Enfin, dans une de ces affaires criminelles, un de ces pères bafoué a épargné ses enfants. Il était temps. Ces derniers temps, nous n’avions plus que de mauvaises nouvelles de ces maris trahis qui commettaient l’irréparable. Ils tuaient leurs enfants puis se suicidaient, laissant leur compagne vivante. Ici, et pour une première fois, rien de tel.
http://aquitaine.france3.fr/info/deux-cadavres-decouverts-a-riberac-24-68191253.html
M Boulord est un de ces maris attentionnés. Ils habitent, lui, sa femme, ses deux filles, un petit pavillon de banlieue près de Ribérac avec jardin individuel et petit mur clôturant le tout. Ils fileraient le parfait bonheur petit bourgeois si en 2009 l’entreprise qui l’employait, Albany, n’avait pas fondu les plombs, laissant sans emploi beaucoup d’hommes de la région. Dès lors, les tensions dans le couple vont s’accentuer. Il s’écoule deux années et Jean-Philippe Boulord ne trouve toujours pas de travail. Il est au bord de perdre ses allocations chômage. Ses anciens collègues, licenciés économiques, comme lui, ont fini, eux, par retrouver un emploi. Pour rajouter au désespoir de cet homme, sa femme, qui a conquis son indépendance, travaillant au centre communal d’action social, décide de le lâcher dans cette dure épreuve. Bientôt sans revenu, sans famille, désespéré, Jean-Philippe Boulord prend la pression. Le passage chez le notaire pour régler les questions matérielles du divorce n’aura certainement pas été innocent non plus… Bien au courant de son état, le maire de la commune lui retrouve un emploi, mais pour Jean-Philippe Boulord, il est trop tard. Il n’a que trop bien anticipé la suite des évènements : divorce, les enfants un Week-end sur deux, et le nouveau travail qui servira à payer pension sous peine d’emprisonnement. Sans aucun but dans la vie, sans aucun espoir auquel se raccrocher, pris au dépourvu par une femme sans remord et sans pitié, se sentant piégé, Philippe Boulord commet l’irréparable.
Dans une fureur vengeresse, il a, de ses propres poings, bastonné sa femme jusqu’au dernier souffle. Puis, trop conscient de son erreur, il a mis fin à ses jours en se pendant, laissant derrière lui deux filles qui mettront toute une vie à comprendre son geste.
Cependant nous pouvons nous réjouir, ce mari bafoué, cet être détruit, trahi par une de ces nombreuses femmes cupides n’aura pas emporté ses enfants dans son désespoir. Pour une fois, la coupable aura été punie, même si deux petits innocents l’auront été aussi, et même si pour la coupable, la punition aura été disproportionnée au regard de la part de vie sacrée qu’elle portait en elle (comme tout criminel). Ce coup de sang de Jean-Philippe Boulord, nous n’avons pas à le glorifier, mais nous le comprenons très bien. Il n’est que la partie émergée de l’iceberg des nombreuses discriminations faites aux pères. Alors, bien entendu, demain, froidement, son geste sera classé dans les statistiques de maris violents qui auront tué leur compagne. Les féministes nous rabattront les oreilles pour nous dire que cette attitude immanente et violente des hommes est parfaitement inacceptable. Quant à moi, je me permets de leur donner un conseil, si elles veulent réellement s’attaquer au problème des violences conjugales, pour réussir, il faudra qu’elles luttent, peut-être un jour, qui sait, contre l’asservissement des pères de famille, et pour le rétablissement d’un contrat de mariage indissoluble. Croyez-vous qu’elle iront jusqu’au bout de leur logique ? Je ne le crois pas. Ces phénomènes rendent trop service à leur petite industrie idéologique, et s’il fallait aller au-delà des statistiques, il faudrait également qu’elles renoncent à leur commerce. Et comme elles ont toujours suivi leur intérêt (celui des femmes contre celui des hommes), elles ne sont pas prête à se détourner de l’élan de mort qui les guide.
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