L’homme est né pécheur. Chez les féministes, cette acception ne s’entend pas seulement comme « l’humain » est né pécheur, mais comme « l’homme » en tant que mâle, est né pécheur. La domination patriarcale ? Une idée selon laquelle, les hommes oppresseraient le monde entier, en abusant de leur fonction de père. Dès le plus jeune âge, ces hommes auraient inculqué aux enfants, les « mécanismes » de cette domination, érigée en système. Que l’enfant ne voit pas l’ombre d’un homme, selon les époques, de 0 à 5-20 ans, n’y change rien pour nos féministes. Je précise, oui, selon les sociétés, beaucoup d’enfants ne voient pas de mâles jusqu’à 20 ans, et je prends à témoin la nôtre, où nombre de petits ne sont autorisés à côtoyer des hommes dans leur famille, que s’ils sont rattachés à la famille de la mère. Ceux-là seront éduqués par des mères, enseignés par des professeurs femmes, soignés par des médecins qui ne sont pas de leur sexe, et jugés par des femmes. S’il devait y avoir une telle domination sur des personnes, il faudrait logiquement se pencher sur l’étude d’une domination matriarcale. Que nenni, nos féministes ont réponse à tout. Ce serait les femmes qui inculqueraient la « domination patriarcale » aux enfants, aux citoyens, aux administrés, aux élèves, car ces idiotes n’auraient pas conscience de leur propre oppression et y participeraient malgré elles. Cela leur serait inculqué dès leur plus jeune âge, comme toute différence de compétence homme-femme. La biologie n’aurait rien à voir dans cette histoire, seulement pour valider des sélections naturelles anti-naturelles : les hommes auraient sélectionné progressivement les femmes qui sont petites, charmantes et aux cheveux longs, en les privant de viande par exemple. Seules les plus affamées des cuisinières auraient donc survécu… (comme quoi on peut faire dire à l’évolutionnisme n’importe quoi).
Dans la religion féministe, à l’origine de l’origine, il y aurait toujours ce père des premiers temps qui aurait condamné sa progéniture à l’enfer patriarcal de vivre sur terre. L’humain aurait été jeté du paradis perdu par ce barbu diabolique. En nous débarrassant de ses mensonges, des habitudes néfastes transmises de génération en génération par ces premiers hommes qui se sont réveillés un matin en se disant : « Tiens pourquoi n’oppresserions-nous pas nos mères, les épouses qui nous donnent nos enfants, et nos filles », nous retrouverions le temps d’avant où nous vivions… où nous vivions… où nous vivions égaux et libres dans des huttes exposés à la moindre pluie.
Que je suis bête ! si les hommes n’avaient pas oppressé les femmes, ce serait les femmes, qui en plus de leurs maternités, en plus du soin des enfants et de la maison, auraient tout inventé et mené la guerre à la place des hommes. D’ailleurs, elles n’auraient même pas mené de guerres, puisque la guerre, c’est méchant, et c’est donc patriarcal. Non, jamais des femmes n’auraient fait preuve de convoitise. Ca n’existe pas. Elles sont sans tache et n’auraient inventé que ce qui nous est utile : la machine à laver, la pilule contraceptive et l’avortement. Et les hommes auraient pu s’occuper des enfants, quand justes sorties de couches, ou encore enceinte au choix, elles seraient retournées aux champs pour gagner la pitance commune.
Croyez bien mesdames les féministes, que nombre d’hommes auraient souscrit à un tel échange s’il avait été possible. En ce moment même, vous voilà sur le marché du travail, et nous aussi, à nous concurrencer, et je ne comprends pas bien pourquoi tant de mères poussent leurs garçons avec une telle frénésie sur le chemin de l’école alors que leur intérêt de genre, serait de les voir devenir pères au foyer ! Mais passons. Peut-être cette domination patriarcale, n’a de patriarcal que le nom…
Etre absout du péché originel
Pour réaliser ce noble objectif, d’égalité des sexes, il faudra s’attaquer au péché originel de la masculinité toxique, de la domination patriarcale, de la culture du viol, en recevant le baptême féministe, adhérer au dogme de l’oppression des femmes puis chercher à se libérer par la confession de ses péchés : horrible d’aimer les hommes si on est une femme. D’ailleurs je pose la question. En 2020, a-t-on encore le droit d’aimer « les » hommes sans être une réactionnaire ? Ne vaudrait-il pas mieux dire qu’on aime une personne quel que soit son genre, et son espèce ? Car oui, pourquoi le désir d’égalité ne s’étendrait-il pas aussi aux animaux ? Vous rigolez bande de réacs ! Nous en sommes pourtant là. Les féministes en sont déjà à battre leur coulpe d’être blanche, d’être maigre, ou d’avoir de jolis seins, de s’assumer en tant que femme femme, d’être nées dans un pays riche, et quelques tentatives de rapprochement en direction des animaux ont déjà eu lieu de manière très officielle (qui cachent bien des pratiques officieuses de torture de chats ou de chien au nom de l’anti spécisme). Quelle libération ! Tu m’étonnes que de plus en plus de femmes qui veulent avoir des enfants se convertissent à l’Islam et prennent le voile par choix. Certainement pour espérer voir revenir une sorte de patriarcat.
