Jésus n’était pas une fiotte.

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Quand j’entends tous ces cathos féminisés et tous ces athées idiots qui croient connaître Jésus et qui en donnent une image doucereuse, j’ai envie de hurler. Avons-nous lu les mêmes textes ? Parlons-nous bien du même homme ? En fait, toutes ces personnes ont pris le Jésus qui les arrange et s’en sont servis pour leurs petites croyances personnelles. Si on revient aux textes, l’image qui se dégage de Jésus n’a rien à voir avec ça. Elle est très virile. Je ne me pencherai donc pas ici, sur tous les aspects pacificateurs de Jésus. Ils sont nombreux, mais cette image inconsciente si elle est imprimée dans l’esprit de nombreuses personnes, est bien incomplète. Voici Jésus tel que notre époque ne veut surtout pas le voir, une image dont elle a pourtant tant besoin. Un Jésus masculin, pourfendeur des méchants et de leurs comportements, un violent prodigieux tel qu’on les aime quand ils servent le Bien.

Jésus la force tranquille

 

A Jésus le contradicteur.

A chaque fois que ses contradicteurs essaient d’anticiper une parole convenue de la part Jésus, c’est tout l’inverse qui se produit. Jésus prend à contre-pieds les disciples qui reprochent à cette femme de l’avoir enduit de parfum (Luc 7 36 et suite), il prend à contre-pieds les pharisiens qui l’interrogent sur l’impôt (Marc 12 13 et suite), à contre-pieds les Saducéens qui veulent le prendre au piège de son raisonnement sur la résurrection (Mat 12 23 à 33). Les exemples sont très nombreux. Quand on s’attend à ce qu’il frappe, il tend la joue (Mat 5 39). Quand on s’attend à ce qu’il se couche, il se lève avec vigueur. Jésus le dit lui-même (Jean 2 13-16) : les faux prophètes sont acclamés (Mat 7 15-20). Les vrais prophètes disent des phrases difficiles à entendre pour leurs contemporains et ils sont pourchassés et tués (Luc 11 47). Jésus accepte d’être pourchassé parce qu’il a décidé de s’opposer au mal et non de transiger docilement. Et si pour ce faire, il faut en mettre plein la tronche aux « hypocrites » et aux « insensés », Jésus ne recule pas.

 

 

B Et l’insulte préférée de Jésus est…

 

 

8 « Hypocrites » ( Mat 6-2, 6-5, 6-16, 7-5, 15-7, Luc 6-42 12-56, 13-15)

3 « Génération mauvaise et adultère » (Mat 16-4, 12-39, 12-45)

2 « Engeance de vipères » (Mat 12-34, 23-33)

2 « Engeance incrédule et pervertie » (Mat 17-17, Marc 9-19)

2 « Satan » (Mat 16-23, Marc 8-32)

2 « Homme de peu de foi » (Mat 16-8, 14-31)

1 « Chiens porcs » (Mat 7-6)

1 « Faux prophètes » (Mat 7-15)

1 « Loups » (Mat 10-1)

1 « Fils du diable » (Jean 8-44)

1 « Gamins » (Luc 7-32)

1 « Insensé » (Luc 11-40, 12-20)

1 « Renard » (Luc 13-32)

1 « Brigands » (Luc 19-45)

1 « Sans intelligence » (Mat 15-16)

1 « Serviteur méchant » (Mat 18-32)

1 « Guides Aveugles » (Mat 23-16)

1 « « Aveugles » (Mat 23-19)

1 « Serpents » (Mat 23-33)

1 « Serviteur mauvais, paresseux » ( Mat 25-26)

1 « Propre à rien » (Mat 25-30)

1 « Maudits » (Mat 25-41)

 

 

Voilà ce que j’appelle une belle diversité de langage. Si on voulait faire un travail complet, il faudrait approfondir l’Evangile de Jean dont le langage châtié, le plus éloigné de Jésus, recèle des déjà des artifices stylistiques qui nous cachent la vraie personnalité de notre héros. De même les Evangiles de Luc et de Marc donnent moins de traits de caractère de Jésus, raison pour laquelle, on retrouve moins d’insultes dans ces deux Evangiles.

 

 

A noter qu’on pourrait actualiser les traductions pour les rendre un peu plus vivantes de :

 

  • « Engeance de vipère » à « Langue de pute ».

  • « Loups » à « Rapaces »

  • « Génération mauvaise et adultère » à « Génération pourrie et cocufiante »

  • « Insensé » à « Débile profond »

  • « Renard » à « Filou »

  • « Brigands » à « Voleurs »

  • « Homme de peu de foi » à « Mécréant »

  • « Sans intelligence » à « Idiot » ou « borné »

  • « Engeance incrédule et pervertie » à « Fils de mécréant, fils de pute »

  • « Serpents » à « Pervers ».

 

 

 

Il est vrai que dans Mat 5 22, si quelqu’un insulte son frère, il doit être traduit devant un tribunal. Mais en fait, toutes les insultes ne sont pas l’objet d’une telle sentence. Etant donné le grand nombre d’insultes prononcé par Jésus, il faut comprendre autrement cette condamnation. En vérité, ce sont les fausses accusations qui L’excèdent. Celles qui sont prononcées injustement envers des personnes de bien, des « frères ». Telle est également la raison pour laquelle Jésus se lance dans des longues diatribes contre les pharisiens (Mat 23 1) : ceux qui commettent le mal doivent être remis à leur place, et pas toujours en douceur.

 

 

C Le comportement préféré de Jésus : la colère.

 

 

Le nettoyage du temple est particulièrement mémorable : celui-ci a dû véritablement marquer l’esprit des contemporains de Son époque puisqu’il est repris dans plusieurs Evangiles avec force descriptions et même comme un signe annonciateur de la venue du Messie depuis les temps anciens (Jean 2 13 et suite, Mat 21 12). Le « zèle pour sa maison » le dévore. Il renverse les tables, fait voler le fric, fouette les impies, et les chasse à coups de cordes liées. Les vendeurs de colombes ont droit à un traitement de faveur , ils sont un peu moins rudoyés (le Beau compense ici le mal).

