Il faut accepter l’idée d’une guerre civile

Depuis 1789, nous sommes entrés en France dans un cycle de violences dont nous ne sommes pas encore sortis parce que nous nous sommes privés des moyens de le faire. Notre société vit sur des restes de conscience, un héritage passé que des personnes individualistes se seront attachées à détruire malgré des résistances internes éprouvées. Il aura fallu du temps pour que ces utopistes, à force d’échecs complets fignolent leur travail. Le résultat de leurs décisions n’aura jamais été de leur faute à celles-là. Assoiffées de sang, le territoire français aura été trop étroit pour étancher leur soif. Elles auront exporté leurs désirs sanguinaires dans le monde entier, et elles auront appelé cela « libération ». Elles auront accouché de démons avides de destruction et les aura auréolés du laurier des vainqueurs. Elles se seront crues supérieures en allant coloniser le monde, et ayant échoué, elles veulent désormais se donner raison en colonisant la culture française. Elles auront jeté les Français dans la guerre de 14-18, mais auront aussi promu parallèlement le pacifisme qui nous aura coûté des 100aines de milliers de morts sur le front en terme d’impréparation. Sans parler de la poursuite de cette guerre pour détruire définitivement les monarchies d’Europe centrale, ce qui aura provoqué au passage 1 million de morts en surplus. Ayant saigné la France, promouvant des personnes toujours plus incompétentes, la première semaine de congés payés en 36 aura servi à cacher dans leurs manuels dh’istoire leurs nombreux déboires auprès des élèves français modernes.

 

Nouvelle faillite : la théorie du genre.

Enfin, attaquer la culture seule et échoué, ne les aura pas refreinés. Il leur fallait un projet autrement plus ambitieux que détruire la culture humaine pour apaiser leur soif de sang. Ils se sont donc attaqués à la nature même de l’être humain. Car ces bêtes de somme utopiste expliquent toujours leurs échecs par l’idée qu’elles n’ont pas été assez loin, ou parce que c’est la faute aux autres. Comme si s’attaquer à la nature de la création n’allait pas provoquer des désordres autrement plus gigantesques que tous les bains de sang engendrés jusque là. La bête immonde maçonnique-gauchiste n’a pas de mémoire, pas de passé si ce n’est celui qu’elle divinise faussement, et répète donc infiniment ses bêtises, parée de nouveaux atours. Elle mythifie notre histoire pour cela et rejette loin toute contradiction. Vous n’avez qu’à les lire ces enfants de la modernité sur leurs forums. Au lieu d’essayer de discuter de manière intelligente, ils excluent progressivement les intervenants qui s’éloignent de la droite ligne. Puis ils se gargarisent entre eux de leur tolérance, incapables de sortir des grilles de lecture faussées que toute une société corrompue leur aura enseignés Très tolérantes pour leurs propres erreurs monumentales, ils sont par contre impitoyables pour les plus petites des autres. Louis XVI était un indolent, cela justifie son assassinat. L’Eglise catholique protégeait les sociétés européennes de rites sataniques par l’inquisition, en modérant les appétits imbéciles de populations avides de sang, on transforme cela en affreuse oppression des femmes. Moins de 150 morts par an en moyenne durant 300 ans, pour toute l’Europe. La révolution française les aura tués en quelques semaines… Idem pour les croisades qui n’a jamais eu pour but de coloniser le monde, mais de protéger le chemin des pèlerins. En vérité, les sanguinaires ne veulent pas recevoir de leçons de personnes qui ont agi de manière autrement plus modérées qu’elles dans les pires moments de leur histoire…

 

 

L’incohérence n’a pas d’avenir.

