« Culture du viol » : l’irresponsabilité sexuelle des femmes s’étend

Que ce doit être bon d’être une femme ! Non seulement de ne pas avoir à respecter les mêmes lois que les hommes, mais en plus d’être moins sanctionnée à crime égal. Par exemple, les femmes peuvent pratiquer l’infanticide par avortement parce que l’enfant n’est rien si elles le décident.

Par contre, si c’est un homme qui veut ordonner ce même infanticide par avortement parce que l’embryon n’est rien, on l’en empêchera. Les femmes peuvent abandonner leurs enfants à n’importe quel âge, la société les prendra en charge. Un homme à qui il prendrait l’idée de ne plus vouloir payer sa pension alimentaire quand bien même ce serait pour se nourrir lui-même, et qui souhaiterait tout de même s’occuper de ses enfants, ira en prison pour abandon de famille, et ne pourra plus voir ses enfants. Quant aux dépassements de la loi, les statistiques sont claires sur ce sujet : à crime égal, une femme est moins condamnée. Il n’y a qu’à se remémorer les cas de congélation de bébés par des mères dont le traitement juridique a abouti à des condamnations laxistes (8 ans sans compter les remises de peine). Ou encore, les mères qui ont décidé unilatéralement de tuer leur enfant (Marie Humbert) et qui ont carrément été relaxées pour cela. Certaines font maintenant la promotion de leur crime dans toute la France (Alexandra Lange (11), Marie Humbert…). Non, vraiment, qu’il doit être bon de vivre en femme dans notre société moderne quand on se veut complètement irresponsable.

Retrouvez le blog de M Sani ici

La masculinité indistinctement pourchassée.

Dernièrement ce sont les agressions à caractère sexuel qui sont l’objet d’une attention forcenée de la part de notre société. Le moindre comportement entreprenant d’un homme sera bientôt interprété comme un crime. Le concept de harcèlement de rue (1), cache d’ailleurs, mal, une volonté d’éradiquer ce désir masculin de la sphère publique. Quant aux violences conjugales, les autorités ne veulent plus entendre parler de provocations de la part des femmes (2). Elles ne veulent plus sanctionner que les hommes. On donne un chèque en blanc à ces dames, en pensant qu’elles se comporteront toujours bien, puis on s’étonne de voir les victimes retourner vers leurs agresseurs, même dans les cas qui ont été médiatisés (3). Elles sont alors sommées de renoncer à leur liberté au nom du droit des femmes (sic) (4). Qui dira que ces histoires de couples sont plus complexes qu’on ne veut le croire et que parfois, les femmes en sont entièrement responsables ? A vouloir nier le problème, on l’entretient. Telle est bien l’hypocrisie de notre monde qui aurait tous les moyens scientifiques de comprendre ce phénomène des violences conjugales mais qui ne le veut pas au nom du féminisme.

 

Le sanction juridique du viol comme moyen de contrôler les hommes.

 

Aujourd’hui, les féministes ont décidé de traquer le viol partout où il ne se cache pas. Progressivement, elles nous imposent l’idée que le consentement de la femme devrait être explicite, éclairé, et pourquoi pas contractualisé. Si une femme est en état d’ivresse, son consentement à faire l’amour n’étant plus entièrement certain, elle acquière la possibilité d’accuser de viol, son-ses compagnon(s) d’un soir. Si elle participe à une tournante, elle est soupçonnée d’avoir été psychologiquement forcée, et sa culpabilité pourra même l’entraîner à porter de fausses accusations qui seront relayées par l’appareil judiciaire et médiatique (5). Les féministes appelle ces situations sordides, « la culture de viol » (6) et tentent de faire passer dans la loi, des comportements qui n’engagent que la moralité des individus concernés. Elles auront beau jeu par la suite de reprocher aux religions de donner des consignes en termes de moralité, quand elles, ne supportent pas le moindre écart et veulent le faire sanctionner par la loi.

 

A la remorque des anglophones canadiens.

