L’interview sera publiée de manière progressive, au fur et à mesure des questions posées par la journaliste.
Melle Calixte : “Bonjour, Alors ma première question est relativement simple, quelles sont vos revendications, ce qui vous a poussé à faire un blog sur le “mouvement” si l’on peut appeler ça comme ça “antiféministe” ? Petite anecdote, vous êtes sûrement au courant mais lorsque l’on tape “antiféminisme” sur Google, votre site ressort en 1ère résultat, avant même la définition de wikipédia.”
M Durandal : “Je n’ai pas de revendications. Je traque le mal là où il est. Certains luttent contre la corruption, d’autres contre la bonne conscience des dirigeants, des riches ou du peuple, moi je lutte contre l’ignorance (le féminisme est la négation de la transmission sur bien des points). Je ne crois pas qu’il y ait de solutions simples pour notre monde, pas de recettes. Il faut essayer. Or tous les fruits du féminisme sont pourris. Alors essayons autre chose. Essayons par exemple dans le droit familial d’imposer la résidence alternée comme base lors des séparations, demandons qu’il soit prévu dans la loi une possibilité d’union maritale indéfectible, supprimons toute subvention d’état pour les couples séparés, toutes les allocations familiales en général, ça ferait des économies et on pourrait parler d’enfants réellement désirés, recrutons uniquement des professeurs des écoles hommes durant les 20 prochaines années pour avoir une égalité là où c’est réellement important. En priorité, les associations féministes ne peuvent plus être subventionnées. Subventionner ces associations c’est comme se tirer une balle dans le pied : favoriser les désunions, les séparations, la perte de repère chez les enfants, nourrir un système toujours plus avide d’être coupé des réalités et entretenant la misère. En somme je ne mène pas vraiment un combat politique, mais idéologique, je n’ai donc pas un programme précis et m’interroge progressivement. Je fais émerger la théorie antiféministe du combat. Un jour peut-être nous aurons une antenne politique, mais pour l’instant, nous en sommes loin.
J’ai créé le site et le blog après une prise de conscience lente et profonde. Si vous voulez une clef psychologisante pour comprendre, je suis motivé par des impératifs religieux entre autres. Il me semble que le féminisme est une résurgence du mal sur terre, comme a pu l’être le communisme à une époque, ou encore le déni de la moralité (chez les financiers et les hommes politiques, ou le commun qui veut toujours se donner bonne conscience à bon compte). Tout en moi déteste le féminisme. Et plus les années passent plus je perçois le féminisme comme un cancer, plus cette idéologie me dégoûte. Oui, je suis antiféministe, c’est un mouvement réellement “antiféministe”. Et si j’apparais sur google avant Wikipédia, il y a plusieurs bonnes raisons à cela : j’ai travaillé dur depuis des années et j’ai été le seul à assumer ce combat en France jusque là (Wikipédia m’a d’ailleurs bien censuré). Quant aux hoministes, ce sont des antiféministes qui ne s’assument pas, qui ont peur de leur propre violence mais surtout qui jouent le jeu de la guerre des sexes. Ils pensent offrir une alternative sérieuse au féminisme, tandis qu’ils l’entretiennent. Ce sont des sparring partners pour les féministes. Je ne suis pas hoministe car je refuse la guerre des sexes, et je ne suis pas intrinsèquement pour l’égalité (sauf citoyenne que nous avons acquise depuis longtemps et certaines femmes avant certains hommes). Je défends les droits des couples et des enfants, ni ceux des hommes, ni ceux des femmes. Sachez que le terme “antiféministe” est encore perçu comme une insulte par le plus grand nombre (vous avez même hésité à me l’attribuer), on nous a dénié le droit même de penser sur ce sujet. Les quelques anti-féministes intellectuellement présents se sont contentés d’écrire ou d’aider les pères en difficulté, c’est tout à fait inutile et pour le moins insuffisant. Il faut se battre. J’ai endossé le combat. Mais où sont les guerriers ? Alain Soral, par exemple a écrit un très bon livre. Mais désormais son association, Égalité et Réconciliation, ne s’occupe d’antiféminisme qu’à la marge. Pour eux, je crois que c’est devenu un problème très secondaire, et je trouve ça dommage. Je me dis que les choses vont changer, mais je ne peux pas attendre que son association évolue sur ce point.“
Melle Calixte : “Vous parlez de censure par rapport à Wikipédia, mais avez-vous déjà été reçu pour parler de vos idées ? quelque part ?