 Jésus colère

 

Les profiteurs, les profanateurs au sens littéral du terme (ceux chez qui le sacré est absent), ne sont pas les seuls qui sont l’objet de son courroux. Jésus commande à la nature mais il ne dit pas des paroles du genre « Tendre Gaïa, notre terre mère, toi qui nous nourris, notre gentille maman », non, certainement pas. Il crie, il menace, il demande de faire silence, il en impose (Mat 8, Marc 4 39, Luc 8 24), et les éléments ferment leur gueule. Et les disciples en voyant cela, font dans leur froc.

 Jésus sauve Pierre

Il faut dire que Jésus ne leur parle pas tendrement, ni à eux, ni aux autres. Rares sont les moments où Jésus est décrit comme calme, j’y reviendrai plus tard. Tant que son destin est entre ses mains, il s’écrie d’une voix forte (Jean 11 43), il enseigne avec autorité (Marc 1 12). Tant et si bien que les disciples finissent par craindre de l’interroger. Ils ont peur de paraître idiot à Ses yeux et de s’en prendre une bonne secouée (Marc 9 32). Jésus n’est pas commode. Même ses disciples ne le comprennent pas et en ont peur. Il faut dire qu’il n’expulse pas les démons et autres belzébouls en chantant du Chantal Goya. Quand il prend un type possédé entre ses mains, il le secoue vigoureusement (Marc 1 25), il crie sur l’esprit impur en le menaçant (Luc 4 35 et 41) et en lui commandant de sortir de ce corps si bien qu’il peut même en arriver à jeter un enfant à terre (Marc 9 20 à 25). Dans ces moments là, Jésus est régulièrement décrit comme étant dans une grande colère (Marc 1 41-43, Marc 3 5). Mais sa colère ne se dirige pas uniquement contre le démon, ou contre les éléments naturels, ou contre les pharisiens, mais contre tous les pécheurs (Mat 18 7), contre ses disciples (Mat 26 40)et dans de nombreuses paraboles où le « maître » se met en colère (Mat 22 7, Mat 22 13 Luc 14 21), contre ceux qui ne respectent pas ses préceptes. Jésus est si actif que le monde le croit même possédé (Marc 3 30)

Oui Jésus enseigne avec autorité (Marc 1 12) et cela implique un comportement autoritaire, n’en déplaise à notre France féminisée de 2014. Il veut faire respecter la Loi (Mat 5 17) et apprend à ses disciples à s’affirmer (« Que votre oui soit un oui, et votre non, un non » Mat 5 37), car les catholiques sont et doivent être le « sel de la terre » (Mat 5 13) et quand le sel ne sale plus, on le jette à la rue et on le piétine. Voilà d’ailleurs ce qui nous est arrivé l’année dernière dans notre lutte contre le mariage sodomite et lesbien. Nous avons été jetés à la rue après des années de compromission et croyant resaler le monde, nous avons été méprisés à cause de la faiblesse de nos convictions.

 

 

Il est vrai que ce comportement viril de Jésus, ne l’empêche pas d’admirer les pécheurs repentis, les comportements humbles ( Mat 15 28). Cependant il ne faut pas oublier que le pardon de sa part intervient souvent après un coup de canon individuel (une sorte d’épreuve) même si c’est en contradiction avec son auditoire social et culpabilisateur (à mon avis, les mêmes pharisiens qui aujourd’hui nous traitent d’homophobes ou d’antisémites).

 

 

D Promesses de punition, de mort par égorgement et d’enfer, excusez du peu.

 

 

Jésus ne promet pas la vie éternelle pour tous, certainement pas. En enfer, nous serons privés de voir le visage de Dieu certes, mais pas seulement. Les âmes qui n’auront pas suivi l’Esprit Saint, Jésus ou Dieu seront brûlées (Jean 15 6), jetées dehors dans les ténèbres ( Mat 25 30). En tant que catholiques, nous ne devons pas craindre ceux qui tuent le corps mais Celui qui a le pouvoir de jeter les âmes dans un feu éternel (Luc 12 5, Mat 25 41, Mat 29 33, Marc 9 47) et de condamner à une peine éternelle ( Mat 25 46). Ce thème de la mort après la mort est repris souvent dans des paraboles. Le Maître de la vigne fait périr ceux qui ont tué son fils ( Mat 21 41, Marc 12 9) quand Il n’ordonne pas que les opposants à la vraie foi soient égorgés à la fin des temps (Luc 19 27). Le croyant qui pratique le mal est irrémédiablement livré à une juste condamnation (Mat 18 34). Jésus est certainement amour, mais il est encore plus certainement justice. Il annonce une justice rétributive mais qui ne va pas dans le sens d’un amoindrissement de la peine, une justice plus que distributive où le pécheur sera payé au centuple pour son hypocrisie. On enlèvera à celui qui avait peu et on donnera à celui qui avait beaucoup (Marc 4 25). Les promesses de pleurs et de grincements de dents pour eux, sont nombreuses ( Mat 8 12, 13 42, 22 13, 25 30, Luc 13 28). Les effets d’une condamnation par l’Eglise sont sans appel (Mat 21 44). Le traître sera assommé par le malheur (Mat 26 24), tout comme les pharisiens et les scribes hypocrites, avis aux amateurs. Le riche qui a ignoré le pauvre n’échappe pas à la sentence (Luc 16 23) et ce ne sont pas seulement des individus qui sont condamnés mais des villes entières qui peuvent l’être (Luc 10 12 à 15, Mat 11 20 à 24).

 

Certes les béatitudes, nous rappellent que nous sommes appelés au bonheur, chacun selon la grâce que nous avons reçue. Mais il y a un pendant aux béatitudes : le malheur de ceux qui auront triché avec Dieu (Luc 6 24 à 26, Luc 42 42). « Malheur ô vous qui vous écartez du chemin de la grâce », semble nous dire le texte.

 

 

E Jésus en perturbateur et non en pacificateur, en chef de guerre.

