La presse s’est faite l’écho ces jours-ci des résultats d’une enquête de l’Insee sur l’emploi du temps des hommes et des femmes de notre pays, enquête de 2010 (EDT 2010) dont les résultats ont été analysés par 3 chercheuses en octobre 2015 (Le temps domestique et parental des hommes et des femmes : quels facteurs d’évolutions en 25 ans?). Le Monde titre « Tâches ménagères : les inégalités ont la vie dure ». Le Figaro plus encourageant pour les hommes titre « Les pères de plus en plus présents auprès de leurs enfants ». Entre la plainte des femmes et l’encouragement des pères à bien se comporter, il y a un monde : celui du bon sens d’hommes et de femmes qui font ce qu’ils peuvent dans un environnement ultra-féminisé.
Pour revenir à la réalité, hommes et femmes se partagent les temps de travaux de manière assez équitable et ceci depuis 25 ans
A l’heure actuelle, en couple avec ou sans enfant, la femme s’occupe du foyer, l’homme consacre un peu plus de temps au travail salarié : 2h de travail salarié par jour en plus pour un homme, 1h30 de plus de travail domestique pour une femme à la maison, cet écart au foyer augmentant de 30 min en défaveur de la femme en cas de présence d’enfant(s) et de 1h en cas de présence d’enfants en bas âge. Après addition, il y a quasiment une stricte égalité sur toutes les périodes. La présence des enfants étant même minoritaire dans la vie d’un couple, il peut en être déduit que les femmes sont sérieusement avantagées.
Un autre chiffre qui va dans le même sens, c’est le temps de travail consacré aux tâches domestiques pour les célibataires : 2h00 pour un homme. 2H43 pour une femme. La femme seule consacre donc plus de temps au ménage qu’un homme, soit qu’elle y prenne plus de plaisir, soit qu’elle soit moins efficace qu’un homme, soit encore qu’elle soit trop exigeante. De toutes les manières, elle considère le foyer comme son territoire où elle exerce son pouvoir, loin de l’imagerie féministe sur l’oppression patriarcale (en effet qu’est-ce qui empêcherait une femme célibataire moderne subissant moins le chômage qu’un homme d’en faire moins ?).
Par contre, il semble que cette mainmise des femmes sur leur foyer s’exerce de plus en plus rapidement. En effet depuis 25 ans, elles se consacrent au ménage 1h de moins, ce qui n’est pas compensé par les 15 minutes de plus qu’elles passent sur le marché du travail salarié. Travailler moins pour gagner plus, elles n’ont pas élu Nicolas Sarkozy et François Hollande par hasard.
A noter que les situations d’hommes seuls avec enfants ne sont même pas étudiées tant elles sont rares. Les tensions dans le couple révèlent ainsi la réalité de la mainmise familiale des femmes sur les enfants. Le pouvoir familial est toujours et entièrement dévolu aux femmes, tandis que leur pouvoir en temps de travail sur le marché salarié est proche de celui des hommes.
Merveilleux papas poules à l’écoute du féminisme, ou résultat du chômage de masse chez les hommes jeunes, les pères qui ont des enfants en bas âge s’en occupent désormais 1/2h à 1h de plus selon l’âge de leurs enfants par rapport à 1986. D’ailleurs ils se plaignent peu des tâches ménagères, les jugeant moins comme des corvées que les femmes.
A l’inverse, les femmes cuisinent 19 minutes de moins par jour depuis 25 ans, soit 120 jours de vacances gagnées durant cette période. L’écologie a le vent en poupe, mais la mal bouffe et les transats ne sont pas prêts de disparaître…
Dernier point intéressant sur la méthodologie utilisée par les « chercheurs », le bricolage est considéré comme un « semi-loisir ». Vous me direz, une voiture qui tombe en panne, ou une plomberie qui fuie, cela a beaucoup moins d’importance qu’un coup de balai donné à la va-vite…
Conclusion :
Des femmes qui en foutent toujours moins et qui se laissent plaindre toujours plus par les féministes, arguant de différences dans les tâches exécutées pour crier au scandale de corvées qu’elles supportent moins bien que les hommes.
Les femmes fainéantes en avaient rêvé, le féminisme l’a fait.
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