Dans la mouvance mgtow, il y a comme un reproche sourd fait aux femmes. Elles seraient hypergames et ne devraient pas être sur évaluées sur le « marché » des relations, car finalement, leur comportement serait essentiellement motivé par des questions matérielles. Ce comportement dépendrait encore de contraintes génétiques et biologiques.
Or sans cette hypergamie, mais où irait l’humanité ? Les hommes qui se reproduiraient pourraient être les pires des abrutis, les plus amoraux, et faire s’effondrer n’importe quelle civilisation, voire tribu. Il est vrai que pas mal de femmes sont attirées par des profils de psychopathes. Il n’en reste pas moins qu’elles sont une minorité et qu’à l’évidence, si elles devenaient trop nombreuses, ce serait la fin assurée pour la société concernée.
L’hypergamie tire donc l’humanité vers le haut, permettant aux hommes les plus intéressants, à conditions psychologiques compatibles et équivalentes, de se perpétuer. L’hypergamie féminine n’est donc pas un problème et au contraire, je trouve qu’elle n’est jamais assez importante. En particulier à notre époque, les femmes ne sont pas assez hypergames. Elles permettent à des sous-hommes de se reproduire parce que les hommes eux-mêmes ont laissé des attitudes de fiottes s’imposer en société. Ils ont promu avec excès leurs filles et nous voyons le résultat, une débâcle totale par féminisation totalitaire. Rien n’est à sa place, le sens n’est nulle part parce que le désir d’ordre et de sécurité est partout, dans un monde riche… Sans parler de cette conception de l’égalité des femmes qui ne veulent surtout pas d’affrontements, jusqu’à aimer les vainqueurs mais à promouvoir des ratés dans leur entourage.
Mais qu’entendre par hypergamie exactement ? Dans l’esprit des animalistes, l’hypergamie relèverait d’un désir matérialiste d’élévation sociale par le statut ou l’argent du mari. Théorie darwinienne appliquée à l’humain, elle nous suggérerait que seuls les plus forts physiquement ou financièrement, se perpétueraient au détriment des autres. Or l’histoire de l’humanité nous prouve exactement l’inverse. Des classes laborieuses qui se reproduisent plus que des classes aisées. Ou des idiots avec plein d’enfants. Comme je l’ai déjà écrit ailleurs, la théorie évolutionniste se rattrape aux branches de la raison en évoquant des critères de sélection différents selon les milieux et les époques. Ou bien évoque-t-elle une sorte de progression de l’humanité qu’elle relie abusivement à ses conception du « plus fort qui gagne ». Dès lors comment expliquer les périodes de creux de l’humanité, les régressions du QI aussi, de taille du cerveau (comme nous, par rapport à néandertal) les effondrements. Les évolutionnistes nous expliquent qu’à la fin, on progresse, ou que l’environnement change et que les espèces peuvent perdre en adaptation. Jolie pirouette qui n’explique en rien cette « évolution », puisque pour donner un seul exemple : comment une personne plus intelligente à la période précédente pourrait être moins adaptée que l’idiot qui va la suivre à la période suivante. Cela n’a absolument aucun sens.
L’hypergamie n’a donc rien à voir avec le matériel, le financier ou autre rapport d’intérêt. Ou plutôt, l’hypergamie ne fonctionne qu’en se détachant de toutes ces questions matérielles qui engoncent l’humain dans sa fange animale. Si hypergamie il y a, elle est essentiellement humaine. La femme qui se choisit un partenaire qui lui est supérieur, ne le choisit que pour sa prééminence de l’idée qu’elle se fait de lui dans la société. Elle lui sera d’ailleurs probablement supérieure dans les les rapports intimes. Il est même à se demander si ce concept d’hypergamie n’est pas détourné pour rassurer des hommes perdus face aux changements d’environnement, et qui voudraient retrouver une prééminence sociale par rapport à un passé fantasmé. Mais passons. Comme la femme jugera de la prééminence sociale d’un homme par rapport à son père, l’homme, sera attiré par des femmes en rapport avec sa mère, moins soucieux des questions sociales. Il sera entièrement dans la reproduction, plus que la femme d’un certain point de vue, reproduction certainement corporelle, mais pas que. Et le progrès de la société ne sera dû qu’aux femmes seules, à cette sélection qu’elles opéreront, et dont l’homme ne se souciera pas sauf un peu corporellement. Il est dès lors incompréhensible de reprocher aux femmes ce pour quoi elles sont nées. Au contraire faudra-t-il leur reprocher de se ranger avec des ratés, comme c’est tellement le cas dans notre société.