Tout d’abord, au lieu de tolérer mollement de voir se faire le mal autour de soi, Jésus considère qu’il vaut mieux aller voir son frère et lui demander d’arrêter de pécher (Mat 18 15). Dans nos communautés perdues et morcelées modernes, il nous semble incroyable de pouvoir en rajouter une couche et de nous permettre ne serait-ce que la pensée de ce genre d’intervention. On imagine aisément l’orgueil froissé du pratiquant moderne à l’écoute d’une telle parole. On imagine aussi aisément la lâcheté du croyant qui devrait aller voir son frère pour lui dire qu’il agit mal. Et pourtant. Comme le dit Jésus, Il n’est pas venu pour apporter la paix, mais le glaive (Mat 10 34), pour séparer les familles (Luc 12 51) et réprimander ceux qui pèchent (Luc 17 03). Pour mettre le bazar en résumé. Enfin plutôt pour faire unité autour de Lui contre ceux qui s’opposent à Lui, car celui qui n’est pas avec Lui est contre Lui (Mat 11 30 à 34). D’un côté malheur aux riches, aux repus (Luc 6 24 à 26), aux pharisiens de toutes sortes (Luc 42 42). De l’autre bienvenue à ceux qui demandent le pardon d’un cœur humble. Et pour bien faire comprendre son point de vue, Il n’exclut pas l’utilisation de métaphores guerrières : « Lorsqu’un homme est fort et bien armé, son palais est en sûreté » (Luc 11 21). On est loin du petit trou du cul soumis à la société, faible et imbu de lui-même tout à la fois, qu’on rencontre trop souvent dans nos célébrations mais plus encore dans les rues de nos villes.

 

F Des phrases d’amour mal interprétées :

Certes Jésus nous demande de nous aimer les uns les autres, de faire aux autres ce qu’on voudrait qu’ils nous fassent et même d’aimer nos ennemis (Luc 6 35, Mat 5 44). Cela ne veut pas dire que nous devions nous armer de lâcheté. Aider les autres demande justement un effort, une prise de risque, et très souvent, un rejet. Aider les autres, ça peut être leur mettre une grosse tarte dans la tronche si c’est de cela dont ils ont besoin. C’est dire de mauvaises paroles si c’est cela dont il a besoin. Aider un autre, c’est parfois tuer quelqu’un pour protéger un tiers, oui, tuer s’il s’agit de protéger. Jésus nous dit : « Celui qui vit par le glaive périra par le glaive. » Mais il ne nous dit pas que nous ne devons pas utiliser le glaive ! (Mat 26 52) Nous mourrons de toute évidence, et le glaive est une façon comme une autre de mourir. Cette façon de mourir peut être noble s’il s’agit de protéger les siens par exemple, de se défendre en général. Plus encore, quand Jésus dit qu’il est venu apporter le glaive (Mat 10 34), ce n’est peut-être pas pour des prunes. Certes c’est une métaphore. Mais là encore, une métaphore guerrière. Or d’amour niais, j’en vois beaucoup, mais d’esprit guerrier dans nos communautés modernes, il me semble absent.

 

 

G Jésus remet les femmes à leur place.

 

Jésus ne s’en laisse pas compter. Quand une bonne femme se comporte bien, agit de manière humble et sait quelle est sa place, il la gratifie, il l’admire « Ô femme, grande est ta foi ! » (Mat 15 28). Cette fois là, Jésus croit pourtant qu’il a encore à faire à une de ces chialeuses provocatrices, qui ne songe qu’à sa tronche en venant demander que sa fille soit sauvée. Il la rabroue : « Il ne sied pas de prendre le pain des enfants et de le jeter aux petits chiens. » La femme, loin de s’en aller pleine de honte et d’orgueil, admet qu’elle a besoin de Jésus et qu’elle n’est pas grand chose. C’est à ce moment là que Jésus reconnaît sa grandeur. Le test est réussi. Il n’a pas à faire à une de ces mères incestueuses qui cherche à ce que le monde entier tourne autour d’elle. En montrant toute son humilité dans cette situation, en fait, elle s’est sauvée elle-même. Jésus sauvera donc sa fille. Ce passage est à rapprocher de cet autre récit où une femme qui a des pertes de sang touche le vêtement de Jésus en croyant qu’elle va être sauvée. Constatant qu’elle assume sa foi en Jésus, Il la sauve (Luc 8 48).

 

Jésus père

Jésus tient les femmes dans sa pogne. Il sait distinguer le bien et le mal chez elles.
Imaginez cette autre scène. Une salope, une catin de la dernière espèce vient vers Jésus avec du parfum. Les apôtres et l’hôte ont envie de lui botter les fesses. Mais Jésus lui laisse une chance. Elle chiale à ses pieds. Quel est le péché qu’elle a commis ? Un avortement ? Un adultère ? Ca ne fait rien pour Jésus. Alors elle brise le flacon de parfum, à jamais perdu, son ancienne vie, sa peau de petite sainte en albâtre. Puis elle s’enduit les cheveux de l’élixir et masse les pieds de Jésus (Luc 7 36). Son odeur et la sienne se mélangent à jamais. Mais le traître ne voit pas cela, lui. A l’époque, ce genre de parfum vaut plusieurs milliers d’euros. Judas regrette l’argent perdu, qui dit-il, pourrait servir aux pauvres. Il voit avec le porte-monnaie au lieu de voir avec son coeur. Un de nos petits caniches modernes guidé par ses pulsions sexuelles, un autre de ces traîtres en puissance, y percevrait lui quelque charge érotique. Si la scène ne manque pas de sensualité, il ne faut pas louper l’essentiel : justement l’absence de référence à la sexualité dans ce texte, la distance de ce point de vue là que met Jésus entre elle et Lui, et pourtant l’amour de cette femme pour le fils de Dieu, et l’amour de Jésus pour cette femme qu’Il laisse faire. C’est un geste pur au milieu d’être impurs. Jésus, en tolérant toute la bassesse de cette femme lui permet de guérir. Il ne fait pas comme nos petits couillons d’hommes modernes qui voient dans toutes les femmes des saintes, et qui les enferment à jamais dans un rôle inhumain en rêvant secrètement de les sauter. Non, Jésus admet l’impureté de cette femme, avec ses règles, son sang impur, ses pouvoirs de sorcières, et il n’en a pas peur. Il l’aime telle qu’elle est, avec ses péchés, avec sa dégueulasserie intérieure, sa laideur de salope, ignorant sa beauté de femme fatale, pour se concentrer sur l’essentiel : sa petite flamme intérieure qui fait d’elle une pécheresse pardonnée, une femme complète en humanité.

