Je suis désolé mesdames. Ils n’ont pas voulu réagir. J’ai déployé des trésors d’imagination pour les toucher. J’ai parlé à leur intelligence, à leur coeur et même à leur âme. Rien n’a été décisif. Ils ont décidé de vous laisser tomber. Je ne peux qu’en arriver à cette triste conclusion. Les hommes en France ne vous aiment pas. Ils ne vous ont jamais réellement aimé.
Et en ces temps de crise, il est à augurer qu’ils ne réussiront pas à vous aimer dans un avenir proche, puisque vous allez leur demander de vous faire survivre, et qu’ils n’attendent que ça. Le travail va redevenir leur horizon, avec le sexe. Ils bosseront de nouveau pour vous, béats, afin d’éjaculer dans votre utérus, de temps en temps. Vous continuerez à les mépriser secrètement, ou à les ignorer. Vous serez de nouveau ces mères toutes puissantes, ou des employées craintes, ou des épouses riches décervelées, mais jamais des femmes accomplies. Ils n’auront pas eu la force de s’extraire de leur idolâtrie pour vous, incapables de se coaliser pour se défendre et s’élever à un niveau personnel ou social.
Vous ne l’avez que trop constaté. Malgré tous vos appels désespérés au réveil, ils sont restés assoupis, la tête enfoncée dans le canapé. Vous avez pu les répudier sans qu’ils ne défendent leurs enfants. Vous les avez poussés au suicide, et ils ont parfois emporté votre progéniture avec eux, au lieu de se battre. Vous leur avez pris leurs maisons, leurs revenus par le biais de l’impôt, vous les avez fait travailler pour rien, ou si peu, et ils ont béni de s’en être tirés à si bon compte. De nos jours, vous les poussez au célibat, les réduisant à de simples reproducteurs et ils continuent à vouloir vous laisser faire, envers et contre tout, attachés à cette image d’enfant capricieuse qu’ils chérissent.
L’envers de cette débandade, vous ne la connaissez que trop. Ces sodomites sont incapables de vous faire grandir pour devenir des adultes capables d’assumer des décisions. Ils vous ont préféré féministes et à jamais irresponsables, soutenues par l’état, pondeuses de la république, consommatrices inconscientes, perclus de confort, incapables de supporter les épreuves, havre de paix mensonger et intéressé, prisonnier des enfants. Ils ont préféré être torturés par de petites filles plutôt que d’avoir à bouger, souscrivant à n’importe lequel de vos méfaits pour continuer à être adoubés et avoir une place minuscule à vos côtés, trop faibles pour se lever et tirer des conclusions pratiques de votre comportement.
Agir, comme ils en ont été loin. Le simple militantisme, c’était trop d’efforts pour leur petite personne. Transmettre un de mes articles ? C’eût été prendre un risque incommensurable ! Marquer une toute petite opposition à votre égard ? Ce fut oeuvrer en tortionnaire.
Vous imaginez, les plus rebelles se disent rétifs au « néo-féminisme ». Oui, vous entendez bien. Les plus extrémistes, qui assument leur position en se récriant de leurs bonnes intentions à votre égard, valident toutes les absurdités qui nous ont conduit à la catastrophe familiale actuelle, c’est à dire à l’absence totale de famille, parce qu’ils ont peur de vous contredire. Et encore sont-ils une minorité. Je vous parle là de pères plumés jusqu’à la moelle, de quasi-sdf, d’hommes que vous avez châtrés dans l’intimité ou devant un tribunal, qui ont subi votre système scolaire injuste, qui ont supporté votre joug sur la marché du travail, dont vous avez avorté, d’amants manipulés et remplacés au gré de vos envies, d’hommes violés de part en part et que le système médiatique a retourné en coupables de « violences ». Leur ultime intrépidité à tous ceux-là, aura consisté à critiquer le « néo-féminisme ».
