Entreprendre au féminin

Oubliez les discours féministes, qui vous invitent à penser qu’en tant que femme, vous pouvez faire aussi bien qu’un homme dans les mêmes secteurs. Sortez de l’enfance. Vous voulez faire de l’argent ? Alors fini le temps où vous vous berciez d’illusions en écoutant vos professeurs marxistes vous expliquer comment vous pouviez réussir dans l’économie libérale. Je vais vous donner quelques vraies clefs qui vous permettront d’avancer.

Tout d’abord, mettez votre famille au premier plan.

Cela peut sembler paradoxal, mais une vraie réussite doit être fondée sur du roc. Même si ce conseil est moins valable pour un homme, il reste pertinent. La famille est le socle inamovible qui permet toutes les réussites, mais surtout qui permet de supporter tous les échecs. Vous ne voulez pas finir aigrie, masculine, frustrée et lesbienne, et pour cela vous avez besoin d’un peu d’altérité dans vos rapports personnels. L’intimité définit votre capacité à encaisser les chocs, c’est un lieu de ressource, d’échanges, de culture, de brassage d’idées. Quel entrepreneur n’en a pas besoin ? Et vous plus qu’une autre, parce que plus qu’un homme, une femme a besoin d’un cadre sécurisant pour elle et ses enfants, si elle veut s’épanouir. Remarquez combien les femmes qui réussissent sont des « filles de… ». A l’intérieur de leur famille, elles ont reçu des bases pour entreprendre, voire pour agir positivement dans la société lorsque leur relation à leur père a été satisfaisante. Dans le cas contraire, elles traînent leur passé comme un boulet qui les fourvoie.

Après l’avoir soigneusement sélectionné, le plus tôt possible, il vous faut donc mettre votre mari au centre de vos préoccupations, le chérir, lui porter de l’attention, vérifier qu’il gère bien son complexe d’infériorité en cas de réussite de votre part. Contrairement à l’idée répandu dans notre société, le mariage doit être le premier objectif de votre existence. Plus il sera précoce, plus vous aurez de chances de pouvoir vous impliquer à fond dans votre projet professionnel, quand les enfants auront un peu grandi. Si vous avez contribué à l’installation de votre mari, vous pourrez exiger aussi de lui un renvoi d’ascenseur.

Vos enfants doivent recevoir une bonne éducation, sinon, ils seront incapables de se débrouiller seuls et ils seront toujours dans vos pattes. Ne vous plaignez pas après de ne rien pouvoir faire d’autre de votre vie, car vous l’aurez choisi. Attention également à ne pas les délaisser, vous le paieriez un peu plus tard à l’adolescence, à un stade où justement, ils devraient être autonomes et vous laisser plus de temps libre. Donner une bonne éducation, dépendra de la place que vous accorderez à leur père. Il devra trancher pour prendre les décisions finales et il ne sera plus temps de chialer parce que vous avez fait le mauvais choix de compagnon. Bonnes ou mauvaises, ses décisions devront s’imposer. Si vous voulez rester une mégère, alors l’entrepreneuriat n’est pas pour vous. Car j’en viens au second point, dans votre entreprise, il va falloir s’entourer d’hommes et déléguer. Si vous ne savez pas le faire dans votre famille, pourquoi réussiriez-vous dans le monde ?

 

S’entourer d’hommes

Les hommes aspirent à travailler, réussir, gagner de l’argent. Mais dans notre société, ils peuvent avoir été castrés. Songez-y quand vous en choisissez un pour vous aider. Si vous voulez faire tourner une administration, vous n’avez pas besoin d’hommes compétents. Il vous faut des gestionnaires lascifs qui sauront s’ennuyer, ou des femmes. Par contre, si vous montez votre entreprise, il vous faudra des hommes de terrain, et d’action. Bien entendu, une entreprise ne débute pas avec une foultitude d’employés. Elle commence même souvent à zéro. Vous serez la seule employée, vous perdrez de l’argent les premières années tout en travaillant comme une folle. Cela ne vous empêchera pas d’avoir des référents masculins autour de vous. Sans de bons guides, vous risquez de végéter. Les bonnes copines se révéleront avoir des objectifs différents des vôtres. Elles sont à intégrer avec circonspection. Et travailler avec des femmes qui ont les mêmes objectifs que vous, risque de vous faire de la concurrence. Songez-y. Il n’y a pas deux reines dans une ruche.

 

Valoriser votre culture féminine

Si vous pensiez pouvoir débarquer dans un secteur auquel vous ne connaissiez rien et faire un tabac, vous avez certainement dû déchanter. Les peuples, les entreprises, la culture en général sont le fruit d’une longue maturation générationnelle. A un moment donné, ces fleurs éclosent. Auparavant, il aura fallu que le petit enfant reçoivent des armes pour comprendre le monde dans lequel il voudra s’intégrer.C’est là que votre culture féminine intervient. Pourquoi vouloir singer des hommes qui ne sont pas de votre famille tandis que la culture qui vous a été transmise regorge de trésors insoupçonnés ? Par exemple, si les femmes réussissent sur internet, ce n’est pas dans n’importe quel domaine : elles excellent dans les blogs de cuisine, les forums de partage, la mode, le bien être, la pharmacologie, l’impertinence et la mauvaise foi. Il ne s’agit pas là d’un hasard. Il n’y a pas non plus à dénigrer de tels secteurs, excepté pour la mauvaise foi peut-être. La mode a trait à l’esthétique, la cuisine permet de nourrir le monde, le partage met les gens en lien, le bien-être soulage l’existence, et n’oublions pas la pharmacologie et la longue tradition des sorcières en occident, et plus prosaïquement des « médecines de bonnes femmes » qui avaient leur utilité pour soigner les petits maux de toujours qui peuvent pourrir une existence. Ainsi, dans votre famille, vos femmes vous ont transmis un bagage culturel qui, même s’il s’est un peu perdu, peut encore vous servir de base à des entreprises productives et enrichissantes dans tous les sens du terme. D’ailleurs n’imaginez pas vous épanouir dans des secteurs masculins. Pour exercer votre métier avec bonheur, il vous faudra le faire tel une femme sauf à pourrir le secteur masculin que vous investiriez, ou à être malheureuse. Voir les nombreuses désillusions dans l’éducation nationale.