Aujourd’hui, les fanatiques de l’incohérence encouragent l’immigration sur des terres qu’elles ont mal administrées en période de richesse, mais elles commencent aussi à dénoncer les effets de cette immigration libérale. Or qui a menti aux populations immigrées en leur disant que tout était possible en France ? Qui a empêché leur intégration en crachant sur la France et les Français de souche ? Qui a privé les Français de souche de toute vraie culture spirituelle et s’étonne maintenant de voir ceux-là s’engager dans des colonisations religieuses à l’extérieur du territoire français ? Toujours les mêmes. Les capitalistes de droite les ont fait venir, ceux de gauche les ont désintégrés. Le pire, c’est de les voir rejeter chez l’immigré tout ce qu’il y aurait de bon pour la France. Le couscous, oui ; les valeurs religieuses de respect, bof ; quant à la pudeur de leurs femmes, alors là, c’est carrément non.

 

La fabrique à non-sens : le droit du plus fort.

Jean-Pierre Michel, rapporteur PS au Sénat pour les unions de duos l’a très bien exprimé : à la fin, la politique de la bête c’est le droit du plus fort. 200 ans d’incohérences pour en arriver à exprimer sa propre médiocrité sans honte devant les caméras de la chaîne parlementaire… C’est ainsi que nous pouvons voir dans la rue leurs enfants devenus lycéens barrer l’accès de leur établissement scolaire parce qu’un écologiste est mort dans des affrontements entre policiers et contestataires civils. L’Etat doit plier à cette philosophie sanguinaire parce que l’Etat est le représentant même de ce rapport de force. Les lycéens l’ont bien compris. Ils appliquent seulement la philosophie politique qu’on leur a transmise. Face à cela, la contestation légitime au sens du droit et pacifique dans ses modes opératoires, contre les unions de duos paraît bien impuissante. Elle applique des recettes d’Ancien Régime, elle veut éviter tout mouvement de désunion interne à notre pays, elle veut promouvoir des solutions praticables et raisonnables. Or même si nous arrivions à gagner les instances décisionnelles pour les orienter selon la volonté populaire, ce dont je doute tant notre élite est corrompue moralement, que se passerait-il en cas de victoire de notre camp ? Une minorité très agissante, prête à la violence sèmerait le trouble pour obtenir le maintien de la loi Taubira. Et elle obtiendrait gain de cause envers et contre tout. Car pour l’instant, nous ne sommes pas prêts à la guerre civile tandis qu’eux, n’attendent que cela. Ils vivent de guerre civile depuis 200 ans, et ils trouvent normal de la propager en Syrie, en Lybie ou ailleurs. Qu’importe pour eux d’être dans le camp libéral et des grands financiers pour l’occasion, sont-ils d’ailleurs capable intellectuellement de faire le lien entre les unions de duos et la libéralisation de la société, ce sont les masses lobotomisées révolutionnaires de toujours, celles qui, flattées de défendre le peuple, défendent en vérité les intérêts de grands bourgeois corrompus moralement. Ils décident et nous font mourir à leur gré, empilant erreurs sur erreurs.

 

Le choix entre l’esclavage moral et l’affrontement.

Soit nous acceptons notre statut d’esclaves contre quelques rétributions (qui deviennent de plus en plus maigres en tant de crise), soit nous acceptons la guerre civile. Entre les deux, nous n’avons plus le choix, car notre pays n’est plus capable d’auto-critique. Et il semble être arrivé au terme de ce processus d’auto-destruction. Le camp de la bêtise a imposé toutes ses règles et nous devons les subir de plein fouet ou les rejeter avec violence. Dans ce deuxième cas, il y aura des batailles, des troubles, du sang, des larmes. Mais croire qu’on pourrait s’opposer au mal de manière désincarnée est d’une présomption sans borne et frôle d’ailleurs le blasphème envers l’incarnation du Fils. Si nous ne sommes plus capables de nous battre pour ce que nous pensons être bon et bien, il y a quelque chose de pourri dans notre Foi. Nous ne pouvons pas laisser faire le mal et nous laver les mains de responsabilités qui ne seraient pas les nôtres. Trop de sang a déjà coulé face à notre lâcheté.

