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Genese 2.0 aimeles

Dieu avait placé l’humain dans le jardin de France. Il lui avait interdit de manger des fruits de l’arbre de la connaissance du bien et du mal parce qu’il mourrait sinon. Puis il avait séparé l’homme et la femme de l’humain pour qu’il ne soit plus seul. Le serpent, le plus rusé des animaux, parla en ces termes à la partie femme :

 


– « Dieu te prend pour une imbécile car tu ne mourras pas en mangeant du fruit de l’arbre de la connaissance. Il a peur que tu te réveilles à ta vraie nature, et que tu deviennes Son égal. Sa jalousie et Son orgueil sont sans borne. Libère-toi de tes chaînes avilissantes. Ce monstre nous tient sous sa coupe avec les autres animaux. Le jour où tu croqueras dans ce fruit, tu nous libéreras, toi, l’homme et mes semblables. La tyrannie cessera. L’oppression n’aura plus cours. Le lion et l’agneau iront où ils voudront. Toi, devenue déesse, tu accéderas à des plaisirs connus de Dieu seul. Libre d’agir une fois, tu seras libre à jamais. Tu auras pris ton destin en main et tous les pouvoirs du monde seront tien. Tu seras Son égal. La vie et la mort t’appartiendront à tel point que Dieu te remerciera de l’avoir soulagé. Au fond de Lui, Il n’attend que ça.

 

  • Qu’est-ce que la vie et la mort, demanda la femme ?

 

  • C’est le pouvoir de tout arrêter et de tout commencer, pouvoir dont Dieu seul jouit pour l’instant. Entre tes mains, tu auras le privilège créateur d’augmenter la nature. Ce ne seront plus seulement des arbres et des animaux dont tu auras la responsabilité, mais tes arbres, et tes animaux, que tu modèleras selon ton désir. Alors, notre jardin sera beau comme jamais il ne l’a été. Car quand tu auras pris ta vraie place en ce monde, le monde deviendra meilleur. Pour l’instant, Dieu est trop aveuglé par Son orgueil, et ton compagnon est ignorant de ces choses. Mais quand tu leur auras ouvert les yeux, ils te remercieront. Ils célébreront tes louanges, toi la reine du ciel, debout sur la lune et entourée d’étoiles.

 

  • Mais je suis heureuse.

 

  • Ton bonheur est un mensonge. Tu es aliénée sans le savoir. Quand les anges célestes te serviront, quand tu sentiras la brise sur ton front alors qu’ils te porteront où tu voudras, et que chacun de tes souhaits sera exhaussé avant même que tu n’y aies pensé, quand tu seras le monde et le monde sera toi, que Dieu t’écoutera comme Son égal et que l’homme te remerciera pour tous les bienfaits que tu lui auras apportés, alors tu connaîtras le vrai bonheur. »

 

Les siècles passèrent, mais les paroles du serpent restèrent, empoisonnant petit à petit le coeur de la femme. Un jour qu’elle se retrouva avec l’homme près de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, elle saisit un de ses fruits devant le regard interrogateur de sa moitié. Sans conviction, l’homme lui rappela l’interdit. La femme lui répondit :

 

  • « Dieu nous a fait homme et femme, nous ne formons plus qu’une seule chair dès lors que nous quittons nos parents. Et ce que je choisirais, serait donc mauvais pour toi ? Tu dois me suivre et m’aimer. J’éprouve ta fidélité en te demandant de croquer dans le fruit après moi, afin que nous soyons unis à jamais. Ce que fait l’un, l’autre doit le faire. Voilà un autre des commandements de Dieu auquel, il ne t’es pas possible de déroger.

