Si un jeune tombe par hasard sur cet article, qu’il n’a pas le temps de me lire, ou pas les moyens, alors je lui conseille de ne retenir que cette seule idée : qu’il fasse toujours passer sa famille avant toute considération matérielle. Et par là même, qu’il fasse toujours passer les considérations spirituelles avant les considérations matérielles, s’il veut réussir sa vie.
Nous sommes devenus stériles en Occident à proportion de l’oubli de cette évidence. Il est vrai que ce paradoxe n’est pas aisé à appréhender. Tout à chacun est incliné à penser qu’avec un « bon métier dans les mains », il pourra fonder une famille solide, qu’il ne connaîtra pas le manque, et donc pourra nourrir ses enfants. Les parents eux-mêmes, apeurés à la pensée d’avoir à entretenir de petits parasites jusqu’à la fin de leurs jours, peuvent transmettre cette idée à leur progéniture. Or l’expérience humaine prouve que les individus réussissent dans la vie à proportion de leur propension à faire passer leur famille avant leur travail, ce présent article ayant la prétention de vous démontrer comment.
Le couple matérialiste
Et pour commencer, je vais prendre le cas le plus improbable d’échec, à partir de l’exemple de réussite parfait tel que le conçoit notre modernité. Un couple s’est formé, après les études, après le CDI, ils s’aiment, ils vont bien ensemble, ils se sont trouvés et ils gagnent bien leur vie. Ils n’auront pas de problèmes de fécondité. Là, je crois que je ne peux pas faire mieux. S’ils connaissent des difficultés pour vivre, comment feront les autres ?
Or voici que pour avoir privilégié leur insertion professionnelle, seulement à cause de ça, de nombreuses contraintes vont venir leur pourrir la vie. En tout cas, voilà ce que j’ai constaté autour de moi. D’abord, ils travaillent tous les deux, car ils sont animés par la même peur de l’exclusion sociale. Et puis, il n’est pas tellement concevable de les voir parfaitement intégrés socialement avant 30 ans. Enfin, pour trouver un métier, ils ont dû se déplacer. Ils se retrouvent plus ou moins coupés de leurs parents. De toutes les manières s’ils ont eu leurs enfants à 30 ans et que leurs parents ont fait de même, les grands-parents ont la 60aine au moins, et désolé de le dire de manière si abrupte, mais ils ne sont plus si en forme qu’à leurs 20 ans.
D’ailleurs en parlant de cela, les parents trentenaires commencent eux-aussi à voir leur énergie décliner. Ils ne l’auraient pas cru, mais leur corps ne suit plus comme avant. Et juste au moment où ce phénomène se produit voilà qu’ils vont s’engager dans une maternité/paternité, c’est à dire devoir faire le plus gros effort physique de leur vie.
Oui, car avoir des enfants, n’est pas du tout une partie de plaisir en termes d’efforts. Il faut être courageux, les enfants vous réveillent durant la nuit, et après, il faut gérer sa journée de travail. Or à cet instant précis de leur vie professionnelle, le travail leur demande plus d’implication. Certes ils sont intégrés, mais le jeu des promotions sérieuses commence. Et ils en sont à lutter pour rester éveillé. Ils avalent café sur café, ce qui joue également sur leur humeur. Progressivement, sans leur dose quotidienne de drogue, les voilà apathiques. Ils se refusent à en prendre à la maison, juste pour éviter la toxicomanie. Ils ont tout de même besoin d’énergie avec leurs enfants qui les insupportent, et qu’ils envoient nécessairement bouler au bout d’un moment, car ils manquent de repos.
Les donner à la nounou, pourquoi pas ? Au centre aéré, pourquoi pas ? Les envoyer en voyage, pourquoi pas ? S’ils sont très riches… mais admettons. Ils sont riches et ils ont fait des enfants, que d’autres élèvent. Ou mieux, pour faire des économies, ils ont fait des enfants qui s’élèvent tout seul.
Avec un peu de chance, leurs petits ne deviendront pas délinquants. Avec un peu de chance, ils apprendront tout de même l’amour, de manière instinctive ou par le plus grand des hasards, et les parents n’auront pas de gros soucis plus tard à cause de leur vie sentimentale. Admettons.