Ils ont pourtant constaté l’échec complet de notre démocratie représentative. Cependant, sans faire de lien avec le féminisme. Ils n’auront pas osé corréler marasme politique et droit de vote des femmes. Hasard toutes ces oies nulles en dirigeantes, tandis que le vote des femmes est majoritaire. Hasard aussi, de se sentir obligés de se taire sur ce sujet, comme sur tant d’autres, de ne pas pouvoir assumer publiquement une opinion contraire à cette majorité présentée comme une minorité… Hasard des vies que le divorce de masse ou ces familles mono éducantes qui ont été tant plaintes et subventionnées. Hasard des temps que la promotion du lesbianisme, des exemples déstructurants pour les enfants, de la pornographie, au nom d’une vague « tolérance des personnes » qui est complètement hors sujet. Hasard libéral que l’ambiance pourrie au travail, sauf entre femmes qui ont fait place nette pour mieux imposer leur incompétence dans des boulots fonctionnarisés à fond. Hasard de l’évolution que la pesanteur sociale ou le politiquement correct, ou le communautarisme issu du tribalisme d’état socialiste.
Hasard, et parfois pire, complot. Certains vous voient à ce point irresponsables que vous ne pourriez même pas être créditées de toutes ces avancées positives pour notre civilisation. Au lieu de ployer le genou devant vous, ils préfèrent ployer les deux, constater le marasme, et l’attribuer à un mystérieux pouvoir pseudo-patriarcal juif maçonnique qui aurait trompé vos consciences. Comme vous devez rire de ces imbéciles dans l’intimité, vous qui avez formé la famille juive telle qu’elle est, sans parler des loges maçonniques inventées pour vous défendre, ou plutôt défendre ce qu’elles appellent elles-mêmes, la veuve et l’orphelin.
La famille et la société vont mal car le féminisme a vaincu, mais il ne faudrait pas relier ces deux évidences. Seules les nouvelles propositions féministes poseraient problème. Et encore, comme je l’ai dit, pour les plus extrémistes. Car pour les hommes dits normaux, la très grande majorité, la femme est encore « l’avenir de l’homme », « la moitié du ciel », « la minorité oppressée », le sexe fort qu’il faudrait pourtant protéger, des mères admirables qui n’utiliseront jamais leur corps qu’à bon escient, des victimes du patriarcat.
Que ces hommes se soient retournés contre leur sexe, ou qu’ils puissent constater l’absence complète de représentation antiféministe à un niveau social, depuis toujours, ne les en fera pas démordre : il y aurait eu, et il y aurait encore, un mystérieux patriarcat qui agirait en sous-main et qui serait responsable de tous les problèmes des femmes dans notre société passée et présente. Voilà qui a été bien pratique pour justifier l’auto-mutilation d’individus incapables de se défendre à un niveau personnel, obnubilés par les questions politiques, et qui dès lors, ont accepté gentiment l’interdiction de s’opposer à toute femme, quand ce ne fut pas suite à des sanctions judiciaires ou à des pressions dans leur famille.
A mon propos, vous pourriez me croire aigri, ou rempli de haine à cause de cette situation. Il n’en est rien. Je sais que pour vous, femmes, la recherche de maîtrise en ce monde, en poussant toujours plus loin votre avantage, aveuglées en cela par un besoin de sécurité biologique, est dans votre nature profonde. Le féminisme n’est que la matérialisation de cette tendance anthropologique. Et je vais vous dire, jamais je ne vous en voudrai pour ça. Tous les abus que vous avez commis sur les hommes, je les comprends profondément. Il ne vous sera jamais possible de faire autrement car vous avez besoin d’altérité pour vous donner des repères en ce monde et vous faire sortir de votre relation toute puissante à l’engendrement. Votre recherche de limites, j’y souscris, car elle est saine. Vous êtes incapable de vous auto-engendrer. Dieu l’a voulu ainsi. Et c’est bien.
De surcroît, vous êtes nombreuses à avoir conscience de votre nature, plus que les hommes français, et à attendre un tout autre comportement de leur part, qu’ils vous aiment enfin en remplissant leur rôle d’homme, en s’opposant à vous. Vous avez le droit d’être déçues. Vous cherchiez à vous élever en les provocant. Ils ont baissé les bras. Ils ne vous ont pas aimé. Il y ont renoncé pour mieux se complaire dans des relations sexuelles d’enfants maternés. Et ils ne lèveront pas le petit doigt parce qu’ils sont lâches.
