J’en prends plein la tête, et c’est normal. Après 50 ans sans opposition, les féministes ont enfin du grain à moudre. Après des millénaires de contrôle au sein des familles, les femmes ne vont pas baisser les bras face au premier venu. Ne faut-il pas en passer par là pour faire évoluer les mentalités arriérées, qu’elles viennent du 20ème siècle ou de bien de plus loin ?
J’ai accepté le défi. Désormais je suis lu, attaqué, et parfois reconnu. Il y a longtemps que je me prépare à ce combat, et tous les jours je m’attends à de nouvelles difficultés. C’est le quotidien d’un militant. Je suis garant de ma propre force. Mais je ne suis pas garant de la vôtre.
Ce n’est pas moi qui gagnerait seul ce combat.
Je voudrais m’adresser à ceux qui lisent régulièrement mes articles et dont les esprits commencent lentement à évoluer (plus lentement pour certains que pour d’autres). Pour diverses raisons j’ai remarqué que certains d’entre vous ne sont pas encore à l’aise les armes à la main.
Rassurez-vous, rien de plus normal. Croyez-vous qu’il vous suffise d’avoir raison pour convaincre ? Non. Croyez-vous pouvoir répondre facilement à tous les poncifs que des esprits tordus ont mis des décennies à construire ? Cela ne sera pas facile. Ne cherchez pas ailleurs que dans votre esprit les causes de vos faiblesses ou de vos hésitations.
Les dangers pour un combattant minoritaire et débutant :
Le premier défaut des hommes d’aujourd’hui est d’ignorer le combat. Beaucoup de citoyens pacifiés en occident, vivent dans une image irréaliste de notre monde : il suffirait de discuter et de réfléchir pour imposer la vérité. Une petite pilule et au lit ! Eduqués dans une famille aux valeurs féminines, ils se construisent une image maternelle de la société. Souvent jeunes, ils ne connaissent pas les conflits d’intérêts, le mal… ils ignorent tout des femmes. Ils passent de la mère à la femme sans bien connaître leur père, toujours aussi inconscients. Quand ils découvrent une partie de la vérité, il est trop tard, ils sont désarmés et asservis. Le monde ne vous attend pas. Il n’attend pas vos idées. Il vous méprise et se débarrassera de vous si vous continuez à le gêner. Débarrassez-vous de votre ego, vous êtes la merde de ce monde prête à servir à n’importe quoi. Vous devez accepter votre position d’humain. Pour votre mère, vous avez cru être tout. Pour le monde, c’est certain, vous n’êtes rien. Pour votre femme, vous n’êtes presque rien. Si vous n’avez pas effectué la transition, il n’est que temps. N’attendez pas qu’on vous asservisse ici-bas. Sortez du monde incestueux de vos parents, commencez par réfléchir, mais surtout battez-vous. Le monde d’aujourd’hui ne manque pas de penseurs, ni de pigeons, il manque de guerriers.
La honte :
N’ignorant plus le combat, un homme digne de ce nom devra faire face à la honte. Et vos ennemis chercheront à augmenter ce sentiment en vous. Pour cela, ils n’hésiteront pas à vous faire passer pour quelqu’un d’incompétent, et pour ce qui est du combat antiféministe pour quelqu’un qui n’y connaît rien aux femmes, qui ne se soucie pas de les protéger, qui n’est pas un homme à part entière, qui s’attaque à de pauvres faibles femmes ! N’ayez pas honte d’être des hommes sans en passer par le consentement de femmes ou de chevaliers-mamans. Le chemin d’un homme se fait en dehors de ce genre de considérations. La faiblesse des femmes n’est qu’apparats. Elle ne sert que leur force et votre propre faiblesse.