M Durandal : Je ne serai jamais reçu nulle part pour parler de mes idées, c’est certain. D’ailleurs pour l’instant je n’en vois pas l’utilité : je ne suis pas encore assez aguerri. On ne va pas à la télé ou ailleurs comme ça. Il faut y aller petit à petit, gagner en expérience et en force, améliorer progressivement son discours, sinon, sur des sujets conflictuels comme ceux que je développe, on est certain de se faire bananer. Tant mieux si je suis à la marge pour l’instant, cela me force à devenir meilleur, et ainsi, j’étends progressivement mon domaine de maîtrise. J’ai tout mon temps. Je sais que les textes que je publie en ce moment, seront repris. Ils sont écrits pour rester, pour constituer la mémoire des hommes soumis et humiliés, des oubliés. Un jour, les hommes se libéreront, et ils se rappelleront de mes textes. De toute façon, il vient toujours un moment où même les pierres se mettent à crier quand on insulte toutes les lois de la création.
Sans internet, je n’existerais même pas médiatiquement. Je prends le bon côté de ce nouveau monde. D’un certain point de vue, nous vivons une période similaire à celle des débuts de la troisième République. Les journaux avaient une liberté de parole fantastique. Malheureusement cette liberté était souvent employée pour asseoir des manoeuvres politiciennes, quelques fois pour de grandes causes, mais trop rarement. Aujourd’hui, je me situe chez ceux qui enrichissent le débat, et qui méprisent les questions politiques. Nous n’entendons que cela à la télé ou dans les journaux papiers : quelle manoeuvre va faire gagner tel candidat, quelle idée peut soutenir tel candidat ou le détruire. Il n’y a jamais, ou presque, de débats de fond. Nous sommes devenus des autistes en France. Notre société est à l’arrêt. Internet est une chance pour la France, une chance pour la sortir de sa sclérose et faire renaître le débat d’idées qui est si cher à son âme. La France aime discuter, elle aime se battre, et elle ensemence le monde depuis des centaines d’années grâce à cet esprit pré celtique. Même si les hommes français semblent s’être reniés, il leur restera toujours un gène de révolte, bien caché au fond d’eux et qui saura ressortir quand il le faudra. Cet esprit est d’ailleurs porté désormais, et beaucoup mieux, par certains jeunes Français issus de l’immigration maghrébine parmi ceux qui essaient de s’assimiler tant bien que mal. Je veux leur rendre hommage, à ceux-là qui sont marginalisés par ce système féministe mais qui continuent à croire en la France. C’est eux qui feront renaître l’esprit français. Ils sont les dernières forces vives de ce pays. Ils doivent en prendre conscience.
Melle Calixte : “Je cite “tous les fruits du féminisme sont pourris.”, dans vous discours, on aurait tendance à croire que vous vous exaspérez aussi du féminisme d’origine. Celui pour lequel les femmes se sont battues pour avoir le droit de posséder un compte bancaire sans l’implication de leurs maris par exemple de divorcer si le mariage n’était plus possible (coups et blessures répétés…). ”
M Durandal : Il n’y a aucun doute pour moi. Le féminisme d’hier est encore pire que celui d’aujourd’hui. Aujourd’hui, les féministes sont tellement ridicules qu’elles affaiblissent leur mouvement de jour en jour. Non, c’est l’hydre du passé qu’il nous faut vaincre. Vous citez cette histoire de compte bancaire, mais savez-vous que les hommes non plus n’avaient pas de compte bancaire. Il fallait être riche pour cela, et non être homme. Le féminisme est une des mythologies modernes. Aujourd’hui comme hier, ce sont les femmes les premières prescriptrices de dépenses dans le foyer. Ce sont elles qui contrôlaient et qui contrôlent toujours les dépenses du foyer. Au pire, l’homme du passé serrait un peu trop les cordons de la bourses. Mais sa femme lui menait une guerre d’influence dont il sortait souvent défait : pour preuve cette façon de voir qui vous a été transmise. Dans tous les couples traditionnels anciens que je connais, ce sont les femmes qui contrôlent les dépenses. Et aujourd’hui encore les sociétés de marketing ne s’y trompent pas. Vous connaissez le concept de la ménagère de moins de 50 ans ? Et bien c’est celle d’aujourd’hui, comme de toujours qui fait ce qu’elle a envie de l’argent du couple et qui entend bien culpabiliser les hommes de manière suffisante pour continuer à exercer sa petite tyrannie. Les femmes dépensent trois fois plus que les hommes, et ne parlons même pas du secteur des vêtements ou des loisirs, où là elles dépensent sans compter les fruits du travail commun… car d’où leur vient cet argent, elles qui sont censée être plus pauvres dans notre société ?
