Pour le salut de l’humanité, le curling devrait être interdit aux Jeux Olympiques, et si ce n’est que de mon avis, interdit tout court. Que deux ou trois cantonniers anciens joueurs de pétanque aient voulu se reconvertir sur la glace et aient inventé un jeu qui consiste à balayer devant une boule lancée par le plus taciturne de ceux-là, l’idée était potache. Que la dite épreuve soit retransmises dans le monde entier durant les Jeux Olympiques souffre d’un ridicule peu commun. A ce compte là, j’ai une chance de remporter les prochains JO si je m’y mets un peu avant.
Elles sont d’ailleurs nombreuses ces compétitions qui n’ont aucun sens et qui se sont multipliées sous l’action des demandes commerciales des uns, de l’esprit de superflu de notre époque de l’autre, ou encore de notre propension au féminisme.
Ainsi, nombres d’épreuves féminines ne sont que le pâle reflet de la compétition masculine et ne devraient même pas exister. En premier lieu, la reine de toutes celles-là : le hockey sur glace. La finale femme nous a offert un beau match de 4ème ou de 5ème division. Quant aux qualifications n’en parlons même pas.
C’est l’inverse dans le patinage artistique. Un Philippe Candeloro patinait encore avec masculinité. Aujourd’hui, les exploits physiques des hommes semblent ponctuer maladroitement des grâces toutes féminines. L’épreuve reine est celle des femmes en individuel et des couples. Le niveau atteint par ces demoiselles, âgée de 15 ans pour la gagnante, est proprement sidérant. Les chorégraphies, l’histoire racontée sur la glace, le jeu théâtral, tout est beau, tandis que l’épreuve masculine ressemble de plus en plus à un jeu de cirque qui entre-temps, mimerait une forme de féminité.
Dans les épreuves en couple, nous retrouvons les invariants civilisationnels entre hommes et femmes : un homme fort et protecteur porte des femmes qui peuvent ainsi librement exprimer leur grâce. Chassez le naturel, il revient au galop.
(Dans le programme court, Choi Da bin, la jeune Coréenne danse sur le thème « Papa can you ear me », une jeune fille s’adresse à son père décédé.)
Cependant, l’esthétique féminine n’arrive pas à compenser les demandes physiques dans de nombreuses autres disciplines. En half pipe, une Américaine représentant la Hongrie, Elizabeth Marian Swaney, a pu participer à l’épreuve simplement parce qu’elle avait été présente tout au long du tournoi mondial de l’année précédente. Pour les jeux olympiques, elle s’est contentée de skier d’un bout à l’autre du tube. Loin de moi l’idée de critiquer l’esprit des Jeux Olympiques qui permet parfois à de petits amateurs de jouer leur rôle. Ce qui m’inquiète ici, c’est la représentativité donnée à une épreuve où le nombre de pratiquants est quasi nulle. Sans parler que les femmes se retrouvent là-aussi face à leurs limites physiques sautant au maximum à 3m50 de hauteur pour les meilleures d’entre elles, là où les meilleurs hommes font quasiment le double. Sur le plan sportif, l’épreuve féminine a donc beaucoup moins d’intérêt. Nous les regardons par curiosité et parce que la compétition peut avoir une dramatique intéressante. Et puis c’est vrai, il est plaisant de voir des filles toutes plus belles les unes que les autres et très épanouies, nous donner l’exemple du don de soi. Pour le reste, même toutes les jolies filles du curling n’ont pas réussi à me faire regarder un match en entier. Quand je vois qu’un compétiteur a été pris pour dopage dans cette épreuve, je me dis que l’espèce humaine est d’une vanité sans fond. Jouer au curling et se prendre au sérieux, décalage total. Pourtant que de visages fermés ou pointés vers l’horizon au moment de lancer la sainte boule…
Redondance
Pour animer ces deux semaines qui, exception faite du tournoi de hockey sur glace, ne devrait en durer qu’une, les organisateurs organisent la redondance. Le patinage artistique par équipe, c’est quoi ? Du patinage artistique où des épreuves individuelles se succèdent. Aucun intérêt. La différence entre programme court et programme long. Du marketing. La différence entre le 1000m et le 1500m en patinage de vitesse. Anecdotique. Le bobsleigh en individuel, par deux ou en équipe de 4. Pourquoi par en équipes de 12 ou de 24, au moins ce serait plus marrant. De même, la luge, le skeleton, l’un par devant, l’autre par derrière, le principal n’est-il pas d’arriver en bout de piste le premier ? Pour ces descentes avec engin mécanique, il ne devrait y avoir que deux épreuves : en individuel et en équipe, libre aux concurrents de choisir leur monture. Le principal serait d’arriver le plus rapidement. Idem pour le ski et le snowboard. Quant au curling par équipe, par deux, mixte, masculin mais aussi féminin, c’est le summum de l’absurde si ce n’est que nous pouvons voir des femmes reprendre enfin le balai. Ainsi, toutes les épreuves sans exception pourraient être réduites de moitié au moins, évitant aussi qu’un champion cumule plusieurs médailles dans un domaine parce que les variantes d’une discipline se ressemblent tellement qu’elles ne demandent aucun ascendant particulier et que ce sont d’ailleurs les mêmes sportifs qui y participent.
