(Film) « La consolation » ou le « viol » de Flavie Flament

Ainsi la maltraitance d’une mère sur sa fille va-t-elle servir à punir tous les hommes.

Lé récit

Flavie Flament a été victime dans son enfance d’une mère abusive qui l’aura rabaissée et abandonnée à des prédateurs sexuels (dont le célèbre photographe David Hamilton) pour vivre par procuration une vie de star. Des années après, trop tard pour la loi, Flavie Flament se souvient et raconte son expérience dans un livre, puis dans un film. En conclusion de ceux-là, elle revendique un changement de loi. Pour que toutes les victimes, comme elle, soient reconnues, la prescription pour viol sur mineur devrait être repoussée de 20 à 30 ans après la majorité de la victime, voire devenir imprescriptible. Et son récit a provoqué tant d’émoi qu’une nouvelle législation est en cours de discussion. Le système serait réactif. Très beau sur le papier. Comme toutes les utopies qui nous mènent en enfer.

 

La réalité

Après 30 ans, aucune preuve matérielle ne pourra être apportée par la victime, sauf à de rares exceptions. Dès lors, il faudra compter sur les aveux du coupable. Triste souhait que de vouloir qu’un pervers, un déviant admette sa culpabilité à tout prix, alors qu’il n’aura aucun intérêt à le faire. Ici, la victime s’affrontera à un mur. Par contre, il est une autre catégorie d’hommes qui avouera : l’honnête citoyen pressé par les services de l’ordre et qui fera tout pour avoir la paix au cours d’une audition trop longue. La victime innocente de fausses accusations sera la seule à risquer sa vie, sa santé mentale, son avenir à cause d’une loi qui permettra l’abus.

L’abusé abuseur, cela ne vous rappelle rien ? Il revient avec sa volonté de réparer la haine dont il a été victime en propageant la haine. Il pense que la justice saura faire taire sa souffrance, tandis qu’il n’a qu’un souhait : la vengeance.

D’ailleurs, le suicide de David Hamilton n’aura pas suffi à faire taire les rancoeurs qui s’expriment aujourd’hui par le biais de revendications délirantes. Tuer le bourreau se révélera toujours inefficace à apaiser les coeurs comme nous allons le voir. Définir un âge légal en dessous duquel toute relation sexuelle sera reconnue comme un viol ? 15 ans, 13 ans. Par rapport à qui ou à quoi ?

 

Une loi vengeresse

Notre société est si peu sûr de la définition qu’elle peut donner à la pédophilie qu’il lui faut une limite qui n’a rien à voir avec la maturité physique et le comportement des filles concernées. Il faudra dès lors que la loi juge les dizaines de milliers de relations sexuelles qui ont lieu entre un garçon juste majeur et une fille de 13 ans comme d’un viol. Bien entendu, là encore, cela sera inapplicable et seuls les parents qui auront un intérêt financier ou psychologique à le faire, mettront en marche le rouleau compresseur judiciaire, surtout quand il s’agira de se déculpabiliser d’avoir rater l’éducation de son enfant.

 

La loi au gré des aléas psychologiques de chacun, cela promet

A ce compte là, Dieu pourra être mis en accusation, lui qui a engrossé Marie à l’âge de 15 ans. Et puis toutes vos grands-mères, ces sacrés salopes qui ont baisé avec votre grand-père pour que vous en veniez à me lire, devront elles-aussi être défendues devant un tribunal, puisqu’il fut une époque où avoir un premier enfant autour de 15 ans était commun. Vous devrez alors reconnaître que vous ne devez votre existence qu’à un acte pédophile ou à un viol, au choix…

L’adolescence est une invention récente, créée par des parents et une société avides de retarder le développement affectif de leurs enfants, afin que ceux-là puissent poursuivre des études pour leur plus grande gloire (pas celle des enfants, je m’entends). Seulement la nature pousse et crie, fait valoir ses droits en la matière, si bien que les accrocs sont nombreux par rapport à cet idéal.