Si la honte d’être un homme n’a pas prise sur vous, on essaiera de vous dénigrer ou bien de dénigrer celui que vous suivez, ou ses idées. Par exemple certains de ces gens qui ne me connaissent pas, m’ont traité de fou, ou d’extrémiste dans leurs commentaires. Vous auriez honte d’être en compagnie d’un fou, ou d’un extrémiste. Normal ? Mais vous en faut-il si peu pour vous déstabiliser ? Ici par exemple, je suis resté parfaitement anonyme, et pourtant, certains m’ont jugé sans me connaître. Que penser de ces imbéciles incapables de supporter des idées différentes des leurs ? Leurs accusations les renvoie à leur propre folie, à leurs propres procès pour délit d’opinion, et à leur propre incapacité à envisager le monde sous un autre angle. Le dénigrement cache mal la médiocrité de celui qui vous attaque, ou encore sa propre folie (tendance schizophrénie). Vous laisserez-vous déstabiliser psychologiquement par de simples insultes ?
D’autres plus intelligents, m’assimilent à un extrémiste pour dénigrer la moindre de vos actions. Mes idées ne seraient pas dans la norme, et elles seraient intolérables. Suffirait-il qu’on vous traite d’extrémiste pour vous empêcher de réfléchir ? La réflexion ne supporte pas le tabou. En vous donnant des limites au-delà desquelles il serait interdit de penser, ces gens vous interdisent de penser, ils vous interdisent de prendre en compte des arguments qu’ils ne jugent pas valables. Cependant un argument reste un argument, et l’écarter, c’est s’écarter de la vérité.
En l’occurrence, vous avez le droit d’être antiféministes, vous avez le droit d’être ce que vous voulez, surtout si vous avancez de nombreux arguments en ce sens.
Pour penser la seule contrainte reste l’honnêteté. Et pour combattre, vous n’en n’aurez même pas besoin. L’obéissance la remplace. L’obéissance c’est la loyauté, non pas au chef, mais à soi-même. Celui qui est incapable d’obéir est également incapable de se respecter. Il fuit ses idéaux. Il est un temps pour penser et un autre pour obéir. Ne confondez pas ces deux temps. Sur ce site, nous nous ouvrons à une nouvelle réflexion. En dehors, nous nous battons. Quand vous êtes en dehors du site, vous devez être loyaux. Par contre sur le site, j’exige d’être remis en question, d’être tancé, d’être poussé à bouts, j’exige que vous pensiez par vous-mêmes, jusqu’au bout, voire que vous publiez vos articles pour être éprouvés, pour vous faire remettre en question, pour être tancés et poussés à bouts. Soyez soumis à la vérité. Moi-même je suis le plus soumis des êtres, raison pour laquelle je suis aussi le plus combattant. Raison pour laquelle j’exècre le féminisme.
Enfin et une des dernières façons de vous entamer par la honte, sera de vous faire passer pour un homme du passé, du 19ème siècle, des grottes ou de je ne sais quand… Balayez cet argument d’un revers de main. Nous avons une chance actuellement : les féministes se sont découvertes au 20ème siècle, et nous sommes au 21ème siècle. Ce sont elles/ils les sinistres personnages du passé. Sur ce, il n’y a pas besoin d’argumenter. Ils/elles représentent le passé et nous l’avenir.
N’ayez donc jamais honte. Vous êtes ce que vous êtes. Dieu vous aime, si vous vous tournez vers Lui, si vous vous tournez vers la vérité. Il suffit de cela.
Je ne vous parle pas de Dieu par hasard. Seule la croyance vous permettra de comprendre et de soutenir ce combat entièrement. Vous ne menez pas un simple combat contre le féminisme. Ce serait trop facile. Vous menez un combat contre le mal, contre tous ceux qui ignorent le mal dans le monde, tous ceux qui croient que nous ne sommes pas libres. Et il n’y a qu’une liberté : celle de choisir entre le bien et le mal, le mieux et le pire. Les autres libertés sont des illusions, ou elles se ramènent toutes à ce combat. L’humain puise sa liberté dans la conscience qu’il se fait de ce qui est bon et beau, de ce qui est laid et faux. En dehors, c’est l’inconscience, le retour à une irresponsabilité bestiale, la mort, la recherche du plaisir, le choix individuel et mortifère en dehors de toute règle d’amour.
