Don de sperme pour lesbiennes dans un journal de SDFs

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Ce journal s’appelle « sans-logis ». Dans son numéro 222 celui-ci a décidé de mettre en avant un couple de lesbiennes et un donneur qui ont choisi de se mettre hors la loi pour satisfaire leur pulsion d’enfant. Et ce numéro de journal publié début 2013 n’y va pas de main morte, si j’ose m’exprimer ainsi, pour enjoliver l’histoire. Tout d’abord, la situation d’illégalité dans laquelle se sont mis cet homme et ces deux femmes n’est pas de leur faute, mais celle d’une « société arriérée », la France qui laisserait place à un « vide juridique » (il n’y a pas de vide juridique en la matière mais une illégalité reconnue de tous les juristes). Sans-logis journal 222Il ne s’agit surtout pas de priver un enfant de son père, mais « d’aider autrui » (homophonie inconsciente) grâce à un « donneur compatissant » car aujourd’hui la souffrance excuse tout. Ces lesbiennes cherchent « un homme bien, désintéressé, avec des valeurs, de l’esprit, et qui nous donnera le coup de pouce dont nous avons besoin ». Le « coup de pouce« , ce sera une masturbation dans un cabinet de toilette pour mettre de sa semence dans un « pot à sperme ». La réalité est parfois difficile à évacuer. Sans parler des conditions d’insémination…

Comment d’ailleurs, un « homme de valeur » pourrait-il accomplir cela ? Il faut justement avoir abandonné toute valeur, toute conscience morale, être au niveau zéro de l’espèce animale pour cautionner un tel acte. Non, un homme valeureux ne peut pas donner son sperme dans de telles conditions et avec pareil objectif. Là encore, la novlangue fait un carnage de mots qui pourtant eurent un sens par le passé. Plus loin, cet « homme valeureux » se donne bonne conscience en jugeant ces femmes « amoureuses » et « appréciables » . Voilà qui lui suffit à légitimer une privation de père pour un enfant. Il doit avoir une bien triste opinion du sien, raison probable pour laquelle, comme ces deux lesbiennes, il trouve la France « arriérée, machiste et traditionnelle sur la question de l’homosexualité et des rapports hommes-femmes ». En guise de rapports « hommes-femmes », celui-ci a pris la décision d’encourager des couples où les rapports « hommes-femmes » sont justement inexistants. Cherchez la cohérence… Bien entendu, l’article se conclut sur l’idée que l’absence d’un père ou d’une mère n’a aucune conséquence sur un enfant. Les études le prouvent ! Oui, les études homosexualistes pipeautées de partout, elles prouvent tout celles-là. Même que le bon sens n’existe pas.

Des articles comme ceux-là, on en a vu beaucoup. Et si j’ai voulu réagir, ce n’est pas tant à cause de son contenu idiot, mais plutôt à cause du journal dans lequel il se trouvait : un journal de SDFs. Telle est la vulgarité absolue de notre époque : des journalistes horribles peuvent se permettre de faire la promotion de la destruction des familles dans des mensuels que des personnes victimes de la destruction des familles devront vendre pour survivre. Car à n’en pas douter, un petit garçon qui naîtra dans une de ces familles lesbiennes suite à un de ces « dons » de sperme, sans aucun modèle affectif fort et sain d’identification à un homme amoureux d’une femme, aura peu de chances de réussir une vie de couple harmonieuse, et bien plus qu’un autre, il pourra finir à la rue (le phénomène de SDFs est surtout un problème de rupture familiale chez nous, pas de pauvreté). Et quand cela arrivera, s’il ne veut pas crever, les horribles bobos lui feront vendre de l’incompréhension pure entre hommes et femmes, propagande dont il aura été victime dans notre société riche d’après 1968. Voilà où mènent les bons sentiments.

L’article a atterri dans l’Express d’avril 2013 avec la participation de l’agence Reuter. Retrouvez-le ici.

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