 

Mais Jésus ne fait pas que pardonner les femmes, il sait aussi être compréhensif envers elles ou bien carrément leur faire comprendre quand elles sont à côté de la plaque. Quand Marie, sa mère, veut qu’Il fasse un miracle durant les noces de Cana (Jean 2 1 à 23), Il lui dit que son heure n’est pas venue, mais compréhensif, daigne tout de même l’exhausser. Il changera l’eau en vin. Là, il se montre compréhensif. Par contre, quand Il monte sa croix en haut de la colline parce qu’Il a été condamné à mort, et qu’Il se retrouve en face de ces espèces de chialeuses hypocrites chargées de signifier au monde que le mort va être regretté, là, Jésus adopte un tout autre discours. Le mort va ressusciter et Il n’en a que faire des chialeries. Il leur dit donc de se mêler de leurs oignons, et de pleurer sur elles-mêmes, parce qu’objectivement, c’est bien elles qui en ont le plus besoin (Luc 23 26 et suite).

 

 

Enfin la scène entre Marthe et Marie ses cousines, n’est pas non plus dénuée d’intérêt (Luc 10 38-42). Marthe fait comme toutes les femmes de ce monde. Elle a une passion pour le ménage et elle ne voudrait pas qu’il en soit dit. Elle se réfugie derrière ses obligations pour faire la maîtresse de maison. Marie, elle, écoute Jésus. Et bien entendu, quand elle voit que Marie ne l’envie même pas, qu’elle écoute son Homme, Marthe tente un coup de billard à trois bandes. Elle ne dit pas à Marie : « Espèce de fainéante, vas-tu faire mes quatre volontés au lieu d’écouter un homme parler ». Non, elle s’adresse à Jésus pour obliger sa sœur. Elle croit ainsi pouvoir manipuler Jésus. Mais Jésus n’est pas un caniche moderne marié en l’année de grâce 2014 et il répond quelque chose du genre : « Eh oh Marthe, rappelle-toi où est l’essentiel. Ton travail est important, mais l’essentiel, ce ne sont pas tes casseroles, ou ton petit pouvoir de femme, de mère. L’essentiel c’est la soumission à la parole de Dieu. Prends ça dans ta tronche et continue à boulonner au lieu de faire la mégère. Fais réellement don de ton travail à la communauté. » Jésus n’est pas tombé dans le panneau. Il a refusé que Marthe se serve de Lui ou de la tradition pour pouvoir échapper à ses responsabilités d’être humain. Il ne se fixe pas sur les paroles et les statuts, il voit avec le cœur.

 

 

 

H Un Jésus silencieux n’est pas un Jésus féminisé.

 

 

A la fin, Jésus parle moins devant ses juges, il admet, hoche de la tête, répète les accusations, presque machinalement (Marc 14 60 par exemple) Le silence de Jésus face à ses juges  n’est pas un manque de courage bien au contraire. On imagine aisément une femme se rouler aux pieds de Pilate, d’Hérode et compagnie pour demander grâce en pleurant. On imagine bien un homme féminisé essayer de se justifier : « Oui, mais j’ai dit que je reconstruirai le temple en trois jour, mais vous n’avez pas compris exactement ce que je voulais dire… ». Jésus devant le SanhédrinNon, là encore, Jésus agit de manière virile : « Vous voulez me condamner, c’est votre pouvoir, vous en avez les moyens même si vous avez également les moyens de savoir qui Je suis réellement et quelles ont été Mes paroles exactes. Vous avez le choix. Dieu vous a fait libres. Je ne peux plus rien pour vous car « même si les morts se relevaient de leur tombe, ce n’est pas pour autant que vous vous mettriez à les croire » ». Jésus va donc rester debout jusqu’au bout, comme un homme. Quand le poids de la souffrance sera trop grand, Il tombera trois fois et se relèvera trois fois, comme un homme. Il chialera en s’adressant à son Père avant de mourir, comme un homme qui a peur mais qui va jusqu’au bout de Ses responsabilités. Il aura assumé jusqu’à la mort son essence divine malgré une part d’humanité forcément défaillante et qui pourtant devait le glorifier dans sa faiblesse. Jésus n’était pas insensible au monde et c’est là le grand mystère. Il a traversé toutes ces épreuves qui son notre lot d’être humain avec un cœur fait de chair. Il a connu les mêmes doutes que nous connaissons. C’est pour cela qu’Il parle à notre cœur si nous voulons bien le lui ouvrir, et qu’on peut dire qu’Il a racheté nos péchés, Lui, qui était pourtant 100% innocent à l’image d’un petit agneau juste né. Pire, Il a traversé toutes ces épreuves qui sont notre lot en sachant qu’Il aurait pu s’échapper, qu’il n’était pas du rôle d’un Dieu de subir cela, souffrant d’autant plus dans sa faiblesse qu’Il était le plus grand. Il n’y a jamais eu de sacrifice plus total que celui de Jésus, et il n’y en aura jamais.

 

 

 

Conclusion :

 

Jésus féminisé

Comment en sommes nous arrivés collectivement à oublier la virilité de Jésus ? Comment avons-nous pu le désexuer à ce point dans nos Eglises , dans nos discours, dans nos catéchèses et en faire une petite femme ? Le mal vient de là dans notre France malade qui est à la pointe du « modernisme » mondial.

 

 