Donc, soit ils ne se consacrent pas à eux, et ils n’ont pas réellement de famille. Ils perçoivent alors progressivement leurs enfants comme des parasites qui illustrent le non sens complet de leur existence. Soit ils se consacrent à eux, mais ne sont pas aussi performants professionnellement parlant, et disons-le tout de go, ils ne sont jamais très présents auprès de leur famille, ni à leur travail, l’un empiétant sur l’autre, l’un entraînant l’échec de l’autre.
Là, ils se tournent vers leurs propres parents. Peut-être ceux-là vont-ils pouvoir les soulager ? Toutefois, pour s’insérer professionnellement, ils se sont éloignés d’eux. Du coup, ces grands-parents ne sont pas disponibles et même si ces parents ne s’occupent pas vraiment de leurs enfants, ils ont l’impression qu’ils leur prennent tout leur temps, et qu’ils ne sont pas libres de leurs mouvements.
Ils auraient donc très besoin des grands-parents, au moins les 16 semaines de vacances scolaires. 16 semaines, c’est peu finalement. Le reste du temps, les enfants doivent aller à l’école ! Et puis, les grands-parents n’ont peut-être pas que ces petits enfants. Ils ont peut-être d’autres petits enfants, ils ont peut-être d’autres activités, ils n’ont peut-être pas la place chez eux, ou les moyens. Mais admettons qu’ils aient tout ça.
Les voilà arrivés à plus de 60 ans, et si l’on prend sa retraite après cet âge, ce n’est pas pour rien. Or les enfants, demandent à être occupés, ou pour le moins, surveillés, surtout que les grands-parents ne seront jamais l’esprit tranquille à les laisser prendre des risques. Et s’occuper d’enfants, voilà qui demande bien de l’énergie. Il est donc complètement irréaliste de leur demander de s’en occuper tout le temps, durant ces 16 semaines, h24, sans que vous ne preniez le relais. Mais vous êtes loin, vous ne pouvez pas prendre le relais. Cependant admettons.
Par le plus grand des miracles, ces presque quarantenaires ont pu se rapprocher des grands-parents, ils s’entendent bien avec eux (uhm uhm puisqu’ils ont consacré leur vie au travail) et ils sont prêts à s’occuper des gosses de temps en temps. Reste l’âge. Lorsque les petits sont les plus actifs, autour de 10 ans, les grands-parents ont plus de 70 ans. Et ceci n’est valable que pour le plus jeune des enfants. Si les parents ont pris le moindre retard dans la conception des autres, les grands-parents qui s’occupent d’enfants de 10 ans, ont largement plus de 70 ans, c’est à dire à un âge où leurs enfants devraient commencer à s’occuper d’eux. Encore faut-il donc que ces aïeux aient une bonne santé, et qu’ils n’aient jamais eu d’accidents de la vie… Mais admettons.
Certes, à 70 ans, ce n’est pas flagrant, le corps et l’esprit paraissent intacts, bien qu’ils ne soient plus aussi performants qu’avant. Les enfants, disent les parents, vous voient toujours comme à vos 20 ans (30-40 ans aujourd’hui) et ils le disent souvent avec regrets parce qu’ils exigent plus qu’ils ne peuvent faire en tant que grands-parents. Ces aïeux qui ont survécu, en bonne santé, sans connaître le moindre accident de la vie, déclinent pourtant, et il va falloir commencer à les accompagner au moment même où les petits commencent à s’émanciper.
Pour résumer ce parcours de vie, n’ayant ni réussi professionnellement, ou bien ayant saccagé leur famille, ces parents en sont à se demander pourquoi ils ont fait tout ça. Malgré leurs enfants, pour qui ils ont de l’attachement, malgré le confort, acquis à force d’implication professionnelle, cette question lancinante reste en suspens et leur gâche l’existence. Ils comprennent bien tard que, loin d’avoir choisi leur vie, ils en ont été prisonniers, juste pour avoir placé comme d’un préalable, leur engagement familial après leur engagement professionnel. Et s’il leur arrive le moindre pépin dans ce tableau idyllique, ce choix peut carrément prendre un tour cauchemardesque. Or, il est excessivement rare de ne pas connaître le moindre pépin dans la vie : choix d’un mauvais partenaire, échec professionnel, décès d’un proche sur qui l’on pouvait compter, maladie d’un enfant et surtout stérilité : après 30 ans, la fécondité décline largement chez les femmes et nombre d’entre elles de ma connaissance se sont retrouvées piégées pour avoir ignoré cette évidence biologique. Ils sont donc dans un traquenard et ils en prennent progressivement conscience.