La compétition
Le ski cross est une des épreuves les plus intéressantes qu’il m’ait été donné de voir. Pas de fausse course à deux comme dans le patinage de vitesse où seul le chronomètre compte, mais 4 concurrents alignés ensemble, qui se gênent et qui doivent calculer leurs trajectoires au mieux selon les choix des uns et des autres. Une véritable compétition qui n’est pas sans danger et qui nécessite même le port d’un air bag. Ce dernier a bien été utile à un compétiteur canadien qui s’est retrouvé dans le décor et serait certainement devenu tétraplégique sans. Les chutes ont été très nombreuses durant cette épreuve. Il faut dire que la piste avait été pensée pour les filles ! Tellement féminisés, les organisateurs n’avaient même pas anticipé qu’en prenant pour référence les performances féminines, ils mettaient en danger les garçons qui allaient beaucoup plus rapidement et sautaient beaucoup plus haut. Le déni des différences au profit des seules femmes a fait ici son œuvre. Au lieu de multiplier les épreuves, les organisateurs auraient mieux fait de veiller à ce que chaque sexe puisse concourir dans des conditions prophylactiques et en accord avec leurs qualités respectives, comme pour le saut à ski où un tremplin pour femmes et un tremplin pour hommes a été construit.
Le rôle de la culture
Normalement, chaque nation devrait envoyer un seul compétiteur ou une équipe par épreuve. Or pour les sports d’hiver, beaucoup de pays n’ont pas de pratiquants des dits sports. Du coup, sélectionnés sur des critères génétiques/culturels, les jeux olympiques d’hiver sont les jeux olympiques des blancs. Comme d’habitude, seule la France déroge à la règle, même si le fossé perdure.
En bobsleigh à deux par exemple, le blanc Romain Heinrich conduit et le noir Dorian Hauterville pousse. L’Alsacien a tout sacrifié pour donner corps à son pari fou. Peu soutenu par la fédération, il a pris sur ses économies, et sur celles de ses parents pour vivre son rêve. Du coup, lors du dernier tour, il réussit à gagner une place d’honneur.
Quant au Martiniquais, il est financé par la fédération pour le bob à 4, et s’en trouve for aise. Il n’entre pas du tout dans la rhétorique sacrificielle de son camarade qui l’a mené dans l’aventure.
D’un côté, les institutions françaises cherchent à produire de la culture de manière artificielle, de l’autre, le peuple des petits blancs préserve tant bien que mal ses traditions pour le meilleur. Car si vous avez un peu suivi les jeux olympiques, vous remarquerez que la quasi totalité de nos grands champions et même de nos moins grands, le sont grâce à une tradition familiale bien ancrée localement. Le ski démontre que des personnes adaptés à leur environnement peuvent devenir les meilleures du monde et qu’il n’est nullement besoin de mondialisme pour progresser, au contraire. Les tentatives maladroites de la fédération française et de l’Etat français pour nous forcer au métissage, butent jusqu’ici sur les performances et la culture de chacun. Tout comme au rugby, sélectionner des joueurs qui n’ont pas le niveau sur de simples critères raciaux, est voué à l’échec, voire met en danger ces personnes. Dire qu’une femme et un homme se valent, qu’un noir et un blanc aussi, n’a aucun sens excepté en matière religieuse. L’idéologie ici comme ailleurs est à ce point aveuglante qu’elle nous ordonne de promouvoir des personnes moins compétentes que d’autres sur des critères raciaux, critères raciaux qu’elle se fait fi de combattre. Le ridicule jusqu’à exacerber les tensions identitaires.
Les retransmission télévisées
Ok pour le chauvinisme, mais repasser trois voire quatre fois la même séquence d’une demi-heure dans la journée sous prétexte qu’une de nos compétitrices a gagné une médaille, c’est louper des directs dont aucun journaliste n’aura la politesse de nous parler par la suite. Pendant ce temps, des matchs intéressants se jouent et si notre nation n’est pas représentée, l’intérêt sportif n’en est pas moindre. Et puis occulter une demi finale de Hockey sur glace pour du curling, c’est véritablement n’importe quoi.
Un petit résumé des épreuves sportives de la journée, et un peu plus d’éclectisme, était-ce trop demander ? Bien entendu, l’équipe de journalistes français s’amuse bien et du coup, les audiences sont là même si pour les épreuves de patinage, Nelson Monfort et Christophe Candeloro n’ont pas été laissés en roue libre, comme il y a 4 ans. Le spectateur les sent tendus avec une femme pour les surveiller. De même, cette complaisance envers les retransmissions féminines qui n’ont aucun intérêt sportif si ce n’est promouvoir l’égalité, est tirée comme un boulet. Tout transpire l’influence féministe néfaste dans un domaine qui est celui des hommes et le restera quoi qu’il arrive. De quoi nous tromper encore pour longtemps puisque là comme ailleurs, nous ne réussissons plus à prendre en considération les différences hommes femmes.
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