L’attitude inexcusable de ces pères qui se suicident et qui tuent parfois leurs enfants en cas de séparation : le cas du papa d’Alessia et Livia.

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Quand on a fréquenté assidûment des associations de pères, on a forcément connu le suicide de plusieurs de nos membres. A l’annonce d’une telle nouvelle, en tant que pères, nous sommes toujours secoués par des sentiments confus : la compréhension, la tristesse, et la pudeur.

Nous n’aimons pas en parler par pudeur. Ces choses nous sont si familières, nous les comprenons si bien… nous aurions pu le faire. Nous savons bien à quel point ces épreuves sont difficiles, et comme le monde peut s’effondrer quand on perd l’image idéalisée qu’on avait de nous, de notre compagne, du couple, de la société et de notre avenir. Oui, dans ces moments là, tout s’effondre. Les hommes qui se suicident ont perdu tout espoir, ils voudraient qu’on écoute leur souffrance, mais il n’y a pas de place pour leur souffrance dans cette société, il n’y a pas de place pour eux dans une société qui est effrayée par l’idée même de leur faiblesse. Et ils le savent bien. Ils voudraient que tout s’arrête, que le monde ancien revienne, que la femme qu’ils ont aimée soit bien à l’image de ce qu’ils avaient espéré. Ils voudraient croire en l’égalité dans la différence. Mais ils rêvent. La réalité est là et il faut s’y faire : ils ont eu le malheur de tomber sur une folle et un système qui la soutient, et ils ne pourront rien faire pour sauver leur famille.

 

Dans cette dure épreuve, il n’y a que deux façons de s’en sortir : se suicider ou militer.

 

Beaucoup préfèrent le suicide. Ils se suicident de plusieurs façons : d’abord et la pire, ils se tuent et avec eux, ils emportent leurs enfants, liant à jamais leur sort et celui de leur progéniture, niant par là-même leur rôle de père. Plus souvent,  ils se suicident seuls, cherchant à apaiser leurs souffrances : on a voulu les nier alors ils se nient eux-mêmes, rejetant sur leur entourage la responsabilité de toute l’injustice qu’ils ont ressenti. Mais dans la majorité des cas, ces pères se suicident  affectivement : ils ne seront plus que ces mâles frustrés méprisant les femmes tout en les désirant, ne sachant pas trop quelle attitude adopter avec leurs enfants quand on leur laissera le loisir de les voir.

 

Toutes ces attitudes suicidaires sont parfaitement inadmissibles !

 

Nous n’avons pas le droit en tant qu’hommes de renoncer à l’espoir. Nous n’avons pas le droit de donner à nos enfants cet exemple. Nous avons le devoir de militer. Nous avons le devoir de redevenir forts. Cette légion de suicidés a-t-elle changé quoi que ce soit à notre monde ? Non. Désormais à cause de ces suicides, le monde a peur de nous quand il n’a pas pitié de notre sort ! La pitié c’est le sentiment qu’on doit éprouver à l’adresse d’un animal, pas d’un homme. En suscitant la pitié, les hommes, loin de reconquérir une place dans la société, s’enfonce dans un mépris qu’ils méritent bien. Nous n’avons pas le choix, nous devons apprendre à militer, à redevenir des guerriers, et comble du malheur pour nous, nous devrons faire face, pour la première fois de l’histoire humaine, à certaines de nos femmes. Nous aurons nos proches, notre famille, peut-être même nos enfants contre nous. Mais s’ils vous combattent, si vous êtes devenus leur ennemi, ayez l’assurance qu’en secret ils vous admireront et qu’ainsi vous regagnerez une place à leurs côtés. Car vous ne combattez pas pour les détruire, vous les combattez par amour, parce qu’ils ont besoin de l’exemple d’un père, parce que dans ce monde chaotique, il y a un roc inflexible sur lequel toutes les vagues se briseront, et que ce roc, c’est vous. N’allez pas militer dans les associations de pères. Celles-ci mettent des pansements sur les blessures. Les associations de pères sont faites pour vous ouvrir les yeux sur la réalité, rien de plus. Elles ne changeront pas le monde. Tant que vous en avez besoin allez-y, reprenez des forces en leur sein, mais dîtes-vous bien que le combat n’est pas là. Les associations de pères sont l’infirmerie. Quant à moi, je vous ordonne d’aller sur le champ de bataille. Et cette lutte n’est pas seulement réservée aux pères. Elle concerne chaque jeune qui a conscience, un tant soit peu, de son avenir, qui veut s’éduquer, qui veut apprendre à devenir un homme et qui a le souhait profond de construire une famille stable. Les associations d’hommes ne sont pas non plus le fer de lance de l’armée. Pour contrer le féminisme, elles déploient une stratégie en miroir. Mais loin de contrebalancer le pouvoir des femmes, elles risquent d’être l’aile faible du dispositif : les associations hoministes ou masculistes seront toujours enclines à croire que le féminisme est animé des mêmes intentions positives qu’elles le sont. Or le féminisme croit fermement en la défense des droits des femmes, à la lutte pour faire respecter ce droit, elles nous mettent donc directement en situation d’affrontement. Mais hommes et femmes ne sont pas indépendants, ils ne peuvent pas lutter pour leurs droits sans le faire au détriment de l’autre sexe. Les associations hoministes cherchent à équilibrer le rapport de force. Mais ils ne le pourront pas. Le rapport de force entretiendra les rancoeurs, ou la mainmise des femmes sur le contrôle de la société (d’ailleurs combien de femmes ont déjà tenté de s’insérer dans la gestion de ces associations masculinistes ou hoministes). Nous ne devons pas résoudre nos problèmes par un nouveau conflit entre hommes et femmes, mais exiger d’elles une forme de tolérance à la différence. Et pour cela, il n’y a qu’un seul moyen : l’antiféminisme. Je voudrais bien que les féministes dissolvent leurs associations pour monter des associations de défense du couple. Mais elles ne le feront pas car elles sont bien trop égoïstes et vénales. Et il ne faut pas compter sur les hommes pour défendre le couple, alors même qu’ils ont tellement de mal à comprendre leurs femmes… Un jour peut-être, quand l’antiféminisme aura été poussé le plus loin possible, naîtra de vraies associations de défense du couple. En attendant, il y a une guerre à mener.  Cette guerre intermédiaire doit nous amener à éradiquer le féminisme pour lui substituer des associations de défense du couple. Voici quel doit être notre horizon.