Le couple qui privilégie la famille
A l’inverse maintenant, prenons le couple qui mise tout sur la famille. Ce mariage est jeune, pauvre, incertain, précaire, inexpérimenté, impuissant socialement.
Or voilà qui renforce sa relation. Ses deux membres doivent compter l’un sur l’autre pour s’en sortir, ce qui scelle leur engagement. S’ils s’intègrent socialement, ils auront dépassé les épreuves ensemble, et en sortiront renforcés. Mais admettons qu’ils connaissent des difficultés financières.
Les voilà donc à faire avec les moyens du bord, à se contenter de peu, et à voir en l’autre leur unique richesse. Qu’ils trouvent ou non du travail, ils apprennent que l’essentiel n’est pas là, qu’il y a toujours moyen de se débrouiller dans la société, que leurs peurs de rester sans travail étaient vaines.
En effet, ils s’aperçoivent bien vite que le monde de l’entreprise a, et aura, toujours besoin de personnes motivées. Et eux, ils le sont, parce qu’ils aiment, et qu’ils veulent faire réussir leur « entreprise familiale ».
Puisqu’ils placent leur bonheur dans le couple, ils font des enfants assez rapidement. Ils sont jeunes, en pleine force de l’âge et les éduquent dans un boui-boui. Plus tard, ils se rappelleront cette période comme celle la plus heureuse de leur vie, alors qu’ils manquaient d’espace et de moyens. L’essentiel n’était pas là.
A 20 ans, parents idiots, la femme possède pourtant l’instinct maternel. Elle s’occupe de ses enfants, leur donne des soins et ils en deviennent beaucoup plus intelligents que la moyenne. Oui, car contrairement à ce qui se dit, ce sont les soins de la mère qui développent l’être humain dans tous ses aspects, notamment intellectuels. Au début du 20ème siècle l’autopsie du cerveau d’un président de la république français scientiste bourgeois et prétentieux, révélait un volume net de 900cm3 et donc le QI d’une huître qui va avec (notre cerveau moyen est de 1500cm3 et 1600 cm³ pour un Néhandertal ; la corrélation entre la taille du cerveau et l’intelligence est de 0,4), époque et milieu où l’on négligeait le soin des enfants. L’humanité progresse par le bas, contrairement à ce qui se dit, à cause des prolétaires dont la richesse est étymologiquement leurs enfants. Ces enfants, quand la mère s’en occupe et les aime, sont plus beaux que la moyenne aussi. Ils rayonnent et comblent de bonheur leurs parents qui rayonnent eux-aussi. Au contraire, nul besoin d’intelligence lorsqu’on est un politicien ou que votre principal travail, c’est de construire du réseau. Bref…
Revenons à notre couple. La femme est salariée quand elle a du temps pour ce faire, et consacre le plus clair de son existence à son homme et à ses enfants. L’homme en question s’épanouit dans un tel cadre, et s’il n’est pas un ingrat, sent bien tout ce qu’il doit à sa femme.
Ils sont dans la trentaine, presque tous leurs enfants sont autonomes, et ils peuvent commencer à s’investir dans d’autres projets, notamment professionnels, quand ça leur importe. La femme essaie de freiner son homme dans ses ambitions car elle sait d’instinct qu’il n’y a que des ennuis à gagner. Pour vivre heureux, vivons cachés. Elle le préfère à côté d’elle. L’homme hésite. S’il ne s’engage pas à fond dans son métier, il cultive des passions en parallèle, proches de son exercice professionnel, car l’homme aime tout de même son travail rémunéré. Son épouse aussi s’investit à sa manière, dans des domaines bien féminins. Leurs passions sexuées font d’eux des êtres sociables, riches humainement, insérés localement et donc intéressants.
Les grands parents sont assez jeunes, et ils prennent les petits sans rechigner. Il faut dire qu’ils n’ont pas fait passer leur famille avant leur travail par hasard. Cela leur vient de la génération précédente, qui leur ont transmis la recette. Les petits bénéficient donc de l’énergie de leurs jeunes parents et de l’expérience pleine et entière de leurs grands-parents. Surtout que misant sur leur famille, ils sont tous restés dans un même secteur géographique. J’ai même vu de ces grands-parents, déménager pour soutenir leurs enfants ayant trouvé du travail au loin.
