Est-ce ce père absent ? Ou violent ? Est-ce cette horreur qui vous a servi de mère et qui vous a transmis sa haine ? Sont-ce ces lesbiennes qui voudraient bien que vous soyez des leurs ? Ou ces hommes qui ne cherchent qu’à fuir leurs responsabilités dans la famille ?
Ne vous cachez pas derrière vos fausses bonnes raisons. Les statistiques pondues par de plus folles que vous, cachent mal le désespoir de votre cœur.
Vous criez si fort et tant de gens ne vous entendent pas. Les gens n’auraient-ils plus d’oreilles ?
Non.
Vous êtes dans l’erreur.
Les gens ont des oreilles mais vous êtes sourdes. Votre cœur crie une souffrance qui n’est pas celle du féminisme. Cette souffrance ne peut être comblée à coup de revendications. Ce combat sexiste contre les hommes ne vous mènera nulle part, et il détruira la société. Les hommes n’auront pas tous la force de vous répondre. Les hommes ne vous consoleront pas du seul homme qui vous a manqué.
Au lieu d’apprendre à haïr les hommes, apprenez à les aimer. C’est à dire, arrêtez vos généralités, arrêtez de nous jalouser, arrêter de vouloir étendre votre domination par vos plaintes. Vous êtes le système dominant. Vous êtes aujourd’hui l’oppresseur. La violence de votre haine a massacré la famille. A l’école, votre concept de la mixité tue toute forme de virilité. Dans les organisations, vous chassez les plus compétents, vous appelez cela justice. Dans votre famille, vous voulez maintenir votre petite tyrannie du quotidien, vous appelez cela égalité. Dans la société, vous empêchez toute pensée divergente, vous appelez cela paix. Vous laissez vos garçons être les proies d’autres femmes, vous appelez cela éducation.
Un homme est doux, il est paisible. Il aime les femmes, veut vivre avec une épouse et mère sûre de son rôle de femme. Tous les hommes, ou presque, sont à cette image. Ils ne sont pas ces tyrans que vous fantasmez dans vos rêves inavouables.
Mais il faudra leur faire une juste place. Ne perdez plus de temps dans la lutte stérile, mais réfléchissez à cela. Non pas restreindre la place d’un homme, mais au contraire, apprendre à lui faire une place. Apprenez à vous donner des rôles. Vous ferez le ménage, il s’occupera du bricolage. La poussière vaut bien le cambouis. Vous donnerez de l’affection à vos enfants. Il leur apprendra les limites, il les punira et vous le laisserez faire pour leur bien. Vous vous soutiendrez et vous vous valoriserez, chacun dans votre rôle. Qu’y-a-t-il de mal à cela ? Apprenez à aimer les différences. Les différences sont difficiles à vivre quand elles sont floues. Elles sont difficiles à vivre quand elles sont systématiquement contestées. Elles sont difficiles à vivre quand le rôle de chacun n’est ni valorisé ni accepté.
Vous passez tant de temps à nous contester notre rôle d’homme, que vous ne devenez jamais des femmes. Vous passez tant de temps à mépriser votre rôle de femme, que vous ne serez jamais heureuse. Aucune de vos relations n’aboutit. Et vous en accusez vos différents partenaires, tandis que vous n’êtes jamais à votre place. Dîtes-vous bien que les féministes qui réussissent leur vie familiale, n’appliquent aucune des recettes qu’elles recommandent aux autres. Au contraire, elles prennent sur elles. Ou elles se contentent d’un homme qui n’est qu’un godemiché, voire parfois, le servent comme un enfant gâté. Certaines vont même jusqu’en Afrique pour assouvir leur désir d’être au service d’un homme. Le décalage est si grand entre leurs aspirations et leur idéologie qu’elles vivent éternellement dans leurs contradictions. Et elles rendent malheureuses toutes celles qui les croient et qui les suivent.
Quand il n’a été qu’indépendance, combattez l’exemple de votre mère. Personne n’est indépendant. Votre mère ne l’était pas plus qu’une autre. En outre, c’était peut-être une belle salope. Vous lui devez de la gratitude pour ce qu’elle a fait pour vous, mais raisonnablement.
Parfois, vous vous gargarisez, « les femmes n’ont jamais tué ». Faux. Elles ont massacré tous les enfants modernes qui sont restés sous leur coupe. Elles en ont fait des êtres fragiles, inadaptés à la société, dépressifs. Vous n’avez pas besoin de l’exemple d’une femme qui a échoué sa vie. Vous n’avez pas besoin de suivre d’autres femmes qui agissent en commères du village.
Leur crédibilité est nulle. Leur parole n’engage que celles qui les écoutent. Ne suivez pas la plus forte. C’est une déviance. Vous vous écartez de l’homme de votre vie. Vous avez toute une vie pour prendre en assurance auprès de lui et participer au bel édifice. Votre faiblesse n’est que passagère si vous vous donnez du temps. Si vous êtes faible, vous gagnerez en force. Si vous êtes forte, vous devrez vous limiter. Ainsi, vous serez à votre juste place de femme. Si vous ne vous laissez pas aller, votre homme ne se laissera pas aller. Ainsi sont les hommes. Dans les méandres de la famille, ils auront tendance à vous suivre et à vous faire confiance. Si un homme se laisse aller dans sa famille, il suit trop souvent l’exemple de sa partenaire, qui s’approprie toutes les responsabilités. Prenez pour exemple ces femmes qui réussissent leur couple. Prenez pour exemple des mères au foyer qui savent faire une place à leur homme, qui font passer leur famille avant leur folie. Il n’y a rien à gagner dans le monde du travail qui puisse vous intéresser dans ce que vous avez de bon.
Vous serez toujours des femmes. Vous perdez votre temps à contester votre nature. Vous blasphémez contre Dieu.
Les tours de Babel finissent par s’écrouler. Et si notre société a dégénéré, nous ne devons pas en chercher les causes ailleurs : des femmes vous ont précédées et ont fait les mauvais choix. Ne reproduisez pas leurs erreurs. Elles étaient vos mères mais ne vous ont transmis que de la haine ou de l’indifférence.
Ne gardez que le meilleur. Et si cette portion congrue ne vous comble pas, elle est toujours suffisante pour une femme de bonne volonté.
Arrêtez ce combat destructeur qui ne nous mène à rien. Devenez antiféministes. Montez vos associations de femmes et mettez autant d’énergie positive à combattre le mal que le mal en a eu à nous détruire.
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