La première vague de féminisme a permis aux femmes de diriger nos démocraties (droit de vote majoritaire des femmes). La deuxième vague a permis aux femmes d’obtenir un droit de vie et de mort sur leurs enfants (infanticides par avortement). La troisième vague de féminisme milite pour favoriser légalement les femmes et imposer « l’égalité réelle ».
J’ai déjà montré comment le féminisme utilisait une stratégie marketing particulière pour imposer cette égalité réelle dans les débats. Aujourd’hui, je voudrais faire un bilan de cette 3ème vague. Un documentaire nommé « Des femmes et des hommes » qui a été produit par l’ONG « Projet Imagine » me servira de support. Publié et diffusé pour la première fois le 08 mars 2015 pour la journée de la femme, rediffusé sur une chaîne gouvernementale cette année, promu par une institution de gauche catholique, ce film de moins d’une heure ne peut être soupçonné d’appartenir à la catégorie « féminisme hystérique ». Ventre mou du mouvement, il n’en est pas à prôner la confusion sexuelle pour obtenir cette égalité. Cependant, l’essentiel de l’incohérence et du mensonge féminisme actuel y transpire. La confusion que cette vague de féminisme entretient entre revendications nationales et internationales est aussi omniprésente, comme pour masquer le bilan en Occident et pouvoir continuer « à avancer » sans se poser de questions.
Les mensonges :
L’utilisation de faux chiffres invérifiables, incohérents entre eux
Les chiffres grossis de la participation des femmes à l’économie et les chiffres minorés des revenus qu’elles en perçoivent, le tout déconnecté de ceux de leurs maris, permet d’asseoir l’idée que les femmes seraient particulièrement victimes d’injustice par rapport aux hommes.
Au début du reportage, il est écrit que les femmes produisent 50 % de la nourriture.
Puis la représentante de la FAO nous dit qu’elles forment 43 % du bataillon des agriculteurs et que leur productivité est inférieure à celle des hommes parce qu’elles n’ont pas accès aux mêmes moyens. Elles produisent donc beaucoup moins que 50 % de la nourriture. Les femmes ne nourrissent pas le monde.
Autre incohérence sur les chiffres : cette représentante de la FAO (organisme à l’ONU chargé des questions d’alimentation au niveau mondial) estime qu’une augmentation des revenus des femmes, augmenterait les soins aux enfants puisque les femmes consacrent une part plus importante de leurs revenus à la nourriture. Oubliant ainsi qu’hommes et femmes sont complémentaires et que si le niveau de revenu des femmes est inférieur à celui des hommes, il est normal que cette part soit plus importante en pourcentage. Cela ne veut pas dire que les femmes augmenteraient les soins si leurs revenus augmentaient,puisque comme le prouve l’Occident, la part consacrée à la nourriture est justement de moins en moins importante au fur et à mesure du développement économique. Les femmes ne consacrent pas plus d’argent à leurs enfants que les hommes.
Un féminisme qui veut apparaître comme populaire
A la fin, un appel aux dons est fait pour l’organisation qui a financé le film, car cette organisation ne vivrait que des dons de particuliers et du travail de ses bénévoles. Par la suite, apparaissent tous les organismes qui ont financé le film, de nombreux institutionnels, entreprises, membres gouvernementaux mis en avant… En allant sur le site de projet imagine, de nombreuses grandes entreprises, organisations internationales, journaux, célébrités sont mentionnées comme ayant participé à d’autres démarches. Le féminisme de la 3ème vague veut apparaître à la tête de la ruche féministe comme défendeur du droit des femmes et né d’un mouvement populaire, tandis que cette idéologie a été fabriqué de toutes pièces par des puissants, mauvais penseurs, utopistes perméables à leurs mères.
Les incohérences idéologiques :
Des femmes liées aux grandes organisations internationales (ONU) qui accentuent nos difficultés réelles.
Le documentaire propage l’idée que « l’autonomisation » des femmes serait une solution à la pauvreté tandis que cela les isolerait et renforcerait leur dénuement. Les féministes de la 3ème vague font la promotion d’idées néfastes aux femmes au nom du droit des femmes, comme celle de leur « indépendance ».
Tandis que nous souffrons en Occident de pollution et de sur exploitation, l’ONU fait la promotion d’un modèle de développement identique à celui qui a échoué dans nos régions, mais ceci pour l’ensemble de la planète, alors que ce genre de développement n’est pas soutenable. Les revendications féministes actuelles accentuent la pollution de l’environnement.
La revendication « d’égalité réelle » cache une revendication d’inégalité au niveau des lois et donc de mise de la création d’un statut de sous-citoyen pour les hommes. Le féminisme de la 3ème vague promeut la mise en place d’un système politique oppressif basé sur le concept « d’égalité ».
