Dans la mouvance mgtow, il y a comme un reproche sourd fait aux femmes. Elles seraient hypergames et ne devraient pas être sur évaluées sur le « marché » des relations, car finalement, leur comportement serait essentiellement motivé par des questions matérielles. Ce comportement dépendrait encore de contraintes génétiques et biologiques.
Or sans cette hypergamie, mais où irait l’humanité ? Les hommes qui se reproduiraient pourraient être les pires des abrutis, les plus amoraux, et faire s’effondrer n’importe quelle civilisation, voire tribu. Il est vrai que pas mal de femmes sont attirées par des profils de psychopathes. Il n’en reste pas moins qu’elles sont une minorité et qu’à l’évidence, si elles devenaient trop nombreuses, ce serait la fin assurée pour la société concernée.
L’hypergamie tire donc l’humanité vers le haut, permettant aux hommes les plus intéressants, à conditions psychologiques compatibles et équivalentes, de se perpétuer. L’hypergamie féminine n’est donc pas un problème et au contraire, je trouve qu’elle n’est jamais assez importante. En particulier à notre époque, les femmes ne sont pas assez hypergames. Elles permettent à des sous-hommes de se reproduire parce que les hommes eux-mêmes ont laissé des attitudes de fiottes s’imposer en société. Ils ont promu avec excès leurs filles et nous voyons le résultat, une débâcle totale par féminisation totalitaire. Rien n’est à sa place, le sens n’est nulle part parce que le désir d’ordre et de sécurité est partout, dans un monde riche… Sans parler de cette conception de l’égalité des femmes qui ne veulent surtout pas d’affrontements, jusqu’à aimer les vainqueurs mais à promouvoir des ratés dans leur entourage.
Mais qu’entendre par hypergamie exactement ? Dans l’esprit des animalistes, l’hypergamie relèverait d’un désir matérialiste d’élévation sociale par le statut ou l’argent du mari. Théorie darwinienne appliquée à l’humain, elle nous suggérerait que seuls les plus forts physiquement ou financièrement, se perpétueraient au détriment des autres. Or l’histoire de l’humanité nous prouve exactement l’inverse. Des classes laborieuses qui se reproduisent plus que des classes aisées. Ou des idiots avec plein d’enfants. Comme je l’ai déjà écrit ailleurs, la théorie évolutionniste se rattrape aux branches de la raison en évoquant des critères de sélection différents selon les milieux et les époques. Ou bien évoque-t-elle une sorte de progression de l’humanité qu’elle relie abusivement à ses conception du « plus fort qui gagne ». Dès lors comment expliquer les périodes de creux de l’humanité, les régressions du QI aussi, de taille du cerveau (comme nous, par rapport à néandertal) les effondrements. Les évolutionnistes nous expliquent qu’à la fin, on progresse, ou que l’environnement change et que les espèces peuvent perdre en adaptation. Jolie pirouette qui n’explique en rien cette « évolution », puisque pour donner un seul exemple : comment une personne plus intelligente à la période précédente pourrait être moins adaptée que l’idiot qui va la suivre à la période suivante. Cela n’a absolument aucun sens.
L’hypergamie n’a donc rien à voir avec le matériel, le financier ou autre rapport d’intérêt. Ou plutôt, l’hypergamie ne fonctionne qu’en se détachant de toutes ces questions matérielles qui engoncent l’humain dans sa fange animale. Si hypergamie il y a, elle est essentiellement humaine. La femme qui se choisit un partenaire qui lui est supérieur, ne le choisit que pour sa prééminence de l’idée qu’elle se fait de lui dans la société. Elle lui sera d’ailleurs probablement supérieure dans les les rapports intimes. Il est même à se demander si ce concept d’hypergamie n’est pas détourné pour rassurer des hommes perdus face aux changements d’environnement, et qui voudraient retrouver une prééminence sociale par rapport à un passé fantasmé. Mais passons. Comme la femme jugera de la prééminence sociale d’un homme par rapport à son père, l’homme, sera attiré par des femmes en rapport avec sa mère, moins soucieux des questions sociales. Il sera entièrement dans la reproduction, plus que la femme d’un certain point de vue, reproduction certainement corporelle, mais pas que. Et le progrès de la société ne sera dû qu’aux femmes seules, à cette sélection qu’elles opéreront, et dont l’homme ne se souciera pas sauf un peu corporellement. Il est dès lors incompréhensible de reprocher aux femmes ce pour quoi elles sont nées. Au contraire faudra-t-il leur reprocher de se ranger avec des ratés, comme c’est tellement le cas dans notre société.