Du coup, la charge familiale de chacun n’est pas trop élevée. Les parents vigoureux sont aidés par des grands-parents vigoureux et donnent naissance à des enfants vigoureux et pleins d’énergie.
Admettons maintenant que, contrairement à nos parents qui ont mis la charrue de l’insertion professionnelle, avant les bœufs de la famille, ils aient un pépin. Pour ainsi dire, la cellule familiale est résiliente. L’amour reçu permet d’affronter les deuils, les périodes de chômage, les différences de caractère. Le décès de l’un est compensé par la présence des autres, leur jeunesse, leur solidarité. Le handicap devient alors source de bonheur car il recentre toujours plus la famille sur l’essentiel : l’entraide. Chaque épreuve est l’occasion de serrer les rangs et de se solidifier, d’apprendre aussi. A l’inverse dans les familles matérialistes, l’explosion de la cellule familiale est certaine.
En est-on arrivé à quelque extrémité dans ces familles pleines d’amour, l’on fait appel à un membre éloigné, animé du même esprit. A la fin s’aperçoit-on qu’il n’y a pas d’embûche dont on ne puisse se tirer. Et au lieu de vivre dans la peur ou fatigués comme ces couples qui misent d’abord sur le travail, ceux-là vivent d’espérance.
Les enfants de ces couples
Affolés de voir leur progéniture rester au chômage, les couples matérialistes, leur mettent la pression, les engagent dans des voies où ils ne prendront aucun plaisir à travailler où ils ne deviendront jamais des employés efficaces, parce que démotivés, bien qu’ayant toutes les compétences nécessaires. Soumis à la société, ces enfants devront partir loin du foyer parental pour s’intégrer socialement. Isolés, ils seront très fragiles et feront de l’état, le relais de leurs angoisses.
Ayant moins d’enfants que la moyenne, parce qu’il faut bien « vivre », leurs petits ne sont jamais comme ils se l’imaginaient. Cela accentuera leur tendance à les rejeter. Ils s’attendaient à les voir combler leurs désirs et mon Dieu, ils ont des désirs autonomes ! Ceci explique parfois l’homosexualité de certains enfants, ou pire encore, leurs maladies mentales. Vous comprenez, cette maman ou ce papa, croyait acquérir un modèle de perceuse en magasin, il choisissait, il payait et ramenait l’objet au service après ventre s’il ne fonctionnait pas. Or il n’y a pas de service après vente pour les enfants. S’il voulait un garçon et qu’il a obtenu une fille, ou l’inverse, cependant il a bien un garçon et dans l’autre cas, une fille. Les troubler dans leur identité sexuelle, ce sera reculer pour mieux sauter. Ce parent pervers en fera son objet, au prix du malheur de son enfant et parfois du sien. Notez d’ailleurs que choisir le sexe de son enfant, parce qu’il est fabriqué artificiellement, ne va pas résoudre le problème spécialement, mais le masquer un peu plus.
A l’inverse, les couples « spirituels » qui font passer l’amour avant l’insertion professionnelle, sont sûrs d’eux, ne se laissent pas facilement asservir par une société socialiste d’individus isolés. Leurs enfants travaillent par passion et deviennent des salariés exemplaires, plus souvent des indépendants qui alimentent, malheureusement, l’état parasitaire et ses mensonges. Chez ceux-là souvent, la passion se transmet de génération en génération, ce qui donne à un pays des boulangers, des cuisiniers, des artisans, des maîtres d’oeuvre, des sportifs, des ingénieurs, des entrepreneurs d’exception, ou tout au moins un tissu social qui fabrique un maillage prêt à accueillir le génie en son sein, génie malheureusement qui sera plutôt issu de la désagrégation familiale précédemment mentionnée, car celui-là n’aura que son travail pour s’épanouir, et qu’il faut sacrifier beaucoup au génie pour le devenir, parfois jusqu’à sa famille.