Bien entendu, les féministes françaises trop heureuses chez nous, doublant par la gauche la bêtise des féministes anglophones du Canada, et ne sachant pas parler des problèmes spécifiques à notre société (voir la médiatisation des viols en Inde), ont trouvé le moyen d’importer ce concept de « culture du viol » (6) qui ne correspond absolument pas à notre situation en France. Qu’importe finalement, puisqu’il s’agit de construire une mythologie (7). Seulement là, c’est un peu gros, parce que les féministes canadiennes se sont légèrement prises les doigts dans la porte, ce que nos féministes françaises oublient de rappeler. En effet, leur campagne marketing a été habilement contrée par les mouvements antiféministes américains. Le hommes se sont si bien mobilisés sur le sujet qu’ils ont réussi à éclipser la campagne initiale des féministes. La réaction s’est soldée aussi bien par une diffusion massive sur internet de la réponse antiféministe, que dans les rues, par un affichage et des reprises diverses et variées sur le net plus ou moins réussies :

 

Campagne initiale (Alberta):


Reprise dans diverses provinces du Canada avec des financements officiels (Vancouver):

Réponse des mouvements antiféministes américains :

Reprises diverses et variées :

 

La « culture du viol », un concept puritain inadapté à la situation en France

Nous n’avons pas à accepter des concepts moraux qui ne correspondent en rien à notre société, et qui la féminisent bien plus que nécessaire.

En France, les hommes n’ont jamais vraiment réussi à s’émanciper. Eduqués à la galanterie, ils ont pris de plein fouet ces concepts venus d’ailleurs et qui ont rajouté à leur relative soumission une volonté objective de promouvoir les femmes à l’identique des hommes. Aux Usa peut-être plus qu’en France, les gens boivent de l’alcool pour se décomplexer et s’autoriser une relation sexuelle. En France, plus qu’aux USA, les hommes n’arrivent même plus à bander. Ils tâtonnent pour savoir comment ils pourraient exciter une femme, sans imaginer devoir s’occuper de leur propre désir pour y réussir. Notre problème principal, n’est donc pas de l’ordre d’un désir qui serait trop grand, ou même d’un désir mal orienté, mais d’un désir qui se meure (voir les analyses de M Zemmour sur le sujet). Or les féministes voudraient appliquer des recettes qui renforceraient encore le problème qui est le nôtre. Oui, il est à espérer que les hommes français de demain aient du désir, un désir accru et viril envers les femmes, avant que ce désir ne puisse être sanctifié à l’intérieur d’une union devant Dieu. En mettant la charrue avant les bœuf, et en désirant canaliser ce désir masculin avant même qu’il n’existe, les féministes tuent le désir chez les hommes. Ce faisant, elles propagent des comportements immatures chez eux. Elles en font ces grands enfants que nous côtoyons actuellement, puis reprochent à ces enfants leur manque de prises de responsabilités dans le couple, voire d’être devenus des pédophiles, alors qu’elles les ont poussés à cela.

Comparaison avec la conduite au volant.

La « culture du viol » est une tartuferie féministe venue des USA et qui convient encore moins à la France. Elle a pour but de rendre des femmes toujours plus irresponsables en matière sexuelle. A titre de comparaison pensez comment, en parallèle, la conduite en état d’ivresse est désormais sanctionnée. Elle n’est plus jugée comme une circonstance atténuante mais au contraire, est devenue une circonstance aggravante. D’un côté, notre société jette donc l’opprobre principalement sur des hommes s’ils ont bu quand ils se servent d’une voiture (10), qu’il y ait eu accident ou pas, de l’autre, elle excuse les femmes de tous leurs comportements en cas de prise d’alcool. Le système devrait se donner une logique cohérente et non discriminatoire contrairement à son fonctionnement actuel. Soit la prise d’alcool ne grève en rien le consentement. Dès lors on ne sanctionnera pas les conduites en état d’ivresse, mais on sanctionnera particulièrement les accidents de la route sous emprise de d’alcool puisque le conducteur en question, en plus de l’accident, aura été incapable de juger de son état réel (principe de responsabilité). Dans ce cadre, les relations sexuelles sous alcool ne présumeront en rien du consentement de la fille et du garçon, et seul en cas de viol, la prise de boisson par l’un des partenaires et non par l’autre, pourra être considéré comme un facteur aggravant. Soit l’alcool altère le consentement et il faudra interdire toutes les relations sexuelles sous alcool, mais aussi interdire la conduite en état d’ivresse et minorer la responsabilité du conducteur ivre en cas d’accident. Dans ce deuxième cas, si on pousse le principe logique jusqu’au bout, ce ne sera pas seulement l’homme qui devra être sanctionné en cas de relation sexuelle avec une femme ivre, mais aussi la femme qui se sera rendue coupable d’avoir abusé d’alcool. On voit ici comment l’autorisation d’une drogue se conjugue difficilement avec l’exercice strict de la loi. La drogue est par essence une soupape sociale qui fait sortir des cadres de la loi. Les femmes qui désirent la sécurité plus que les hommes, cherchent à faire appliquer un cadre strict d’où la drogue serait exclue, notamment pour les hommes. Mais pas seulement. A tout choisir, je pense qu’elles préfèrent encore se soumettre à des lois raides plutôt que les hommes puissent y échapper. Ce faisant, quand le système ne leur est pas particulièrement favorable, cela expliquerait pourquoi elles en arrivent tout de même à imposer une forme de totalitarisme explosif pour le bon fonctionnement global de la société plutôt que de faire perdurer une situation juste à un niveau global mais insécurisante elles (8).