Une des nombreuses affirmations péremptoires : la crise financière de 2008 aurait été moins forte s’il y avait eu plus de femmes parmi les grands argentiers. Le fantasme que le monde serait meilleur gouverné par des femmes a la peau dure, tandis que dans la réalité, nous constatons l’inverse, ce sont des femmes qui échouent plus que les hommes (Blythe Masters). Les femmes ont participé plus que la moyenne à la dernière crise financière mondiale.
Affirmation péremptoire dans le documentaire : si les femmes japonaises travaillaient plus, la croissance augmenterait. En fait, les femmes japonaises ont un des taux d’activité les plus importants dans le monde. La présidente d’Artémis qui intervient sur le sujet veut parler des femmes japonaises qui ont choisi d’avoir des enfants. Donc, il faudrait que les femmes qui ont des enfants ne s’en occupent plus pour augmenter le PIB et cela résoudrait nos problèmes ? Ainsi l’humain est nié, la maternité et donc la féminité doivent se plier au dieu argent. Les problèmes seront résolus parce que l’humain est considéré comme interchangeable et que l’immigration peut résoudre tous nos problèmes. Les sociétés ne sont pas considérées comme culturelles ou tout simplement humaines, le féminisme en fait une mécanique économique à laquelle nous devrions tous être soumis. Sous couvert de défendre les femmes, le féminisme de la 3ème vague les asservit à un système d’oppression matérialiste niant les cultures locales.
Même si le quota favorise la médiocrité, la présidente du CEDAW (promotion de l’égalité pour les femmes) à l’ONU juge que dans une démocratie, la représentation prime sur l’efficacité. Sinon, le manque de représentation est humiliation. Mélange de vocabulaire moral et intellectuel. Volonté de médiocrité assumée pour conquérir le pouvoir. L’oppression devient alors légitime. La démocratie est alors elle-même définie comme un système politique oppressif qui se justifie à l’égard des hommes tant qu’ils sont minoritaires et qu’ils conservent pourtant des zones de pouvoir importantes. Le féminisme de la 3ème vague est une doctrine marxiste basée sur la dictature de la majorité femme sur le reste de la société.
Chine Inde : le communisme comme horizon.
Le communisme est exalté alors que c’est l’idéologie la plus meurtrière de l’histoire de l’humanité et de loin. L’égalité des femmes, dans le système chinois par exemple, y est décrite comme noble mais insuffisante. Pourtant la Chinoise interrogée a la nostalgie de ce temps où le capitalisme n’avait pas été introduit car le salaire des hommes et des femmes étaient égaux. En somme, elle se plaint du passé plus favorable aux femmes mais aussi du changement. La plainte entretient la plainte. A un niveau logique, on peut supposer qu’une économie plus efficace paye différemment hommes et femmes parce que les femmes sont moins rentables. Mais cette idée n’est pas envisagée car elle n’est pas acceptable pour l’idéologie communiste. Le féminisme de la 3ème vague est injustice économique car il tend à payer les femmes plus cher que ce qu’elles ne produisent matériellement pour la société.
La représentante indienne regrette l’avortement des bébés filles. Elle est la première à soutenir l’avortement et le choix des femmes. Mais quand les deux sont contradictoires, elle ne conclue pas sur sa pensée incohérente. De plus, la société traditionnelle était plus protectrice des femmes selon sa propre référence à la mythologie indienne. Mais elle défend la modernité, révélant ainsi qu’elle est animée du désir inconscient de détruire sa société. Le féminisme de la 3ème vague entend bénéficier des avantages de la tradition tout en la détruisant. Cette idéologie se plaint de la liberté des femmes, par exemple en matière d’avortement d’enfants filles, mais en fait la promotion dans le même temps.
Sur ce point, la Chinoise interviewée est identique à l’Indienne : le contrôle des naissances par l’avortement est considéré comme une bonne chose par elle. Par la suite, elle regrette que les femmes soient victimes de cette situation. Et si c’était des hommes, est-ce que cela changerait quelque chose ? Dans son esprit oui, car les hommes valent moins que les femmes. D’ailleurs aucune féministe ne remet en cause les choix des lesbiennes de sélectionner des bébés filles quand elles ont recours à une insémination artificielle. Ces filles avortées le sont à cause d’une possibilité de choix offerte par le féminisme. Elles sont tout simplement victimes de l’idéologie communiste de contrôle des populations, mais les féministes voudraient étendre ce contrôle féministe/communiste à toute la société par le biais de lois de « protection » supplémentaire pour les femmes. La contradiction est partout. De même, ces femmes dans le reportage considèrent le mariage arrangé comme un sous-statut pour la femme. Elles lui préfèrent la potentialité du célibat et donc de la misère. Leur but caché est l’indifférenciation. Plus tard, elles se plaindront des résultats de cette indifférenciation.