Sur ce chemin, combien d’infanticides par avortement pour éviter de mettre sous caution un si bel avenir, combien d’encouragements à la contraception pour que l’enfant déconnecte sexualité et mariage, combien de femmes arrivent à l’âge de la stérilité sans avoir eu d’enfant et sans avoir compris de quelle idéologie elles avaient été la victime.

Selon nos tenants du bon sens, il faudrait qu’une personne soit prête avant de se marier ou avoir des enfants. A ce compte là, personne ne pourra le fera, raison d’ailleurs pour laquelle le concubinage et le célibat se généralisent dans notre société. En vérité, nos adultes de bon sens masquent ainsi leur désir de faire passer le travail avant toute relation humaine. Et cette démarche contribue à stériliser notre civilisation. 

L’adolescence est une invention si récente que la pédophilie était même tolérée dans les années 70. L’enfant était alors une personne qui devait vivre ses désirs, aussi sexuels, pour ne pas que son développement intime soit entravé. Durant un peu plus d’une décennie, il n’y a plus eu ni enfance, ni adolescence, ni âge adulte.

Il est aujourd’hui étonnant de constater que les mêmes qui veulent un renforcement de la loi sur les abus sexuels, étaient hier les premiers à les encourager. En la matière, le film de Flavie Flament fait référence à une époque où la limite n’était pas aussi tranchée qu’aujourd’hui et où la responsabilité de l’abuseur devrait être relativisée. Je m’explique. 

Si tout le monde vous dit que c’est normal, si la fille est formée, si la mère de la fille consent à l’abus pour la gloire, les évidences du viol ou de la pédophilie, n’en sont plus. Le film « La consolation » a d’ailleurs ce mérite de montrer les hésitations de David Hamilton avant son passage à l’acte. Sur la plage, il a une discussion avec Flavie Flament où il cherche à converser d’égal à égal avec la petite. Et quand il s’aperçoit qu’elle n’est pas aussi adulte dans sa tête qu’il l’imaginait, il s’énerve. En fait, ce n’est pas Flavie Flament qui est l’objet de sa colère, mais lui-même dont le fantasme se cogne à la réalité : celle d’une fille immature dans sa tête.

David Hamilton s’énerve donc d’être mené par des pulsions physiques tandis qu’il constate à l’évidence, le décalage psychologique d’avec la petite. Mais au milieu de tous ces corps nus au cap d’Agde, la pulsion reprend le dessus. D’autres mères lui ont donné leurs filles pour la gloire, Flavie Flament elle-même ne sait pas qu’elle a le droit de refuser, elle ne dit rien par peur de déplaire à sa mère. Il y a donc passage à l’acte. Cependant, celui-ci ne peut être défini comme un viol ou un acte pédophile.

Car si le traumatisme de Flavie Flament remonte lors d’une psychanalyse bien des années après, ce n’est pas tant d’avoir eu une relation sexuelle avec un adulte, mais d’avoir cédé à un adulte à cause de sa mère, sans avoir suivi ses propres désirs de femme formée. D’ailleurs très vite, Flavie aura une relation sexuelle avec un autre garçon presque majeur sans que cela ne la trouble outre mesure, au contraire. L’abus principal était donc celui d’une mère sur son enfant. Et celui-là, aucune loi ne saura y mettre un frein, surtout pas celle que nos représentants sont en train de voter.

Comme Flavie Flament, de nombreux enfants violés sont d’abord victimes de leurs parents. Puis ils rencontrent un « prédateur ». Celui-là pourra donner libre cours à ses pulsions parce qu’au préalable, il aura pu s’appuyer sur une faille chez ces enfants, un manque d’amour, un manque de repères.

Combien d’enfants qui n’auront pas connu leur père, et ici dans le film, combien d’enfants avec un père « seulement » dominé par leur femme, ne sauront pas dire non, tandis que d’autres se seraient affirmés sans ambages dans la même situation, situation ambiguë à laquelle jamais des parents normaux ne les auraient confrontés d’ailleurs.

