Féminisation et fin du droit

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Il faut croire que la france entretient des rapports houleux avec sa masculinité. Pays du droit napoléonien, il n’en reste pas moins que le pouvoir y a été souvent conquis de manière illicite, preuve en est ce même Napoléon.

L’homme, c’est la loi, la règle, le droit. Il place les limites, sociales et morales, face à la toute puissance destructrice maternelle. Dans notre époque de féminisation, le droit explose. Plus personne n’y croit, plus personne ne le pratique. Car l’homme a été relégué au second plan, comme d’un vague souvenir inutile. J’avais déjà souligné combien notre justice féminisée semblait sombrer. Désormais, et avec les émeutes qui ont suivi l’assassinat de Nahel, toute la société s’acharne à mettre le droit en second plan. Il n’a fallu que ça.

Evidemment, les émeutiers ne croient ni en la justice de notre pays, ni en sa police, étant donné leur comportement. Mais ils ne sont pas les seuls. Et voilà qui est le plus grave. La droite a abandonné tout souci de justice, immédiatement. Elle s’est rangée derrière un assassin, truqueur de procédure, et pourtant garant de la loi, pour mieux se venger de toutes les vexations ethniques/sociales qu’elle vivait au quotidien. Dans l’émission de TV liberté, une des chroniqueuses demande que des mineurs ou leurs parents, payent à vie pour les dégâts occasionnés. Il ne s’agit plus de sanctions mais de rétablir la possibilité de l’esclavage au nom de la responsabilisation. Où quand les grandes idées amènent à une régression. Dans cette même émission, à aucun moment donné, il n’est fait appel au respect des lois existantes et des institutions, sauf pour punir les dealers d’un pseudo empoisonnement, dealers qui ont rétabli l’ordre dans les quartiers ! Mince, la guerre civile, ce sera pour plus tard, à cause des voyous ! Ici encore, vous pouvez voir combien le droitard est jaloux du dealer qui dispense l’ordre à sa place, quand l’état n’agit plus. En aidant les populations locales, le petit dealer vient d’ailleurs de franchir la ligne rouge. La bonne conscience, est un monopole d’état, plutôt gauchiste.

 

C’est pas du luxe d’ajouter un peu de vie au milieu d’une telle pourriture. Résultat de la propagande médiatique : tout a été enlevé en 24h. L’ordre républicain a été rétabli. 

 

A la tête de nos insitutions, Emmanuel Macron en appelle à la responsabilité des parents tandis que l’état a consciencieusement miné l’autorité parentale, par les placements, par « l’éducation » nationale, par l’interdiction de la fessée, et plus généralement par l’interdiction de tout châtiment corporel, et la multiplication des appels à la délation de la part des enfants (allo119), liste non exhaustive. Devant la faillite de sa police, et au lieu de remettre de l’ordre chez les uns ou les autres, il se défausse. L’état qui a la prétention d’intervenir dans l’intimité des gens (lois sur les violences conjugales), n’est plus capable de remplir son rôle social de maintien de l’ordre, ceci expliquant peut-être cela, puisque comme l’évoquait déjà A de Tocqueville au 19ème siècle, l’état démocratique tend à vouloir s’occuper de tout, et dès lors, ne maîtrise plus rien.

Du côté de l’extrême gauche, pas de condamnation des violences, et pourtant, un appel au respect des institutions. Comme si l’émeute avait quelque chose de légal, et comme si les policiers dussent être les seuls à respecter la loi.

En vérité, nos sommes très peu en france à essayer de défendre la société, ses lois, son droit. A gauche, le pauvre Régis de Castelnau, se démène bien seul pour rappeler quelques principes juridiques, dont celui de présomption d’innocence et chercher à faire de la justice, ce terrain neutre qu’il a rarement été dans notre pays. Si mon opinion politique est faite sur ce fait divers, par contre, j’estime qu’il a bien raison de nous rappeler que la justice ne peut pas mettre en scène un lynchage. Je n’attends pas personnellement que la justice aille forcément dans mon sens, et je ne veux pas agir politiquement pour l’influencer. Tout ceci pour distinguer opinion personnelle/politique, et exercice de la loi/des institutions, qui ne se fait plus ailleurs. Cependant, il est vrai que la politisation de la justice est un fait, et qu’en ayant prêté le flanc à la critique par ce genre de comportement, comme le dénonce d’ailleurs Régis de Castelnau sur son blog, elle s’est sabordée. En devenant perméable au fait politique, notre justice a participé à réintroduire la violence tribale dans notre société. Pour avoir raison avec elle, il faut faire valoir un rapport de force crédible. Loin de remplir son rôle, notre justice a donc permis une extension du domaine de la violence, très inquiétant pour l’avenir, et dont elle est désormais la victime.

Les policiers l’ont bien compris, en particulier ceux qui se sont mis en grève suite à l’incarcération d’un de leurs collègues. Quand ils arrêtent une personne coupable de voies de fait graves, ils s’attendent à le voir dormir en prison. Mais en tant que garants de l’ordre public, ils ne s’attendent même pas que ce soit le cas pour l’un des leurs. Or le dérapage d’un policier a des conséquences bien plus graves que celui d’un simple citoyen. Il doit être particulièrement sanctionné. A l’inverse, ces policiers cherchent à se comporter en voyous, et veulent pouvoir saccager les derniers restes de justice de notre pays, tout cela parce que Emmanuel Macron leur a permis de mutiler des manifestants auparavant.

L’état policier n’est plus très loin, à cause du comportement de notre personnel politique, à cause des réactions du brave citoyen. Pour bien le comprendre, il faut remonter à la gestion de crise des gilets jaunes. Le bourgeois qui ne croit pas en la démocratie, a agi au pire : il a réprimé, il a méprisé, tout en flattant les forces de l’ordre qui lui donnaient les moyens de son absence de remise en question. En s’appuyant sur les forces de répression, le politique en est devenu tributaire. Le droitard de boulevard voltaire s’imagine que la société ne tient que grâce à celles-ci. Mais ce sont surtout les corrompus qui lui doivent une fière chandelle. Les citoyens seraient aptes à se défendre eux-mêmes si l’état arrêtait de les brimer à chaque fois qu’ils tentent de le faire.

Ce goût de l’ordre pour l’ordre, à droite, à gauche, et au centre, place l’extrême gauche dans une situation privilégiée. La voilà seule à défendre les lois et la société (tout en l’attaquant par son racialisme, et ses appels à l’émeute). Ailleurs le cri de « l’injustice plutôt que l’anarchie », semble retentir de manière unanime, c’est à dire la fin de la civilisation.

La féminisation et cette faiblesse qui l’accompagne ont débouché sur le trouble social. D’abord, simple tolérance envers l’invasion migratoire, elle s’est transformée en désir de répression impitoyable. Elle n’a rien de politique, rien de réfléchi je veux dire, elle est de l’ordre de la réaction émotive face à des événements sociaux graves. Seule une société entièrement féminisée peut agir de la sorte. En se substituant à l’homme dans la société et dans les familles, le pouvoir central a créé les moyens de sa propre destruction au profit de quelque tyran qui viendra rétablir l’ordre injuste. Ca tombe bien, notre élite, et une bonne partie de notre peuple, souscrivent à l’idée depuis pas mal de temps, tout en se récriant d’être des fascistes.


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