Jésus est tout aussi bien le Prince de la paix que le Prince de la guerre. Ces deux positions ne sont pas du tout contradictoires car qui veut la paix prépare la guerre. Ce dicton bien connu, faisant partie de la sagesse populaire, explique bien qu’il faut savoir opposer au mal une résistance si nous désirons qu’il n’emporte pas tout. Cela n’exclut pas le pardon. Mais sans opposition virile de notre part, comment pourrait-il y avoir pardon ? Pour qu’un pécheur puisse se repentir et gagner la paix, il faut que les limites aient été clairement tracées. Ce sont ces limites qui se sont effacées dernièrement dans notre monde devenu fou. Comme il l’a été de tout temps, le pécheur se condamne à une mort éternelle en vivant dans le péché. En cela, rien n’a changé : on le constate trop dans nos familles, dans la société, dans nos hôpitaux. Mais aujourd’hui, ce n’est pas seulement ce monde qui s’effondre, mais aussi notre Eglise qui est emportée avec. Ce mouvement de féminisation, nous l’avons laissé se développer, nous avons laissé un homme imparfait légiférer sur ce point et rendre tout retour en arrière quasi impossible, un homme certainement totalement inféodé symboliquement à sa mère. Comme si un homme ne pouvait pas commettre une erreur, flatter ce mouvement si puissant contenu dans l’humanité qui est le culte de la mère, le confondre avec la Vérité, et en faire une loi de Dieu mal comprise. Notre Eglise occidentale s’affaisse et le reste de notre Eglise suivra si nous ne retrouvons pas le Jésus viril du commencement et si nous ne comprenons pas ce point essentiel qui a fondé notre histoire : dès le début, le pouvoir des femmes a été fort et a dû être contenu dans l’Eglise. Il ne l’est plus. Contre toute apparence, nous avons perdu ce juste équilibre entre hommes et femmes. Après un long travail de sape qui a duré plusieurs décennies, la féminisation totalitaire s’impose par la régression que constitue le culte à la déesse mère. D’ailleurs il ne sert à rien d’avoir des ministres du culte hommes si c’est pour les voir se comporter en femmes ou de manière immature. Ce faisant, ils ne font plus la volonté de Dieu mais de leurs mères. Et nos femmes peuvent alors user complètement de leur pouvoir totalitaire dans l’Eglise tandis que l’homosexualité et la pédophilie se développent chez les enfants de ces femmes qui veulent accéder à la prêtrise. Perverties, ces personnes qui auraient peut-être eu une vocation prêtre, n’ont jamais été éduquées en hommes pour le devenir. Ces mêmes femmes hystériques qui, après avoir fait couler le bateau de l’Eglise en en prenant sournoisement la barre, et nous en la leur laissant, abandonnent l’embarcation désormais qu’elle semble vide et peut-être vaut-il mieux. Des hommes sauront-ils prendre de nouveau leurs responsabilités en retrouvant l’image virile de Jésus, se l’approprier, compenser le pouvoir des femmes, et redevenir ces chevaliers de la Foi qu’ils n’auraient jamais dû cesser d’être ? Telle est une des questions à laquelle notre Eglise devra répondre dans les prochaines décennies.

 Jésus avocat

39 réponses à “Jésus n’était pas une fiotte.”


  1. Avatar de Léonidas Durandal
    Léonidas Durandal

    « La Bible » de Crispin Reece sur W9 présente un Jésus féminisé avec des erreurs sur les textes. S’il y a un producteur prêt à investir quelques millions dans un film, je peux lui faire un scénario qui déchire sur Jésus.


  2. Avatar de Archibald
    Archibald

    J’ai été assez (trop rapide) dans mon commentaire.
    Selon les catholiques :
    La femme a été créée après l’homme mais surtout pour l’homme et pour le satisfaire.
    La misogynie de la religion catholique et juive commence dès le péché originel.
    C’est Eve qui pêche et donc c’est la femme qui est  responsable de l’entrée des pêchés sur Terre.
    S’il y a le mal sur Terre c’est la faute de la femme. C ‘est la femme qui
    a entraîné l’homme
    Le seul tort d’Adam c’est d’avoir écouté sa femme !
    Mais pourquoi le serpent a tenté Eve et non Adam directement 😕 ben parce
    que Adam est un homme donc moins influençable.
    La femme est considérée comme inférieure à l’homme cf. Saint-bernard en
    parlant d’Adam:
    S’il devait compatir à sa femme, il devait la
    discipliner, puisqu’elle était son INFERIEURE, car l’homme est le chef de la
    femme.
    Selon Saint-Paul : la femme doit être soumise à son époux. Les femmes
    doivent se taire dans les assemblées….
    L’homme a le droit de battre sa femme….
    Toutes les fois qu’elles désobéissent à leurs maris elles commettent un péché
    mortel !, selon Saint Alphonse de
    Liguori ;
    @Observateur : « Pas misogynes les Restauration famille par l’autorité ? »
    Ils pensent que TOUT est de la faute de la femme que les femmes battues c’est
    uniquement leur faute la femme est la propriété de l’homme comme un objet une
    fille violée par son père c’est la faute de la fille, etc. …
    Quand au SCUM MANIFESTO c’est misandre évidement mais ya t’il déjà eu
    concrètement des exterminations d’hommes par les femmes dans la vraie vie?
    Alors que les catholiques et les protestants qui ont brûlé des sorcières c’est
    autre chose.


    1. Avatar de Léonidas Durandal
      Léonidas Durandal

      Vous imaginez bien que vous véhiculez là tout un tas de poncifs ?
      Votre interprétation de la Genèse est vraiment simpliste. Pour vous donner deux trois pistes de réflexion. L’être primaire est d’abord androgyne. La faute de l’homme est terrible. Enfin, les catholiques se réfèrent non à Eve, mais à Marie. Marie est la rédemptrice du monde féminin catholique.
      Piquer deux trois phrases par ci par là et en faire une théologie complète, c’est réducteur. La seule phrase à laquelle je me fais un devoir de répondre, c’est celle de Saint Paul : la femme doit être soumise à son mari mais l’homme a une obligation bien plus forte envers sa femme : celle de l’aimer. C’est la suite du texte, une complémentarité qui apparaît bizarre à notre époque, mais qu’il faudra bien retrouver dans quelques années. Quant aux femmes qui parlent dans les assemblées, ma prochaine vidéo va traiter du problème. Vous allez trouver un bel exemple de féminisation du parlement français, et de ses résultats. Parce que parler en théorie c’est une chose, mais constater la pratique c’en est une autre. Peut-être que vous saurez surpris vous également. J’avais déjà fait une vidéo sur le sujet https://www.youtube.com/watch?v=fYdS6NT-5KA Celle-là ne vous convaincra peut-être pas. Mais celle là plus la prochaine…
      Sur l’inquisition et les sorcières brûlées, je vous conseille le très bon dossier : http://www.linquisitionpourlesnuls.com/
      Si vous pouvez tomber sur des rapports de procès, vous verrez également que bon nombre de tarées se déclaraient sorcières, avouaient des meurtres rituels d’enfants au nom du diable et compagnie lors de sabat…

      Quant à l’extermination des hommes par les femmes, il y a le crime d’infanticide dont une analyse a été développée par Gastirad dans « Conte de Noël » publié entre le Noël et le premier de l’an, et il y a plus particulièrement celui des crimes par avortement. Bien évidemment je vous conseille de voir mes deux derniers articles sur l’avortement où vous aurez peut-être la sensibilité de reconnaître que vous étiez une de ces petites choses qu’on enlève du ventre de leurs mères en toute inconscience. J’imagine que vous ne reconnaissez pas le droit de vivre à ce que vous nommerez un amas de cellules. Cependant, pour nous, c’est le plus grand holocauste qui n’ait jamais été commis sur terre auquel on rajoute l’hypocrisie et le mensonge (remarque les nazis et les communistes n’étaient pas très fiers non plus de leurs crimes).

