Nous vivons dans un monde où l’inconscient collectif des femmes ne s’étend plus seulement à l’intérieur d’un village, mais à toute la planète. Le cancer féministe s’explique par cette mondialisation. Les campagnes marketing des féministes, usant des armes traditionnelles des femmes, peuvent être relayées d’un bout à l’autre de la planète. Et face à ce pouvoir indicible et terrifiant, démultiplié par la technologie et les changements sociaux, il n’y a plus rien, seulement notre faible conscience d’être humain. Par la technologie, les féministes ont acquis un pouvoir de nuisance qui n’est plus contrebalancé par le pouvoir et la morale sociale des hommes. En effet les hommes se sont fait convaincre que la libération sexuelle était préférable au rôle de méchant qu’ils avaient tenu par le passé. Ce rôle de méchant, ils ne l’avaient supporté qu’en raison des gratifications reçues de la société et de leurs femmes. Or la société, les trahissait en 1918, et les femmes les abandonnaient progressivement au fur et à mesure qu’ils devenaient impuissants. Petit à petit, les hommes en sont donc venus à tout laisser faire. Il n’y a plus rien en eux pour se révolter, que l’amour de la vérité, de la liberté, et de la justice, raisons dérisoires dans ce monde individualiste.
Le temps des féministes est advenu quoi qu’elles en disent. Toujours par ce marketing, elles ont réussi à nous faire croire que la cause des femmes étaient perpétuellement à défendre, aujourd’hui plus que jamais, tandis que dans les faits, plus grand chose ne leur résiste, et que la cause des femmes se révèle une sombre escroquerie. L’ennuyeux est que cette escroquerie nous tire tous vers le bas. Les féministes nous invitent à la régression. Ainsi le sont les dernières campagnes menées par les féministes. L’utilisation du « corps objet » de la femme qu’elles dénonçaient par ailleurs, et qu’elles dénoncent toujours, elles en sont venues aujourd’hui à s’en servir. Ce corps objet sert leur cause qu’elles confondent avec la cause de toutes les femmes. J’aime à penser qu’il existe encore quelques femmes que cette hyper-sexualisation horripile. Cependant, cela ne nous regarde pas vraiment en tant qu’hommes. Si je ne sais pas s’il y a encore des femmes éclairées dans notre monde, par contre, je sais qu’il y a encore un homme. Et cet homme que je suis n’accepte pas la vilenie de ces campagnes. En effet, ces derniers temps, le message féministe apparaissant de plus en plus creux, ces dernières ont choisi de faire appel à ce que nous avons de plus vulgaire en nous pour susciter l’élévation de notre conscience d’homme : l’attrait pour leur corps. Déjà en 1968, le jeté de soutien-gorge procédait du même esprit. Mais aujourd’hui, c’est un retour en force international de la démarche :
En Ukraine, ce sont les FEMENs qui ont relancé la machine, combattant soit-disant la prostitution et allant s’exhiber devant le Pape :
En France, les féministes ont lancé une campagne explicite sur le clitoris, ne se contentant plus de montrer leurs seins :
Et désormais les pays d’Islam comptent aussi en leur sein de fausses rebelles en la personne de Alia Magda Ehmahdy :
http://www.liberation.fr/monde/01012372182-alia-magda-ehmahdy-nue-contre-les-salafistes
Devant ce spectacle affligeant mais surtout qui se répète, il nous faut désormais protester en tant qu’antiféministes !
Pourquoi ces femmes se dénudent-elles ? Leur raison officielle se situerait dans leur désir de poser un acte libre et d’affirmer ainsi que leur corps leur appartiendrait. Dès lors, si leur corps leur appartient, nous pouvons nous poser une question légitime sur leur philosophie : pourquoi le donnent-elles à voir à tous ? Finalement, il n’y pas plus libre qu’une femme voilée qui se soustrait à tous les regards, tandis que celle qui se montre à tous, ne possède plus d’intimité. Maintenant, il est vrai que cela les regarde. En revanche ce qu’on nous oblige à regarder, nous regarde.
Alors voici la question qui nous concerne : Pourquoi nous imposent-elles la vue de leurs corps dénudés ? Et devons-nous l’accepter ?
