Chaque homme devrait posséder ce livre dans sa bibliothèque pour pouvoir accéder à son histoire, loin des falsifications féministes. Ce livre est important pour apprendre à répondre à votre entourage qui accuse les hommes d’hier, vos pères, et ceux d’aujourd’hui, vous, d’être inférieurs aux femmes. Retraçant l’histoire de la haine anti-hommes, l’auteur prend à contre-courant l’idéologie dominante.
Oui, les hommes sont victimes d’une vindicte, et ce depuis très longtemps. Cette vindicte a pris de multiples visages pour arriver à la situation que nous connaissons aujourd’hui. Au cours de notre histoire, la première idée qui est apparue a été celle de la supériorité féminine. Plus tard, ce sexisme misandre s’est doublé d’un messianisme féminin, de la promesse que l’avènement des femmes au pouvoir permettrait à la société de devenir parfaite, qu’il en serait enfin terminé de nos malheurs (on voit bien ce qu’il en est advenu ces dernières années…). L’auteur étudie également les courants minoritaires de cette tendance misandre (les vierges et les guerrières) pour en arriver au courant vainqueur de ces dernières années: la misogynie victimaire (« vous êtes des sous-hommes parce que vous nous exploitez, tous nos malheurs sont de votre faute… »). Vous pourrez y lire comment les hommes ont totalement été dénigrés par ce courant (à l’école, pour leur violence, pour leur incapacité à changer, leur manque de sentiments, leur incapacité politique, leur volonté d’exploiter les femmes…), vous redécouvrirez alors votre quotidien dans ces phrases qui vous ont déjà été adressées et qui font si mal.
Oui, ces misandres ont réécrit l’histoire sur notre dos. Le courant fémino écologique qui fait supporter aux hommes tous les malheurs que connaissent notre planète aujourd’hui y est également dénoncé. Dans une dernière partie, M.Guillot présente d’autres auteurs qui ont traité de misandrie avec un certain bonheur, et parmi eux de nombreuses femmes.
Le ton froid et placide élève le niveau du débat au-dessus de la mêlée et permet d’aborder ces sujets délicats de manière dépassionnée. En adoptant une démarche scientifique universitaire et méticuleuse très efficace P.Guillot réussi à faire mouche. A travers un récit qui reste agréable, son affinité pour l’histoire et l’anthropologie donnent à l’ensemble une perspective judicieuse qui servira ses lecteurs en quête de vérité.
Deux bémols cependant. Dans le livre de M Guillot, l’institution cléricale catholique (et même la religion en général) y est parfois réduite à avoir des motivations qui seraient essentiellement d’ordre misogyne. Or toute personne documentée sait très bien l’influence énorme qu’a eu le catholicisme dans la promotion des femmes et ce, à toutes les époques (à mon avis on pourrait même faire l’analyse du féminisme comme d’une déviance du Christianisme).
Deuxième bémol: le refus de confondre féminisme et misandrie. Oui, le féminisme est par nature misandre car il suppose une indépendance des femmes et des hommes les uns par rapport aux autres. Or cette indépendance n’existera jamais. Dès lors, le féminisme est voué à développer des réflexes et des pensées de type dominants-dominés pour s’imposer. Il est donc, par nature, misandre. Pour prouver que misandrie et féminisme sont bien séparés il aurait fallu prouver que les mouvements féministes ont apporté quelque chose à l’ensemble de la société. Or à part des associations féminines, je ne vois rien de tout cela dans les associations féministes, par contre je peux prouver à quel point, même sans misandrie, elles ont été très néfastes pour l’ensemble de la société.
Voilà si je n’avais pas apporté ma petite pierre au débat, j’aurais eu le sentiment d’avoir péché par abstinence. Ceci étant fait, je remercie P Guillot pour nous avoir aidé, en tant qu’hommes, à compléter notre arsenal d’argumentaires et pouvoir ainsi faire face à la bouche haineuse des féministes.
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