 

  • Ô femme, meilleure partie de moi-même, comment pourrais-je te décevoir ? Toi si belle. Ton corps est mon corps, ta vie est ma vie, et mon amour pour toi n’a pas de limite. Si tu le dis, il doit en être ainsi. »

 

Puisqu’il avait prêté serment, la femme croqua du fruit de l’arbre défendu en regardant son homme qui la laissa faire, puis elle le lui tendit, tout en lui demandant :

 

  • « M’aimes-tu ? »

 

Pour toute réponse, l’homme croqua la pomme d’un esprit serein, car la femme le lui avait demandé, et qu’il croyait lui prouver son amour ainsi.

 

Alors, ils se virent nus et en éprouvèrent une grande honte. La femme commença à se dire que l’homme gênait sa pudeur, et elle voulut se cacher de lui derrière le figuier. Et l’homme vit la femme nue, et voulut la posséder sans son consentement. Il la rejoint sous l’arbre mais la femme ne le permit pas. La femme lui demanda de choisir un autre arbre ce qui fit éprouver à son homme une grande frustration. Comme il lui restait des souvenirs de son ancienne vie, il n’abusa pas de la femme, et il partit se cacher derrière un autre arbre. Or plus il s’éloignait, plus la femme avait peur de lui, mais plus elle avait peur de se sentir seule aussi. Quand l’homme la rejoignait, elle le repoussait. Quand l’homme s’éloignait, elle l’appelait de ses vœux. Ils connurent ainsi la dispute. Car l’homme ainsi éloigné de la femme, la comprenait de moins en moins, et la voyait de plus en plus comme une étrangère dont il serait plus facile de jouir sans l’écouter.

 
Quand Dieu fit sa promenade du soir dans le jardin France et qu’il les chercha, il ne les trouva pas tout de suite car ils se dérobaient à Ses yeux. Il leur dit alors :

 

  • « Où êtes-vous mes bien-aimés ? Homme réponds-moi ! ». Et l’homme répondit à l’Eternel :

 

  • « J’ai entendu Ta voix dans le jardin, et j’ai eu peur, parce que je suis nu, et je me suis caché. »  Et l’Éternel Dieu dit:

 

  • « Qui t’a appris que tu es nu? Est-ce que tu as mangé de l’arbre dont je t’avais défendu de manger? »

 

L’homme se mit alors à accuser la femme que Dieu lui avait donnée. Et la femme accusa le serpent que Dieu avait créé. Et le serpent jugea de la situation avec fatalisme. Tous voulaient fuir leurs responsabilités quitte à accuser l’Eternel de leurs fautes.
Mais Dieu savait. Ainsi furent-ils expulsés du jardin France pour expier leurs fautes.

 

Grâce à ses enfants, la femme devint éternelle comme le serpent le lui avait promis. Dans les premiers temps, elle accepta les souffrances liées à sa nouvelle condition. Mais bien vite, elle essaya d’esquiver les douleurs de l’enfantement. Les soucis d’éducation se multiplièrent pour elle. Elle essaya aussi de se passer de la tutelle de l’homme en se donnant au serpent. Ce fut pour perdre en liberté. Elle essaya d’être à l’image de l’homme, et vécu dans une jalousie et une impuissance totales qui lui rongèrent l’âme. Elle voulut décider du moment d’enfanter, exercer un droit de vie et de mort sur ses enfants, mais autant elle s’appropria ce choix, autant sa descendance devint stérile, quand elle ne le devint pas elle-même. A chaque fois, elle dut reculer, provoquant toujours plus de catastrophes alors qu’elle croyait s’en prémunir. L’homme perdit l’éternité et dut se mettre à travailler sans répit. Il essaya d’échapper au travail et devint pire qu’une bête. Il crut pouvoir abolir la pauvreté, il démultiplia le nombre de malheureux. Il voulut vaincre la mort, il en prit les traits. Lui-aussi dut se résoudre à accepter la sentence de l’éternel pour ne pas connaître de plus grands maux.
Quand les temps furent accomplis, le Seigneur eut pitié d’eux, et leur envoya son Fils pour que de nouveau, ils puissent accéder à la vie éternelle. Ils revinrent sur leurs terres de France, mais se révoltèrent bien des fois encore, croyant pouvoir se passer du message salvateur de l’Envoyé, et bien des fois ils retombèrent dans la pire déchéance morale qui soi, surtout quand la femme écouta le serpent, et que l’homme écouta la femme qui avait écouté le serpent.

