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La femme en position de supériorité naturelle par rapport à l’homme

Dans l’absolu, l’homme autonome, n’a pas spécialement besoin de femme. Mais l’humanité, si elle veut se reproduire, a un besoin impérieux des femmes. Et les hommes qui espèrent avoir une descendance aussi. Or la vie passe plus par le corps des femmes que par celui des hommes. Le sperme des uns est remplaçable par celui d’un seul autre, tandis que le ventre d’une femme ne peut engrosser plusieurs hommes. Ainsi à un niveau animal, l’homme est tributaire de la femme, de son corps, s’il a l’espoir de vouloir survivre.

La galanterie enrobe le tout d’un voile de pudeur. Pourtant l’essentiel est là : la vie se transmet par corps interposés, et nous n’avons pas le choix d’être galants, c’est un devoir de la reproduction, un simple devoir. Il ne faut donc pas voir dans la galanterie un effet de la civilisation mais la conséquence d’une loi naturelle. La femme est honorée sans faux semblants par la galanterie car il lui revient ce qui lui appartient de droit : la reconnaissance de sa supériorité effective dans la reproduction sociale. Les hommes s’honorent à ne pas vouloir lutter imbécilement contre cet état de fait. La vie passe par les femmes. C’est un fait imprescriptible.

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La religion révélée vient en résolution de l’incohérence provoquée par cette situation. En effet, quoi de plus horrible pour un être qui s’imagine libre, que de penser qu’il détient sa vie d’un utérus et que la transmission de ses idées ne se feront pas sans un de ceux-là. La naissance de la conscience humaine s’accompagne donc forcément d’une religion révélée qui va lui permettre de transcender un vécu contradictoire entre son corps et son esprit. D’un côté nous avons la sensation d’être libres par la pensée, d’un autre nous percevons combien nous en sommes redevables à la loi naturelle. Un Dieu en forme d’humilité vient en résolution de ce conflit. Il nous permet d’accepter la création comme un signe de sa toute puissance tout en nous invitant à penser plus haut que la terre sur laquelle nous exerçons tous les jours notre emprise. Ainsi des personnes peuvent-elles se sentir catholiques, sans croire. Dieu les a mis dans cette situation. Jésus peut leur révéler leur condition. L’Esprit Saint les guide sur ce chemin.

Certains fuient cette pensée ambivalente entre corps et esprit. Ils imaginent que nous n’avons pas le pouvoir de détruire la terre, que la nature revient toujours au galop, que Dieu et la terre sont une même entité. Ils ne veulent pas se distinguer de leur environnement maternel. En agissant comme tel, les athées, les animistes, les indifférents, les catholiques qui ne voient que par Marie, puisqu’ils s’agit de tous ceux là, désirent rester en dehors de la pensée pour écarter d’eux les trop grandes souffrances à laquelle cette prise en compte les appellerait. Ils peuvent avoir les pieds sur terre, être capables de sagesse, être bien plus respectueux qu’un croyant de notre planète, avoir un esprit scientifique assis, ils sont moins aptes que d’autres à guider le sort de l’humanité.

 

Le féminisme, un principe d’absolu religieux immanent

Le refus de la galanterie est en ceci typique de féministes qui pensent pouvoir extraire la femme de son corps, pour lui permettre d’accéder plus facilement à la pensée créatrice. Car si la femme domine grâce à son corps, l’homme se venge par l’esprit. A l’inverse, la pensée est contrainte par la loi naturelle. Sans elle, tout devient délirant. La loi naturelle nourrit donc notre pensée mais sans lui suffire, en particulier quand elle veut devenir créatrice. La religion catholique et certaines autres dans une moindre mesure, permettent d’articuler cette dialectique entre féminin et masculin, ou de l’approcher. Mais voilà à quoi nos nouvelles féministes ne souscrivent plus. Elles veulent transcender leur état en relativisant le rôle de la nature chez elles, en la contrôlant de bout en bout, le dernier avatar de cette volonté hiératique se nommant « théorie du genre ». Typique de ce refus de penser que j’ai décrit plus haut, quand on demande à un théoricien du genre si sa théorie existe, il répond que ce n’est pas une théorie mais un cadre d’analyse (1). Il peut avoir acquis une formation scientifique, il n’est jamais dans la pensée. Il ne se réfléchit pas lui-même au sens étymologique du terme.

 

L’homme contraint par la femme, mais plus libre par rapport à la loi naturelle

Le mâle se soustrait plus facilement aux impératifs de la loi naturelle. Il s’en distingue plus, tout en sachant la prendre en compte, car il est moins proche de la nature. Il n’a pas de contact charnel avec la gestation. Cela lui donne une plus grande apparence de liberté. Nos femmes modernes qui ont l’ambition d’accéder à ce statut clinquant de penseur-créateur, se sont mises en tête de faire comme ce mâle et donc comme si la reproduction sociale ne passait pas par leurs corps. Elles veulent pouvoir donner de grandes femmes à l’humanité et gérer la société, tout comme les hommes l’ont fait avant elles, et bien qu’elles aient déjà donné beaucoup de grandes femmes à l’humanité quand on songe à toutes ces mères qui enfantaient et en étaient payées de reconnaissance, même si ce fût de manière personnelle.