      Je vous invite à sortir de ces visions caricaturales, de cette forme de croyance terrible, qui ignore l’autre, ne va pas réellement à sa rencontre, qui s’affronte.


  3. Avatar de Archibald
    Archibald

    Je ne pense pas que mon commentaire vous plaira mais tant pis:la religion catholique est une religion misogyne et je ne dis pasça pour vous choquer ou heurter il suffit de lire les textes.Connaissez-vous le site restauration famille par l’ autorité ?Ils s’appuient sur la bible et leur misogynie est consternante.D’ailleurs Léonidas selon eux vous seriez un féministe!!(si si je vous assure!).


    1. Avatar de observateur
      observateur

      La religion catholique est misogyne? pourquoi pas.

      On peut en discuter.

      Pour ça il faudrait que vous précisiez le sens que vous donnez au mot misogyne.

      Vous dites il suffit de lire les textes: lesquels? Avez-vous des références précises? l’ancien testament (plus ou moins commun à tous les chrétiens et aux juifs) le nouveau testament? Des encycliques?

      Le site auquel vous faites référence est un site d’un groupuscule probablement absolument pas représentatif de la foi catholique toute entière.

      Ces gens me semblent davantage être des traditionalistes qui défendent un certain schéma de relation homme femme que des misogynes.

      Si vous voulez voir à quoi ressemble de la vraie haine envers le sexe opposée lisez le scum manifesto.


    2. Avatar de Léonidas Durandal
      Léonidas Durandal

      Je pense qu’il y a une confusion dans votre emploi du mot « misogyne ». La religion est intrinsèquement « misogyne » et « misandre » dans le sens qu’elle combat dans les hommes et dans les femmes, le péché originel. Mais cette lutte n’a pas à être connotée de manière négative avec l’emploi inapproprié d’un tel vocabulaire ! Il faudrait plutôt parler d’élévation de l’homme et de la femme par contrition de ses désirs animaux. Comme l’écrit « observateur », à partir du moment où vous ne précisez pas votre pensée sur un point factuel, on ne peut en débattre, comment on y voit une règle de vie ou pas. L’emploi de tels mots (misogyne) fait un résumé lapidaire de notre religion à partir de valeurs qu’il nous est difficile d’identifier… et auquel nous ne pouvons donc répondre.
      Quant au site que vous mettez en lien, j’aimerais juste que la présentation me convienne mieux pour que je puisse y accéder vraiment. Maintenant là encore, vous êtes vraiment lapidaire. Beaucoup trop à mon avis. Il faudrait parler de puritanisme, par exemple, ce serait plus juste. Ou encore de racialisme, de différencialisme, de commentaires littéraux du Texte, pour avoir un débat plus « extérieur » et possible.
      Enfin, c’est marrant comme mon texte sur Jésus que j’ai conçu pour des catholiques, pour un dialogue interne en quelque sorte, fait parler des personnes qui ne sont pas forcément catholiques. Moi, je n’ai pas envie d’attaquer d’autres religions, de discuter du dogme face à d’autres personnes qui ne sont pas catholiques. Nos croyances, c’est important. Cependant l’opposition dans le vide, cela n’a pas de sens. Il faut avoir la médiation d’un sujet particulier et affronter les points de vue : là, la discussion est possible. Mais entrer dans l’église des uns et des autres, et dire, « moi j’ai raison ». C’est déjà assez difficile de discuter à l’intérieur de son Eglise… Non, vraiment ce n’est pas une bonne démarche. Discutons de la PMA, de la GPA, du mariage lesbien et voyons si nous sommes d’accord ou pas, et pourquoi. Là, on pourra vraiment se rencontrer. La différence est entre ceux qui ne veulent pas de cette rencontre dans la discussion et les autres. Tout comme vous, je ne veux pas vous choquer non plus, mais je crois que vous êtes beaucoup plus proche dans votre façon lapidaire d’aborder les problèmes de « Restauration de la famille par l’autorité » que de la façon dont je les aborde.


  4. Avatar de kasimar
    kasimar

    @LeonidasJe ne cherchais aucunement à imposer un débat religieux, il y a bien plus de problèmes dans la société qui nous concernent que ceux qui nous « divisent ». J’ai uniquement réagi aux fausses informations concernant l’Islam, étant donné qu’à part notre nouveau visiteur, je suis le seul musulman, c’en est à moi de prendre les choses en main. Je n’ai juste pas apprécié le ton qu’observateur a employé pour parler de ma croyance, avouons-le un brin condescendant.J’ai toujours voulu éviter de parler religion par respect pour d’autres croyants qui ne partagent pas ma religion ou encore les non croyants. Je pensais que l’homme avait muri des guerres de religion qui ont marqué l’Histoire. Faut croire que la Franc-Maçonnerie et les apôtres de la modernité et de la laïcité ont réussi à nous diviser profondément. Je suggère à ceux qui combattent le féminisme d’éviter de se la jouer cavalier seul, car bien que les féministes et ses adeptes ne soient sans doute pas d’accord sur tout, ils sont d’une solidarité inouïe sans compter le soutien médiatique dont ils bénéficient.Bref la prochaine fois je dirais plutôt les humains qui ont encore de la valeur et du bon sens doivent faire front commun.


