Matthieu 7.15. Gardez-vous des faux prophètes. Du dehors, ils sont comme des brebis, mais au dedans ce sont des loups avides. |
Rappelez-vous la loi de 2010 sur les violences spécifiques faîtes aux femmes, et qui faisait des hommes des citoyens de seconde zone. A l’époque, j’avais tenté d’alerter l’opinion publique sur les dysfonctionnements que provoquerait l’application d’une telle loi :
https://aimeles.net/laloidu29juin2010estvoteeleshommessontdesormaisdessous-citoyens/
Aujourd’hui, nous commençons à avoir un peu de recul et des données chiffrées quant à ses conséquences pratiques. Et ses effets ne se sont pas faits attendre. Après moins de deux ans de fonctionnement, les expulsions d’hommes déclarés violents se sont multipliées. Face au manque de mobilisation des hommes concernant cette loi, à l’opposé, les femmes, elles, nous ont données l’exemple d’une implication et d’une efficacité sans faille. Après avoir présidé à son élaboration, elles se sont appropriées massivement ce nouveau moyen de répression.
Qu’ils soient mariés ou pas, propriétaires ou locataires, rien n’y change, les hommes incriminés sont expulsés. Dans le cas d’une location, ils doivent continuer à verser les loyers d’un logement qu’ils n’habitent plus. Propriétaires, ils n’ont plus accès à leur bien. Vous croyez le phénomène anecdotique, qu’il ne touche que des hommes coupables tandis qu’il protégerait de pauvres victimes innocentes ? Eh bien décryptons ensemble cet article du « Point » d’orientation féministe. Après vous ne pourrez pas dire que vous ne saviez pas :
En utilisant les propres chiffres de la journaliste, on peut rapidement évaluer l’incidence de telles mesures.
240 cas par an au tribunal de Bobigny, 50 pour Paris même. Je vous laisse multiplier ces chiffres par le nombre de tribunaux en région parisienne et dans la France entière… malgré tout, l’article fait état d’une mesure « sous-utilisée car mal connue ». Ici, une évaluation basse des chiffres donnés par la journaliste nous mène à quelques milliers d’expulsions par an. Ces mesures d’expulsion ne sont donc ni « sous-utilisées », ni « mal connues » sauf à dire les hommes devraient être jetés de leur domicile par 100aines de milliers. Ce genre de procédé malhonnête utilisé par la journaliste, est vraiment très énervant pour un lecteur averti. La minoration des violences vécues par les hommes et la majoration de celles vécues par les femmes est systématiquement utilisé dans les interventions féministes pour faire passer leurs idées auprès du lecteur moyen. En 2010 la loi dont nous parlons avait aussi été votée par ce biais. A l’époque, il avait suffi que les féministes parlent de 10% de femmes battues pour que la loi soit votée (pour info, le chiffre réel serait de 2,2% pour les femmes, et de 1,9% pour les hommes). Cela fait 50 ans qu’elles dupent les populations occidentales en jouant sur les chiffres. En 1975 en France elles falsifièrent les chiffres de l’avortement pour faire passer la loi Veil (parlant à la louche de 2 millions d’avortements par an en lieu et place des 70 000). Au début des années 80, au Canada, les associations féministes grossirent le chiffre des femmes battues et demandèrent ensuite l’ouverture de nombreux centres d’hébergement. On connaît la suite : les manipulations statistiques grossières alliées à une gabegie infinie des moyens financiers alloués finirent par faire reculer le gouvernement. Les maisons de femmes battues étaient vides et servaient à nourrir tout un système parasite qui fabriquait de fausses statistiques et de fausses victimes endoctrinées idéologiquement (« 300 000 femmes battues, y avez-vous cru ? » collectif d’auteurs).
En France, toujours sous l’impulsion de ces féministes, on est en passe de faire mieux qu’au Canada. C’est véritablement énervant de voir l’histoire se répéter sans pouvoir rien faire, juste parce que les lobbys féministes tiennent la place. Aujourd’hui, ces exagérations de violences qui jouent sur nos affects tendent à légitimer une loi qui ne devrait pas l’être.