Car leurs interventions à un niveau social visent souvent à détruire la responsabilité de chacun par des lois autocratiques, pour « préserver les personnes » malgré elles (9), et quand elles ne réussissent pas à imposer ce cadre strict et puritain, elles font perdurer un double système légal en leur faveur. Dans notre société, les conducteurs sont jugés coupables de leur prise d’alcool s’ils prennent le volant qu’il y ait eu accident ou pas (irresponsabilité et féminisation récente). Ils sont encore faiblement sanctionnés s’ils tuent quelqu’un sous l’emprise de l’alcool (acte toujours reconnu comme un homicide involontaire d’où notion d’irresponsabilité privilégiée) même si dernièrement, les lois se durcissent en la matière pour faire appliquer un principe de responsabilité qui pénaliserait particulièrement les hommes. Quant à l’alcool dans les soirées, c’était le principe de responsabilité qui était privilégié jusque là puisque, hommes ou femmes, s’ils buvaient devaient rendre compte de leurs actes quoiqu’il arrive. Désormais avec cette poussée féministe, les hommes seraient seuls responsables d’une relation sexuelle avec une femme ivre. A moins que finalement, les féministes réussissent à empêcher la prise d’alcool elle-même.

Lois ambivalentes.

Les lois ne peuvent continuer plus longtemps à être ambivalentes entre hommes et femmes, ni même personnelles. Du côté de la filiation, on oblige les hommes à reconnaître leurs enfants naturels et même à leur céder un héritage équivalent à ceux conçus dans le mariage. Mais quand ce sont des lesbiennes qui transgressent la loi, et vont se faire faire une PMA à l’étranger, la République est prête à détruire la filiation naturelle pour leur rendre service, et à octroyer à la seconde mère, les droits naturels qu’on a retirés à un homme. Que ce soit principalement des femmes qui profitent de ce genre de laxisme, ne me semble pas un hasard. Le double principe discriminatoire et légal envers les hommes est en train de s’étendre aujourd’hui dans les pratiques judiciaires françaises, en même temps que notre droit devient de plus en plus incohérent et puritain. Ces nouvelles mesures ont tendance à s’attaquer majoritairement aux comportements masculins, pour privilégier principalement des femmes (conduite à risque, filiation, stérilisation des corps, reconnaissance des enfants…) parce que les féministes désirent défendre leurs droits de femmes à tout prix. L’homme français ne devrait plus accepter que son statut de sous-citoyen s’élargisse. Il devrait au minimum se donner les moyens d’imposer un principe d’égalité réel entre hommes et femmes dans la loi, ou encore mieux, faire reconnaître le principe de responsabilité sociale comme un principe supérieur de vie en société, quand bien même ce principe aboutirait à une différenciation entre hommes et femmes.

 

1 Tag sur le site Madmoizelle.com, 35 articles au 15/07/2014.

 

2 « One is too many« , Youtube MrShadowfax42 février 2014.

 

3 « Rihana et Chris Brown : après les violences conjugales », Jurika.fr, Mars 2012.

 

4 « Beyoncé accusée de faire l’apologie de la violence conjugale », Pure people, janvier 2014.

