Pour les Américains, le football, le soccer pour parler plus précisément, est un sport de fille. Les contacts sont peu nombreux. Le score est indigent. La violence n’y est pas admise. Le ballon est rond, forme féminine par excellence.
Le vrai sport mâle pour eux, c’est le football américain, où le spectacle est garanti par une mise en scène guerrière de gagne-terrain. Le ballon ressemble à une tête de nœuds qui doit pénétrer le plus loin possible dans le camp des sodomites adverses. Vous devez enfoncer l’autre, les lignes de l’autre, et le repousser dans ses derniers retranchements pour qu’il cède sous le poids de votre puissance… Dans le football américain, l’issue du match détermine qui est la fille, qui est le garçon, qui est le vaincu ou le vainqueur. Contrairement au rugby, l’individu y est roi. Le collectif y est au service de la performance individuelle (la passe vers l’avant autorisée ou non détermine la place de chacun par rapport au groupe).
Les démocrates et l’Etat profond ne s’y sont pas trompés. Eux les tenants de l’érosion de la burne, les progressistes excusez-moi, ont commencé à s’attaquer à ce symbole américain. Le film « Seul contre tous » (2015) par exemple, est une douce charge contre ce sport. Ecrit de manière intelligente, il anticipe d’ailleurs les critiques qui pourraient lui être faites, se récriminant de vouloir attenter à l’esprit national. Mais il n’en est rien. Quand les parasites progressistes veulent s’attaquer à un pan de la culture qui ne leur convient pas, les relations hommes femmes par exemple, ils y vont par palier. Il faut que la grenouille accepte d’être ébouillantée et pour cela, l’eau doit être chauffée petit à petit. Le seul art dans lequel le progressiste excelle, en dehors de son parasitisme, c’est de savoir agir avec mesure. La série Friday night light (2006) est un autre exemple de ce travail mené sur l’imaginaire du spectateur américain : traitant a priori des problèmes de petits blancs, elle en vient rapidement à une critique de ce milieu et là où cela devient réellement problématique, à une éloge du nègre matriarcal de banlieue ! Le contraste est saisissant entre les trois premières saisons et les deux dernières.
Ce travail de sape est celui par lequel toutes les sociétés développées sont attaquées. Il tend à l’anéantissement par féminisation totalitaire. Le sport n’est pas déconnecté du reste de la société. Il en est le reflet.
Le soccer, un sport de fille ?
Disons-le de manière moins tranchée. Si le football européen est un sport plus influencé par le matriarcat, il laisse tout de même une place à la masculinité. C’est un sport de macho particulièrement affectionné dans les pays latins où les fils sont proches de leur maman.
Au centre, le rond maternel duquel les hommes naissent puis partent à l’aventure. Ils doivent prendre dans leur filet une mère symbolisée par ce ballon rond qu’ils se disputent entre eux, une mère qui n’est pas leur mère, puisque cette dernière est déjà signifiée au milieu, mais une mère qui va pouvoir leur donner des enfants, à condition qu’ils la soutiennent, qu’ils la portent jusque dans leur foyer, parce qu’ils valent mieux que la tribu d’en face. Au football européen, les hommes de toujours se disputent donc une conception des femmes qui a trait à la toute puissance reproductive de ces dernières.
L’arbitrage, comme dans tout système matriarcal, est injuste. Il ne s’agit pas de faire respecter strictement la loi de manière drastique, comme au football américain, mais de composer avec les forces en place. Ce rapport de force s’étend jusqu’aux questions de politique internationale. L’équipe organisatrice est souvent largement favorisée, sauf cette année où la Russie est dans le viseur de l’oligarchie mondialiste… En dehors de ces questions « extérieures », l’arbitrage varie selon tout un tas d’autres facteurs : notoriété des joueurs, volonté de défendre le petit poucet ou au contraire le puissant, réputation des uns et des autres, agressivité mimée sur le mode paon.
Au football européen, l’arbitre n’est donc pas un juge, mais un médiateur, tout comme nos juges sont en train de le devenir d’autant plus que notre système judiciaire se féminise. Chacun cherche à faire pression sur lui, d’une manière ou d’une autre. Il n’est pas une autorité respectée à proprement parlé. Il est toléré par les deux équipes en place.