Les femmes permettront le progrès de l’humanité une exception près : la capacité de leur partenaire à progresser intellectuellement, spirituellement, et à aller plus loin que ses pères dans la société. L’hypergamie suivra donc un double mouvement. Elle sera d’abord limitée par le désir du « même », de celui qui ressemblera à son père pour une femme, et à sa mère pour un homme. Mais à l’intérieur de ce « même », l’homme pourra essayer de s’améliorer et pourtant attirer particulièrement une femme qui sera son égale d’un point de vue psychique. Quand je dis « égale », d’un point de vue psychique, je ne veux surtout pas dire identique, mais comme C E Jung le suggère, égale dans les conceptions que les sexes se feront l’un de l’autre, et ce qu’ils seront. Même le choix d’un partenaire dans une classe sociale supérieure à la sienne pour une femme, peut cacher bien des comportements alternatifs. Vous aurez par exemple, l’adultère avec un manant réellement aimé. Vous aurez aussi le refus de se reproduire, il n’y a qu’à voir le nombre d’enfants de ces familles dites riches. Vous aurez encore la foultitude des femmes qui se choisiront des hommes sur d’autres critères que ceux strictement matériels.
Pour compliquer la donne, il faut encore distinguer hypergamie relative et absolue. Tout comme la femme sait se référer à l’exemple de son père ou de son environnement, pour se choisir un partenaire, hypergamie relative s’il en est, elle sait également intégrer un absolu de réussite sociale, c’est à dire être attirée par un individu qui, très différent de son père ou de son environnement, a remarquablement réussi dans la société. La mouvance mgtow ne voit que par l’hypergamie absolue des femmes, cette tendance à se donner à la « célébrité ». Or ce fantasme n’a très peu de conséquences dans la vie sociale et la reproduction. Evidemment, à compter le nombre de groupies que va se taper un chanteur célèbre, ou un chef de gang, nous trouverons un chiffre effarant. Cependant, ce genre de contact sera stérile. Peu de femmes leur donneront des enfants principalement parce que le corps et la psyché de la femme ne sont pas faits pour perpétuer dans de telles conditions. Non seulement le nombre de ces relations sera anecdotique sur la quantité de relations totales hommes femmes dans une société donnée, mais de surcroît, la femme cherchera un partenaire stable et la plupart du temps, son corps refusera la reproduction si tel n’est pas le cas. La célébrité n’est qu’un fantasme adolescent dont la femme devra se départir bien vite pour construire sa vraie vie. Restera le fantasme, bien présent, qui alimentera l’aigreur mgtow, ou l’apparence de la réussite sociale/familiale qui s’évaporera à la génération suivante.
Oui, les femmes ont de tels fantasmes, celui de viol également, est-ce à dire que nous construisons nos vies sur ce genre de pulsions sexuelles ? Il faut croire que non, puisque plus la société a donné libre cours à ces fantasmes, plus nous sommes devenus stériles. Nous-mêmes en tant qu’hommes, nous devrions nous pencher sur nos fantasmes au lieu de reprocher aux femmes les leurs. Prenons au hasard le lesbianisme. Si nous suivions nos fantasmes en la matière, l’humanité entière ne se reproduirait plus, impuissante qu’elle serait et stérile. Le fantasme lesbien joue chez l’homme comme d’un désir de vivre de manière complètement irresponsable, c’est à dire d’entretenir une relation sexuelle qui ne porterait pas à conséquence, qui ne déboucherait jamais sur une grossesse, dans la tendresse seule. Cette idée, est à l’inverse de l’idée de celle de reproduction. Où quand notre animalité rencontre un désir de stérilité.