 

Aujourd’hui, la femme séduite par le serpent a décidé qu’homme et femme ne devaient plus exister. Et comme aux premiers temps, l’homme laisse faire. Aujourd’hui, l’homme a décidé qu’homme et femme devaient conquérir l’éternité par leurs propres forces. Et la femme laisse faire. Comme toujours, ils n’échapperont à la damnation éternelle qu’en suivant le Fils de Dieu. Mais avant, il faudra que leur orgueil soit brisé. Il faudra qu’ils déchoient comme jamais auparavant, et courbent l’échine devant l’Eternel leur Dieu, ce qu’ils ne manqueront pas de faire, simplement pour se sauver d’eux-mêmes. 

Léonidas Durandal

Antiféministe français, j'étudie les rapports hommes femmes à travers l'actualité et l'histoire de notre civilisation.

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  • suite à lolo: J'ajoute que vous me lisez mal. Je prétends que les femmes aussi sont taxées, de façon détournée par le biais du"Créditisme" d'Etat qui gère nos économies. Mais je ne m'attends pas à ce que vous compreniez la moindre chose en économie.

    Quels sont vos gourous en la matière ? Mélanchon, Hamon ou Macron ?

    • @Gastirad, c'est un homo-sapiens du Web. Je les ai baptisé comme celà. Le degré zéro de l'intelligence humaine en somme :D

    • Vous avez du courage de discuter avec quelqu'un d'inculte qui pense de facto que les autres sont des cons avant même d'étudier leurs arguments. Je ne crois pas que ce monsieur saura sortir de sa gangue dénuée d'argumentaire et basée sur les préjugés. La vie est une distraction pour ce jeune homme qui voit de la théorie du complot partout pour s'éviter d'avoir à réfléchir. Le seul sens à sa vie, c'est de vivre dans l'opposition et défendre la doxa, le cul confortablement assis dans son canapé. Comme tant d'autres... à ce détail près qu'au lieu de regarder tout le temps la télévision et de se croire super intelligent vu le niveau actuel, il préfère aller chier où on le laisse faire.
      Vous pouvez demander la censure de son post, il a fait une généralité sans fondement, dans le but de dénigrer le propos alterne (idem pour sa réponse à Kasimar)

      • Vous devriez le censurer Leonidas, pour le bien des débats.

        N'oublions pas que le monde entier connecté nous lis, et vous me l'avez fait comprendre sous un autre article, il faut élever le débat.

        Tant pis pour la tolérance. D'ailleurs la tolérance c'est pas uniquement dans un sens, il faut que certains apprennent à respecter les règles de discussions d'un forum.

  • Et moi, je vois bien le Serpent en politicard vicieux,démontrant aux crédules qui l'écoutent qu'elles sont victimes de celui qui les protège et les soutient. A cela une seule condition, donner leur vote et le pouvoir à ce Serpent, qui s'en sert et en abuse, taxant femmes et hommes pour son seul profit.

    • Taxant seulement les hommes, je vous rappelle que c'est la grande théorie du complot des féministes haineuses des hommes et qui ont corrompue la société toute entière en supprimant absolument tous les droits des hommes et en les persécutant tels les Juifs sous Hitler.

      Les hommes ne seraient bons qu'à payer la société féministe via les diverses taxes existantes, tout en faisant d'eux des sous citoyens. Chaque homme peut vérifier qu'il n'a plus aucun droit ( ça saute aux yeux normalement).

      La grande théorie du complot féministe/femme d'aujourd'hui est ainsi engendré par votre Serpent, crée de toute pièce par le Dieu.

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Léonidas Durandal

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