 

 

Ils font du chantage à la guerre civile : ne l’acceptons pas.

Les règles de droit, ils les piétinent. La discussion, ils la méprisent tant ils pensent être dans la vérité. Incapables de pardon, ils sont devenus incapables de remettre en question leurs erreurs. Ce jusqu’au boutisme aura des conséquences, car à aucun moment de l’histoire, il n’en a pas eu. Nous avons souvent réglé nos problèmes en les exportant chez les autres. Mais le monde est désormais trop habitué à notre lâcheté. Il va certainement nous mettre face à nos responsabilités et nous obliger à assumer. Enfin, je dirais. La guerre civile qui s’en suivra sera un moindre mal, si nous l’assumons. Par contre, si nous laissons faire la bête immonde, encore une fois, l’hydre réapparaîtra de nouveau, à l’identique, comme elle refait surface depuis 200 ans, après son bain de sang. Cette hydre, nous devons lui couper la tête une bonne fois pour toute. Cette idéologie matérialiste est trop bête. Elle a fait trop de morts. Cette divinité sans nom n’a que trop été adorée. Ces « valeurs » humanistes sont par trop inhumaines. Elles ne mènent qu’au sacrifice et à la faiblesse, et croient pourtant tout pouvoir. Elles sont si ridicules quand elles veulent réinventer l’Eglise catholique en moins profond.

 

S’insurger intérieurement.

Nous pouvons refuser la guerre civile qu’ils nous proposent. Leurs juges peuvent censurer nos appels à la mobilisation générale. Nous-mêmes, pouvons décider de nous censurer en croyant promouvoir la paix. Nous serons alors sacrifiés comme dans les rites anciens à l’autel de leur incompétence, qui n’a aucune limite. Nous pouvons aussi décider de nous défendre, spirituellement, physiquement, collectivement. Et nous organiser pour cela. Car je crois que le temps de la gouvernance au centre est terminée. Ce consensus mou d’une société pourrie par sa suffisante richesse, fait aujourd’hui partie du non-sens. Il en est arrivé à son acmé. L’hypocrisie de gauche a été trop loin dans son mensonge, elle a été trop efficace dans sa rouerie, elle a usurpé la vérité trop longtemps pour satisfaire à des intérêts individualistes. L’absence de religiosité vraie à droite, la morale bêtifiante de leurs représentants amoraux, leur incompétence dissimulée en matière économique ne nous fera pas aller bien loin non plus. Non, il faut extirper le mal à la racine et remettre Dieu au-dessus de notre société et de nos concitoyens. Il leur faut sentir le poids immense de leur responsabilité quand ils agissent, quand ils ouvrent la bouche, quand ils veulent aider les pauvres. Il faut les rendre responsables devant quelqu’un de plus grand qu’eux. Sinon la dictature reviendra encore et encore. Seul Dieu permet la démocratie, la vie en société, la compassion vraie. Sinon, tout n’est qu’illusion, droit du plus fort et donc du plus riche, et médiocrité absolue. Leurs « valeurs » humaines, laissez-moi rire… combien pèsent-elles leurs « valeurs humaines » face à une entreprise ? Parlons plutôt de sens du sacrifice, d’efforts et nous aurons une chance de vivre de nouveau en commun, de manière cohérente et peut-être, pacifiée. Et préparons-nous intellectuellement à défendre, physiquement, cette idée. Certains m’objecteront qu’une révolte intellectuelle c’est peu. Je répondrais que c’est un préalable à toute vraie révolte. Les millions de personnes qui se sont rassemblées il y a un an contre les unions de duos, qui respectaient nos institutions, et qui n’ont rien obtenu de manière pacifique, ne me contrediront certes pas.

Léonidas Durandal

Antiféministe français, j'étudie les rapports hommes femmes à travers l'actualité et l'histoire de notre civilisation.