En élargissant le débat
L’humain se distingue de l’animal en devant placer les questions spirituelles avant les questions matérielles. S’il ne le fait pas, il dépérit. Car ce qui est vrai pour la famille l’est aussi dans tous les autres domaines de vie. Lorsque les questions matérielles précèdent les questions spirituelles tout s’effondre. La personne finit par perdre, en premier lieu, le sens de la vie, et le reste suit : amour, famille, métier. Rien ne résiste à une telle démarche et j’affirme que l’humanité ne se perpétue que par amour, seuls les plus aimés finissant par survivre.
Il n’y a qu’à voir la tête des enfants aimés par rapport aux autres. Vous pouvez désirer un enfant, si vous ne l’aimez pas, vous le tuerez. D’ailleurs, désirer un enfant, c’est le haïr et c’est le tuer. Car, très loin de désirer l’enfant, il faut accepter sa venue comme une grâce de Dieu, tout comme la création d’une nouvelle famille. Aimer Dieu aussi, et vouloir Lui faire plaisir pour avoir l’espérance d’agir correctement. Tout l’inverse de la programmatique actuelle qui a la prétention de nous rendre heureux, tandis qu’elle nous stérilise. Sans parler du malheur qu’elle sème à tout va. L’humain ne pourra jamais se définir par lui-même sans tourner en rond, progrès scientifiques ou pas.
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Bonjour
après 30 ans, la fécondité décline largement chez les femmes et nombre d’entre elles de ma connaissance se sont retrouvées piégées pour avoir ignoré cette évidence biologique.
Je suis navrée pour vos connaissances mais être stérile après 30 ans, ce n'est pas normal . Etes vous sur que cela n'est pas dû à la pilule ?
Marie
Bonjour Marie,
Tout concourt à la stérilité des femmes chez nous. Mais le fait est que la fécondité d'une femme décroît à partir du moment où elle est pubère. Je suis affolé de l'ignorance des femmes sur le sujet, de leur propre aveuglement. Si vous rajoutez à cela, la pollution de l'environnement, et la désagrégation du patrimoine génétique qui lui est lié, les effets secondaires de vaccins, la pilule contraceptive, l'insécurité émotionnelle dans les couples, la situation est catastrophique. J'avais un ami médecin qui accueillait les femmes à 40 ans, femmes qui ne comprenaient pas pourquoi elles n'arrivaient pas à tomber enceintes et qui voulaient que la médecine leur trouve immédiatement une solution (les gourdasses). Et puis, regardez simplement les bébés pondus par des femmes âgées. Les bébés les plus vigoureux sont pondus par des femmes jeunes. Ca se voit de manière flagrante.
Cordialement.
M.D
Bonjour Léonidas,
Loin de moi l'idée de prétendre que l'on est aussi fertile à 30 ans qu'à 15. Mais il y a une différence entre une fertilité qui "baisse et n'est plus à son pic" et une fertilité qui disparait à 30 ans. Une femme est censée pouvoir concevoir jusqu'à a un ou deux ans avant la ménopause.
Et puis, regardez simplement les bébés pondus par des femmes âgées. Les bébés les plus vigoureux sont pondus par des femmes jeunes. Ca se voit de manière flagrante.
Comme chez nous, les familles nombreuses sont courantes, il y a des blague récurrentes sur le fait que les derniers des frateries sont toujours un peu "spéciaux"(on les diagnostiquerai surement avec un léger autisme chez vous.) Mais là encore, on parle de gens nés de parents quadra pas de trentenaires. Ces personnes ont aussi leur place dans la société. Nous avons besoin de ces personnes capables de se concentrer de manière obssessive sur un seul sujet. Mon plus jeune frère est comme ça. Mais j'imagine très bien comment une génération faites uniquement de tels individus pourrait poser problème.
Marie
Oui bien sur.Lorsqu'on est toujours en vie, il n'y a pas d'autre choix que de continuer à vivre. Mais j'ai l'espoir un peu optimiste mais pas si infondé que cette crise a mis du plomb dans la cervelle de pas mal de français.Plus personne ne croit les médias. L 'incompétence de Macron et des socialistes est mise au grand jour. Ne parlons pas du scandal de la pénurie de masuqes.Vous pensez que l'on pourrait finir comme l'Argentine ? J'avais cru comprendre que leur crise était dûe au fait qu'ils importaient leur nourriture au lieu de la produire. Je sais que nous importons aussi. Mais dépendons-nous autant des importations ?