Tel est le vrai scandale. Un enfant doit être éduqué à savoir dire non et à le vouloir. Il est aussi protégé durant son enfance de décisions trop précoces à prendre. Puis, à un âge où il n’est plus enfant, il doit avoir envie de fuir les situations équivoques et savoir exprimer des refus. Si tel n’est pas le cas, il faut pointer du doigt un défaut d’éducation, et non accuser les hommes d’avoir des pulsions sexuelles ! 

Il n’est pas possible de reprocher à un homme d’avoir eu des relations sexuelles avec une fille pubère et consentante, puis le pousser au suicide en jouant sur sa culpabilité d’avoir profité des failles éducatives des personnes qui lui avaient été envoyées. C’est disproportionné et injuste. Cela nous évite surtout de nous poser des questions sur notre responsabilité en tant que parents, qui est celle de donner de l’amour, plutôt que de se servir de ses enfants comme de pansements.

Les enfants pansements finissent d’une manière ou d’une autre par être abusés, jeunes, ou plus tard, dans leurs relations adultes. L’enfant n’est pas un droit, les parents ont surtout le devoir de les éduquer dans les meilleures conditions possibles. Si le rapport de droits et de devoirs est renversé, l’enfant est abusé, par ses parents, et il en payera le prix dans sa vie affective à plus ou moins longue échéance.

Je le répète, la pédophilie devrait être définie stricto sensus comme une relation sexuelle entre une personne formée-majeure, avec une personne qui n’est ni l’un ni l’autre. Flavie Flament était certes mineure, mais elle avait déjà un corps pubère. En dehors de la question du viol, la condamnation des actes pédophiles devrait donc seule nous préoccuper.

J’insiste, le récit de Flavie Flament n’est pas celui d’un viol, ni d’un acte pédophile, mais celui d’une maltraitance éducative. L’attirance de David Hamilton pour des corps plutôt jeunes est très limite, certes, mais en tout cas, avec Flavie Flament, je ne pense pas que la limite ait été franchie surtout que cette relation a eu lieu avec l’accord tacite de la mère et celui de la fille qui était sous emprise (de la mère).

Une fille pubère doit pouvoir exprimer son refus. Ce faisant, si un homme ne se plie pas à ce refus, il y a viol. Avec la loi à venir, ni le viol, ni la pédophilie ne seront réellement cernés, preuve que notre société est encore dans le flou suite à la « libération sexuelle ». Hier, elle tolérait les relations sexuelles avec des enfants, demain elle condamnera des relations sexuelles entre personnes formées et consentantes, comme elle a déjà commencé à le faire. Entre temps, le problème n’aura guère avancé.

Si Flavie Flament a été violée, elle l’a été par sa mère. Les défauts d’éducation ont de graves conséquences, et tant que notre société ne voudra pas envisager les responsabilités des femmes, nous ne sommes pas prêts de régler ce genre de problème, tout au moins de les diminuer.

Ici, la mère de Flavie Flament rêvait de vivre une vie de femme indépendante et moderne, objectif féministe délirant, mais tellement répandu à notre époque. Pendant ce temps, elle pouvait exercer sa tyrannie en jouant sur la culpabilité de son entourage, d’autant plus facilement que notre société féministe ignore tous les abus s’il s’agit de femmes.

 

Remettre l’abus à sa juste place

Il n’est pas normal que des hommes servent à disculper une société déséquilibrée. Coupables surtout de lâcheté, dans la plupart des cas, les hommes de notre société sont maintenant dénoncés à l’image de prédateurs machiavéliques. Au contraire, le suicide de David Hamilton nous montre que la perversité de ceux-là est souvent faible, et qu’il y a des limites rapidement atteintes à se servir d’eux comme de boucs émissaires. Ce jeu hypocrite a des conséquences dramatiques. Des hommes, particulièrement faibles aujourd’hui, ne peuvent pas tout supporter, notamment qu’une loi les condamne dans l’hypocrisie générale, tandis qu’au même instant, et pour seul exemple emblématique,  la compagne de notre président de la République actuelle resterait libre de ses mouvements pour des faits identiques. Ce genre d’iniquité prouve bien que la revendication légale masque surtout une volonté de persécution à l’égard des hommes.   