 

5 « Tournantes, l’impossible sanction des innocents », Aimeles du 11/10/2012.

 

6 « Culture du viol : Jada, 16 ans, devenue la risée du web. », Rue89 du 11/07/2014.

 

7 « Le phénomène anecdotique des femmes battues », Aimeles du 24/11/2012.

 

8 « Prohibition aux USA : histoire d’une intervention catastrophique des femmes en politique. » Aimeles du 03/07/2014.

 

9 « Féminisation dans la politique : des décisions sentimentales et individualistes. », Aimeles du 15/04/2013.

 

10 « Société des radars automatique et vérole féministe », Aimeles du 31/10/2010.

 

11 « Permis de tuer pour les femmes victimes de maris violents : le cas Alexandra Lange. », Aimeles du13/11/2012.

Léonidas Durandal

Antiféministe français, j'étudie les rapports hommes femmes à travers l'actualité et l'histoire de notre civilisation.

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  • Vous oubliez que la majorité des hommes français sont pour l'avortement donc je ne comprend pas cette diatribe en début d'articles. Mais bon admettons, c'est injuste voici ma solution : 

    - L' époux a un droit de veto sur l'avortement de sa femme sauf si la grossesse met sa vie en danger. C'est alors à la femme de décider si elle souhaite mourir/finir gravement malade ou non pour la naissance de son enfant. 

    - Le père non marié qui souhaite s'opposer à un avortement doit s'engager à prendre en charge financièrement la femme durant sa grossesse et l'enfant tout au long de sa vie.Il s'expose à des sanctions s'il ne le fait pas. En échange, si les parents ne souhaitent pas vivre ensemble, le mode de garde par défaut est la garde alternée.La femme s'expose à des.sanctions (coupure du droit de garde, fin des aides du père ) si elle ne respecte pas l'engagement. Il peut avoir la pleine garde si la génitrice ne souhaite pas assumer son rôle de mère. 

    - Le géniteur  ayant un fond de conscience a un droit de véto s'il accepte de prendre en charge financierement la femme durant 9 mois le temps qu'elle puisse accoucher sous X. 

    - Le géniteur qui refuse les engagements ci- dessus n'a aucun droit de décision sur la poursuite ou non de la grossesse. Il n'a aucun devoir financier  ou d'éducation envers l'enfant. La mère ne peut revendiquer aucune aide de sa part si elle décide d'avoir l'enfant. Elle prend donc sa décision en connaissance de cause. 

     

     

    • Ni jeune (hélas). Ni naïve ( dieu Dieu merci). Ces propositions sont un exercice de style pour essayer de vous expliquer que les hommes sont complices de ces avortements. C'est rentré dans les meours.  Si l'enfant n'est pas prévu, les conditions non parfaites

      Et pour le reste, en tant que femme née d'une femme qui a refusé d'avorter et qui a eu à accompagner des femmes traumatisées par leurs avortements : 

      Avez-vous bien conscience que vous êtes en train de vous priver en faisant de telles propositions ? Oui.

      Et autre question plus difficile encore : seriez-vous prête à priver des femmes de leurs droits actuels ? Pour empêcher des enfants de mourir ? Oui !

      Et encore au-dessus : seriez-vous prête à vous battre contre d’autres femmes pour faire aboutir ces mesures ?Absolument, je le fais déjà d'ailleurs. Votre site circule parmi les pro vie (dont les militants sont majoritairement femmes d'ailleurs), c'est comme ça que je vous ai connu. 

       