Les femmes permettront le progrès de l’humanité une exception près : la capacité de leur partenaire à progresser intellectuellement, spirituellement, et à aller plus loin que ses pères dans la société. L’hypergamie suivra donc un double mouvement. Elle sera d’abord limitée par le désir du « même », de celui qui ressemblera à son père pour une femme, et à sa mère pour un homme. Mais à l’intérieur de ce « même », l’homme pourra essayer de s’améliorer et pourtant attirer particulièrement une femme qui sera son égale d’un point de vue psychique. Quand je dis « égale », d’un point de vue psychique, je ne veux surtout pas dire identique, mais comme C E Jung le suggère, égale dans les conceptions que les sexes se feront l’un de l’autre, et ce qu’ils seront. Même le choix d’un partenaire dans une classe sociale supérieure à la sienne pour une femme, peut cacher bien des comportements alternatifs. Vous aurez par exemple, l’adultère avec un manant réellement aimé. Vous aurez aussi le refus de se reproduire, il n’y a qu’à voir le nombre d’enfants de ces familles dites riches. Vous aurez encore la foultitude des femmes qui se choisiront des hommes sur d’autres critères que ceux strictement matériels.
Pour compliquer la donne, il faut encore distinguer hypergamie relative et absolue. Tout comme la femme sait se référer à l’exemple de son père ou de son environnement, pour se choisir un partenaire, hypergamie relative s’il en est, elle sait également intégrer un absolu de réussite sociale, c’est à dire être attirée par un individu qui, très différent de son père ou de son environnement, a remarquablement réussi dans la société. La mouvance mgtow ne voit que par l’hypergamie absolue des femmes, cette tendance à se donner à la « célébrité ». Or ce fantasme n’a très peu de conséquences dans la vie sociale et la reproduction. Evidemment, à compter le nombre de groupies que va se taper un chanteur célèbre, ou un chef de gang, nous trouverons un chiffre effarant. Cependant, ce genre de contact sera stérile. Peu de femmes leur donneront des enfants principalement parce que le corps et la psyché de la femme ne sont pas faits pour perpétuer dans de telles conditions. Non seulement le nombre de ces relations sera anecdotique sur la quantité de relations totales hommes femmes dans une société donnée, mais de surcroît, la femme cherchera un partenaire stable et la plupart du temps, son corps refusera la reproduction si tel n’est pas le cas. La célébrité n’est qu’un fantasme adolescent dont la femme devra se départir bien vite pour construire sa vraie vie. Restera le fantasme, bien présent, qui alimentera l’aigreur mgtow, ou l’apparence de la réussite sociale/familiale qui s’évaporera à la génération suivante.
Oui, les femmes ont de tels fantasmes, celui de viol également, est-ce à dire que nous construisons nos vies sur ce genre de pulsions sexuelles ? Il faut croire que non, puisque plus la société a donné libre cours à ces fantasmes, plus nous sommes devenus stériles. Nous-mêmes en tant qu’hommes, nous devrions nous pencher sur nos fantasmes au lieu de reprocher aux femmes les leurs. Prenons au hasard le lesbianisme. Si nous suivions nos fantasmes en la matière, l’humanité entière ne se reproduirait plus, impuissante qu’elle serait et stérile. Le fantasme lesbien joue chez l’homme comme d’un désir de vivre de manière complètement irresponsable, c’est à dire d’entretenir une relation sexuelle qui ne porterait pas à conséquence, qui ne déboucherait jamais sur une grossesse, dans la tendresse seule. Cette idée, est à l’inverse de l’idée de celle de reproduction. Où quand notre animalité rencontre un désir de stérilité.