Origines du péché originel féministe
Dans le catéchisme féministe, dès petit, il nous aurait été appris par nos mères, grâce à des micro-signaux quasi imperceptibles, progressivement, que nous aurions droit de violer les femmes en tant qu’hommes, que nous pourrions asseoir notre tyrannie sur le monde, que la femme est inférieure à l’homme, que nous devrions être payés plus que les femmes, que les hommes sont ingénieurs et les femmes infirmières. Oui, tout cela nous aurait été appris bébés, à la sortie du ventre de notre mère, parce que cette dernière nous traiterait différemment dès la naissance selon notre sexe, dixit la théorie du genre. Ceci expliquerait aux yeux des féministes que des enfants de 9 mois se tournent vers la mécanique s’ils sont mâles et vers les poupées s’ils sont femelles.
Les différences hormonales ? Un complot biologique lié à l’évolution et à la sélection dans un milieu patriarcal. Que les sociétés anciennes aient été matriarcales ? Nous n’en savons rien pour les féministes, cependant que ces sociétés primitives sont érigées en modèle par ces mêmes religieuses comme celle des Mosos en Chine, l’une des très rares peuplades qui a survécu à 40 000 ans de progrès civilisationnel. Et oui, ce serait si bien chez les Mosos, parce que les femmes feraient leur cuisine entre elles (en veillant toutefois aux rapports monogames et hétérosexuels chez les cheffes de clan : le progrès oui, mais faut pas pousser).
Ainsi le progrès se résume pour les féministes à un retour à l’état tribal et ont-elles, pour les mêmes raisons, la tentation du nègre, de l’islamiste, du socialisme, enfin de tout ce qui n’est pas blanc et qui pourrait leur faire échapper au monde moderne. Le nègre fantasmé j’entends. Celui qui contacte les vieilles rombières imbaisables de 50 ans, et qui leur dit ce qu’elles veulent entendre pour leur extirper un billet de ci de là. Celui qui va les prolonger dans l’enfance.
Par la suite, sorti des griffes de sa mère endoctrinée par le patriarcat, l’enfant tomberait immédiatement dans celles du professeur, presque toujours femme, gauchiste, donc progressiste, mais qui malgré lui, transmettrait ces horribles différences hommes-femmes, par exemple en donnant la parole plus souvent aux garçons. Là encore, par tout un tas de petits signaux, ce satané pécheur créerait de toute pièce des différences entre les sexes. Quel pouvoir ! Et ainsi du suite dans le reste de la société : l’histoire transmise serait une histoire d’hommes qui privilégierait les hommes, pas une histoire d’hommes qui ont protégé les femmes. La statuaire dans la rue sublimerait l’oppression. Et enfin comme d’une cerise sur le gâteau féministe : le méchant mari serait un potentiel bateleur de femmes.
Qu’elles soient une majorité féminine à maltraiter les enfants selon le service d’allo119, s’expliquerait par le report de la violence des hommes sur les enfants. Oui, vous lisez bien, si une femme est violente, dans notre société de filles mères, ce serait parce qu’un homme lui aurait forcément fait subir des violences. « C’est d’la faute aux garçons » n’est pas qu’une prérogative de cours de récréation de nos jours. Ainsi l’homme, ne subirait jamais la violence des dites femmes dans son enfance, ou par procuration. En tout cas, ceci n’expliquerait aucun de ses comportements déviants, ce que contredit pourtant l’enfance de tous les violeurs et tueurs en série. Bref, les hommes seraient élevés par des femmes mais ça n’aurait aucune incidence sur leur comportement personnel. Par contre, les hommes domineraient l’espace public, seraient assez absents de l’espace privé, et pourtant ils auraient une mainmise domestique totale sur les femmes et les enfants. Trouvez la cohérence.
L’impasse des fausses religions
Toujours pécheurs, les hommes et les femmes féministes de notre société, ne cessent de se justifier, de se mortifier, d’accuser le voisin aussi. Ils sont en recherche d’absolution et ils ne la trouveront jamais dans un dogme qui vit de son puritanisme, qui vit de la culpabilité de ses pratiquants. Ils ont fini par aimer leur prison, comme nous finissons tous par aimer notre misère, à préférer les souffrances que nous connaissons plutôt qu’un avenir incertain.
Cette religion, incohérente, dogmatique, limite sectaire (enfermement maternel) ne peut s’appuyer que sur un passé mythifié, à propos duquel rien ne peut être prouvé, et qui relève de la croyance. La religion progressiste s’immisce là où le vide catholique s’est installé. Ses contours bêtifiant restent préférables au vide d’une société qui a rejeté le christianisme mais qui en applique toujours ses préceptes à son corps défendant, dont le péché originel, la notion de paradis perdu. Ces valeurs devenues folles aurait dit Chesterton… le communisme, le socialisme, le féminisme les ont reprisent à leur compte. Toutes, des régressions matriarcales qui abusent du pouvoir de la mère sur ces enfants que nous resteront à jamais, et ceci pour nous faire adhérer à des balivernes flatteuses et rassurantes nommées égalité, justice sociale, société du soin (care), et dont l’envers est soutenu par notre jalousie et notre paresse.
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