  5. Avatar de bahry
    bahry

    Bonjour observateur j’ai lu et j’ai apprécié ton commentaire , je dirais quand meme que: a la question a il fallut le féminisé pour detruire l’église ? Je répond non c’est plutot parceque l’église etait detruite que Seydina Hissa de son vrais nom  (Jesus) a été féminisé pour justifier ou coller avec  les mensonges précedents ,malheureusement les textes eux memes ont été modifiés .La féminisation ne suffisait pas en elle meme .Les textes sont truffés d’innepties et d’incoherences ,illogiques .Tu dois t’attendre logiquement a trouver d’autres erreures ? Trouve tu normal par erexemple qu’il yai un clercgé ? Avec ses salariés de Dieu par exemple ,partout on voit les traces de ses mensonges .ou encore comment L’eau qui sert aux ablutions est ignoré transformer en Eau benite ? Lhomme n’en as pas besoint ,car un autre homme se lave pour lui (prie pour lui)et le pardonne a la place de Dieu .L’eau devient bénite quand ont prononce le nom de Dieu ,ainsi les gens « autorisée » benissait des bassins entier ,pour le bien du peuple ? Alors qu’en vérité chaque homme peus benir son eau .Je ne parles pas du non sens En ce qui concerne l’Islam sans aller dans les details,il serait sage de t’ attendre avoir eu des informations erronées également  .Pour finir je dirais  , la fémisnisation de  Jesus est une concequence de la mort du christianisme ,pas la cause .Comment une religion monotheiste auraient elle pus survivre en déclarant elle meme que Dieu est mort ? Alors que Dieu dit dans tout ses livres  qu’il nyavait pas d’intermediare entre lui et sa creature .le plus grand peché chretients est d’empecher la creature de prier son Dieu ,en priant a sa place ,et en se faisant appeller seigneur alors qu’ils sont scencées etre les sujets de Dieu .,ainsi que de lui avoir cacher le livre donc le savoir (encore une autre mensonge non chretient celui la) et cela jusqu’a aujourdhui .Il ne me reste plus qu’a vous souhaiter la paix (comme disait (jesus) ainsi que Mohamed (pbsl) sur eux .


    1. Avatar de Léonidas Durandal
      Léonidas Durandal

      L’article en question parle de Jésus et je n’ai pas prétention ici obliger les gens, juste à les faire réfléchir par eux-mêmes. Je suis croyant, je parle de ce que je connais, des textes que je connais, mais qui me sont encore obscurs après des années d’études. Franchement, tous, à mon avis, laissez des Tareq Oubrou, des Benoît XVI discuter de manière pointue des différences de religion. Ce n’est pas un débat que le premier des péquins peut mener comme cela. Il faut être lettré pour cela, très lettré. Et très pieux de surcroît, avec de grandes qualités morales. Le débat organisé par Fils de France travaille en ce sens :

      Ecoutez ces gens : http://www.filsdefrance.fr/breves/debat-islamo-chretien-avec-labbe-de-tanouarn-et-limam-tareq-oubrou/ et prenez-en de la graine. Le clergé est si important qu’il faut lui laisser ce genre de responsabilité. Le clergé d’Islam comme le clergé catholique. Croire qu’on peut réinventer l’eau chaude seul, c’est être sur le chemin du diable. Moi-même, je ne suis pas entièrement en roue libre. Vous savez l’indépendance d’esprit que je travaille ici-même. Et bien dîtes vous bien que ce débat ci-dessus m’a fait réfléchir, que mon prêtre tous les dimanches ou presque me remet en question, quand ce ne sont pas les textes. Celui qui croit tout savoir devrait surtout commencer par se laisser aimer. Dieu l’aime et il devrait se nourrir de cet amour avant d’aller enseigner l’amour aux autres à coups d’évidences. La vérité n’est pas évidente, se laisser aimer n’est pas évident, quant à aimer la création de Dieu, là, je ne vous en parle même pas. Si le clergé n’est pas parfait, il a beaucoup réfléchi sur ces questions et il a des réponses pour celui qui s’en pose, des réponses qui viennent du fond des âges. S’il n’est pas parfait, on peut lui faire confiance, un peu plus qu’à la moyenne des autres personnes dans la société. Parce que ne faire confiance qu’à soi, c’est horrible, c’est la mort, c’est l’inverse de la Foi et l’inverse de la vérité. Mon Dieu priez, prions avant de nous adressez les uns aux autres.

      Je termine ce débat par la publication de mon prochain texte « Faire la Révélation » et vous invite à guerroyer sur un Forum. Ce blog n’est pas fait pour se combattre, surtout entre croyants, mais pour faire réfléchir. Un point c’est tout. Il est une arme contre le féminisme et c’est déjà énorme. Ne mélangez pas tout. Ne brisez pas le glaive qui vise le diable. Vous avez le droit de ne pas être d’accord sur mes textes, de les contredire avec des arguments, mais attaquer les religions des autres sans but précis, juste pour se donner raison, je ne le laisserai pas faire ici. Là encore, je le répète, je suis certain qu’il y a des lieux pour cela, et je crois même que le débat peut être porteur, mais pas ici. Ici nous visons la tête du mal, et si j’ai parlé de Jésus c’était surtout à l’adresse des catholiques, pour nous faire progresser et entrer en dialogue. D’un catholique qui pense que nous avons un besoin urgent de nous viriliser un peu plus à un autre catholique qui cherche la vérité. L’intervention de M Kasimar voulait faire une part à l’Islam dans ce texte. Pourquoi pas. J’aurai préféré qu’il se base d’un point de vue extérieur. M Observateur a voulu lui répondre. Pourquoi pas. J’aurai voulu qu’il se concentre sur la forme. Et en s’additionnant, tout cela a pris une trop mauvaise tournure. Maintenant c’est donc terminé.


  6. Avatar de kasimar
    kasimar

    Eh bien heureusement que vous aviez précisé que votre démarche était charitable, je n’ose pas imaginer ce qu’il en serait autrement. Il y a aussi des versets qui montrent qu’il y a compatibilité parmi certains chrétiens croyants : Il est, parmi les Gens du Livre, une communauté droite qui, aux heures de la nuit, récite les versets d’Allah en se prosternant. (Sourate Al Imran, 113) 

    Ils
    croient en Allah et au Jour dernier, ordonnent le convenable,
    interdisent le blâmable et concourent aux bonnes œuvres. Ceux-là sont
    parmi les gens de bien.
    (Sourate Al Imran, 114) 