Car il n’est pas vrai que l’homme cherche le plus de partenaires possibles pour se reproduire, comme le suggère la théorie évolutionniste. Une part de lui cherche aussi l’irresponsabilité, ce qui ne l’empêchera pas de se reproduire. Nous progressons justement quand nous dépassons ce genre d’attirance animale. Nous ne nous reproduisons qu’en acceptant d’être responsables et non en maximisant le nombre de partenaires. Là encore, il n’y a qu’à constater le bilan reproductif des queutards. De ma propre expérience, tous les hommes que je connais et qui ont eu beaucoup de partenaires par rapport à la moyenne des autres hommes, ont eu aussi le moins d’enfants. Si les femmes qui multiplient le nombre de partenaires sexuels au cours de leur jeunesse sont souvent stériles, cela n’en est pas moins vrai pour un homme. Dès lors, et encore une fois, quid de la théorie fumeuse évolutionniste qui voudrait que les partis (et les parties ahaha) les plus attirants se reproduisent ? Les partis attirants d’un jour, ne sont plus les mêmes le lendemain. Et la biologie qui voit sur le temps très long est incapable d’orienter l’humain dans ses choix, quand ces choix humains ne s’opposent pas à nos attirances biologiques, quand bien même nous saurions quel partenaire nous conduira à la réussite, ce qui semble complètement improbable. Notre choix n’est pas éclairé, il se fait sur de mauvais critères (hormones par exemple qui ne conduisent pas à une vie de couple toujours harmonieuse), et la complexité même de ces choix obèrent l’idée que l’humanité progresserait d’elle-même. L’évolutionnisme n’est qu’un raisonnement ad hoc, qui plaque des raisons biologiques sur ce qui est arrivé à la suite d’accidents, de choix, et de contraintes matérielles.
Mais allons encore plus loin dans la complexité humaine. Dans la religion juive traditionnelle, le bon parti n’est absolument pas celui qui a réussi socialement, mais celui qui connaît leurs textes saints. A ce propos, certaines tribus juives ont réussi à développer une sorte de sélection par l’intelligence, en promouvant les hommes les plus capables de discuter de la Torah. Pour eux, la vie vient de Dieu, idée que nous catholiques et même mohamétans, avons reprise et développée. Et leur reproduction suit exactement cette croyance. Au vu de notre réussite extraordinaire en tant que catholiques, à développer une civilisation sans égale, en prenant pour exemple un crucifié, je peux l’affirmer sans ambages : la théorie darwinienne n’est qu’une vaste fumisterie. Car à l’inverse, sur quelle civilisation a débouché la reproduction avec un chef de gang ou des célébrités ? Nous nous sommes développés sur l’idée de l’aide au pauvre, du soutien au petit, et je ne vois rien là qui puisse avoir quoi que ce soit à voir avec les thèses évolutionnistes, ou à la marge, notre animalité vivant encore en nous et dans nos civilisations. Au contraire, nous sommes nous développés avec l’idée exactement opposée à l’idée darwinienne : le progrès vient du temps que l’on perd avec les plus faibles.
Ainsi, que veux dire « hypergamie » féminine si elle n’est pas intimement reliée à l’idée catholique ? Chaque peuple, et chaque femme à l’intérieur de ces peuples, mise exactement ce sur quoi elle a envie de miser, mais qui a envie de miser sur une reproduction animale ? Peu d’humains en vérité. Raison de la faillite de notre civilisation animale riche. Lorsque certains s’y adonnent, ils en arrivent à choisir consciemment la stérilité. Je m’explique. Si nous connaissons de nos jours, tout un tas de mouvements qui ouvertement préconisent le célibat, ou le refus de se perpétuer, voilà qui vient de ce processus de stérilisation lié à cette idée d’hypergamie matérielle. L’hypergamie matérialiste stérilise les gens qui adhèrent à cette croyance. Ils ne se reproduisent pas. Par exemple, leur représentation idéologique prône ouvertement la disparition de l’humanité, à cause du trop plein d’enfants. Pratiquement, vous avez toutes ces femmes qui en occident refusent de se reproduire, parce que « nous sommes trop sur terre », parce qu’« elles n’en ont pas les moyens », parce qu’elles n’y croient plus, matériellement parlant. Si elles avaient développé une vie spirituelle intérieure, je peux vous dire qu’elles n’en seraient pas là. Ce suicide occidental vient aussi de cette conception étriquée de l’hypergamie. Elle s’est étendue à la Chine qui fantasme de se sortir de cette ornière grâce à des utérus artificiels ! Nous subirons bien des désillusions à l’avenir, si nous continuons dans le mensonge scientiste.