Léonidas Durandal

Antiféministe français, j'étudie les rapports hommes femmes à travers l'actualité et l'histoire de notre civilisation.

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  • Votre définition de pédophilie simplifie à peine le problème. Il est clair que la majorité des filles de 15-16 ans ont des corps de femmes mais avant ça c'est plus compliqué. Il y a celles qui ont leurs règles et des petits boutons en guise de poitrine, celles qui ont une poitrine mais ne sont pas règlées, celles qui ont un désir sexuel clairement identifié et celles qui sont encore très innocentes, celles qui sont curieuses mais jusqu'à un certain point dont elles n'ont pas clairement défini les limites. Le soucis avec ce genre d'affaire c'est que cette différence d'âge fait que la personne plus âgée a un ascendant sur la jeune fille et en profite pour faire un peu ce qu'il veut. Je ne sais si on peit parler de viol ou pédophilie mais c'est un rapport qui me semble malsain. Et puis comme je l'ai dit, elles sont pubères certes mais à peine et cette tendance qu'int certains a se désinteressé de la jeune fille dès qu'elle a complètement perdu ses airs de gamine est perturbant.

    • Vous vous fixez ici sur l'intériorité de ces jeunes filles. J'essaie de fixer une règle sociale (différence femmes hommes sur l'appréhension des plans généraux et particuliers).
      Je pense que la règle sociale est plus importante comme d'habitude. Car si vous avez raison par rapport à toutes les remarques que vous avez faites, si nous laissons l'intériorité décider, tout devient obscur et anarchique. Par contre, en fixant une règle générale basée sur des constats biologiques, nous pouvons entrer dans une sorte de démarche vertueuse : les parents au courant de cette règle peuvent commencer à parler à leurs enfants en vérité et les éduquer par rapport à cela. S'ils ne le font pas, ils sont responsables dès lors en cas d'incident. Imaginez. Quand j'étais petit, on nous disait "fais attention aux hommes qui vous proposent des bonbons dans la ruecar ils peuvent vous vouloir du mal". Aujourd'hui, j'ai l'impression que les parents n'ont plus les mots pour exprimer des situations plutôt simples : le désir sexuel, celui d'un adulte en particulier, la proximité, les désirs naissants, la volonté... Je crois même que certains parents sont rassurés de voir que leurs enfants sont baisables sur le marché du sexe. Je crois que nous en sommes là. D'ailleurs c'est un peu ce qui est arrivé à Flavie Flament.

      • Mais dans ce cas, fixer un âge (de 13 ns qui est l'âge de la puberté pour la majorité des jeunes filles) n'est-ce pas une bonne idée ?

        C'est marrant vous dites ça mais moi j'ai l'impression qu'à cause de tous les excès qu'il y a eu dans les années 70, non seulement on prévient de plus en plus tôt les enfàts mais on les surprotège énormément.Dès mes 8 ans mes parents me laissaient jouer avec les enfants du quartier avec pour seuls règle d'etre là aux heures de repas. Maintenat on voit les mamans anxieuses avec leurs enfant de 12 ans se rassembler au parc et paniquer dès qu'elles sont pas dans leur champ de vision.

        • La panique des mères est dû à l'absence de règles dans la société, qui provoquent l'absence de confiance. L'un engendrant l'autre. Le père pédophile, l'homme pédophile est la seule image d'homme qui surnage dans ce marasme, image dont les mères n'arrivent plus à se dégager, qui s'imprègne en elles soit comme d'un repoussoir, soit comme nous le voyons, et de plus en plus, comme d'un aimant.