Tels de petits enfants, les joueurs de football européen miment la violence, pour que maman-arbitre les prennent en considération, les console en leur octroyant le bénéfice d’une faute. Ils cherchent l’assentiment d’un père féminisé confondu à la mère. D’où ces incessantes chialeries et ces démonstrations de comédie lorsqu’un de ceux là est, ne serait-ce qu’effleuré, voire quand il n’a pas du tout été touché. J’ai même l’impression que les féminines en font moins. Il faut dire que les joueurs qui veulent agir en hommes, se retrouvent rapidement sur un brancard, séchés par un adversaire qui se croira dans son bon droit parce que l’arbitre et le blessé se seront tus. L’essence du football actuel est donc l’absence de règle. La plainte permet seule de faire valoir ses droits et de progresser. L’intelligence de jeu, les compétences physiques, les qualités morales, lui sont soumises.
Car au football européen, à travers la comédie, le mensonge paye, ce qui est tout simplement inconcevable pour un Américain. Le mensonge fait partie intégrante du jeu. Et l’arrivée de l’arbitrage vidéo n’a rien arrangé en la matière. Le plus petit contact est grossi par la caméra, ce qui donne une impression exagérée et hors contexte de l’action. De ce fait, il revient toujours à l’arbitre de prendre la décision, selon les mêmes considérations évoquées plus haut et cette méthode a fait augmenter le nombre des contestations de joueurs. Les plus intelligents d’entre eux savent déjà se jouer de la caméra pour donner une impression de faute lorsque la scène est revue au ralenti.
Ainsi, durant cette coupe du monde, des arbitres ont pu sanctionner des joueurs d’un penalty parce qu’un opposant était venu se fracasser sur eux. Par contre, ils laissent généralement tous les attaquants se faire ceinturer par les défenseurs dans la surface de « réparation » (notez le vocabulaire, rond central, zone de réparation…) parce que le jeu deviendrait impraticable si les règles étaient appliquées justement. Selon les époques, l’anarchie devient telle que les autorités finissent par réagir. Cependant, cette anarchie finit toujours par renaître de ses cendres, et la zone à proximité du but est un vrai casse tête arbitral depuis des décennies.
A la fin pourtant, comme dans la vraie vie, le plus fort, le plus homme, finit par l’emporter. Le matriarcat aussi puissant soit-il ne réussit pas à modifier la loi naturelle. L’immense majorité des finales de coupe du monde sanctionne l’équipe la meilleure du tournoi, comme si toutes les singeries des joueurs ne servaient à rien, sauf à les déconsidérer. Derrière le petit homme qui a voulu jouer au football pour des raisons psychologiques et culturelles, pointe toujours l’homme fort qui s’impose à force de courage, d’efforts, d’intelligence, d’abnégation pour le groupe, de sacrifice et de talent.
Changer les règles du football européen pour les rendre plus masculines ?
Il est inutile de vouloir faire de grands plans sur la comète. Les cultures évoluent lentement. Le nombre de licenciés au football est autant dû à l’avidité qu’il génère, qu’à la culture des peuples qui le pratique. Les règles ne changeront qu’au fur et à mesure que les peuples se masculiniseront, et ils ne se masculiniseront qu’à force d’intelligence, de culture, de courage. C’est un long travail.
A l’époque romaine, les arènes résonnaient du choc sanglant des armes des gladiateurs. Le football américain mime la conquête de l’ouest, sa violence, le sacrifice de ses hommes, l’animosité de la nature. Le football européen tel qu’il est pratiqué aujourd’hui, respire des sociétés en déclin par une féminisation machiste, où certains individus isolés extérieurs à cette pratique, se réfugient dans des sports de combat pour survivre psychologiquement. Le culturisme semblent devoir répondre à un souci d’idéal lié au seul corps du pratiquant. La course à pieds véhiculer le dépassement de soi, pour “aller plus loin”. Le cyclisme d’antan en France mythifiait la brute de travail. Tous ces sports et bien d’autres, mais aussi les règles qui s’y appliquent, en disent long sur ce que nous sommes et ce que nous avons été. Mais aussi sur ce que nous pourrions vouloir devenir. Des hommes.
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