 

Oui, en secret, nous avons le droit d’être tristes pour ces pères qui sont morts au combat. Leur lumière s’est éteinte et nous les pleurons dans notre intimité. Ils se sont suicidés, se sont retirés du champ de bataille, et nous le déplorons. Cependant un homme qui abandonne le terrain n’a plus le droit  à notre compassion, il a abandonné ses frères sur le champ de bataille, il a commis l’irréparable, et nous ne pouvons l’accepter. La flamme qu’il a voulu éteindre, nous la rallumons, malgré lui, nous la reprenons à notre compte, pour que ce suicide n’aboutisse pas à un effondrement total de nos sociétés occidentales. Ces suicidés ne sont plus de notre camp, ils ont rejoint la propagande féministe qui fait de nous des monstres. Nous ne sommes pas des monstres, en tout cas, pas plus que toutes ces femmes qui ont pulvérisé toute une société par leur attitude narcissique.

8 réponses à “L’attitude inexcusable de ces pères qui se suicident et qui tuent parfois leurs enfants en cas de séparation : le cas du papa d’Alessia et Livia.”


  1. Avatar de Léonidas Durandal
    Léonidas Durandal

  2. Avatar de Léonidas Durandal

    Il tue ses enfants, sa femme, le frère de sa femme :

     

    Sud Ouest du 01/07/2013


  3. Avatar de Léonidas Durandal
    Léonidas Durandal

    Il tue ses deux enfants puis tente de se suicider :

    Figaro du 27/03/2014


  4. Avatar de Léonidas Durandal
    Léonidas Durandal

    Dans la Drôme cette fois, il tue sa femme et ses 3 enfants :

     

    Nouvel Obs du 26/06/2013


  5. Avatar de MAXIMUS
    MAXIMUS

    adec114bda0de304fbfbd4366a245c68

    Quand on n’a plus aucun espoir de s’en sortir… et quand on est traité aussi injustement… la seule possibilité de délivrances, pour un grand nombre d’être humains, est la porte de sortie : « le suicide ».

    Personnellement, et tant que victimes de fausses accusations et d’injustices, de déchéance de vie, d’exclusions de logement et d’emploi,… victime d’insomnies, de cauchemars, d’images intrusives de jour comme de nuit,… Ruiné et spolié, je n’ai jamais voulu consulter de médecin pour mon mal être ! Pour moi, c’eut été alors trop facile de prendre la porte de sortie : avaler tous les comprimés avec de l’alcool… et bye bye, à cette société invivable ! À 50 /55 ans, je vous aurais dit « merde à tous ».

    Michel versus perversité au féminin

    http://laviedeperes.over-blog.com/article-12857842.html


    1. Avatar de Léonidas Durandal

      dad0bb8416af8cea57475981ff142636

      Je n’avais pas lu votre terrible histoire.

      Personnellement j’ai été obligé de menacer la juridiction française d’aller devant la cours européenne des droits de l’homme pour travail forcé (esclavage). Sans revenu, ils voulaient maintenir mon obligation alimentaire. Ce jour là, j’ai compris qu’ils m’auraient mis à la rue sans hésiter (et en prison, mais ça, je le savais déjà).


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