Vous savez, il n’y a pas pire que ces féministes hommes pour nous donner des leçons sur la domination des hommes envers les femmes et pour devenir eux-mêmes violents quand ils s’aperçoivent qu’ils se sont fait flouer. Car pour eux, ce sont toujours les autres hommes qui sont les violents. Jamais ils ne veulent imaginer qu’un homme ait pu être poussé à bouts, ou qu’il ait été victime de fausses accusations. Non, pour eux, les hommes sont toujours coupables, jusqu’à ce qu’ils se retrouvent eux-mêmes sur le banc des accusés. Quand c’est le cas, ils essaient de se défendre en croyant que leur parole va être prise au sérieux parce qu’ils sont innocents ! Mais à chaque fois, ils nous offrent le même spectacle pitoyable, renforçant l’image d’homme violent dont ils n’imaginaient pas que ce monde, leur monde, allait les en affubler. Ainsi s’exprime Eric Raoult après le dépôt de plainte de sa femme pour violences conjugales :
« Dire à son épouse qui a 15 ans de moins « tu t’habilles comme une salope » c’est pas une violence conjugale. »
Oui mais le dire à la radio, c’est faire le jeu de sa femme, et passer pour un homme violent.
Respect de la vie privée :
M Raoult veut qu’on préserve sa vie privée. Dès lors, pourquoi s’était-il fait régulièrement le défenseur des droits des femmes, jugeant ainsi de l’intimité des gens ? Ce qui lui arrive est un juste retour de bâton. Il ne peut pas s’en prendre à d’autres. En déclarant en 2010 :
« C’est tout d’abord la question des droits des femmes qui se pose et de l’implantation dans notre pays de traditions culturelles ou d’idéologies qui tentent d’imposer un rapport homme-femme fondé sur la domination, la pression et même la menace, ce qui est proprement inacceptable. » (introduction au rapport parlementaire sur le port du voile).
, il se faisait le tenant de toutes ces dégénérées sans morale et sans religion, tout en soutenant la dignité de femmes amorales qui allaient bientôt le lui rendre. Quand on mise sur les saintes innocentes, et qu’on défend leur victimisation, tout en ignorant leur force, en propageant des mensonges sur les rapports de domination hommes-femmes dans notre pays, c’est normal d’être victime de sa forfaiture ou de sa bêtise.
Alors sa femme a eu beau jeu de se taire, le laissant s’enfoncer alors qu’ils sont en instance de divorce. Et il s’enfonce autant que possible :
Article du Nouvel observateur du 12/10/2012
« On ne commence pas une carrière d’homme violent à mon âge ».
Quelle piètre défense. A-t-il au moins conscience de ne pas argumenter ? Elle n’aura plus qu’à récolter la mise dans quelques mois, s’il ne fait pas un énième AVC jusque là et si elle n’hérite pas de ses biens avant, sans avoir eu à se battre.
Il est si innocent qu’il a proféré des menaces à son encontre, désirant utiliser la justice pour la sanctionner de ses fausses accusations. En tant que ministre de la République, il ne sait même pas que les fausses accusations ne sont pas punies en France. Il imagine la mettre sur le banc des accusés alors qu’il est en grande difficulté, lui même sur ce terrible banc. Il cherche à inverser les rôles imaginant que sa tactique va passer inaperçue auprès de la justice. Il y a des saintes innocentes qui n’en sont pas du tout, mais il y a de grands hommes politiques qui ne sont que des fantoches. Tel est le malheur de l’idéologie féministe et de notre époque qui l’accompagne. Ceux qui la soutiennent en sont immanquablement les premières victimes. Ils se croient grands, ce ne sont que des enfants. Puissent-ils se réveiller tous ces hommes en voyant cette affaire médiatique. Mais j’en doute, car les hommes de notre pays sont si enfermés dans leurs certitudes féministes qu’ils oublieront bien vite le cas Raoult.
Pire tous ceux-là lui plaqueront une image d’homme violent sur le dos jusqu’au jour où ils auront été victimes, eux-aussi de la forfaiture féministe. Jusque là, ils dormiront paisiblement continuant à penser que les hommes dominent le monde, et que par la même occasion, ils sont les maîtres de leur quotidien.
Vraiment si la morale devait aller jusqu’au bout, ce serait marrant de le voir se faire exproprier de sa maison pour violences conjugales, grâce à la loi qu’il a voté il y deux ans de cela. Se souvient-il seulement qu’à la simple demande de sa femme, celle-là pourrait le mettre dehors sans preuve ? Et qu’elle lui doit ce fantastique passe-droit ? Ah bah non, les femmes ne mentent pas ou ne jouent pas la provocation pour gagner une procédure de justice.
Lorsqu’il a voté la loi, il ne s’imaginait certainement pas qu’il serait le premier concerné par la bêtise de ce texte. Il y a une justice quand ceux qui ont envoyé des milliers d’innocents à la rue, se retrouvent eux-mêmes en difficulté. Cela ne règle pas du tout le sort du monde, mais ça donne un peu d’espoir. Qui sait, peut-être les difficultés convertiront leur coeur et qu’ils arrêteront de nous pondre des lois plus bêtes les unes que les autres quand il s’agit de protéger les « faibles » femmes.
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