En se montrant dénudés, elles sexualisent les rapports sociaux, nous renvoyant quand nous sommes hétérosexuels, à ces corps que nous avons appris à aimer. Cette image stoppe toute réflexion en nous, faisant appel à notre cerveau reptilien et nous met en face d’images promptes à nous rappeler notre domination d’homme.
Le cerveau reptilien : impulsif, vénal, violent et violeur. Telle est la partie de notre cerveau à laquelle ces féministes s’adressent. Elles nous reprocheront, ensuite, dans notre ensemble, les viols qu’elles attribueront de manière indifférenciée, aux hommes et à la violence intrinsèque contenue en eux. Suffisamment excitée, cette partie du cerveau prend le pas sur les autres, elle prend le pas sur toutes les autres et toute réflexion s’arrête. En même temps l’homme est un homme social, un homme de la norme et de la légalité. Ainsi, l’homme dominé par son désir, mais contraint par toute la société à respecter les femmes qu’il a en face de lui, se retrouvera dans une position totalement contradictoire : respecter, détenir, ou fouler aux pieds. Par exemple, faire cela en pays musulman, aux yeux de croyants qui respectent d’autant plus les femmes qu’ils les sacralisent, c’est leur poser un casus belli qui n’a pas de solution. Quant à l’homme athée plutôt occidental, il va se mettre à saliver, convoitant intérieurement un de ces corps, qui semble-t-il s’offrent à lui de manière libre mais qu’il ne possédera jamais. Pris entre notre amour pour nos femmes et notre volonté, et de les voir respectables, et qu’elles nous respectent, elles font appel à ce qu’il y a de plus bas en nous pour que nous nous résolvions à notre propre impuissance.
Impuissants devant ces corps que nous aimons mais que nous ne pouvons ni détenir, ni châtier, ni aimer, nous voilà revenu à un stade post-natal, nous voilà confrontés à la toute puissance maternelle qui nous domine, qui nous séduit, qui nous possède, qui peut tout, et qui réduit notre personnalité à un simple détail de sa propre vie, nous voilà sans individualité. Face à cette image, nous voilà résolu à croire de nouveau à la déesse mère. Dans notre société moderne ce culte a un autre nom : l’inceste. Jamais dépris des rapports maternels, l’homme ancien ne connaissait pas sa propre individuation ou de manière partielle. Il grandissait puis mourrait toujours prisonnier de l’image obsédante de sa mère, croyant qu’elle pouvait, tout parce qu’elle engendrait tout. Il fallut que l’homme prenne conscience de son rôle dans l’enfantement pour que ce pouvoir soit entaché de monothéisme. En nous ramenant à ce stade, mais en excitant nos désirs d’hommes, nous voilà confrontés à l’image sexualisée d’un corps de femme tout puissant, nous voilà revenus à ce stade pré-monothéiste où l’homme n’était rien. En agissant comme tel, les féministes sapent les fondements de la civilisation pour reprendre une forme de pouvoir totalitaire qui ne leur a échappé qu’il y a 4000 ans et dont elles gardent la nostalgie inconsciente.
Sur cette photo de nu, Melle Ehmahdy, a l’air fragile, presqu’apeurée. En fait, j’ose émettre ce sentiment qu’elle est effrayée face à sa propre liberté, face à son propre pouvoir. Et angoissée ainsi ou pour le moins fragile, nous en sommes d’autant plus encouragés à protéger cette faible femme, mise à nue, si l’on peut dire. Elle est l’acteur de sa propre dégradation, elle appelle en nous son propre relèvement et nous oblige ainsi à souscrire à ce qui la guérirait : encore plus de liberté.
Malheureusement cette liberté ne la guérirait pas. Cette liberté s’appelle une atteinte à la conscience collective, une atteinte à la morale, une atteinte à la pudeur de ce qu’il reste de notre désir de respectabilité. Si les féministes ne prennent pas conscience qu’elles ne peuvent pas tout, elles iront toujours plus loin, et nous mènerons toujours plus loin dans la régression, dans le monde entier. Devrions-nous stopper toute réflexion, tout acte militant parce que nous verrions, en face de nous, des seins, un entre-jambe, des poils pubiens ?
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