Les hommes de ce pays, les Français, ont déposé les armes à vos pieds avant de combattre, horrifiés à l’idée de devoir vous affronter, ou en vérité, d’avoir à faire des efforts pour vous. Ils ont caché leur couardise derrière une noble attitude chevaleresque, galante, faussement rationnelle, souvent émue. Mais sans fard, ils ont pensé « c’est inutile », « je préfère ma haine ou ma lâcheté à tout changement personnel », « je continue dans mon confort de fils à maman », « les statistiques, les arguments, ça n’existe pas », « c’est un troll », « je préfère vivre heureux dans mon petit coin sans bousculer mes proches », « il faut se faire adouber par une société opposée à nos droits pour changer nos droits ». Que des raisonnements fallacieux qui auront caché leur absence complète de générosité envers vous. Il aurait suffi qu’un dizième des hommes violés en France se lèvent pour changer la donne. Il n’y en aura pas eu seulement un dix-millième pour réagir. Et nous avons sombré, tous ensemble.
Voilà pourquoi je vous demande de continuer à nous écraser, malgré la crise. Ne rentrez pas docilement dans vos foyers à la première tempête venue, et ceci pour vous mettre à l’abri. Je vous en supplie. Poursuivez votre travail de destruction avec vigueur, une vigueur encore accrue. S’ils ne réagissent toujours pas, ils méritent d’être remplacés.
Par contre, en appuyant plus fort, il y a peut-être une chance de les voir se réveiller, pour que nous puissions progresser en vérité.
Soyez donc impitoyables. Continuez à vous transformer en assassin de leurs enfants jusqu’à ce qu’ils comprennent. Continuez à les pousser au suicide et à les mettre à la rue, ou à les priver de famille. Continuez à leur prendre leurs emplois et à organiser l’incompétence, tout en les faisant trimer dans les métiers dangereux ou que vous ne voulez pas investir. Continuez à repérer les élèves mâles intelligents et qui prennent des risques, très tôt, et transformez-les en des bêtes sauvages à force d’injustice, toujours plus. Continuez à tuer toute solidarité masculine dans l’oeuf en développant la mixité pour les garçons, et la sororité entre filles. Continuez à vous servir de votre pouvoir familial pour imposer votre ordre civil sécuritaire. Continuez à instrumentaliser la justice ou l’impôt à des fins d’expérimentations sociales, dans le but de les contrôler et de développer vos prérogatives. Continuez à mentir avec le plus grand des aplombs, en vous concentrant sur vos misères comme si elles ne rejoignaient pas les nôtres.
Et par là même, ne me laissez aucune chance. Continuez à me censurer. Si par hasard, je réussissais à échapper une nouvelle fois à votre contrôle, abattez-moi sans pitié. Car je vous le dis, si vous échouez dans ce travail, je n’aurai aucune pitié pour vous. Mon existence même sera à jamais une menace pour votre pouvoir et croyez bien que si j’ai déjà réussi à survivre jusqu’ici, malgré tous les dispositifs sus-cités, je suis vraiment dangereux et je le resterai à jamais. Ayez l’assurance qu’aucun coït ne me calmera. Aucune reconnaissance sociale ne me fléchira. Aucune femme, aussi parfaite soit-elle, ne me fera oublier le sort de mes frères. Je n’oublierai pas le passé et ce que vous avez fait à notre monde. Soyez-en bien convaincues si vous en doutiez un tant soit peu.
Enfin, à cause notre époque d’incertitudes, si l’opulence créée de toute pièce par les hommes, commence à vous manquer, et que vous choisissiez de rentrer dans vos foyers sans n’avoir rien obtenu, ayez bien conscience que je continuerai à vous accuser, non seulement de la crise, mais aussi de votre lâcheté. Pour moi, ce serait la pire des forfaitures si, après avoir souillé notre société, vous vous abritiez une nouvelle fois derrière des machos en flattant leur besoin de reconnaissance maternel. Ce serait un échec complet car vous auriez réussi à nous faire sombrer sans vous élever, sans nous élever. Echec face à la mère qui se servirait encore, du pantin patriarcal, pour asseoir sa toute puissance. Echec de la femme moderne qui n’aurait pas réussi à concilier les différents aspects de sa personnalité, fille, mère, amante, à cause du manque d’amour et de courage des hommes actuels. Echec des hommes qui se soumettraient encore en disant vous aimer, tandis qu’ils ne suivraient que leurs plus basses pulsions. En somme, échec de réactionnaires. A l’inverse, si vous poursuivez dans votre méchanceté, vous nous donnerez une chance de progresser.
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