Marc 5 7-9 : “Que me veux-tu, Jésus, Fils du Dieu très-haut ?
Je t’en conjure, au nom de Dieu,ne me tourmente pas !”
8 Car Jésus lui disait : “Esprit mauvais, sors de cet homme !”
9 Jésus lui demanda : “Quel est ton nom ?”
“Je m’appelle Légion, lui répondit-il, car nous sommes une multitude.”
Pourquoi ne pas autoriser que des enfants subissent l’éducation d’homosexuels qui s’érigent en parents ? Pourquoi ne pas accorder aux homosexuels le droit de se marier, eux qui jalousent les pratiques et la culture hétérosexuelle ? Et enfin pourquoi ne pas prendre le sang des homosexuels au risque d’augmenter les risques de contamination pour tous ?
Lien vers l’article du Figaro : Les homosexuels pourront bientôt donner leur sang
Nous connaissons bien la réponse à toutes ces questions à partir du moment où nous sommes des êtres responsables, des êtres doués de limites. Mais l’homme moderne est devenu un monstre sans limite. Plus rien ne l’arrête au nom du « pourquoi pas ? ». L’ordre nouveau établi est une généralisation du désordre asservi à chaque désir individuel, comme si au nom de nos liberté individuelles nous devions perdre toute vue générale sur le fonctionnement du monde. Les féministes ont gagné la première manche de cette partie : elles ont réussi à nous faire croire que tout était relations interpersonnelles. Nous gagnerons la deuxième manche si nous réussissons à leur faire admettre la responsabilité de l’échec total de notre société, avant que celle-ci ne disparaisse dans le chaos à venir. Cela passe par une évidence : dénoncer cette absence de vue globale, cette absence de notion de groupe.
Derrière nos démocraties se cachent un être malfaisant, il est celui de la multitude, il est légion. Selon M Rousseau dans le « contrat social », le modèle idéal de démocratie serait une démocratie directe où nous nous réunirions dans des stades pour voter. Il sait bien qu’étant donné les tailles des populations cela est impossible. Il nous faut un gouvernement devant l’impossibilité de nous réunir systématiquement dans notre ensemble. Or, ce que Rousseau déplorait comme un nécessité pragmatique est à la source du désordre profond que connaissent nos démocraties sanguinaires modernes. La coupure entre le haut de l’appareil et le peuple a permis de fabriquer des Etats dits démocratiques contrôlés par un petit nombre au nom de tous. Notre République n’a pas pu résister au mouvement démocratique. Tant qu’elle était méritocratique, elle était légitime. Quand la massification de l’enseignement a été décidé, il a été décidé également de la mort de la République. A ce moment précis, tout le monde non seulement pouvait réussir comme en République, mais tout le monde devait réussir comme il se doit en démocratie. Dès lors nous avions changé de système sans même l’avoir voulu. Nous construisions un monde où tout le monde pouvait tout. La réalité s’est révélée moins idyllique que cela : pratiquement la méritocratie a disparu et la caste dirigeante est devenue une caste incestueuse. Aujourd’hui, la démocratie s’est mise en couple avec une forme d’aristocratie de la médiocrité morale. Notre pays vit dans un système bâtard, une République d’élites reconnues tout en ayant adopté les us et coutumes d’une démocratie au niveau du peuple. En bas, le peuple totalement déresponsabilisé, sans structure sans institution, ou dont les institutions sont rongées par l’individualisme. En haut, l’élite qui profite des institutions démocratiques et de sa position pour sauvegarder le peuple mais élite tout aussi rongée par l’individualisme, formant caste dégénérée car ne pouvant profiter de ferments populaires tout en ayant coupé court avec la saine remise en question catholique. Il serait temps soit de revenir à une forme de méritocratie républicaine, soit de responsabiliser le peuple. Contrairement à l’époque de M Rousseau, la responsabilisation est aujourd’hui à portée de main, par le biais de la fabrication des lois sur internet. Ce système est donc possible. Encore faudrait-il une vision, une autorité et surtout une moralité pour l’imposer, ce dont notre pays individualisé et féminisé manque cruellement. Et il va bien falloir de nouveau, responsabiliser les citoyens de nos démocraties, sous peine de leur voir accepter n’importe quoi. Le laxisme face aux revendications homosexuelles sur la famille ne peut s’expliquer que comme un reflet de ce mouvement plus général. Qu’importe que ces gens donnent un exemple tronqué à leurs enfants, qu’importe s’ils sont incapables d’auto-analyse, d’introspection psychologique, qu’importe s’ils sèment le désordre dans la société, puisque la mâle responsabilité n’existe plus et ne doit plus exister.