 

La femme impossible homme

Or cette volonté contre-nature induit la stérilité. Se détacher de son corps, accéder à une pensée élevée, gérer l’espace social pour le bien commun, demande bien des sacrifices, dont celui de ne pas enfanter. La gestion de la société ne peut s’exercer par la simple transposition de la pensée maternelle à un niveau général. Ces deux manières de penser s’opposent même. Pourtant, on voit de plus en plus de femmes qui hésitent entre une forme de reproduction physique et une forme de reproduction sociale. Encouragées par la société à s’engager dans l’un et, malgré tout, attirées par l’autre, elles font à moitié et l’un et l’autre.

Du côté de la maternité, pour accéder au statut d’hommes, il leur faut renoncer à toute perte de temps liée aux soins maternels, mais agissant ainsi, soit elles détruisent leurs enfants, soit elles n’ont pas d’enfants tout court, stérilisant donc notre société. Dans leur travail, elles n’ont pas les codes culturels, ni naturels, pour réussir aussi facilement qu’un homme. Elles cherchent alors à s’imposer de manière injuste, par des quotas ou en éradiquant la présence masculine de secteurs entiers de notre économie, rendant ces derniers inefficients. Elles cherchent aussi à ce que les hommes les remplacent auprès des enfants. Mais ces hommes à qui l’on apprend le maternage, perdent aussi un temps infini à se réapproprier ce qui n’appartient pas à leur culture. Ils éduquent bien leurs enfants mais pour les envoyer dans une société dans laquelle leurs règles n’ont plus cours. N’assumant plus leur rôle, ils se féminisent, dans leurs attitudes ou physiquement. Et ainsi va le cercle vicieux de la déchéance sociale généralisée. Les femmes sont promues par un système économique avide de rentabiliser tout être humain, mais aussi par des hommes avides de se soulager de leurs responsabilités dans leur foyer, et donc par une volonté générale d’avidité. Ce mouvement voulu par tous en est d’autant plus imperceptible qu’il se justifie par des choix personnels qui ne semblent pas influencés par un quelconque groupe de pression, les revendications politiques féministes prenant pour appui une situation sociale objective.

Ainsi les femmes dans les sociétés riches ont l’ambition de s’extraire de leur statut mais elles ne propagent que l’inefficience. Et cette même inefficience mène irrémédiablement cette société là à sa chute. Sans parler de pensée, le déni que permet la richesse se propage jusqu’à la pauvreté, jusqu’au retour forcé de chacun à sa place, lorsque les moyens de subsistance manquent, après une crise conséquente. Et encore, l’absence de prise en compte des causes d’un échec, peut provoquer l’extinction complète d’une civilisation, comme cela a été le cas à de nombreuses reprises dans l’humanité.

 

Equilibrer les rapports entre hommes et femmes

Toute société a donc un besoin impérieux des femmes. Cependant, cette nécessité doit connaître des limites et ne pas s’étendre en dehors du bon sens. Il est inutile pour un homme conscient, et donc forcément croyant, d’ignorer cette position de force tel que peut le faire un athée. Qu’il veuille se rassurer en protégeant ses femmes du regard de la société n’y changera rien. Leur pouvoir est là. La galanterie vient en résolution de ce conflit en promouvant des femmes à l’attitude pudique dans l’espace social. Encore faut-il que ce contrat social soit accepté par tous/toutes, et que des terroristes féministes ne le brise pas par des habillements/comportements outranciers. De même, la promotion de femmes incompétentes au nom de l’égalité, empêche toutes les autres d’accéder à une forme de reconnaissance méritée. Voilà qui provoque encore des tensions chez les femmes compétentes et les hommes en général. Enfin, la reconnaissance de la supériorité naturelle des femmes dans n’importe quelle société, ne doit pas empêcher un homme de cultiver sa pensée et de la transcender à travers la croyance. Redevenant religieux, faisant preuve d’exigence à l’égard de lui-même, il reprend sa place de guide spirituel dans sa famille, et équilibre le pouvoir féminin rattaché plus que lui à la création de Dieu. Dans ce cas, s’il se doit d’être galant, il doit être exigé d’être servi.

1 « Pourquoi les théoriciens du genre ne peuvent accepter la biologie dans le champ social », Aimeles du 12/03/2014.

Léonidas Durandal

Antiféministe français, j'étudie les rapports hommes femmes à travers l'actualité et l'histoire de notre civilisation.

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