      • Très bien, alors je dois admettre que je vous ai mal jugée. Mais reconnaissez aussi que vous êtes arrivée sur ce site avec force préjugés (sur ma volonté de dominer pour dominer les femmes).
        Sur le rôle de l'homme : comme je l'indique dans l'article, il y a une tension qui n'est pas résolue entre le corps de la femme et le rôle du mari. Toutes les mesures saines envisageables ne réduiront jamais la responsabilité d'une femme en matière d'infanticide. C'est avant tout son corps que la femme doit gérer. La responsabilité de l'homme peut être augmentée, elle ne pourra jamais l'être de manière juste, sans laisser ce choix à la femme en dernier ressort. Nous sommes différents. La responsabilité de la femme en matière de maternité est autrement plus importante que celle de l'homme. C'est la gloire d'une femme, et elle ne peut être confondue avec la responsabilité d'un homme. Voilà d'ailleurs en quoi la parole féminisée des sites pro-vie est incomplète. C'est bien beau de vouloir aider les femmes, mais vouloir supprimer chez elles toute culpabilité alors qu'elles décideraient de tuer un enfant, c'est particulièrement abusif. J'en reviens à ma dichotomie personnel/général. Le plan du respect personnel (féminin), ne supprimera jamais le tabou de l'assassinat (masculin). Si une femme doit être sécurisée pour garder un enfant, à partir du moment où elle le tue, elle est devenue un assassin. Et prévenir une femme qu'elle va déchoir en humanité si elle suit un tel chemin, ce n'est pas de la culpabilisation, c'est au contraire en ce qui me concerne, un acte charitable. Les femmes doivent renoncer à la toute puissance de leur pouvoir personnel. Cela passe par l'acceptation d'une responsabilité personnelle et sociale. Cela peut heurter les sensibilités particulières, surtout dans notre monde de féminisation totalitaire, mais c'est nécessaire.

        • Je ne sais pas quelle genre de pro vie vous fréquentez mais dans mon association, on leur dit clairement que nous considérons que c'est un meutre. Le problème c'est que d'une part la plupart des femmes estime que ce n'est pas un enfant, surtout avant les 8 semaines. Et d'autre part celles qui considèrent que c'est un enfant, estiment pour l'instant que c'est un parasite qui dépend d'elles et donc meutre ou non elles considèrent que c'est un mal nécéssaire : en gros la culpabilité marche pas sur elles. Donc, comme le temps presse, on s'attaque au coeur du problème : la raison pour laquelle elles ne veulent pas garder l'enfant et on leur propose les solutions alternatives.

          Nous serions toutes ravies d'avoir la vision masculine pour compléter nos sites. Les hommes s'en contrecarrent pour la plupart.

          • Vous n'aurez pas d'engagement masculin important sur le sujet car les hommes en France ont déjà fort à faire avec eux. Ils n'arrivent même pas à défendre leurs problématiques urgentes (divorce et cpgnie). Ils sont veules et faibles comme je l'ai écrit ailleurs. Ce ne sont plus des hommes. J'ai déjà énormément de travail sur ce site pour les faire bouger un tout petit peu.

    • Je serais curieux de savoir quels sont les textes autorisant le géniteur à s'opposer à un avortement ?

      Je connais les dispositions légales autorisant la mère à réclamer une pension alimentaire à un géniteur auquel elle a "fait un enfant dans le dos', mais mes compétences s'arrêtent là.

        • M Alline a été très probablement énervé, comme moi, par la suggestion que nous pourrions être responsables d'un infanticide par avortement, alors que notre impuissance légale a été entérinée depuis 1979 dans les textes français. Encore une fois, ce plan personnel que vous essayez d'articuler en la matière, n'a aucun sens pour un homme. Si un homme n'a pas de responsabilité légale, on peut bien lui dire qu'il a une responsabilité personnelle, cela le fera bien rire. Il y verra un abus de pouvoir (il aura des devoirs sans avoir aucun droit pour le dire autrement). D'ailleurs à ce propos, la notion de responsabilité n'existe pas vraiment à un niveau personnel. Il faudrait parler plus "d'accompagnement, d'attention, de respect des susceptibilités" etc... La responsabilité vous vient des hommes. Tout comme les affects nous viennent des femmes.

    • Bonjour,

      C'est là qu'on voit que vous êtes jeune et naïve. Je suis absolument d'accord avec toutes ces propositions. D'ailleurs qu'il le veuille ou non, le géniteur est tenu responsable à vie, qu'il ait voulu de la grossesse ou non (en l'état actuel du droit). Mais mettre en place ces propositions s'oppose directement aux droits des femmes telles que les féministes les ont promus. Je vous le dis et je vous le répète, l'objet du féminisme n'est pas de responsabiliser les gens, et surtout pas les femmes, mais de leur donner tous les droits, jusqu'au droit de tuer un enfant. D'ailleurs en tant que femme, vous opposer au féminisme et promouvoir vos mesures, ce serait restreindre vos propres droits (toujours en l'état actuel du droit). Avez-vous bien conscience que vous êtes en train de vous priver en faisant de telles propositions ? Et autre question plus difficile encore : seriez-vous prête à priver des femmes de leurs droits actuels ? Et encore au-dessus : seriez-vous prête à vous battre contre d'autres femmes pour faire aboutir ces mesures ? La question n'est donc vraiment pas si je suis d'accord ou non.