Dernièrement nous avons atteint des sommets dans l’horreur. Les populations à risque devraient avoir le « droit » de donner leur sang. Je m’interroge : « et le malade a-t-il le devoir d’accepter un sang contaminé ? ».
Au nom de leurs droits, ces gens là sont vraiment prêt à tout, et comme ils le prouvent ici, à exterminer toute une population qu’elle soit hétérosexuelle ou homosexuelle.
Cette élite qui prend les décisions est une élite qui souffre d’utopie, ces gens, non croyants rêvent les yeux ouverts. Ils ne sont pas au contact des populations gays. Ils ne connaissent pas les pratiques limites beaucoup plus répandues ici qu’ailleurs chez des gens en mal d’identité. Ils fantasment, « nous sommes tous frères, nous sommes tous identiques, alors pourquoi pas ? » Elites ni méritoires, ni connectées au peuple, ou élites carrément soumises au lobby homosexuel, ces gens là n’ont rien de légitime si ce n’est la bande de moutons formatée par la télévision qui les suit et qui forme majorité. Si une nation a décidé de se suicider, un être conscient a-t-il le droit de vouloir échapper au massacre ? Car l’ironie veut que dans ce monde individualisé nous restions quand même dépendants les uns des autres. Dès lors, autoriser le don de sang par les homosexuels est une mesure qui s’oppose de plein fouet à notre propre survie. Cette démocratie est donc en train d’imposer à certains de ses citoyens qui ne le veulent pas, leur propre mort. Quant aux autres, leur sort leur est indifférent, apparemment, et s’ils crèvent, ils ne l’auront que trop mérité. Quand Socrates s’est suicidé, il l’a fait au nom des lois et de leur respect. « Il vaut mieux de mauvaises lois que pas de loi du tout. » L’injustice préférable à l’anarchie en quelque sorte. Il y a pourtant un cas, où le raisonnement de Socrates est faux : lorsque les lois mêmes, favorisent l’anarchie. Dans ce cas, un être a le droit de refuser le suicide collectif. Il a le droit de s’opposer aux lois.
Nous vivons un moment unique dans l’histoire, où l’institution de l’anarchie s’érige en loi. Les résultats en sont prévisibles, les résultats sont déjà palpables : stérilité, manque d’engagement, cupidité, matérialisme et tout un tas d’autres plaies issues de nos péchés et de nos manques de vertus. Ces stigmates que nous nous infligeons, quel en est le sens, sinon un désir de disparaître, sinon un homme tourné vers lui et qui ne voit plus rien que le néant ?
Je dois le dire pour ceux qui survivront à ce cauchemar : nous avons vécu l’horreur bien avant qu’elle ne se réalise. L’horreur a été quotidienne. L’horreur a été notre affaissement et notre incapacité à voir et à ressentir, notre insensibilité à la souffrance du monde et à un stade extrême à notre insensibilité à notre propre souffrance.
Vous, êtres du futur, si vous avez survécu, si vous recevez ce message, n’oubliez jamais que le mal existe, et qu’il ne se voit jamais, qu’il agit sur ceux qui détournent le regard, que pour détruire le mal, il faut le nommer, l’étudier, le débusquer à l’endroit même où on ne l’imagine pas : chez soi, dans l’inaction, dans le bien. Sachez bien une chose, le bien gagne à la fin, par le plus grand des hasards.
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