Leila Ben Ali a saigné le pays, mais on sait moins qu’une autre femme a provoqué la révolution en ce pays.
Interdit de commerce, le vendeur Mohamed Bouazizi qui s’était immolé en Tunisie et qui a déclenché toutes ces révolutions au Moyen-Orient en hurlant « DIGNITE! », n’avait pas seulement été empêché de commercer, il avait été humilié.
Mais par qui ?
En Tunisie, dans ce pays où les féministes ont très vite manifesté pour récupérer la révolution, c’est une femme, une « policière » municipale, Fayda Hamdi, qui aurait frappé le commerçant au visage :
http://www.egaliteetreconciliation.fr/La-revolution-de-la-gifle-7025.html
Empêché de gagner sa vie, il a fallu que ce soit une femme qui le rabaisse en dessous de tout, et qui provoque son geste. La famille de Mohamed Bouazizi a pardonné à l’incriminée et a retiré sa plainte. Il est beau de pardonner. Il est mieux de punir avant et de révéler la vérité. Car cet incident est significatif d’un problème plus grave. Il semble que le cancer féministe ait bien gangrené ce pays arabe, de fond en comble. Il semble encore que Leila Ben Ali n’ait pas été la seule à dynamiter son pays, il faut encore que tous les rapports sociaux se soient féministés avec la douceur qu’on connaît aux féministes.
Peut-être, autant que les Français, les Tunisiens ont-ils une autre révolution à mener, une révolution qu’ils ignorent encore…
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