Il est très symptomatique que Rue89 ait publié un article pour déclarer que la quenelle était un geste homosexuel et que la dissidence était inconsciemment sodomite (1). Au-delà de la provocation, on peut voir la peur réelle de la doxa, que se constitue un pouvoir masculin. Ce pouvoir qui fait peur est complètement incompris ou refoulé par notre société particulièrement féminisée, ici dans une caricature puérile.
Petit rappel historique et psychologique.
Chez les hommes, la provocation ultime a toujours été de signifier à l’autre qu’il était un sodomite, passif. Cela l’a toujours été, cela le sera toujours. Ce schéma a toujours permis aux garçons de s’éloigner de la féminisation dont ils étaient issus(par la biologie de leur mère) pour accéder à leur masculinité. La quenelle n’est pas un geste qui mime un acte homosexuel, mais qui signifie à l’autre qu’il en est un et qu’il aime cela de surcroît. Le phallus est ici utilisé pour rappeler de quel côté se situe le pouvoir. Les trous du cul féminisés n’acceptent pas le geste. On peut le comprendre. C’est en quelque sorte dans leur nature. Ils voudraient pouvoir pénétrer gentiment ou être pénétrés en contrôlant le phallus. Les viriles saillies leur sont inconnues. Alors en secret, ils envient des personnalités comme M M’Bala M’Bala ou M Soral. Ils aimeraient bien être à leur place, mais ils ont trop conscience d’avoir choisi le mauvais côté du manche, que cela ne colle pas avec leur personnalité. Pour se maintenir dans l’illusion de leur force, ils se vengent donc.
Le cas du ministre de l’intérieur.
M Valls, féminisé au possible, imagine retrouver un peu de virilité en s’attaquant à des hommes qui s’assument (3). Il défend sa petite femme, sa petite société féminisée, son petit pouvoir personnel, celui de son parti de décadent et comme cela, il a l’impression d’être un homme. Il fait surtout pitié. Il pense agir avec son phallus, mais il est dirigé en cela par d’autres, et n’a pas le pouvoir, au sens propre du terme. Plus on lui résiste, plus il croit retourner contre ses opposants la sodomie symbolique dont il fait l’objet. En fait, le geste de la quenelle n’invite pas nos hommes politiques modernes à devenir des hommes, mais à assumer un peu leur situation réelle. Derrière leurs bureaux, entourés de fonctionnaires, flattés par les puissants, on voit trop quelle est leur lâcheté. On sait bien combien la meute des caniches peut hurler avec les loups et redevenir de tous petits agneaux lorsqu’ils se retrouvent isolés. Au pouvoir, ils ne trompent qu’eux-même. Un homme doit savoir combien il est faible individuellement avant d’aller donner des leçons avec une armée derrière lui. Il doit savoir ce qu’il défend. Ici M Valls veut tuer la liberté d’expression au nom de la liberté d’expression, il veut gagner au nom d’un système qui échoue, il veut briser des hommes conscients pour permettre à des faibles de continuer à nous enfoncer, collectivement, dans la médiocrité. Ce n’est pas ça, agir en homme. Loin de là.
Les jeunes hommes.
Les jeunes hommes n’ont pas compris tout cela de manière explicite, mais ils le sentent. Ce n’est pas étonnant que ce soient eux qui aient vulgarisé le geste de la quenelle. Toute une jeunesse qui ne se sent pas à sa place dans un système féminisé, voudrait bien pouvoir exprimer son sentiment diffus d’oppression. Ce sentiment de révolte c’est celui d’une féminisation qui se poursuit dans leur environnement au-delà de 20 ans, au-delà de 30 ans et parfois même toute une vie dans une société qui protège mais qui ne permet jamais l’impudence, la prise de risque, la reconnaissance de son travail, l’expression de la masculinité, jamais. Cette société est devenue illégitime pour eux parce qu’ils sentent bien qu’ils sont minoritaires et que leurs points de vue le sont aussi. Parfois ceux-là se laissent aller à ne pas voter car ils savent qu’ils devront choisir entre féminisation et féminisation. Et cela leur est insupportable.
La répression de M Valls est une chance.
Grâce à M Valls, ces jeunes vont avoir la possibilité de retrouver une forme de virilité, et quelque part, nous devons en remercier notre ministre de l’intérieur. Tout d’abord, les jeunes garçons sont en train de découvrir quel est le prix d’un affrontement avec un système féminisé. Protégés, nourris d’illusions depuis la plus tendre enfance, ils ont pu croire un temps que l’expression de leur masculinité ne dérangerait pas, qu’elle se ferait à l’abri de la censure. Aujourd’hui, ils découvrent que ce système féminisé ne tolère pas le moindre écart, et qu’il n’y a pas plus tyrannique et dictatorial que cette idéologie faite de coton, apparemment sans règles morales et pourtant contrôlante. Le système féminisé essaie d’étouffer, d’amadouer, d’ignorer. Jusqu’au jour où il ne le peut plus. Là se révèle sa vraie tyrannie. C’est cela que nous sommes en train de découvrir en ce moment. Enfin M Valls et M M’Bala M’Bala nous donnent une chance, en tant qu’hommes, en tant que jeunes garçons, de nous engager dans un combat dont nous savons maintenant à quel point il est réel. Si nous nous écrasons, si nous ne savons pas nous protéger tout en donnant des coups au système, si nous n’apprenons pas cela au cours de la lutte, et si nous ne réussissons pas malgré tous les obstacles, et Dieu sait qu’ils sont nombreux, nous saurons alors que les dernières forces vives de la France sont en train d’échouer. Ils va falloir que nous apprenions enfin à nous battre et intelligemment. Le jeu est terminé. Notre système pourri et entièrement féminisé est en train de révéler son vrai visage. Plût au ciel que nous lui en donnions un autre dans un avenir proche.
Le prix à payer.
Deux lycéens se sont retrouvés en garde à vue pour le geste de la quenelle, puis en conseil de discipline (2). On a fait d’eux un exemple pour tous les autres. Maintenant, jeunes, vous savez ce que vous risquez. Battez-vous donc de manière intelligente : masquez vos visages, diffusez anonymement, et utilisez un langage parallèle pour contourner la censure. Faites preuve d’intelligence dans le combat. Un homme ne va pas au massacre bêtement. Il réfléchit avant d’agir bien que la réflexion ne dût jamais l’empêcher en rien. Songez qu’on vous autorise aujourd’hui à fréquenter des lycées poubelles, qui vous donnent un enseignement de plus en plus médiocre et féminisé(4), mais qu’on ne vous autorisera pas à faire un tout petit geste humoristique. On vous flatte là où vous auriez besoin d’être poussés et on vous contredit lorsque vous vous engagez politiquement. Tout est aujourd’hui pourri du côté de la doxa. Alors prenez son contre-pieds de manière nette en privilégiant le savoir. Devenez le plus cultivé possible, tout en gardant votre impudence. Et si vous vous faites prendre, tant pis, cela vous fera peut-être réfléchir et devenir plus forts.
1 Rue89 du 03/01/2014, « Attention les gars, la quenelle c’est un truc de pédés ».
2 Figaro du 07/01/2014, « Quenelle, deux lycéens placés en garde à vue ».
3 Aimeles du 10/01/2014, « Affaire Dieudonné : M Valls est-il cynique ou sous l’influence de sa femme ? »
4 Aimeles du 06/12/2013, « Evaluation internationale PISA, une machine à détruire les mère »
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