La narratrice : plaire ou ne pas plaire aux hommes.
Les femmes ne doivent plus « plaire aux hommes ». C’est la définition de l’indépendance pour les féministes. Or objectivement, c’est aussi la définition du célibat. Imaginez simplement le discours inverse : les hommes ne doivent plus plaire aux femmes. Ils doivent les battre, les mépriser, les traiter comme des objets quand ils en ont l »occasion, ne plus leur plaire et assouvir leurs pulsions sur elles. Ce discours serait stigmatisé justement. Or ce discours féministe passe plutôt bien. Il s’agit d’organiser le mépris des hommes, et donc de les humilier et de les oppresser. A défaut de vivre loin d’eux. Le féminisme de la 3ème vague promeut une société de la séparation entre hommes et femmes sous couvert d’octroyer aux femmes le droit d’agir indépendamment des hommes.
La femme reporter : y-a-t-il des métiers d’hommes ?
Selon cette femme, et de nombreuses autres féministes écoutées par ailleurs, les femmes devraient prouver deux fois plus leurs compétences professionnelles que les hommes. Si c’était le cas, il n’y aurait aucune femme reporter ou dans l’armée, vu qu’en proportion elles meurent plus ou sont plus blessées, et sont donc moins compétentes sauf rares exceptions. Or, ces femmes forment des bataillons toujours plus importants sur le terrain. Elles sont favorisées par le système médiatique, mais elles n’acceptent pas l’idée de leur moindre compétence pour des raisons évidentes d’ego. De même, cette reporter avance qu’elle aurait vécu des dangers supplémentaires à cause de sa féminité. Elle dénonce cette situation. Logiquement, il faudrait donc que le monde soit sans danger pour que les femmes accèdent à des métiers dangereux, et donc que les hommes ne soient plus du tout violents d’un bout à l’autre de la planète. Drôle d’idée qui ne peut mener qu’à une forme de totalitarisme si l’une de celles-là arrivait au pouvoir. Il y a bien de nombreux métiers sexués et les féministes sont dans le déni sur ce point. Seul le gaspillage autorise l’idée que chacun des sexes peut accéder à égalité à l’ensemble des emplois.
Les féministes de la 3ème vague et la religion.
Les femmes interrogées sur la religion, remettent en cause leur religion au nom de leur religion. Cela peut paraître totalement absurde mais tel est le cas. Pour ce faire, elles distinguent la tradition de la religion. La religion serait bonne, mais la tradition serait mauvaise. En fait, elles sont d’esprit insoumis, et essaient de plier la religion à leurs volontés, se plaçant volontairement dans un esprit insoumis et areligieux, régressif (représentante de l’Islam et de la religion juive).
La polygamie est dénoncée comme injuste pour les femmes. Ce sont pourtant les féministes qui réintroduisent la polygamie en Occident en autorisant la répudiation et le divorce, et la prise d’une deuxième, troisième, quatrième épouse etc. parfois même plus qu’en Islam. Ainsi, la polygamie n’est pas le vrai problème. La polygamie est autorisée si les femmes peuvent bénéficier du revenu d’un homme. Le but est de ramener l’homme à un pourvoyeur de fond et d’asseoir une société matérialiste en la masquant derrière de grands idéaux de lutte contre la polygamie.
Une des représentantes africaines fait aussi la promotion des naissances hors mariage et/ou de la contraception/infanticides par avortement. Les enfants ne seraient ainsi que le produit d’un utérus et non le fruit d’une différence voulue et organisée, signifiant là qu’il faudrait retourner à un stade animal où les femmes pourraient pondre des enfants sans cadre évolué et au gré de leurs pulsions/ ou bien avoir le droit de les tuer dans le monde entier. Si les femmes veulent en revenir à un stade primitif et plus encore tuer des êtres humains, est-ce aux hommes et plus largement à la société de financer cela ? Ces femmes protectrices des filles-mères veulent vivre en dehors de la société ou la détruire, puis demandent d’en bénéficier. Cette demande est incohérente.