Que vous soyez petit, ignorant, ou n’ayant fait aucune étude, cela n’a aucune importance, que vous soyez dans le mensonge n’a pas grande importance, si vous avez soif, si vous êtes insatisfait de ce monde, de votre sort, des vérités qu’on vous a imposées. Regardez tous ces puissants, tous ces gens intelligents que je fesse régulièrement. Mon intelligence n’a d’utilité que de prouver leur erreur. Mais si vous trouvez l’emplacement de votre âme, vous n’aurez pas besoin d’être aussi intelligent qu’eux : vous les soumettrez facilement. On pourra vous dire que vous êtes violent, que vous êtes infréquentable, que vous êtes un fou ou un extrémiste, cela n’aura pas prise sur vous, comme cela n’a pas prise sur moi. Vous pourrez alors vous battre avec moi. Vous ne serez soumis qu’à la vérité et à vos propres limites. Vous suivrez votre cœur dans ce qu’il a de bon.
L’humiliation :
Après la honte, certains essaieront de vous faire ressentir de l’humiliation. Ils essaieront de rire de vos idées ou de vous, et de résumer votre combat à ce rire. Vous pourriez vous vexer ou être surpris. Vous pensiez combattre et vous vous retrouvez face à quelqu’un qui porte tout en dérision qui vous prend de haut. Il fera comme si vous étiez dans le mensonge, de façon évidente. Il ne réfléchira pas à vos idées, il en rira et fera rire. Vous ne devez jamais sous-estimer ce genre de démarche, vous devez l’identifier et la combattre avec violence. Pour cela, il faudra faire cesser le rire. Rien de plus facile. Dépassez votre surprise. Ne riez pas avec cette personne. C’est vrai, il ne faut pas se prendre au sérieux, et si on vous attaque personnellement, quelle importance, vous êtes capable de rire de vous, si l’humoriste a été juste ? S’il n’a pas été juste, il se dénigrera de lui-même. Par contre, il y a deux cas où il y a danger. Le premier vous concerne. S’il y a volonté de faire mal… vous devrez réagir à l’humiliation. Combien faut-il se connaître pour savoir ce qu’on doit accepter ou ce qu’on ne doit pas accepter ? Combien faut-il d’humilité pour avoir un regard objectif sur ce que dit l’humoriste ? Dans un cas, il faudra laisser faire et dans l’autre, combattre. Et pour cela il faudra répondre à la question : a-t-il voulu vous blesser ? Par contre, il y a un cas, où vous devrez être impitoyable parce que le danger sera certain: dans le cas où l’humoriste aura méprisé vos idées. Pour le mettre en échec, montrez-lui votre souffrance, montrez-lui son absence de cœur, révélez-lui son mépris pour des idées qui touchent à des sujets importants, au cœur de l’être humain. Vous devrez le mettre face à ses responsabilités d’être humain. Cela coupera le rire net et il n’y résistera pas. Dénoncez-le, dénoncez sa démarche. Le rire est le propre de l’être humain, mais il prouve aussi à quel point l’être humain peut être bête. (Je regrette vraiment de ne pas avoir pu retrouver les commentaires malencontreusement effacés de l’article sur Paul Binocle. La discussion autour de ce sujet était intéressante) Enfin dernier conseil. Si vous ne vous aimez pas, vous serez incapable de répondre à l’humiliation. Et si vos proches ne vous avaient pas donné assez d’amour, il vous faudrait en prendre à la source infinie.