Nous dépendons les uns des autres, et c'est une très bonne chose, excepté dans les secteurs stratégiques où il serait préférable d'être autonomes et où nous pourrions l'être assez facilement en France (nourriture, santé, énergie, armée...). Ce gouvernement met en danger les entreprises, mais les entreprises agricoles seront assistées jusqu'au bout. Donc des pénuries alimentaires sont possibles, surtout avec cette année de mauvaises récoltes où tous les pays commencent à conserver leurs produits, mais il n'y aura jamais de famine comme auparavant. Pour en arriver à ce stade, il faudrait que la situation se dégrade encore, et je ne vois pas comment. Si j'étais superstitieux, je dirais qu'ils ont quand même une sacré chcoumoune, en plus de leur incompétence maintenant notoire, ce qui fait beaucoup. Au pire, cela nous amènera à aller demander des bons alimentaires à la CAF.
L'Argentine a été très exportatrice en viande, jusqu'à faire baisser les prix à l'international avec de la viande pleine d'hormones. Vous voulez parler plutôt de la balance des paiements. La différence entre ce qui est importé et exporté. De toutes les manières, il ne faut pas tellement se prendre la tête en économie pour avoir un plan général dans la tête. Les crises s'expliquent assez simplement en pays socialiste : les comptes sont mal gérés, la dette augmente, les gens importent plus de produits étrangers que locaux parce que l'économie locale a été tuée par l'état, la monnaie explose (les réserves de change diminuent jusqu'à ce qu'il ne soit plus possible d'acheter des produits à l'international), les banques suivent, les entreprises après, et avec entre temps des personnes qui perdent toutes leurs économies. Et tout cela pour avoir voulu "aider" les gens, en vérité pour nourrir un système de corruption. La crise que nous connaissons actuellement apparaît plus complexe parce que l'euro n'est pas une monnaie comme une autre. Mais c'est le même principe. Si vous voulez y comprendre quelque chose, il ne faut donc pas prendre le chat par la queue. Non pas : est-ce que nous dépendons des importations, mais plutôt "est-ce que nous sommes capables de créer assez de valeur ajoutée dans un système qui sera toujours concurrentiel pour pouvoir payer nos importations". L'autonomie a un coût. Défendre des secteurs stratégiques, c'est déjà investir plus qu'il ne faudrait dans des domaines où ne sommes pas performants, et donc s'appauvrir. Vous n'avez qu'à songer à la nourriture. Pour n'acheter que Français, ou acheter Français en principal, le prix de votre panier alimentaire va augmenter de disons 30 à 50%. Et ce qui sera dépensé ainsi, ne le sera pas pour d'autres secteurs de l'économie. D'où un appauvrissement certain. Voilà ce que coûte l'autonomie dans nos importations qui, vous le suggérez, ferait notre richesse. C'est l'inverse. Tout le monde vous parle d'indépendance économique en ce moment, parce que l'état français a été incapable d'exercer ses fonctions. Mais c'est un leurre. Nous ne manquons pas d'autonomie en France, mais de compétence de nos gouvernants. Et nous souffrons d'un trop d'état. Les Français, qui ont le réflexe étatique chevillé au corps, ne s'imaginent pas que l'état est le problème et qu'à l'inverse, la mondialisation les a enrichis comme jamais. Du coup, au lieu d'accuser le vrai responsable de la débâcle, l'état, il cherche à remettre en question la mondialisation qui lui a apporté toutes les richesses qu'il détient (tout en étant pro immigration, ce qui frôle la maladie mentale). En somme, nous allons nous enfoncer dans le communisme d'ici peu. Les moindres parcelles d'autonomie que nous réussirons à conquérir, seront acquises sur le dos d'une croissance qui est déjà en berne. Il ne restera donc que l'état au milieu des ruines, un état communiste qui apparaîtra comme le sauveur de tous, parce qu'il nous distribuera des bons de nourriture. En fait, nous lui devrons notre banqueroute, à lui et à tous les Français qui ont voulu croire en lui.
Vous avez raison maisc'était apparemment nécessaire pour une véritable prise de conscience. Il y avait des signes qu'une crise nous pendait au nez et rares ont su les voir et même parmi les quelques lucides d'entre nous ont eu du mal à agir en conséquence. Je ne vous cache pas, que l'avenir m'inquiète un peu.