 

Attention aux faux amis.

Pour en revenir au métier d’éducateur, il est plutôt masculin bien que les femmes croient pouvoir s’y épanouir. En fait il a deux versants : le versant masculin qui ouvre et le féminin qui rassure. Les enfants en bas âge ou en très grande difficulté ont besoin du second, tandis que plus ils grandissent, plus ils ont besoin du premier. L’omniprésence des femmes dans ces métiers en a fait un cloaque, alors même qu’elles ont plus de capacités pour y gérer les relations sociales. Entreprendre dans ce secteur, ouvrir une école, ou je ne sais quoi, doit se faire avec des pincettes pour une femme, avec l’exemple fort d’un père en arrière plan, le plus souvent. L’idéal serait d’avoir des écoles non mixtes enfants-professeur, ou encore des écoles où hommes et femmes travailleraient en binômes dans des écoles mixtes. De même, tous les métiers qui ne sont pas traditionnellement féminins peuvent être des pièges bien qu’il s’agisse parfois d’user de compétences proprement féminines. Ainsi, celle qui ouvre un restaurant croit vendre de la cuisine tandis qu’en fait, elle vend des relations sociales. Cela peut marcher pour elle, mais elle ne doit pas se tromper sur ce qui fait son succès. Ce faisant, elle pourra aller plus loin dans son concept. Car au-delà du métier, il y a des recherches intrinsèques profondes à la femme et à l’homme. La rentabilité qui est une contrainte pour la femme, est souvent un objectif pour l’homme. La relation sociale qui est souvent une fin pour la femme, est une contrainte pour l’homme. Nous avons tous besoin de rentabilité et de relations sociales pour réussir, mais nos conceptions sur le monde change tout. Si aujourd’hui les infirmières ou les sage-femmes, par exemple, sont les personnes les plus reconnues en France auprès des populations, ce n’est pas un hasard. Celles-ci occupent un métier qui fait appel à leurs qualités féminines et qui valorise leur culture. Beaucoup de réussites pourraient être construites autour de ce modèle, et favoriser des transmissions sexuées, ici pour sauver des vies.

 

Pensez à l’activité complémentaire, au mi-temps, aux solutions adaptatives.

Même dans notre pays où le taux d’activité pour les deux sexes est très élevé, les femmes l’ont compris. Beaucoup choisissent des mi-temps pour s’occuper de ce qui les intéresse. Souvent leur famille. N’allez donc pas du tout dans le sens des féministes qui vous interdisent de telles vues. Réussir demande une implication énorme. Cependant, il est aussi possible de développer un petit modèle à taille humaine, de voir si celui-ci fonctionne avant de s’y investir complètement. Il faudra pour cela attendre que les enfants aient un peu grandi. Car ne vous imaginez pas entreprendre avec une famille naissante. Les hommes qui le font, sont soutenus par tout leur entourage. Aujourd’hui, ils le peuvent de moins en moins et pour ce faire sont obligés de rester célibataire eu égard au climat de guerre entre les sexes en France. Dans le cas où ils sont restés seuls et à un âge où les femmes sont presque stériles, ils peuvent encore prendre femme qu’ils aient réussi ou non.
Cela fait une grosse différence. Car une femme ne le pourra pas. Si elle veut jamais une famille, objectif principal de toute forme de vie, il lui sera difficile d’entreprendre en même temps. Ses maternités vont d’autant plus la contraindre que pendant ce temps, elle pourra rarement entretenir homme et enfants avec ses propres revenus. Et il n’est pas certain que les progrès de la science y changent quoi que ce soit, sauf à nous faire perdre définitivement notre humanité. En attendant, soyez pragmatiques. Evitez de vous sacrifier à des idées folles qui font le malheur de toutes parce que quelques unes d’entre vous ont décidé de se croire supérieures aux autres. C’est faux. Sachez attendre votre heure. Il y a un temps pour tout et des opportunités pour celles qui veulent s’en saisir. Pourquoi ne pas poursuivre un mi-temps entamé pour des raisons familiales à des fins personnelles par exemple ?

 

Voilà, vous avez toutes les clefs en main pour réussir votre business, faire fructifier votre famille, votre pays, votre entreprise, dans le respect des uns et des autres. Voilà une mission difficile, réservée à quelques rares individus, mais qui mérite d’être tentée si vous avez une passion chevillée au corps. Car tout ne peut pas être entrepris dans n’importe quelle condition, mais certaines belles idées méritent qu’on se sacrifie pour elles, voire d’agrémenter une vie.

Léonidas Durandal

Antiféministe français, j'étudie les rapports hommes femmes à travers l'actualité et l'histoire de notre civilisation.

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