Ayant échappé à la honte et à l’humiliation, il vous faudra rejeter la paranoïa. Découvrant le monde sous un angle totalement neuf, le novice a l’impression que tout est mouvant, que tout pourrait être remis en question, que tout est ennemi. Il vous faudra apprendre à voir le monde dans ce qu’il a de beau aussi. Sinon, vous perdrez pied. Vous finirez seul. Et ce sera un moindre mal. Ce sera encore pire si vous gagnez votre combat. M Staline est l’exemple typique du paranoïaque qui a gagné son combat et que la paranoïa a englouti.
L’impatience
Après la honte, l’humiliation et la paranoïa, vous serez impatient. Vous voudrez que le monde change rapidement. Le monde ne changera pas rapidement. Il ne changera peut-être jamais, ou vous mourrez avant qu’il ne change. On ne combat pas pour réussir, mais au nom de la vérité. La victoire appartient à la fin des temps et vous n’avez aucune certitude de vivre cette fin des temps, bien au contraire, tout prouve que le monde continuera sa marche implacable, et que vous êtes encore loin de la vérité (peut-être moins loin que les autres, seulement moins loin). A vous d’aimer ce monde, de voir en quoi il est juste et de remplir votre rôle à travers votre combat. Si vous n’aimez pas ce monde, vous deviendrez impatient. Si vous devenez impatient vous vous aigrirez et vous raterez votre combat. Vous avez la responsabilité individuelle d’être patient, et d’aimer ce monde mais pas d’être passif. Il n’y a rien de pire dans la société ou chez un être humain que la passivité. Votre patience s’oppose à la passivité de ce monde. Ne cessez pas de provoquer. Ne côtoyez que des gens actifs. Mais n’allez pas plus vite que ne l’exige l’instant présent, juste un peu plus.
Le désœuvrement
Enfin vous risqueriez de vous décourager. Vous avez tenté tout ce qui vous semblait possible et imaginable, pourtant rien ne change, rien n’avance. Vous seriez-vous trompé, est-il impossible de faire bouger ce monde, la situation a-t-elle empiré malgré des décennies de luttes ? Certainement. Votre foi est éprouvée. L’espérance vous abandonne. Je m’adresse ici aux vieux combattants. Cela les concerne en principal. Dernièrement j’ai entendu parler Monsieur Soral sur le féminisme, disant que celui-ci avait gagné et que l’antiféminisme avait perdu. J’ai saisi le ton désabusé du livre de M Scheffer, j’ai senti tout le poids de 40 années de défaites et de leurs conséquences sur notre société. Tous les deux avaient raison. Mais ce combat est-il définitivement perdu ? Certainement pas ! Accepter la victoire du féminisme, ce serait valider la mort de l’humanité. Nous ne pouvons pas nous payer ce luxe s’il y a encore de la vie en nous. Dans un des célèbres écrit de combat oriental, il est conseillé au guerrier de ne jamais avoir l’air défait, quant bien même il serait à l’article de la mort. Un combattant ne doit jamais montrer son découragement, même s’il l’est. Il doit toujours opposer une bonne mine à ses contradicteurs, même si, au fond de lui, il est détruit. Il est une chose de penser, et d’analyser, et d’avoir raison. Il en est une autre de combattre. Nous n’aurons jamais de meilleures analyses que de ceux qui ont vécus. Mais ceux qui tiennent les armes sont responsables de la victoire. Ils sont parfois jeunes, ils ont une énergie débordante, ils commettent de nombreuses erreurs. Ceux-là s’ils peuvent malencontreusement mourir, doivent le faire l’arme à la main et le sourire aux lèvres. Qu’ils se félicitent s’ils ont la chance de terminer sur le champ de bataille, après une vie trop courte, mais bien remplie, vaincus par le mensonge, gagnant leur humanité en la perdant. Quant aux vieux guerriers, retirez-vous si l’épée vous échappe des mains, si vos visages doivent porter sur notre moral, ou bien, montrez-nous l’exemple ! Battez-vous, battez-vous, battez-vous !
Un jeune qui se bat suit seulement sa nature.
Un ancien qui se bat encore, a vaincu la nature.
Courage antiféministes !
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