Déjà, sans parler du fond de la loi, il est inadmissible que les féministes aient pu convaincre nos hommes politiques d’entretenir deux systèmes redondants pour protéger les femmes battues : l’Etat n’a pas abandonné le financement des maisons d’accueil pour femmes battues, mais il finance aussi les expulsions d’hommes. Dans un système qui ne tendrait pas à s’acharner contre les hommes, ne devrait-on pas choisir ?
Et si ces mesures ne faisaient qu’annihiler la notion d’usufruit pour les hommes, ou si elles ne faisaient que dilapider l’argent public… mais en plus, on sait désormais qu’elles s’exercent sans garantie pour le justiciable masculin.
L’article que je mentionne fait état des garanties prévues par la loi, les dossiers sont « passés à la loupe » nous dit-on. La plaignante doit prouver qu’il y a violence (psychologique ou physique) et une situation de danger. Il faut des preuves, parait-il. Mais dans ce même article, la journaliste féministe reconnaît qu’un simple «certificat médical ayant fixé l’ITT psychologique de la plaignante à 25 jours a suffi à convaincre le juge d’ordonner l’éloignement de son conjoint ». Autant dire qu’une simple demande auprès de son médecin a été nécessaire pour que cette femme obtienne gain de cause. Quant aux dossiers « passés à la loupe », de qui se moque-t-on quand on sait l’engorgement des tribunaux français ?
Pire : si d’après la loi, les juges sont contraints d’expulser injustement des hommes reconnus coupables de violences, ils n’ont pas vraiment le choix de relaxer des hommes dont la culpabilité n’a pas été prouvée : que peuvent-ils répondre à ces femmes qui arrivent devant eux en disant (par le biais de leur avocat) : « Monsieur a l’intention de porter atteinte à la vie de madame J » (ligne 5 de l’article). Les voilà responsables d’un danger qui ne s’est pas réalisé et qui ne se réalisera jamais, et pour cause, le juge est contraint d’intervenir. La décision est forcée, sans preuve, la responsabilité du juge est implicitement engagée, à cause de la notion de « danger probable » intégrée à la loi !
Si vous ne connaissez pas bien le milieu judiciaire, vous vous imaginez peut-être que la menace d’une condamnation pour fausses accusations peut retenir les affabulatrices. Mais il n’en est rien. La décision du juge doit se faire dans l’urgence et les fausses allégations ne sont vérifiables qu’après coup, bien trop longtemps après. En attendant, l’homme incriminé a perdu tous ses droits. De surcroît ces accusations de « danger probable » sont invérifiables. Comment voulez-vous statuer sur une notion aussi floue ? Autant dire que ces allégations ne sont jamais vérifiées par une enquête sérieuse de la part d’une administration déjà surchargée. De toute façon, si, après des mois d’enquête, il s’avérait que l’accusatrice avait menti, que risquerait-elle dans un pays où l’impunité est totale en matière de fausses accusations ? Rappelez-vous le cas Myriam Badaoui à l’affaire Outreau, elle a fait moins de prison que son conjoint alors qu’elle avait mouillé tout un tas d’innocents. Regardez les pères victimes de fausses accusations lors d’un divorce. Jamais personne ne leur a fait justice. Ce n’est pas faire un procès d’intention que de rappeler ce genre de faits ?
Pragmatiquement vous pourriez penser que la justice est lente et que la proportion de conjoints déclarés violents est faible eu égard aux nombres de preuves que les femmes accusatrices sont censées devoir présenter. Eh bien, détrompez-vous : « « On peut obtenir cette ordonnance sous 15 jours », assure l’avocate Françoise Lalanne. » « À Bobigny, quatre requêtes sur cinq conduisent à une ordonnance de protection. » C’est à dire qu’à Bobigny, chaque fois ou presque qu’elle est demandée, l’expulsion est ordonnée ! La situation d’urgence prévaut sur les droits de la défense et la présomption d’innocence tandis qu’à Paris les expulsions ne seraient ordonnées qu’une fois sur deux (!).