Sur le divorce : tout d’abord, le divorce n’a pas réglé le problème des couples violents. Et puis il n’y a pas les gentilles femmes d’un côté et les méchants hommes de l’autre. Si vous connaissez quelques couples violents vous vous apercevrez que la femme est aussi malade que l’homme, que la soit-disant victime revient souvent vers son agresseur. Souvent, ces femmes veulent vivre un esclavage dont elles sont incapables de se libérer. D’autres suscitent les coups. Dans 80% des cas, c’est la femme qui assènera les premiers coups à l’intérieur des couples violents. Mais on ne peut pas en parler parce qu’il y a 100 morts femmes par an à cause des violences conjugales contre 30 hommes seulement. Même s’ils sont ridiculement bas, ces chiffres sont martelés par les médias qui finissent par empêcher toute relativisation, et toute réflexion sérieuse sur le sujet. Sur 60 000 000 de Français, on arrivera jamais à 0 mort par violence conjugale, c’est ridicule.Seulement il faut continuer à subventionner tout un tas d’associations parasites et sexistes (qui ne s’occuperont que des femmes) pour faire vivre financièrement quelques folles qui encouragent, en fait, les violences conjugales ! Lisez le témoignage de Mme Erin Pizzey :
http://www.facebook.com/note.php?note_id=10150380691502462
Enfin, je note que vous considérez le divorce comme un moyen de se libérer d’un homme quand la relation ne serait plus possible. Vous ne considérez donc pas : que les hommes puissent être quittés pour des questions vénales, pour des futilités, par intérêt, par faiblesse, par jalousie, à cause d’une mauvaise image que les femmes ont des hommes, par orgueil etc… tout ce dont les femmes sont autant capables que des hommes. Le divorce a été la porte ouverte au massacre des enfants pour des considérations égoïstes. La notion juridique de “séparation de corps” aurait été bien suffisante, et il n’aurait pas fallu aller plus loin. Aujourd’hui, nous baisons comme des bêtes mais de plus en plus, nous sommes incapables d’engagement, de stabilité, et donc d’amour. Notre vie est une lente régression au lieu de devenir une belle construction. Pourquoi, si ce n’est que nous sommes baignés par le diktat de l’amour passion, qui n’est qu’une régression infantile ? Nous sommes de plus en plus immatures et nous appelons cela “liberté acquise grâce aux féministes”. Balivernes.
Melle Calixte : “Pour certains “antiféministes” il y a un clivage, entre ancien, et nouvelle forme de féminisme. Le reconnaissez vous, êtes vous d’accord, ou alors, pas du tout.”
M Durandal : Ces antiféministes baissent pavillon avant d’avoir mené la guerre. Ils perpétuent l’attitude soumise des hommes à l’égard des femmes, ils cherchent l’entente en évitant le conflit. Ils n’obtiendront rien, que leur propre écrasement.
Il n’y a pas de bon ou de mauvais féminisme comme je l’ai intitulé dans un de mes articles link et pour répondre à cette erreur trop répandue chez mes acolytes. Le féminisme ancien est responsable de la situation dramatique que nous vivons actuellement au niveau familial. Nous vivons au-dessus de nos moyens, et nous l’avons hérité du passé. Ce n’est pas le féminisme actuel qui est responsable de la dissolution des familles, des infanticides, de l’exclusion du système scolaire des garçons, du sexisme généralisé envers les hommes, de la précarité des couples, de la multiplication des filles-mères, d’un esclavage accru des hommes par le biais de l’imposition d’état, de l’immaturité des garçons etc… Le féminisme actuel ne fait que perpétuer les “acquis” du passé. Là encore ces antiféministes ne cherchent que l’entente là où ils devraient montrer qu’ils sont capables d’opposition. Malheureusement ils en semblent incapables. Ils se cherchent des excuses pour remettre en cause des femmes. Ils ont honte d’avoir eu tort en soutenant le féminisme par le passé. Ils ont besoin de se rassurer quant à l’image qu’ils ont des femmes. Cela les regarde. Cela ne me regarde pas. J’ai coupé le cordon ombilical depuis un certain temps, et une femme qui se comporte comme une salope, reste pour moi, avant tout, une salope. Son comportement doit être dénoncé, qu’il soit celui d’une vieille salope ou d’une jeune.
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