Comme vous en avez certainement entendu parler, ça y est, de manière officielle aux USA, après la France (3), la résistance ouverte au féminisme prend corps… principalement de la part de femmes. Aux USA, les « femmes contre le féminisme » ont réussi une campagne marketing gagnante en utilisant un mode de communication très adapté à la culture anglo-saxonne : le selfie avec pancarte et ici avec pour thème « Je n’ai pas besoin du féminisme parce que… »
Pour le Figaro madame, ces femmes ne comprennent rien au féminisme (1). Pour Rue89 c’est le dégoût (2). Il est vrai que ce signal envoyé en masse par plus de 10 000 femmes de langue anglaise à ce jour (5, 6), résonne comme un coup de tonnerre dans le ciel apparemment unitaire de la défense du « droit des femmes » aussi bien chez les natifs américains, que dans tous les pays qui ont suivi idéologiquement les Etats-Unis (4). En effet, ces femmes du pays le plus « développé » du monde, viennent d’indiquer à leurs hommes qu’elles n’acceptaient plus la représentation féministe, qu’elles identifiaient leurs soeurs comme des ennemies politiques, et, que donc, des personnes de sexe masculin pourront maintenant mener un combat antiféministe sans forcément qu’elles ne les assimilent à des individus anti-femmes. Une véritable révolution pour de très nombreux mâles suiveurs du beau sexe : car intérieurement, ceux-là vont pouvoir envisager de contre-dire des femmes sans se concevoir maintenant comme mauvais, « machos » et/ou misogynes. Des discours comme le mien vont aussi, progressivement, devoir être pris un peu plus au sérieux car ils ne pourront plus être très longtemps réduits à des caricatures « d’extrémistes » ou encore être volontairement ignorés.
La lutte antiféministe des femmes : un camouflet pour les hommes.
Si l’histoire ne retient que le combat des femmes contre la folie d’autres femmes, si les hommes ne prennent pas la tête de ce combat, le pouvoir des femmes dans ce qu’il a de malsain ne sera toujours pas révélé et accepté. Ce sera une occasion manquée comme jamais et nous devrons subir la prochaine catastrophe sociale sans avoir acquis les moyens conceptuels, en tant qu’hommes, de répondre à des femmes totalement déséquilibrées. En attendant, il serait même possible que nous conservions notre statut de sous-citoyen autant que cela arrangera ces dames. Le féminisme, ce cancer social, restera à l’état latent dans notre société, et reprendra d’autant plus belle que la prochaine reprise d’activité économique sera forte.
Des images pour dénoncer cet éternel féminin qui fait tant de mal.
Avec cette série de détournements de selfies américains, j’enjoins les hommes de langue française mais aussi de langue américaine (dans une autre série adaptée pour la circonstance), à comprendre comment hommes et féministes ont été manipulés par des femmes dans une expérience sociale de prise de pouvoir sans précédent. Aujourd’hui que le féminisme a échoué, nous ne pouvons revenir à un état antérieur. Il va donc nous falloir détailler les mécanismes humains qui ont pu donner tant de pouvoir à des femmes, comment celles-là ont naturellement outrepassé toutes leurs prérogatives, et quel pourrait être la place de chacun dans une société future plus harmonieuse et qui saura rester tolérante. A cette fin, il va nous falloir nous armer de lucidité et peut-être pour la première fois de l’histoire de l’humanité, regarder collectivement nos femmes dans les yeux sans faux-semblants tout en réussissant à leur garder notre amour. Voilà tout au moins, le chemin que je me propose d’accomplir avec tous les hommes qui auront conscience de l’importance de ces enjeux, et qui sauront s’armer d’un esprit tout autant positif que pragmatique et ferme.
1 « Ces jeunes filles qui détestent le féminisme », Figaro Madame du 18/07/2014.
2 « Et la consternation fut, elles posent contre le féminisme », Rue89 du 15/07/2014.
4 « Fémens : Les divers courants de féminismes conçus comme un seul et même combat », Youtube du 21/09/2012.
5 Groupe facebook « I don’t need feminism ».
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