D’aucuns affirment que la justice est laxiste dans notre pays. En fait, j’ai l’impression que cela dépend du sexe de l’accusé. Ici, si le conjoint déclaré violent revient chez lui, il risque « deux ans d’emprisonnement et de 15 000 euros d’amende ». Autant dire qu’une affabulatrice (ou pas) touchera le jack pot si l’homme expulsé a l’idée saugrenue de revenir chercher un vêtement oublié. On peut même dire sans s’avancer beaucoup qu’elle aura intérêt à provoquer la venue de son ex-conjoint si c’est un pigeon qui aime encore sa femme et qui garde des idées naïves sur la gente féminine…
Enfin pour l’homme un peu plus rebelle qui voudrait s’extraire de cette situation inique, ou si, simplement, il ne notifie pas son changement de domicile à son ex-conjointe dans le mois qui suit, « il sera puni de six mois d’emprisonnement et de 7 500 euros d’amende » (article 227-4-3 du Code pénal).
Si le législateur avait voulu favoriser, les fausses accusations, les dénonciations calomnieuses, les dénis de justice envers les hommes, il ne s’y serait pas pris autrement. Ces lois demandées par les féministes, sont la plaie de notre société depuis 50 ans. Elles passent par-dessus la notion de propriété privée, par dessus toute forme d’équité, de bon sens ou d’égalité pour écraser aussi bien l’homme coupable de violences que l’innocent. Elles sont injustes, aussi bien pour les coupables que pour les innocents. Ces lois ne veulent pas prendre en compte la réalité de la nature humaine, féminine comme masculine, ses manques de morale, ses intérêts, ou même le fonctionnement des couples violents où une femme peut rechercher l’affrontement (eh oui mesdames les féministes, il y a des femmes qui cherchent systématiquement l’affrontement, vous en savez quelque chose).
De nombreux hommes qui peuvent faire confiance à leurs femmes ou trop faibles pour lui faire face, ne veulent pas entendre mon discours. Ils ne comprennent pas que ce genre de lois engendre des situations dont nous sommes tous victimes, à un moment donné ou à un autre. De fait, soit les hommes acceptent leur soumission à l’intérieur du couple, et ils deviennent des êtres transparents dans leur propre famille (selon les desiderata de leur femme). Soit ils ne l’acceptent pas et sont expulsés de leur logement, perdent le droit de revoir leurs enfants ainsi que toute autonomie financière (« Son droit de visite s’exercera dans l’espace « rencontres » d’une association et sa contribution, fixée à 500 euros par enfant, s’ajoutera aux 1 500 euros de contribution aux charges du mariage. » (fin du deuxième paragraphe) sommes ajustables en fonction des revenus de l’homme déclaré violent). La moindre des choses ne serait-elle pas de se battre politiquement contre ce genre de lois, à défaut de savoir nous imposer dans nos couples ?
Je ne vous parle même pas de libération ici. Nous en sommes loin. Si déjà nous pouvions faire respecter un semblant d’équité à notre égard…
Il faut que cette loi sexiste de 2010 sur les violences spécifiques faîtes aux femmes soit absolument abrogée. Nous n’avons pas le choix si nous voulons espérer recouvrir un jour notre liberté.
Ce système totalitaire nous rend insignifiants. Il fait de nos enfants des bâtards. Enfin, ce système transforme des femmes qui étaient équilibrées, en monstres. Nous vivons sans le savoir dans une de ces tyrannies qui peut faire du jour au lendemain de notre femme, le relais d’une nouvelle stasi. Ici, si nous avions voulu transformer nos femmes occidentales en monstres égoïstes et avides, nous ne nous y serions pas pris autrement. Les hommes renonçant à toute équité pour eux-mêmes, ont créé des êtres esclavagistes, monstres d’égoïsme et de violence à l’égard des hommes. Elles n’ont que le nom de femmes. Celles-là sont encouragées à détruire leur partenaire tout en gardant le visage angélique de martyres. Celles-là détruisent la société en s’en disant victimes. Elles sont féministes. Celles-là n’ont plus la force de s’engager avec des hommes qui leur ressemblent de plus en plus, la finesse en moins.
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