L‘association Make.org a organisé une consultation citoyenne sur les moyens de remédier aux violences faites aux femmes. Celle-ci aurait mobilisé plus de 400 000 contributeurs. Au-delà du caractère consensuel de la question qui voudrait que les violences faites aux femmes soient un sujet primordial dans une société où ce sont les hommes qui sont les principales victimes de violences, comme dans toutes les sociétés du monde entier depuis l’aube de l’humanité, les 17 propositions adoubées sont significatives d’un état d’esprit féministe qui mène notre société à la catastrophe.
Un milliards d’idiots qui ont tort n’auront jamais raison ensemble face à un sage qui énoncera une vérité. En même temps, cette clarification des désirs inconscients de nos concitoyens va nous permettre d’avancer un peu dans l’identification de la maladie féministe qui nous tient.
Pour ce faire, je vais étudier succinctement ces propositions et les traduire de mon point de vue antiféministe, ceci afin de leur donner un peu de relief et permettre au lecteur plein d’interrogations, d’élargir son champ de vision. Je vous encourage d’ailleurs à intervenir pour énoncer ce qui vous choque dans l’attitude de nos compatriotes et de faire de cet article, autant faire ce peu, un lieu de débat contradictoire.
- Renforcer les méthodes de signalement (numéros, applis, boutons SOS, boîtiers…)
Les gens fantasment l’agression de pauvres femmes isolées du reste de la société, agressions qui seraient orchestrées par des inconnus. Or la plupart des agressions graves sur des femmes se font dans un cadre intime par des personnes qu’elles connaissent. Pour le reste, les femmes ne sont jamais isolées, sauf quand elles prennent des risques inconsidérés.
- Développer les lieux d’accueil et de prise en charge d’urgence des victimes
Les gens fantasment l’absence de structures d’accueil des femmes en détresse. Ils n’ont qu’une idée en tête : s’occuper des victimes. Mais ils pensent que le reste de la société n’est pas si emplie de bonnes intentions qu’eux. Ridicule.
- Créer un enseignement dédié dans les cursus scolaires et universitaires
Bourrage de crâne monomaniaque sous-entendant que les élites seraient indifférentes à ce genre de questionnement tandis que dans la pratique, il y sont complètement perméable (existence du ministère du droit des femmes!!!!).
- Encourager et sensibiliser à l’intervention des tiers et témoins
Les féministes désirent un monde de fiotasses puis se plaignent quand les hommes agissent en fiotasses, ou même parfois quand ces fiotasses se mêlent de ce qui effectivement, ne les regarde pas. Car une femme devrait surtout savoir dire non ?
- Créer des groupes ou réseaux d’entraide entre victimes
Au lieu de haïr les hommes, les féministes devraient peut-être transformer leurs associations en de telles structures, et parler entre elles des traumas de leur enfance, au lieu de pourrir la société.
- Revoir l’éducation sexuelle à l’école
Corruption de mineurs.
- Élever de la même manière les filles et les garçons
Indifférenciation maltraitante.
- Former les personnels de la police et de la justice
Tous les magistrats seront bientôt des femmes qui sont déjà très parti pris sur ces questions. Quant aux policiers, la suggestion évoque la possibilité de leur absence d’expérience en matière de relations humaines. J’ai peur que ce soit l’inverse. Ils se frottent tous les jours au pire de chacun d’entre nous, et sont bien plus au fait de ces phénomènes que les internautes qui font ce genre de propositions.
- Apprendre le self-defense aux femmes ou petites filles
Entretenir l’illusion de la sécurité.
- Mettre en place l’égalité des salaires
Une majorité de Français fantasme une discrimination salariale envers les femmes. Cela suggère plutôt qu’ils agissent au quotidien en faveur des femmes, et que ce sont donc les hommes qui sont discriminés dans l’indifférence générale, notamment au niveau des salaires. Conclusion : la différence des salaires entre les sexes devrait être beaucoup plus grande en faveur des hommes pour qu’il y ait égalité.
- Lutter contre les fausses accusations et les caricatures
Nous sommes d’accord. Sans lutte contre les fausses accusations, l’image de la femme toujours victime continuera à perdurer.
- Faire en sorte que la justice soit plus sévère et mieux appliquée
Méconnaissance complète du système judiciaire et de sa propension à briser des vie. Les gens en démocratie doivent vivre dans l’illusion que leurs institutions sont laxistes pour se croire à l’abri de l’abus.
- Briser la loi du silence et permettre aux femmes de dénoncer
Fantasme délirant de femmes qui seraient incapables de s’exprimer ou qui ne serait jamais écoutée.
- Soutenir les enfants témoins de violences conjugales
Déresponsabilisation des adultes, manipulation des enfants, attitude khmer rouge d’enfants qui doivent juger leurs ascendants, instauration d’une police des familles toujours plus totalitaire.
- Autoriser le signalement des violences par le médecin
Déresponsabilisation des victimes.
- Prendre en charge et sécuriser les victimes dès les premières violences / plaintes
Comme si ce n’était pas le cas. Fantasme d’une société laxiste envers les hommes.
Tandis qu’il n’y a que les hommes qui sont condamnés en France, les femmes sont majoritairement coupables d’agressions sur les enfants, par exemple. Le décalage entre le fantasme et la réalité est complet.
- Reconnaître les violences psychologiques au même titre que les violences physiques
C’est déjà le cas.
Dans l’ensemble, s’il y a des pistes intéressantes, les propositions de nos concitoyens sont de l’ordre du fantasme. Pour qu’elles fussent efficaces, il aurait fallu qu’ils appréhendassent la réalité sans filtre féministe. Or perméables aux femmes, engoncés dans leurs conceptions maternelles du monde, idéologisés, les intervenants ont multiplié les caricatures à travers des propositions niaises qui ne résoudront en rien les vrais problèmes que nous connaissons. Ici comme ailleurs, le féminisme aboutit à un détournement des moyens, financiers ou psychologiques, et ce parasitage entretient un problème qu’il dit vouloir résoudre : la peur des femmes de s’insérer dans le monde.
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