          Fixer à 13 ans l'âge du consentement ? Pourquoi pas, sachant que l'âge de la puberté ne cesse d'avancer et que cela posera toujours des problèmes d'interprétation individuelle. Et puis, désolé de le dire, mais une fille qui n'est pas pubère à 15 ans, une relation avec elle, devrait être considérée comme de la pédophilie.
          Considérant ce genre de différences, pourquoi ne pas utiliser l'âge biologique comme point de repère ? ce qui supprimerait ce défaut. Il pourrait s'établir une sorte de rite initiatique au moment des règles comme c'était un peu le cas auparavant. Avant, les mères collaient à leurs filles une bonne tarte. Aujourd'hui, elles pourraient leur coller une bonne tarte et discuter avec elles de "choses sérieuses". Il ne faut pas tout vouloir compliquer comme on le fait actuellement en établissant des règles précises mais qui ont le don d'obérer la réalité, tout cela encore une fois, parce que les femmes n'ont aucune confiance en la société, n'ont aucune confiance dans les hommes, ce qui revient au même.

          • Oui mes collègues sont toujours attendris lorsqu'un nouveau beau papa s'occupe bien des enfants de sa compagne, comme si il valait mieux que le père de l'enfant.

            Il y a quelques années de ça il y avait un homme très âgé qui vivait seul et qui s'asseyait toujours devant la grille de l'école, tous les enfants le connaissait, il a toujours fait ça, s'assoir sur le banc. Les enfants l'aimaient beaucoup. Un beau jour une affaire de pédophilie a éclaté dans la piscine municipale d'un village voisin, c'est passé dans 7 à 8 "un maître nageur en eaux troubles", il y a eu soudainement une chape de plomb qui s'est installée dans la vallée, les gendarmes se sont arrêtés devant l'école et ont questionné ce monsieur, qui en a été tout retourné; il n'est jamais revenu devant l'école, j'ai vraiment trouvé ça triste pour lui et pour les enfants.

            Les gens ne voient pas le Mal ou ne veulent pas le voir, ils ont besoin des crasseux pour se faire valoir mais quand le mal est du côté du "bien" c'est plus difficile à combattre.

          • C'est vrai, maintenant que vous me le dites, il y avait toujours des vieux dans le quartier avec qui les enfants étaient amis. Cela n'existe plus. Il faut dire que depuis l'assassinat de J C Basset par ces dames, il ne fait plus bon vouloir s'approcher trop des enfants.

          • La pédophilie c'est bien l'attirance pour un corps qui n'est pas pubère.

            Quand on commence à avoir des seins et nos règles on mûri naturellement et on sait parfaitement qu'on est en train de devenir une jeune femme, après oui il y a des parents qui empêchent leurs enfants de grandir et c'est ce genre de fille qui se sentiront violées par une main au cul.

            Personnellement je ne vois pas des pédophiles. Si on commence à se méfier de tout on a pas fini, j'ai un collègue célibataire de 55 ans, et c' est un très bon animateur depuis des années.

            Oui il faut dire aux enfants de ne pas parler aux inconnus, mais qu'il existe (heureusement) des gens réellement gentils, parce que le pédophile est toujours très gentil aussi.

            De nos jours les enfants manquent de choses essentielles et ces gosses sont des proies faciles pour ces pervers parce que ce sont eux qui viennent à eux, tout dépend du profil du pervers mais en tout cas cela se passe comme ça dans l'animation.

          • Je note que vous avez remarqué une stigmatisation envers les célibataires hommes tandis qu'un célibataire homme a peu de chance d'être un pervers aujourd'hui. Car un pervers essaiera toujours de se rapprocher des enfants. Or ce n'est certainement plus à l'école ou dans les centres qu'il y a une forte proximité avec les enfants, au contraire, tout y est surveillé, mais dans la famille. La pédophilie est d'ailleurs essentiellement une question familiale aujourd'hui, tout comme les viols.Le couple moderne, avec son lot de séparations, de recompositions, est une occasion unique pour le pédophile de rassurer à travers la caution que lui donne une femme etc... et en effet, la plupart des gens réagissent ainsi. Ils sont peu suspicieux envers un homme en couple, et pour une femme, c'est encore pire.

