Imaginez que la fille-mère n’est même plus vivante. Dans des circonstances dramatiques, elle a laissé derrière elle deux filles, elles-mêmes dans une situation déplorable. Elles vivent dans une région désindustrialisée. La plus vieille des deux vient d’être licenciée de son usine. Pour s’en sortir et sauver l’autre du placement, celle qui est majeure va décider de louer son ventre à deux jolis pédés riches travaillant à Londres et ayant participé au démantèlement de l’outil de production local.
Vous vous dites et je vous vois venir « Enfin une critique sociale de la location d’utérus ! » Que nenni. « Qui c’est les plus forts » nous propose une espérance dans ce monde en décomposition. Louer son ventre ou louer ses bras, c’est la même chose, cela permet toujours de s’en sortir. Les usines industrielles du passé peuvent laisser place aux usines sur pattes industrieuses de l’avenir. Les deux jolis pédés émigrés, noir et blanc, excusez du peu, vont même apprendre la tolérance à cette bande de souchiens indécrottables. Il faut avoir confiance. Qu’importe que le symbole de la productivité en ce monde se révèle être un couple stérile ayant fui la France. Qu’importe que les pauvres souffrent du délitement des familles. Quitte à ce que la déliquescence soit complète, autant que la famille n’existe plus! Et puis cet enfant va recevoir de l’amour !
Je te leur foutrais dans la tronche leur amour à ces gonzesses quand elles font un film. Car vous l’aurez compris, en matière de différence des sexes, Charlotte de Turckheim vient de nous offrir un monument en la matière. Tout part du personnel. Si nous nous comprenons les uns les autres, tout ira pour le mieux dans le meilleur des mondes. Ah l’univers bisounours au féminin si propre à nous faire courir depuis des décennies derrière notre malheur. Pas d’implications politiques. Pas de loi de l’offre et de la demande. Pas d’exploitation des pauvres en situation de faiblesse. Et tout cela donné en pâture à la France charliemouton. C’est comme s’enfoncer dans le ventre une lame anesthésiante toujours plus profond. Nous ne survivrons pas à la niaiserie féminisée, mais nous nous disons « encore un ptit bout, encore un ptit bout… ».
Femmes, restez à votre place. Femmes, arrêtez de faire de la politique. Femmes, arrêtez de faire des films. Femmes, ne mélangeons pas les genres. Charlotte de Turckheim devrait donner de l’amour à ses petits enfants. Elle ressemble désormais à ma bonne grand-mère pour qui j’ai la plus grande tendresse.
Mais personne ne demande à mémé de faire des films bordel. Qu’elle retourne à ses gâteaux et à ses confitures. Parce que là, elle donne à manger du sucré qui pourrait se révéler salé. La note féministe a déjà un joli goût de gastro-entérite. Nous nous sommes baffrés de libération sexuelle, de libération de la femme et autres égalité mon derche. Or le fruit était bien pourri. Devons-nous continuer la fuite en avant pour autant ? Mes intestins disent non.
Bon, je vous laisse en lien le synopsis du film. Je vous déconseille de le voir, et surtout de l’acheter, mais vous ne passerez pas un mauvais moment. Cela vous rappellera la manifestation du 11 janvier.
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