Le discours sous-jacent du féminisme et dans ce documentaire en particulier, se concentre autour de la promotion d’un modèle occidental idéalisé à généraliser aux femmes du monde entier. En même temps, toutes ces femmes semblent appartenir à la même caste de victimes « d’un système hétéro-patriarcal ». Les féministes ne savent donc pas si elles appartiennent à une civilisation supérieure de race blanche ou si elles sont toutes égales dans la douleur. En vérité, il n’est pas possible de comprendre leur logique sans voir la haine des hommes qui les anime, où qu’ils soient, mais en particulier de l’homme occidental. Plus les hommes sont brutaux, il n’y a qu’à penser aux agressions sexuelles à Cologne qu’elles ont minorées, plus elles les respectent. Car un homme brutal est un homme contrôlable, qui les désire. Et l’homme occidental avec son désir en berne car passé au tamis de 100 années de féminisme intensif, n’est plus jugé comme un homme. A la rigueur, il peut régner matériellement, mais les féministes lui en veulent d’autant plus pour cela, car cet homme, elles le contrôlent d’autant moins, et sont mêmes attirées par lui. Les féministes sont animées par la haine de l’homme occidental qu’elles ont réussi à féminiser, une haine qui ne peut être étanchée par aucune revendication. Les féministes en Occident ont particulièrement perdu pied avec la réalité. Elles détestent ce qui les attire, et aiment ceux qui les rejettent. Cela ne peut s’expliquer qu’à cause du laxisme des hommes occidentaux qui se sont amusés à tolérer des comportements puériles de petites filles gâtées.
La douleur sexo-centrée sur les femmes
Les cas personnels mis en avant sont toujours ceux de femmes molestées, comme si la parole des hommes n’existait pas, comme si les hommes n’étaient pas les principales victimes de la violence domestique. De même, le viol semble être l’unique violence de l’humanité. Les femmes sont violées dans le monde entier, certes. Et les hommes sont torturés et tués. Cela ne semble pas émouvoir ces féministes outre mesure qui ne voient que par elles. D’ailleurs l’ONU parle sur ce sujet de violences sexo-spécifiques, en victimisant les femmes, et en invitant les hommes à les soutenir ! Les hommes peuvent continuer à être éliminés durant les guerres, par contre il faudrait que les femmes puissent continuer à bénéficier des résultats de ces guerres sans jamais en être victimes… La violence en général est résumée en fin de reportage à la violence que subit les femmes. Cette violence est à charge des hommes qui devraient la combattre… sans penser à la propre violence personnelle qu’ils subissent, notamment de la part des femmes ? Tous ces raisonnements sont à sens unique. Ils ne permettent pas de comprendre comment naît la violence et comment chaque sexe y contribue.
Nos féministes le déclarent ici ouvertement, les femmes seraient des facteurs de paix et de lutte efficace contre le terrorisme. Un autre exemple particulier est mis en avant chez les Talibans, celui d’une sainte qui ferait un travail formidable à partir du Coran. Parlons de ce que nous connaissons. Chez nous, les terroristes sont issus justement de familles de filles-mères d’où les hommes sont absents et où donc les femmes ont tout pouvoir. Je ne crois pas que les femmes soient facteur de paix, mais au contraire de guerre. Eduquant seules leurs garçons, elles finissent par les perturber à un point qu’elles sont à l’origine du terrorisme et de la déviance des religions dans notre société. Il n’y a qu’à voir comment elles essaient d’étendre leur pouvoir totalitaire partout pour comprendre comment les terroristes agissent en forme de mimétisme par rapport au pouvoir de leur mère. De même, ces femmes laxistes en termes sociaux mais vindicatives sur les questions personnelles, favoriseraient à plein les abus à la table de paix. Car la faiblesse engendre nécessairement l’abus. Le désir de paix à tout prix est surtout facteur d’injustice puis de guerres infinies. Ceux qui violent les femmes durant les conflits le savent très bien. En exerçant une pression psychologique sur elles, ils les poussent à leur faire désirer la paix à n’importe quel prix, et donc à accepter des conditions de reddition des plus insoutenables. La faiblesse des femmes et de tout esprit féminisé, est une des causes de poursuite des conflits dans le temps. Sinon, il n’est pas possible de comprendre comment nos démocraties pacifiées de l’intérieur sont aussi parmi les systèmes politiques les plus sanglants de l’histoire à l’extérieur. Il s’agit de propager un modèle jugé idéal par tout esprit féminisé qui se respecte, mais qui au contraire, se révèle plus avide et immature que jamais à l’étranger. Le documentaire ne révèle pas ce mécanisme. Au contraire, il met en avant la grande utopie d’une compréhension généralisée qui serait seule à même de mettre un terme aux conflits armés. Ce genre d’utopie propage la guerre plus sûrement que n’importe quel désir conscient de domination. Il finit même par engendrer la guerre civile même dans nos démocraties, en accueillant sans contrôle des personnes que nous avons la prétention de convertir à notre hébétude. Le féminisme de la 3ème vague est un facteur de propagation des guerres.
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