Une hypergamie saine prend donc racine dans un désir de Dieu, et non dans l’illusion d’une réussite matérielle à court terme. Comme le montre l’évolution de l’espèce humaine, seuls les croyants survivent. Les autres, face à l’arbre des causes, face au matérialisme, finissent par baisser les bras. S’ils ne se mettent pas une balle dans la tête, ils n’ont pas d’enfants, ou bien les maltraitent avec des conceptions déshumanisantes du monde, leurs enfants refusant alors de se reproduire. L’humanité n’a jamais rien tiré de ceux-là. Même les découvertes scientifiques ne se sont faites qu’à coup de lutte contre la jalousie et l’ego, la dernière crise politico-sanitaire que nous venons de vivre nous ayant assez montré combien la raison seule pouvait devenir folle sans l’aide de l’Esprit Saint. L’humain ne progresse donc qu’à coup de croyances, belles, magnifiques, entraînantes, poétiques. Le reste n’est que délire d’humains déjà morts, matérialistes, et qui entraînent les autres dans leur propre trou saumâtre, qu’ils soient hommes désabusés, ou femmes vénales. Le surpeuplement mondial n’est que le fait de peuples qui justement sont restés dans leur matérialisme, en mode survie. Le peuple français du 16ème siècle, 17ème siècle, 18ème siècle, 19ème siècle, a prouvé qu’une population pouvait se réguler d’elle-même dans la prospérité, en articulant une forme de spiritualité forte. Puissions nous retrouver rapidement un tel équilibre sans aller dans la surenchère matérialiste de l’immigration de masse.
Le rôle des hommes n’est pas de se plaindre de l’état psychologique des femmes en France, il est de trouver des solutions. Les hommes mgtow qui trouvent que la situation est trop difficile, ne sont pas dignes d’être appelés « hommes ». Pour en revenir à des conceptions seulement matérialistes, pour parler leur langage, l’essence du masculin c’est de courir avec des milliers de copains à côté à la conquête d’un putain d’ovule. Nous n’avons pas à nous entretuer pour ça, peut-être faire preuve d’un peu de camaraderie sur le chemin dans un seul but, forcer l’entrée, réussir à bouger mémère. Dans la vraie vie, nous sommes des humains qui pouvons nous entraider, et nous ne sommes pas 99,9% à être laissés sur le bord du chemin comme tous ces spermatozoïdes. Beaucoup d’entre nous trouvent des solutions. Il y en a plein. Reste à nous activer et à bâtir notre maison sur du roc, non sur le sable du matérialisme, à redevenir des exemples admirables pour nos femmes, courageux forts, combatifs, durs, cohérents, moraux et intelligents, femmes qui n’attendent que ça soit dit en passant, même si cela ne doit pas nous faire dévier. Comme nous attendons des femmes attentionnées, gardiennes de notre foyer, et des mères soucieuses de nos enfants, pas des working girls imbaisables et faussement politisées (Valérie Pécresse). Car l’humanité désire le beau, le bien, le bon et le vrai, avant la richesse. Et elle ne se reproduit qu’ainsi.
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Les hommes sont le hommes et les femmes les femmes.