Car il n’est pas vrai que l’homme cherche le plus de partenaires possibles pour se reproduire, comme le suggère la théorie évolutionniste. Une part de lui cherche aussi l’irresponsabilité, ce qui ne l’empêchera pas de se reproduire. Nous progressons justement quand nous dépassons ce genre d’attirance animale. Nous ne nous reproduisons qu’en acceptant d’être responsables et non en maximisant le nombre de partenaires. Là encore, il n’y a qu’à constater le bilan reproductif des queutards. De ma propre expérience, tous les hommes que je connais et qui ont eu beaucoup de partenaires par rapport à la moyenne des autres hommes, ont eu aussi le moins d’enfants. Si les femmes qui multiplient le nombre de partenaires sexuels au cours de leur jeunesse sont souvent stériles, cela n’en est pas moins vrai pour un homme. Dès lors, et encore une fois, quid de la théorie fumeuse évolutionniste qui voudrait que les partis (et les parties ahaha) les plus attirants se reproduisent ? Les partis attirants d’un jour, ne sont plus les mêmes le lendemain. Et la biologie qui voit sur le temps très long est incapable d’orienter l’humain dans ses choix, quand ces choix humains ne s’opposent pas à nos attirances biologiques, quand bien même nous saurions quel partenaire nous conduira à la réussite, ce qui semble complètement improbable. Notre choix n’est pas éclairé, il se fait sur de mauvais critères (hormones par exemple qui ne conduisent pas à une vie de couple toujours harmonieuse), et la complexité même de ces choix obèrent l’idée que l’humanité progresserait d’elle-même. L’évolutionnisme n’est qu’un raisonnement ad hoc, qui plaque des raisons biologiques sur ce qui est arrivé à la suite d’accidents, de choix, et de contraintes matérielles.
Mais allons encore plus loin dans la complexité humaine. Dans la religion juive traditionnelle, le bon parti n’est absolument pas celui qui a réussi socialement, mais celui qui connaît leurs textes saints. A ce propos, certaines tribus juives ont réussi à développer une sorte de sélection par l’intelligence, en promouvant les hommes les plus capables de discuter de la Torah. Pour eux, la vie vient de Dieu, idée que nous catholiques et même mohamétans, avons reprise et développée. Et leur reproduction suit exactement cette croyance. Au vu de notre réussite extraordinaire en tant que catholiques, à développer une civilisation sans égale, en prenant pour exemple un crucifié, je peux l’affirmer sans ambages : la théorie darwinienne n’est qu’une vaste fumisterie. Car à l’inverse, sur quelle civilisation a débouché la reproduction avec un chef de gang ou des célébrités ? Nous nous sommes développés sur l’idée de l’aide au pauvre, du soutien au petit, et je ne vois rien là qui puisse avoir quoi que ce soit à voir avec les thèses évolutionnistes, ou à la marge, notre animalité vivant encore en nous et dans nos civilisations. Au contraire, nous sommes nous développés avec l’idée exactement opposée à l’idée darwinienne : le progrès vient du temps que l’on perd avec les plus faibles.