    Et quelque bien qu’ils fassent, il ne leur sera pas dénié. Car Allah connaît bien les pieux.(Sourate Al Imran, 115) Ensuite je ne sais pas sur quoi vous vous basez pour dire que le prophète Mohammed sws a assassiné ses contradicteurs, nulle part dans le Coran il est écrit pas plus que dans les hadiths. Si vous êtes si perspicace montrez moi où un historien, le COran ou un hadith mentionne d’assassiner ceux qui contredisent le prophète sws. Concernant le regard des autres femmes je vais te citer une sourate et un verset :.Dis aux croyants de baisser leurs regards et
    de garder leur chasteté. C’est plus pur pour eux. Allah est, certes,
    Parfaitement Connaisseur de ce qu’ils font. Sourate Al Nur 24 verset 30Donc l’adultère est aussi réprimandé en Islam. Quand à la polygamie, c’est toujours moins hypocrite que l’adultère, pour ceux qui sont gourmands, et les femmes qui épousent le même homme sont consentantes, sont normalement traitées à égalité entre elles par leur homme, voilà pourquoi il est difficile d’être polygame. Je crois que vous vous trompez sur le côté prétendu barbare du prophète Mohammed sws, ce sont ses détracteurs qui désinforment allégrement le message su prophète sws. Les musulmans attendent aussi Jesus aws, désolé de vous contredire, ils attendent autant l’Imam Mahdi aws que le Messie aws. Vous oubliez sans doute que le Coran cite de nombreuses fois le prophète Issa aws ainsi que sa mère Meryem aws, vous devriez vous renseigner il est autant cité si ce n’est plus que le prophète sws. Quel intérêt de rappeler ce qu’a dit Issa aws étant donné que les Evangiles en parlent, le Coran ne parlent que de ce qu’ont enduré les prophètes aws et certains versets révélés au temps du prophète sws avaient pour but de répondre  aux interrogations des croyants et du prophètes sws lui-même. Ah ahah les miracles de Issa aws : les pigeons d’argile, la résurrection le bâton de Moïse sont dans le Coran, encore faut il l’avoir lu au lieu de balancer des inepties. « c’est la soumission aveugle et inconditionnelle à Allah« Toute religion est une soumission des hommes à Dieu, sinon vous êtes un associateur. Tiens fais-moi plaisir lis cet article http://islammedia.free.fr/Pages/prophete-jesus.html celà t’évitera de dire des choses insensés. Je ne cherche nullement à te convertir, mais je ne supporte pas les mensonges et toutes les affirmations à l’emporte pièce. Je n’ai jamais lu les Evangiles, cependant je respecte les paraboles et les écrits de votre Livre ayez au moins la décence de respecter ma croyance, car vous jouez le jeu de ceux qui divisent l’humanité au lieu de la réconcilier. Vous vous appuyez sur des incompatibilités non fondées, tandisque les faits actuels devraient nous pousser à nous concentrer sur les valeurs communes que nous avons. Si vous voulez chercher la petite bête pour justifier un orgueil mal placé, dans ce cas je ne vais pas vous forcer cher ami.


  7. Avatar de observateur
    observateur

    Intéressant.

    A mon avis si le christianisme est féminisé, si les aspects viril de Jésus sont passés à la trappe c’est parce que pendant longtemps et même jusqu’à aujourd’hui ce sont les femmes qui se sont chargées de transmettre le christianisme à leurs enfants et en tant que femmes elles ont fait le tri et ‘n’ont transmis que ce qui les intéressait.

    Il faudrait que les hommes prennent leur responsabilité sur le sujet et eux aussi s’occupent de transmettre leur version du christianisme.


  8. Avatar de kasimar
    kasimar

    J’espère que votre article rapprochera davantage les chrétiens et les musulmans. En tout cas ceux qui sont droite de valeurs. Je me fous des autres chrétiens féminisés, j’ai les mêmes dans ma communautés, des femmes qui rêvent d’être imam et pensent que c’est l’ « oppression » patriarcale qui est derrière tout celà. En tout cas j’ai vu les commentaires sur NDF et http://www.egaliteetreconciliation.fr/Jesus-n-etait-pas-une-fiotte-22924.htmlPar contre vous avez raison le christianisme et pas que lui est féminisé, il suffit de regarder les commentaires pour savoir que c’est signé comme on dit. Beaucoup d’insultes et très peu d’argumentation, voire du radotage.Bien sûr il y a beaucoup à dire dans votre post, je ne connais pas votre religion, en tout cas on sent les esprits bornés qui n’acceptent pas la contradiction, il y en a malheureusement de plus en plus sur E et R. On va dire que c’est la rançon du succès 😉


    1. Avatar de observateur
      observateur

      Kasimar je me dois malheureusement de vous répondre par un pur esprit de charité chrétienne que si des chrétiens et des musulmans peuvent être amis la foi musulmane et la foi chrétienne sont totalement incompatible.

      Et encore ami est relatif sachant qu’un verset du coran dit
       » vous qui croyez ! Ne prenez pas les juifs et les chrétiens pour alliés. Ils sont alliés les uns des autres. Quiconque parmi vous les prend pour alliés sera des leurs. Dieu ne guide pas les traîtres. »
      (Coran 5:51)

      Jésus a toujours privilégié le dialogue et a toujours eu une logique de débat public.

      Mahomet a au contraire fait assassiner tout ceux qui l’ont contredit dès qu’il en a eu l’opportunité et a appelé les musulmans a en faire autant (Ces prescription sont heureusement mises de côté par un grand nombre de musulmans mais ce n’est pas une raison pour nier leur existence).

      La tradition musulmane rapporte par exemple que Mahomet a fait assassiner le chef captif d’une tribu juive uniquement par ce qu’il a refusé de dire que Mahomet était un prophète.

      Jésus disait que celui qui regarde la femme d’un autre a déjà commis l’adultère là où Mahomet a autorisé le musulman à prendre autant de concubine qu’il le désire parmi ses esclaves.

      La polygamie musulmane permis par le coran (même si elle s’applique relativement rarement pour des questions pratiques) est en contradiction totale avec la façon chrétienne de voir les relations hommes-femme.

      La racine du christianisme c’est de croire que Jésus est vrai dieu et vrai homme et que quiconque refuse de passer par lui n’aura pas la vie.

      Mahomet de son côté affirme que tout cela n’est qu’hérésie et que isa (assimilé au jesus des évangiles) était un simple prophète ce qui est une contradiction violente avec la racine même du christianisme.

      Et d’ailleurs certains courants musulmans attendent le retour du Madhi qui semble être assimilable au messie des juifs. mais sans vraiment savoir qui il est.

      Au passage étant donné que le coran ne rapporte aucun des propos du prophète isa et que les seuls miracles associés à isa dans le coran ne se retrouvent que dans les évangiles apocryphes, l’assimilation de isa à jésus a été contestée.

      L’islam c’est la soumission aveugle et inconditionnelle à Allah là ou dans le christianisme Jésus dit je ne vous appelle plus mes serviteurs mais je vous appelle mes amis car tout ce que le père m’a enseigné je vous l’ai transmis.

      Parmi les 99 noms d’allah, beaucoup sont en contradiction totale avec l’esprit du christianisme.

      Et la liste est des incompatibilités est encore longue.


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