Bonjour Léonidas,
Au fond, elles le savent bien que ces critères existent. L'industrie de la beauté féminine n'a jamais été aussi prospère. Quand j'étais à la fac une des militantes anti grossophobie du campus a craqué devant moi un jour et m'a avouée qu'elle aimerait tellement correspondre aux critères de beauté et trouver une relation stable.Par contre, les jeunes hommes (et les jeunes femmes aussi d'ailleurs mais ça fait moins mal lorsque ça vient des femmes ) sont cruels envers les vilaines femmes et elles ont raison d'appeler à plus de courtoisie. Ce n'est pas parce qu'on est grosse que l'on a pas le droit à la politesse...Evidemment, elles participent à la destruction des institutions et codes culturels qui imposaient une certaine bienséance ( galanterie, vouvoiement, retenue...) mais bon, ça elles ne l'admettront jamais.
Sinon, je constate qu'il a justifié tous les critères (taille, poids, grosse poitrine) sauf celui de la race...
Bonjour Lou,
Ce que j'ai bien aimé dans cet article, c'est enfin un ton aussi décomplexé que celui que j'emploie. Pour le reste, il y aurait bien à dire. Beaucoup d'hommes aiment les femmes un peu enrobées par exemple. Le moindre poil chassé comme les poils pubiens, c'est ridicule. Pourquoi pas couper les cheveux à ce compte là ? Et puis, les hommes qui insultent les grosses ont souvent un gros problème psy. Cela leur renvoie l'idée d'un laisser aller qu'ils ne peuvent pas envisager, une faiblesse donc. Et puis, franchement, cette idée que nous sommes attirés que par des éléments physiques, je n'ai jamais compris, je ne l'ai jamais constaté autour de moi, enfin je veux dire, dans les couples qui se forment. C'est comme si ces hommes ne savaient plus former couple et se raccrochaient à des critères uniquement physiques pour se déterminer. Ils aiment les femmes trophées, alors que la très grande majorité des couples qui se forment, ne le font pas sur cette base. C'est le défaut d'une idéologie qui vient en provenance des USA, et où les femmes ont l'air beaucoup plus vénales là-bas, très femmes trophées, alors que justement les grosses pullules. Je vous raconte pas la névrose sociale. Cette histoire de ne voir qu'à travers les femmes trophées est une idée d'enfant avide, de politicien, soit que des profils qui échouent très souvent dans leur histoire familiale, et nous font régresser au stade tribal, pré-catholique. Dans l'article, j'aime aussi l'idée que des corps féminins puissent nous parler. Pas uniquement de manière universelle comme défendu, mais qu'ils nous parlent, c'est vrai, très fort. Et puis la volonté de s'extraire de toute hypocrisie. Et il est vrai, qu'à un certain niveau la laideur provoque une forme de répulsion. Je ne dis pas que la beauté ne soit que physique. Par exemple, une grosse bien dans sa peau, ne sera pas si harcelée que ça à mon avis. Mais c'est vrai qu'il y a aussi des critères de proportions physiques, et d'harmonie.
A ce propos, les femmes sont souvent beaucoup plus sourcilleuses sur ceux-là que ne le sont les hommes. Cette course à l'esthétisme, en un sens, je trouve cela très féminin. Comme les hommes qui pensent qu'avoir un gros salaire les rendra heureux en amour. Il y a un côté un peu enfantin à cela, chez les hommes comme chez les femmes qui conçoivent le monde ainsi.
Enfin, il y a les contradictions de ce genre de propos. Par exemple, dans d'autres articles, ces hommes constatent qu'une femme moyenne pourra avoir tout un tas de relations sexuelles. Et là, ils évoquent une sorte de sélection par le haut entre femmes, hyper drastique. Non. Les hommes peuvent baiser 95% des femmes qu'ils rencontrent, grosses et anorexiques. Une bite est une bite, un trou est un trou, et une bite n'a pas d'oeil. Voilà la vérité crue. Et une femme est prête à se faire séduire par 95% des hommes pour peu que celui-là sache lui porter l'attention qu'elle attend. Hommes et femmes sont plus misérables encore qu'il ne se l'imagine dans cet article. En un sens, cet article ne va pas assez loin dans la provoc, même s'il touche quelque chose de vrai.
M.D
"Beaucoup d’hommes aiment les femmes un peu enrobées par exemple."