Ainsi, que veux dire « hypergamie » féminine si elle n’est pas intimement reliée à l’idée catholique ? Chaque peuple, et chaque femme à l’intérieur de ces peuples, mise exactement ce sur quoi elle a envie de miser, mais qui a envie de miser sur une reproduction animale ? Peu d’humains en vérité. Raison de la faillite de notre civilisation animale riche. Lorsque certains s’y adonnent, ils en arrivent à choisir consciemment la stérilité. Je m’explique. Si nous connaissons de nos jours, tout un tas de mouvements qui ouvertement préconisent le célibat, ou le refus de se perpétuer, voilà qui vient de ce processus de stérilisation lié à cette idée d’hypergamie matérielle. L’hypergamie matérialiste stérilise les gens qui adhèrent à cette croyance. Ils ne se reproduisent pas. Par exemple, leur représentation idéologique prône ouvertement la disparition de l’humanité, à cause du trop plein d’enfants. Pratiquement, vous avez toutes ces femmes qui en occident refusent de se reproduire, parce que « nous sommes trop sur terre », parce qu’« elles n’en ont pas les moyens », parce qu’elles n’y croient plus, matériellement parlant. Si elles avaient développé une vie spirituelle intérieure, je peux vous dire qu’elles n’en seraient pas là. Ce suicide occidental vient aussi de cette conception étriquée de l’hypergamie. Elle s’est étendue à la Chine qui fantasme de se sortir de cette ornière grâce à des utérus artificiels ! Nous subirons bien des désillusions à l’avenir, si nous continuons dans le mensonge scientiste.
Une hypergamie saine prend donc racine dans un désir de Dieu, et non dans l’illusion d’une réussite matérielle à court terme. Comme le montre l’évolution de l’espèce humaine, seuls les croyants survivent. Les autres, face à l’arbre des causes, face au matérialisme, finissent par baisser les bras. S’ils ne se mettent pas une balle dans la tête, ils n’ont pas d’enfants, ou bien les maltraitent avec des conceptions déshumanisantes du monde, leurs enfants refusant alors de se reproduire. L’humanité n’a jamais rien tiré de ceux-là. Même les découvertes scientifiques ne se sont faites qu’à coup de lutte contre la jalousie et l’ego, la dernière crise politico-sanitaire que nous venons de vivre nous ayant assez montré combien la raison seule pouvait devenir folle sans l’aide de l’Esprit Saint. L’humain ne progresse donc qu’à coup de croyances, belles, magnifiques, entraînantes, poétiques. Le reste n’est que délire d’humains déjà morts, matérialistes, et qui entraînent les autres dans leur propre trou saumâtre, qu’ils soient hommes désabusés, ou femmes vénales. Le surpeuplement mondial n’est que le fait de peuples qui justement sont restés dans leur matérialisme, en mode survie. Le peuple français du 16ème siècle, 17ème siècle, 18ème siècle, 19ème siècle, a prouvé qu’une population pouvait se réguler d’elle-même dans la prospérité, en articulant une forme de spiritualité forte. Puissions nous retrouver rapidement un tel équilibre sans aller dans la surenchère matérialiste de l’immigration de masse.
Le rôle des hommes n’est pas de se plaindre de l’état psychologique des femmes en France, il est de trouver des solutions. Les hommes mgtow qui trouvent que la situation est trop difficile, ne sont pas dignes d’être appelés « hommes ». Pour en revenir à des conceptions seulement matérialistes, pour parler leur langage, l’essence du masculin c’est de courir avec des milliers de copains à côté à la conquête d’un putain d’ovule. Nous n’avons pas à nous entretuer pour ça, peut-être faire preuve d’un peu de camaraderie sur le chemin dans un seul but, forcer l’entrée, réussir à bouger mémère. Dans la vraie vie, nous sommes des humains qui pouvons nous entraider, et nous ne sommes pas 99,9% à être laissés sur le bord du chemin comme tous ces spermatozoïdes. Beaucoup d’entre nous trouvent des solutions. Il y en a plein. Reste à nous activer et à bâtir notre maison sur du roc, non sur le sable du matérialisme, à redevenir des exemples admirables pour nos femmes, courageux forts, combatifs, durs, cohérents, moraux et intelligents, femmes qui n’attendent que ça soit dit en passant, même si cela ne doit pas nous faire dévier. Comme nous attendons des femmes attentionnées, gardiennes de notre foyer, et des mères soucieuses de nos enfants, pas des working girls imbaisables et faussement politisées (Valérie Pécresse). Car l’humanité désire le beau, le bien, le bon et le vrai, avant la richesse. Et elle ne se reproduit qu’ainsi.
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