      M.D

  • (Vidéo) "Témoignage d'un Pervers Narcissique" Phylogyne du 14/07/2019.

    Beaucoup de justesse dans ses remarques. Il y a un seul problème dans son raisonnement : tout semble construit autour de la séduction et d'une supériorité morale de la personne "plus attirante". Penser ainsi, c'est déjà un problème pour la relation qui l'entraîne dans la toxicité. Les gens ne peuvent construire leur relation autour du regard que porte sur eux, la société, ou d'une valeur sur un obscur marché du sexe. Cet homme se construit peut-être trop autour de ce qu'on pense de lui. 

     

     

    • Peut-être a t'il été accusé à tort (encore que, il a l'air effectivement narcissique, dans le sens qu'il se construit beaucoup dans le regard de l'autre). J'en ai connu un. S'ils valent "mieux" que leurs conquêtes et sont effectivement trop bien pour elles, pourquoi finissent-ils toujours par vous supplier de revenir lorsqu'ils les quittent ? Pourquoi tout ce travail de sape en amont pour vous "rendre plus humble" en dénigrant des qualités pour lesquelles tout le reste de votre entourage vous reconnait ? Pourquoi tiennent-ils à vous contrôler et vous éloigner de votre famille ? Et surtout, pourquoi ils ne se mettent pas avec quelqu'un à leur niveau au lieu de tourmenter leurs compagnes ? 

      Ils ont tous le meme profil en plus, mère absente qu'il déteste et qu'il veut rendre fier, immaturité émotionnel.Une fois que l'on en croise un une fois on sait comment les éviter pour toujours.

      • Appliquer le champ de la responsabilité à une vie de couple, je pense que cela n'a, en général, aucun sens. Il y a toujours une victime qui s'est laissée faire, et un bourreau qui n'aurait jamais pu agir sans le consentement de sa victime. Il n'y a pas à juger la vie des couples, d'aucune manière. Ici, dans cette vidéo, même si effectivement, il a l'air comme vous dîtes, je crois que son intervention est bénéfique en ce sens qu'il remet justement les gens à distance en matière de jugement. Ce qui n'enlève rien à votre propos d'ailleurs. Le danger pour nous hommes, de tels raisonnements, c'est de voir le champ du politique investi de lois qui ont pour but de contrôler les hommes dans le couple (violences conjugales par exemple) et à la fin, le couple lui-même. Les femmes, au nom de leur désir d'être respectées, font entrer le loup dans la bergerie actuellement. Après, elles reprochent à l'état de vouloir contrôler leurs enfants (qui veut leur interdire l'instruction à la maison par exemple), mais auparavant, elles étaient très d'accord pour sanctionner les violences conjugales. L'un ne va pas sans l'autre.

        • Oui sauf qu'il n'y a pas de règle concernant les PN. Le consensus général est d'encourager la victime à fuire. Evidemment qu'une victime ne l'est qu'à partir du moment où on les laisse faire. Le jeune homme de la vidéo a l'air de quelqu'un qui est dérangé parce qu'il y a des ragots à son sujet dans certains cercles et voudrait interdire ça. Je trouve ça bizarre cette manie des hommes à vouloir empêcher les femmes de se partager leurs expériences. 

          • Comme je l'ai dit le mensonge est déjà régulé dans la sphère intime. J'estime que les réputations sont la plupart du temps méritées. Toutes les fois où j'ai complètement ignoré les rumeurs sur quelqu'un, je l'ai regretté. Que celles-ci concerne des hommes ou des femmes d'ailleurs. Après, certains peuvent changer et ça peut être là que le bas blesse si la réputation les poursuit. Mais il n'y a pas de fumée sans feu en général. 