C'est très lié à la culture et au cercle social ça. Dans les milieux bourgeois c'est bel et bien impardonnable d'être grosse. Votre réflexion sur le laisser aller rentre dans cette logique. Une grosse bourgeoise c'est bel et bien quelqu'un qui s'est laissée allée pas une brave travailleuse fertile.
"Le moindre poil chassé comme les poils pubiens, c’est ridicule." Et c'est un critère qui n'est pas si préponderant que cela d'ailleurs. Comme la plupart des critères. On a demandé à des hommes leur type idéal. C'est un rêve. Après il y a la vraie vie.
"C’est le défaut d’une idéologie qui vient en provenance des USA, et où les femmes ont l’air beaucoup plus vénales là-bas, très femmes trophées, alors que justement les grosses pullules. " Je pense qu'effectivement les Américains sont surement plus matérialistes que les Français et cela se reflètent dans leurs relations amoureuses. Mais je pense que même ces Red Pill et MGTOW exagèrent ce qu'ils se passent. J'ai l'impression qu'il s'agit de personnes très indapatées socialement voir autistes, qui se raccrochent à des règles pour comprendre le monde des sentiments. Par exemple j'avais lu le manifeste d'Elliot Rogers la mascotte des incels. Lorsqu'on lit son témoignage, on se rend compte qu'il n'a jamais abordé une fille. Jamais. Il jalousait "les hommes alphas qui se tapaient toutes les belles filles" mais il n'en a jamais parlé à une seule. Et je pense que ces hommes se rassurent sur leur propre superficialité en se basant sur ce genre de règles car bien sur Elliot ne s'intéressait qu'aux blondes au yeux bleus à physique de mannequin.
"A ce propos, les femmes sont souvent beaucoup plus sourcilleuses sur ceux-là que ne le sont les hommes." J'ai envie de dire oui et non. Il y a effectivement la compétition intraféminine d'une part. Mais aussi meilleure compréhension des rapports sociaux chez les femmes. Les personnes au physique attrayants sont mieux reçues socialement (hommes ou femmes) et les femmes s'en rendent plus compte que les hommes. Le contraste est peut-être aussi plus visible parce qu'il y a une véritable différence qui s'opère à la puberté dans ce domaine là. Je vois certains rappels à l'ordre venant de certaines femmes comme de véritables tentatives d'aide. Les hommes ne comprennent pas trop l'esthétisme il dira toujours " personne ne te jugeras pour tes poils/ton bourrelet que personne ne voit" mais ces détails créent la vue d'ensemble...
Vous avez raison, les femmes ne sortent pas qu'avec des traders d'1m 80 aux muscles saillants. Il y a beaucoup de raisons psychologiques à l'attirance des couples...
Je suis surement trop occidentale pour comprendre ce que vous dites, je ne vois vraiment pas de quoi vous parlez. Surtout qu'en plus je parle d'asiatique de nationalité française qui ma foi, n'ont pas l'air très différente des françaises de souche sur ce point. Mais je ne suis pas un homme donc je dois surement passer à côté de quelque chose.
Je faisais référérence à mon ex camarade de classe coureurs de jupons. Il s'est mis avec une asiatique et il n'est pas du tout antiféministe. Juste apaisé et moins radical dans son féminisme (il était du genre à vouloir être homme au foyer).
Pour Rosh V, vous avez raison, il a perdu son âme puis est devenu antiféministe et s'est enfin mis en couple.
Bonjour Lou,
La femme de votre ami est plus antiféministe que lui certainement, comme dans tous ces couples où l'homme n'est rien.
M.D
PS : les fantasmes sur les Asiatiques ou autre, finalement ça vient peut-être de la génétique, si ça se trouve. Les fantasmes de toutes les manières, ce sont des fantasmes. Ils n'ont pas grand chose à voir avec la réalité.
