et si je veux en parler c’est parce que ce fait divers n’est pas isolé. Pour les violences conjugales, le mécanisme est identique. Des femmes provocatrices qui tuent parfois leur compagnon (Alexandra Lange) sont glorifiées d’avoir été violentes. Par un retournement saisissant, c’est l’homme qui devient coupable de s’être fait tuer. Lui, il l’a bien mérité parce que c’est un homme. A l’inverse, si un homme répond aux provocations de sa femme, s’il ose lui foutre une bonne raclée, il peut finir à la rue dès lors que sa compagne le juge utile.
Quant bien même M Strauss Kahn aurait été au courant qu’il s’agissait de prostituées, il nous faut urgemment reprendre mesure de la situation. Si cet homme est coupable moralement, il ne faut pas tout confondre. Notre société sans religion lance désormais des fatwas à tout va, contre des hommes, elle qui ne connaît rien à la morale. Si nous voulions vivre dans une société cohérente et réellement morale, qui devrait être condamné par la loi si ce n’est les prostituées qui ont le pouvoir d’accepter ou de refuser l’échange ? Il faut comprendre que dans une société de la responsabilité individuelle, la logique voudrait que l’individu qui a le plus le choix, soit le plus condamné. Or un homme ne peut forcer une femme à se prostituer dans notre pays. Par contre, une femme peut décider ou non de consentir à l’acte. De surcroît, elle reçoit tout un tas d’allocations et de revenus pour que sa famille vive correctement sans qu’elle n’ait besoin de travailler. Dans notre société, la femme est donc éminemment responsable des situations de prostitution en France quand celles-ci ont lieu. Si on rajoute à cela que la sexualité masculine ne trouve plus de moyen de s’épanouir légitimement (fin du mariage, fin du devoir conjugal, répression des clients de prostituées tandis que les femmes sont autorisées à pratiquer…), on pourrait apparenter ce mouvement de notre société à une forme d’oppression sexuelle que subissent les hommes.
Si un type riche, politiquement influent, ne peut plus avoir de relations sexuelles si ce n’est avec sa partenaire, et quand cette dernière le veut bien. Si à l’inverse cette partenaire peut le tromper allègrement, se prostituer sans risque d’être poursuivie, et lui demander de l’argent, sa maison ou le priver de ses enfants s’il n’est pas content, il y a quelque chose de pourri dans notre république de France… La plainte ne devrait pas être là où elle est.
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