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  • ""Les gilets jaunes, c’est l’insurrection de Monsieur tout le monde"", L'Obs du 14/11/2018.

    Merde, le charlimouton se révolte. Les renseignements généraux ne l'avaient pas vu venir celle-là. Là, il ne suffira pas de bloquer quelques internautes comme moi sur les réseaux sociaux. Allez messieurs, encore un effort dans la censure. D'abord la carotte a l'air un peu molle :

    "Chèque énergie, "super-prime": les annonces de Philippe", L'Express du 14/11/2018.

    Le bâton gouvernemental pourrait faire un peu plus d'effet avec de braves gens :

    "Gilets jaunes: "Aucun blocage total" ne sera toléré", L' Express du 12/11/2018.

    Oh et mes messieurs les journalistes savent appuyer là où ça fait mal quand il le faut :

    "17 novembre: à quoi s'exposent les gilets jaunes?", L'Express du 13/11/2018.

    Tout cela dans un seul et unique infocourriel de l'Express. Il fallait le faire.

    Tous nos charlimoutons savent-ils qu'ils ne risquent absolument rien... si le mouvement est réussi ?

  • Eh oui, Egalité et Réconciliation à l'image du FN s'est déterioré et a adapté son discours à l'idéologie dominante. Comme Marine a détruit l'essence même de son parti pour s'adapter à la vulgate médiatique, sous peine de ne pas être au pouvoir, là où son père était un vaillant patriote pour son pays. Pourtant je n'aime pas le côté raciste de M. Le Pen, mais que veux t on, des Le Pen j'en connais beaucoup chez les personnes d'autres ethnies, vous pouvez me faire confiance.

    M'étonnerais pas qu'il y ait une infiltration dans le site E&R, quand on voit que des commentaires dignes des trolls qui ont déjà posté sur ce site, passent et ceux des dissidents authentiques qui proposent des choses concrètes et ne plient pas, sont parfois censurés.

    Je ne sais pas si je vais continuer à fréquenter le site d'Alain Soral, qui ressemble de plus en plus à ce que nous dénonçons justement.

    Dommage :sad:

    • Alain Soral progresse au fur et à mesure des difficultés qu'il rencontre. C'est pareil pour ER. Il faut accepter l'imperfection, sinon on ne fait rien avec personne. Disons plutôt que les forces obscures ont bien agi pour arriver là où nous en sommes. D'un autre côté, je crois que c'est une chance, et comme dit M Soral, il vaut mieux que ça éclate maintenant qu'au plein milieu de la bataille. Le pot de lait s'est écrémé. Cependant, il va falloir maintenant qu'Alain Soral et Farida Belghoul arrivent de nouveau à travailler ensemble. Ils n'ont pas le choix pour réussir. C'est leur prochain obstacle moral à tous les deux. Puissent-ils le passer. Pour cela, il va falloir que nous admettions nos différences de point de vue, et que nous nous concentrions sur l'objectif à atteindre. C'est vrai, il y a peu en commun entre un Mohamétan pratiquant et Alain Soral, ni dans les manières, ni dans l'expression, ni dans les choix de vie, et il est difficile de concilier tout cela. Mais maintenant que le constat est fait, on peut peut-être avancer sur le principal : la lutte ? De toutes les manières nous ne pouvions pas vivre éternellement avec l'idée que nous étions tous pareils. D'ailleurs on m'a fait lire un très bon texte là-dessus. Un Eurasiste qui a eu le nez creux, puisque la dissidence a explosé en plein vol juste après. Je n'arrive plus à trouver le texte. Mais il disait qu'en somme, nous n'avons pas les mêmes idées, mais qu'au-delà d'avoir les mêmes idées ou pas, c'était d'avoir une méthodologie de discussion et de progression qui était le plus important. Bon là, en matière de progression, ça a été un peu violent. Mais son idée reste d'actualité plus que jamais.

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Léonidas Durandal

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