Et pourtant leurs grands gourous tentent de les prévénir. C'est Rosh V je crois, qui expliquait qu'il regrettait amplement son passé. Ce jeune homme dont je vous ai parlé tout à l'heure m'avait marquée parce qu'il se considérait athée convaincu?avait grandi sans religion, mais il en avait quand même eu l'intuition... Il est en relation sérieuse aujourd'hui avec une asiatique (il faudra qu'on m'explique aussi cet étrange obssession pour les femmes asiatiques que je vois monter dans certains milieux blancs) et je suis convaincue que si ça se termine mal, il deviendra antiféministe.
Correction : si Rosh V réussit sa vie, c'est qu'il sera devenu profondément antiféministe. Et c'est parce qu'il est devenu progressivement antiféministe qu'il s'est sorti de sa merde.
Sur les femmes asiatiques : personnellement, il y a une rencontre qui m'a beaucoup marqué avec une Chinoise. Il y avait beaucoup de rustres dans ce peuple à cette époque de ce que j'en ai vu. Et puis, cette fille là a accueilli ma masculinité comme je ne l'ai retrouvé nulle part avec une autre. Pas besoin de lutter. Un grand calme. Je me suis naturellement senti pleinement homme. C'était très étrange. Ce n'est pas qu'un fantasme car les Japonaises qui sont souvent de vrais dragons domestiques, réussissent pourtant ce tour de force avec pas mal d'hommes occidentaux. Bon, le taux de divorce entre Japonais et Français est de 90% je crois. Ca relativise quand même, l'impact à long terme... Mais il y a quelque chose chez les Asiatiques que les femmes occidentales ont renoncé à cultiver, et qu'un homme occidental retrouve avec plaisir. On ne prend pas une Française pour la douceur de vivre...
Vous avez bien raison. Le Don Juan de mon entourage ne correspondait à aucun des critères : mince, plutôt pauvre, de province (les parisiens ont un sourd mépris envers les provinciaux), avec une voix plutôt aigue. Et ils sortaient avec des filles dont le physique mettait tout le monde d'accord. Et toute ethnie confondue : asiatiques, europe de l'est, maghrébines, africaines, scandinaves... Bien souvent, c'est lui qui les quittait et c'était elles qui étaient tristes...Il avait tendance a vraiment tomber amoureux des plus toxiques d'entre elles ceci dit, les filles saines il disait toujours qu'ils ne ressentaient pas les papillons et préférait les garder en amie... Il m'avait dit un jour que coucher avec autant de personnes lui donnait l'impression d'avoir tué son âme
Oui, car c'est encore ce qui ne se dit pas dans les milieux incel mais surtout mgtow : l'horreur de coucher avec trop de femmes pour l'âme. Tout comme pour une femme de coucher avec trop d'hommes. Comme si le but d'une vie c'était de se comporter en animal. C'est du grand n'importe quoi.
"Et je pense que ces hommes se rassurent sur leur propre superficialité en se basant sur ce genre de règles car bien sur Elliot ne s'intéressait qu'aux blondes au yeux bleus à physique de mannequin."
Exactement. Et pour être plus précis : ils ne voient pas leur incapacité à désirer des femmes réelles et à accepter d'être frustrés par une femme qu'ils aimeraient. Elles diraient toujours "oui" aux mâles alphas et non à eux, alors qu'en fait, le type dit "alpha" est juste un mec qui ne place pas son orgueil dans la rebuffade d'une femme. Du coup, il finit toujours par en trouver une qui dit oui. Puis gagnant en expérience, il est plus sûr de lui et attire plus les femmes générant un cercle vertueux de rencontres et d'expérience. Finalement, comme dans beaucoup d'autres domaines, le type qui ne croit pas en la liberté individuelle, finit par rater tout ce qu'il entreprend.
"Ils ont promu avec excès leurs filles et nous voyons le résultat,"
Jean-Marie, si tu lis ça...
J'avais déjà écrit un article sur le sujet : "Le féminisme de père à fille".
Vous vous en sortez bien en ce moment ? Vous écrivez quelque part ?
Occasionnellement dans Rivarol
J'avais pensé" faire un article pour vous : "The Wall" (Pink Floyd) ou la libération du matriarcat par le fascisme
En tout cas, je serais intéressé de le lire.