          • Facile de détruire quelqu'un en appuyant sur ses faiblesses. Tout le monde a ses faiblesses. A la fin, seuls ceux qui sont dans le rang social échappent à la rumeur, tyrannie s'il en est, qui ressemble comme deux gouttes d'eau à ce que nous vivons actuellement. Il y a quand même des moyens de se faire une opinion des gens en dehors de tout ragots. Je ne sais pas. Ca me dépasse et ça me fait très peur. Ca finit souvent par des bûchers ce genre de comportement.

          • Ils veulent les en empêcher parce que nombre de femmes se servent de cela pour mentir et asseoir leur pouvoir avec la complaisance de leurs soeurs qui préfèrent ne rien dire sur les mensonges plutôt que de perdre leur pouvoir. Ceci explique d'ailleurs une partie de la situation catastrophique de la justice en France, où le mensonge est très répandu mais ne dérange absolument personne. Personne n'y trouve à redire, car le mensonge est conçu comme légitime si des femmes, par exemple, l'utilisent. C'est toujours parce qu'elles sont de "pauv' femmes", opprimées et...

    • "Les résultats de l'Enquête sociale générale (ESG) de 2014 sur la victimisation révèlent que, parmi les 19,2 millions de Canadiens vivant dans les provinces qui avaient un conjoint ou un ex-conjoint (marié ou de fait), environ 4 % (760 000 personnes) ont déclaré avoir été victimes de violence physique ou sexuelle, ou les deux, de la part de leur partenaire au cours des cinq années précédentes. Cette proportion est bien inférieure à celle enregistrée 10 ans plus tôt en 2004 (7 %).

      Des proportions égales de femmes et d'hommes ayant un conjoint ou un ex-conjoint (marié ou de fait) ont déclaré avoir été victimes de violence conjugale (4 % chacun)"

      Aucune autre raison que ce soit différents en France si ce n'est, dixit E.Badinter, des études partiales, partielles instrumentalisées par les féministes...

    • Si ça a duré 4 ans, comme ça aurait commencé à ses 14 ans, ça veut dire que ça a duré jusqu'à ses 18 ans.... Décidemment, l'âge de la majorité sexuelle est donnée bien trop tôt aux filles... 4 ans à "souffrir", faut quand même être maso....ou menteuse !

  • "Laia Abril : "Je me suis intéressée à la culture du viol dans le monde"" Figaro du 25/01/2020.

    Madame Figaro. - Comment est né ce chapitre ?
    Laia Abril. - Comme pour On Abortion, il a été déclenché par un fait divers en Espagne : le viol collectif, pendant les fêtes de San Fermin, d’une très jeune femme par cinq hommes, condamnés dans un premier temps pour abus mais pas pour viol, parce que la victime n’avait pas protesté.

    En fait, elle est partie dans une quête fantasmagorique sur la base de faits mensongers et détournés de viol. Puis elle a brodé, comme on le comprend dans l'article. Encore une tarée de plus donnée en exemple. 

    • "Que vous soyez femme ou homme, les jugements de cour vous rendront blanc ou noir"

      L'affaire Vanessa Springora qui fait la une des journaux avec son bouquin "consentement" détaillant sa prétendue emprise à un pendant qui évidemment ne fera pas la une des journaux :

      Il s'agit de Micha Assayas, écrivain/journaliste qui a écrit un article dans le point pour expliquer comment à 14 ans il s'est fait sauter par sa prof sous le titre : "Mon prédateur était une prédatrice" : https://www.lepoint.fr/debats/michka-assayas-mon-predateur-etait-une-predatrice-15-01-2020-2358016_2.php

      • Remarquez également comme le point de vue de cet homme cicatrise les blessures, tandis que cette femme rouvre les plaies.

        • Parfaitement exact, c'est pourquoi j'ai apprécié ce témoignage qui n'est pas larmoyant et victimaire. En toute logique, le parquet devrait se servir de ce témoignage pour ouvrir une enquête... mais, non, c'est un homme....

  • "Des auteurs de viol s’expriment sur Twitter, des femmes leur répondent derrière le hashtag #JaiÉtéViolée" Figaro du 21/12/2019.

    Leur nouvelle définition du viol basé sur le manque d'envie : ". «Ma première relation sexuelle a été un viol. J’avais 13 ans et demi. C’était mon mec. Il m’a menacé de me quitter si je ne couchais pas. Par peur de l’abandon, je l’ai laissé faire. I"

    A ce compte là, j'ai souvent été violé.

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