Depuis le général de Gaulle, nos présidents sont de moins en moins moraux. A partir de M Giscard d’Estaing, on les a vu aller aux putes, entretenir une deuxième famille, prendre des maîtresses, se marier et se remarier. Si épouse il y a, ce titre est maintenant usurpé. On parle bien de la femme du président mais on ne sait plus bien à laquelle il est fait référence. Alors que notre président actuel a eu de nombreux enfants et n’a jamais été marié, les journalistes emploient de plus en plus le terme de « compagne du président ». Un jour nous nous habituerons peut-être à ce qu’ils emploient une autre expression, celle de partenaire sexuelle. Cette polygamie pire que celle d’autres peuples (1), ne choque plus un pays qui croit pourtant avoir évolué en termes de moeurs. Les Français sont même outrés que Mme Treirweiler n’ait pas été placée à côté de François Hollande lors d’une cérémonie religieuse catholique à la cathédrale Notre Dame de Paris. Moi je suis à la limite d’être outré qu’on les ait autorisés, elle et notre président normal, à franchir l’entrée. Il paraît que la moralité ne fait pas forcément un bon président. Il paraît que ce sont deux choses différentes. Personnellement je suis certain de l’inverse. Si une personne amorale peut mener des guerres, les gagner, permettre à une économie de s’étendre sur le court terme, par contre qu’est-ce que cette personne peut pour les familles de son pays. Au moment même où l’Etat ne s’est jamais autant mêlé d’affaires intimes, jamais cet Etat n’a autant été amoral. Jamais nous n’avons eu autant besoin de bons exemples à la tête de notre Etat et jamais nous n’en avons eu si peu. Nos hommes et femmes politiques trompent, abusent, sont individuellement versatiles, incapables d’engagement, et créent donc des lois prompts à légitimer leurs choix personnels, des lois qui favorisent les séparations, les citoyens amoraux, l’individualisme. En dernier lieu, je pense qu’il n’est vraiment pas du rôle d’un Etat de se mêler d’affaires familiales, il le fait bien trop mal.
Quant à notre président normal, François Hollande, où en est-il de ses frasques ? Eh bien, il vient d’être pris la main dans le sac si j’ose dire. Juste après avoir permis les unions homosexuelles, il se serait empressé de courir dans le lit d’une actrice. C’est en tous cas ce que révèle le Figaro du 10/01/2014 (2). Les détails qui nous sont livrés dans ce journal dressent le portrait d’un homme tout ce qu’il y a de plus puéril (croissants et scooter, garçonnière, fuite dans la nuit). Alors qu’en penser ?
Peut-on parler de la vie intime de nos présidents de la République ?
Dans notre imaginaire collectif, ces hommes politiques avec des coeurs d’artichaut, facilement influençables, pulsionnels pourraient être de bons présidents et il ne faudrait pas parler en public de leur intimité. Laissez-moi en douter. Au quotidien, eux et leur armada de fonctionnaires, interviennent dans les familles de tous les Français (allocations familiales, école, placements d’enfants, ASE, lois dans l’économie ayant trait à la famille etc..), et je pense, pour le pire. Alors il n’est certainement pas question que je me prive de le faire en ce qui les concerne. C’est un juste retour des choses.
1 Aimeles 03/05/2010, la polygamie à la française, pire que la polygamie des mohamétans.
2 Figaro du 09/01/2014, Rumeurs sur sa vie privée, François Hollande envisage des poursuites.
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