Vous savez, ça fait plus de 20 ans de crise en Argentine grâce au socialisme et ils continuent à vivre. Vivre en pays socialiste, c'est abandonner les derniers pans de liberté d'expression qui nous restent, être fonctionnaire, et dans la misère pour le reste de la population. Le seul risque que nous courrions vraiment, ce sont quelques explosions sporadiques dans les banlieues, explosions qui n'iront pas très loin, car alors se révélera la vraie nature du socialisme, c'est à dire la tyrannie. J'espère juste qu'avant, ils auront le temps d'aller caresser les oreilles de quelques bobos du centre ville qui votent Hidalgo, comme ils avaient commencé à le faire en 2005. Et en plus appuyé. Ce sera une sorte de cerise sur le digestif pour moi, juste avant la fermeture des écoutilles. Voir quelques bobos de centre ville se prendre une bonne raclée et plus si affinité, avant que les forces de l'ordre ne reprennent la main. Nos banlieusards n'auront que quelques jours pour s'amuser, et avec un peu de chance, prendront-ils pleinement conscience que l'occasion ne se représentera pas de si tôt par la suite. Voilà ce qui nous menace le plus, pas grand chose en vérité, et que j'attends avec impatience.
Nos sociétés dérivent lentement vers le communisme de marché. Nos multinationales sont déjà des structures de type communistes, avec PDG qui est un simple secrétaire général là pour etre un homme de paille et se goinfrer et un Conseil d'Administration (Politburo) là pour entériner les décisions des actionnaires (le Parti) en sacrifiant le long terme pour l'immédiat.
""Je vis ma meilleure vie" : le confinement, un avant-goût du paradis pour ces Français" L'Express du 17/04/2020.
Quand des femmes s'aperçoivent de l'horrible réalité : elles seraient plus heureuses au foyer !
"Emménagement à l'improviste : ces couples récents qui se sont confinés ensemble" Figaro du 06/04/2020.
Nos journalistes ont souligné l'augmentation des divorces sur la région de Wuhan suite au confinement. Nos féministes nous effraient avec l'augmentation possible des violences conjugales. Moi, personnellement, je trouve les femmes beaucoup plus avenantes depuis le début de cette crise. Je crois que c'est en train de leur mettre un peu de plomb dans la cervelle.
"« Est-ce vraiment notre Victoria, cette fille hautaine et égoïste ? »" Le Point du 31/03/2020.
Leur petite chérie ne faisait aucun mal à personne, évidemment. Où est le père ?
J'ai ris. Tout y est, la bonne élève insupportable traitée en "génie", le mépris de classe intériorisé (mépris du père ouvrier -le mien m'en aurait collée une d'ailleurs mais passons), le laxisme des parents du à leur sentiment de culpabilité car ils se savent pas assez présent et enfin cette phrase qui résume tout ce qui ne va pas dans notre société :
"Tout le monde admettait qu'elle était une bonne élève, donc on ne voyait pas où était le problème. On trouvait qu'ils chipotaient pour des petits riens" ou en français plus simple "Elle sera bien insérée socialement alors qu'importe si elle est infecte ?! "
On dirait une histoire de fiction tellement elle est typique.
J'aime penser néanmoins, que ce confinement nous remet à tous les idées en place et que nous en sortirons grandis.
Grandis, mais misérables et dans un état communiste.
"Charge mentale en confinement : "L’impression de vivre la vie d'une femme au foyer des années 1950"" Figaro du 23/03/2020.
Sauf que dans les années 50, elles n'avaient pas le temps d'aller sur les réseaux sociaux pour se plaindre; elles n'avaient pas de lave vaisselle ni de lave linge non plus etc... Ce que ces femmes appellent "charge mentale", c'est leur gros poil dans la main, le plus savoureux dans cette histoire étant de voir ces filles-mères ramer. S'il y avait au moins un homme dans leur entourage pour les pousser au cul, elles s'en sortiraient.
"Les écoles ferment, les parents s’inquiètent : « Je ne vais pas jouer aux Lego huit heures par jour ! »" L'Obs du 13/03/2020.
Grâce au covid19, certains parents vont découvrir ce qu'est un enfant ! Pour l'instant, que du bon ce virus.