  • Parfois je me demande si vous n'êtes pas un ancien gauchiste tellement vous êtes idéaliste, c'est un constat pas un reproche.

    Le prédateur aussi a des parents déficients.

    La victime peut se remettre si elle a une grande force morale et affective.

    Dans cette affaire c'est la différence d'âge qui est condamnée.

    Pourquoi d'après vous beaucoup de victimes s'acharnent sur leur bourreau? Parce qu'on leur fait croire qu'il faut voir le verre à moitié plein.

    Je parierai que vous aimez la Belle et la Bête?

    • Vous imaginez que pour avoir la formation militante que j'ai, je ne viens pas de la droite. Vous avez vu le niveau de la contestation à droite ? A 1 million dans la rue, rien ne change. A Notre Dame des Landes, les gaziers sont en passe de réussir leur coup à quelques centaines de personnes. Quand je tente d'expliquer cela à un militant de droite, il me regarde éberlué. Il ne veut pas croire que la quantité a peu à voir avec la réussite. Il est souvent encombré de son matérialisme. Etonnant de la part de quelqu'un qui est persuadé de cultiver des valeurs spirituelles ? C'est pour cela que ce clivage gauche droite me fait un peu rire. Dans la réalité, nous retrouvons les militants et les autres. Nous retrouvons aussi ceux qui font passer la vérité avant tout (catholiques) à ceux qui laissent le mal les gouverner, et enfin une dernière catégorie, ceux qui respectent la loi naturelle sans nécessairement être catholiques ou sous la coupe du mal.

      Vous remarquerez que je n'excuse pas la victime car j'ai l'impression que c'est ce que vous suggérez. Je montre au contraire comment elle reproduit un modèle de prédation. Quant au prédateur, oui, en la matière, je l'excuse un peu. Le condamner à mort était une peine disproportionnée eu égard à la relation sexuelle qu'il avait eu avec une fille pubère et consentante.

      La différence d'âge... je ne comprends pas en quoi cela est condamnable. C'est vrai dans l'absolu, il y a suspicion d'une sorte d'inceste. Le rapport entre des générations différentes bouleverse l'ordre des générations. Mais je crois aussi, qu'il ne faut pas juger d'un couple, ni d'une relation sexuelle consentie. C'est vouloir sonder une profondeur qui nous dépasse.

      Sachez enfin, puisque vous voulez que je prenne un peu chair, que j'aime bien l'histoire de la belle et la bête effectivement, mais pour tout vous dire, j'aime beaucoup les contes traditionnels en général, raison pour laquelle j'ai fait un article par le passé sur la chanson Hijo de la luna. Parlez des contes traditionnels et de ce qu'on aime chez eux, vous savez, il n'y a pas grand chose de plus intime si ce n'est la relation que nous nouons avec Dieu. Donc, vous m'excuserez de ne pas en dire beaucoup plus.

    • Ce sont dans les apocryphes. Marie est une vierge consacrée au temple (raison pour laquelle elle est encore appelée vierge de nos jours, à mon avis) et elle doit quitter le temple à 12 ans approximativement pour prendre époux. Les théologiens estiment qu'elle a accouché entre 14 et 16 ans ce qui était commun à l'époque. Bien entendu, je ne me permettrais pas d'utiliser ce genre d'information prise dans des Evangiles emprunts de bien trop de magie à mon goût si notre Eglise n'avait pas déjà été puiser copieusement dans les apocryphes pour consolider le dogme marial...

      • Protection communautaire ou pas, cela ne l'a pas empêché d'être roulé dans la boue apparemment. Le pouvoir des femmes est supérieur à celui des J, si tant est que sa communauté serait spécialement intervenue pour le défendre, ce qui reste à prouver. Le pouvoir corrompt qui que ce soit qui le détienne. D'ailleurs en matière d'analyse sur le sujet, et s'il faut rentrer dans des considérations plus "spirituelles", je ne crois pas que nous dussions distinguer matriarcat et tribalité.

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Léonidas Durandal

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