Si vous vous demandez encore comment le rapprochement entre pratiquants d’Islam et Catholiques a pu être empêché dans la lutte contre les unions de duos homosexuels, ne cherchez pas plus loin. Il n’y a pas de hasard à cela. Une de nos sources vient de nous expliquer comment les services de renseignements français s’y sont pris pour éviter ce scénario catastrophe pour le gouvernement Hollande. Selon notre interlocuteur, l’opération aurait été menée à bout et jugée réussie.
Le contexte.
Nous sommes à la mi 2013. La Manif pour Tous a connu une mobilisation historique mais qui n’a pas débouché sur de résultats politiques probants. Les services de renseignements planchent sur une radicalisation du mouvement. D’un côté, ils voient partir Frigide Barjot et sa capacité de mobilisation médiatique avec soulagement. De l’autre, ils voient arriver Ludovine de La Rochère et son influence dans le réseau catholique avec circonspection. Il faut absolument empêcher le rapprochement avec Farida Belghoul qui serait un facteur de « déstabilisation de la situation politique en France ».
Le déroulement de l’opération.
Tout d’abord, Ludovine de La Rochère aurait été identifiée comme la personne clef à influencer. Ancienne attachée de presse de la conférence des Evêques de France, elle aurait été jugée comme une bureaucrate éprouvée au centre, non seulement du mouvement de la MPT mais aussi de l’institution catholique française. Femme de consensus ayant de l’aversion pour les rapports de force, le jeu de la DCRI aurait consisté à appuyer sur sa peur d’être marginalisée, non seulement médiatiquement, mais à l’intérieur de son propre mouvement. Pour qu’elle reste dans le sérail, notre noble institution de renseignement, aurait alors fait courir le bruit dans l’entourage de Ludovine de La Rochère que Farida Belghoul agissait en sous-main comme la représentante des Islamistes radicaux en France. Cette information ubuesque aurait pu ne pas être prise au sérieux si au même moment, la DCRI n’avait pas réussi à couper Farida Belghoul de tout soutien des représentants officiels de l’Islam en France. Ces derniers en quête de respectabilité, auraient été encore plus faciles à manipuler que Ludovine de La Rochère.
Une division catholique facile à encourager.
Du côté des catholiques, la césure aurait été favorisée depuis plus longtemps par l’envoi de messages anonymes sectaires et injurieux à l’intention de certains Evêques, mais aussi à l’égard de représentants de la Manif Pour Tous. Dans un climat de forte tension politique, ceux-là auraient alors pris peur concernant « la radicalisation du mouvement ». La paranoïa aurait été d’autant plus facilement mise en place qu’il y a une forme de circonspection historique entre l’Eglise « traditionnelle » et l’Eglise conciliaire. Le rapprochement entre Farida Belghoul et Civitas aurait alors contribué à renforcer la défiance sur les esprits les plus fragiles. A noter que ce travail de division aurait été encore favorisé par des lettres virulentes envoyées par des catholiques de tendance « tradi » et cette fois signées à l’adresse de certains Evêques jugés trop mous (par exemple à Mgr Dagens). Ces lettres auraient contribué à rendre vraisemblable le travail de sape de la DCRI. Et tandis que le réseau LGBT s’attachait de son côté à récupérer individuellement chaque Evêque, l’Eglise aurait réveillé en son sein de vieille plaies non cicatrisées.
Situation politique des catholiques.
La manipulation aurait fonctionné de bout en bout. La conférence des Evêques et les représentants de la Manif pour Tous s’auto-persuadant du risque de récupération du mouvement par des fous dangereux, des « extrémistes » comme on le leur aura bien fait comprendre, ils auraient coupé court à tout rapprochement avec les organisations les plus activistes de la lutte anti-genre. Ainsi Mgr Pontier aurait été nommé à la tête de la conférence des Evêques de France en remplacement du cardinal André Vingt-Trois pour faire baisser la « pression », dans un objectif de réconciliation du peuple catholique jugé divisé sur la question des unions homosexuelles (division savamment orchestrée). Quant à la Manif Pour Tous et suite à la nomination de Ludovine de La Rochère, elle se serait résignée à travailler avec son réseau de « personnes politiquement acceptables ». Elle ne présenterait donc plus aucun danger politique. La situation serait sous contrôle car la division au sein des différentes tendances du mouvement serait entérinée, les uns ayant trop peur d’être assimilés à des « extrémistes », les autres ayant été marginalisés politiquement. Maintenant que la situation serait sous contrôle, la DCRI en serait revenue à son travail habituel de surveillance de groupes marginaux et de récupération d’informations auprès de la base militante, une base, il faut le noter, qui, serait plus perméable à la coopération entre les différentes tendances du mouvement que ne le serait son élite.
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